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Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

 Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust


(trad. du grec ancien par Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres
complètes, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015,
1248 p. (ISBN 978-2-221-10902-1), « Exemples de longévité » .

 Marie-Rose Guelfucci, « Polybe, le regard politique, la structure des


Histoires et la construction du sens », Cahiers des études
anciennes, t. XLVII, 2010, p. 329-357 (lire en ligne [archive]).

 Jules Humbert et Henri Berguin (préf. Paul Crouzet), Histoire illustrée de


la littérature grecque, Paris, Didier, 1966.

 Paul Pédech, « Sur les sources de Polybe : Polybe et Philinos », Revue des
Études Anciennes tome= 54, nos 3-4, 1952, p. 246-266 (lire en
ligne [archive]).

 Paul Pédech, La Méthode historique de Polybe, Paris, Les Belles


Lettres, coll. « Collection d'études anciennes », 1964, 644 p.

 Paul Pédech, « Les idées religieuses de Polybe. Étude sur la religion de


l'élite gréco-romaine au iie siècle av. J.-C. », Revue de l'histoire des
religions, no 167, 1965, p. 35-68 (lire en ligne [archive]).

 Polybe, (trad. de Paul Pédech), Introduction au texte et à l'auteur, Livre I


des Histoires. Paris, Les Belles Lettres, 1969.

 François Hartog, « Préface », p. 9-29, Denis Roussel, « Introduction.


Observations préliminaires. Repères chronologiques », p. 31-62, dans
Polybe, Histoire, Éditions Gallimard (coll. Quarto), Paris, 2003,
1504p., (ISBN 978-2-07-073539-6).

 (en) W. C. Mahaney, « Polybius: decipherer of Hannibal’s alpine route


and ancient stratigrapher », International Journal of Earth
Sciences (en), vol. 112, 7 août 2023, p. 1989-1995 (DOI 10.1007/s00531-
023-02336-z)
Issu d'une famille Issu d’une grande famille arcadienne, le jeune Polybe reçoit
une solide éducation militaire. Il est né à la fin du iiie siècle av. J.-C. dans un
monde grec divisé entre confédérations de cités, royaumes hellénistiques et
montée en puissance de Rome face à Carthage. Il passe sa jeunesse auprès
de Philopœmène, illustre général grec qui le forme dans l'art de la guerre. Il
participe assez sûrement à l'expédition menée contre les Galates et
contre Antiochos III entre 190 et 188 av. J.-C., ce qui plaide pour faire remonter
la date de sa naissance vers 208 av. J.-C2. À son retour, il est précipité dans les
conflits internes au monde grec et dans les tensions entre la Ligue
achéenne et Sparte concernant le rapport à entretenir avec Rome : les Grecs
sont alors divisés en deux principaux partis : la soumission ou la résistance à
l’ingérence romaine2, l'un prônant la fidélité et l'amitié avec Rome comme
seule capable de garantir la liberté et l'autonomie des cités, l'autre la résistance
à l’ingérence dans les affaires grecques. En effet, depuis les années 210 av. J.-
C., Rome est constamment mêlée aux affaires de la Grèce des ligues de cités et
à celles des royaumes hellénistiques de l’Orient méditerranéen. Les rois de
Macédoine mènent régulièrement des guerres contre Rome, ce fut le cas
de Philippe V de Macédoine, vaincu par Titus Quinctius Flamininus en 197 av.
J.-C. à la bataille de Cynoscéphales. C’est aussi le cas de Persée, roi de
Macédoine contemporain de Polybe, qui déclenche l’ultime guerre de
Macédoine.de haut rang, formé à la politique et à la guerre dès son plus jeune
âge dans l'entourage de son père Lycortas, il connait les bouleversements
du monde grec face à la montée en puissance de Rome. Après la bataille de
Pydna, ses responsabilités passées dans la Ligue achéenne et son attachement
à la neutralité lui valurent d'être envoyé comme otage à Rome à la suite de la
défaite de Persée. Intégré au cercle des Scipions, précepteur personnel
de Scipion Émilien, il participe personnellement à la destruction de Carthage et
à la prise de Numance. Sur le plan politique, il joue un rôle important dans
l'intégration de la Grèce centrale à la République romaine après la victoire
romaine sur la Ligue achéenne en 146.

Son œuvre d'historien retrace l'ascension de Rome, qu'il admire pour


sa constitution mixte et son régime mêlant, selon lui, monarchie avec
les consuls, oligarchie avec le Sénat, et démocratie avec les comices et
les tribuns, notamment entre les années 264 et 146, moment critique qui voit
la cité italienne devenir puissance méditerranéenne dominante, puis véritable
empire territorial.

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