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Chapitre 2 Etude de Faisabilité Commerciale
Chapitre 2 Etude de Faisabilité Commerciale
L’étude commerciale d’un projet est considérée comme une étape fondamentale pour un futur
entrepreneur. Elle permet de réduire au maximum les risques majeurs d’échec en offrant au
futur créateur une vision éclairée de l’environnement de sa future entreprise lui permettant
ainsi de prendre les décisions adaptées.
A. Recherche d’informations :
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Les entretiens non-directifs : l’interviewé développe un thème proposé librement. On
le laisse parler et on le lance sur des thèmes qu’il n’a pas abordés de lui-même.
Les techniques de groupes : On lance un débat entre un groupe de personnes en
prenant note ou en filmant. Le porteur de projet joue le rôle d’animateur.
B. Analyse de la demande :
Cette analyse doit porter sur des aspects qualitatifs et quantitatifs de la demande. Il
s’agit de répondre à un certain nombre de questions :
a. Quel est mon marché ? Un marché est un espace de rencontre entre une offre
et une demande.
→L’entrepreneur doit réaliser une photographie générale du marché : est-ce un
marché de particuliers, grands comptes, PME, collectivités locales…. ?
→Est-ce qu’il est en création en croissance ou en stagnation ?
→Quelle est la taille de ce marché en valeur ? : Total des sommes payées par
les acheteurs.
→Quelle est sa taille en volume ? Nombre d’unités vendues.
→Quel est mon marché potentiel ? Estimation du volume ou de la valeur que
pourraient atteindre les ventes d’un produit.
→Quelle est la part de marché en volume : Nombre d’unités vendues/Nombre
total d’unités vendues sur le marché
→Quelle est la part de marché en valeur : Chiffre d’affaires de
l’entreprise/Valeur totale des ventes.
→Quelle est la structure de ce marché ? : La structure du marché fait
apparaitre différents types de populations regroupées dans des groupes aux
caractéristiques différentes. On y trouve:
b. Qui sont mes clients ? description du client d’après son sexe, son âge, son lieu
d’habitation, sa profession etc…..
→Combien sont-ils : ensemble de personnes susceptibles de consommer le
produit
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→Comment se comportent-ils : fréquence d’achat nombre d’actes d’achat sur
une période donnée), somme consacrée à l’achat, l’occasion d’achat.
→type d’achat ? :
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Peurs : traduisent une inquiétude réelle, une crainte, exemple : peur
du ridicule, du regard des autres, peur d’acheter un produit car on le
trouve compliqué ou on pense ne pas savoir s’en servir.
Inhibitions : blocages de certaines conduites ou actes dus à un
interdit affectif : autocensure, exemple : refus d’acheter au premier
prix, ou d’acheter un produit trop cher.
C. Analyse de l’offre :
L’offre globale d’un marché intègre tous les différents produits similaires et de
substitution capables de satisfaire un besoin.
L’analyse de la concurrence doit permettre de répondre aux questions suivantes :
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Des économies échelles : baisse des coûts unitaires de production
obtenue à la suite d’une augmentation des quantités produites.
Autrement dit chaque produit coûte moins cher lorsque la quantité
produite augmente.
Des investissements de départ importants
Un accès difficile aux approvisionnements ou aux distributeurs
Une réglementation spécifique.
D. L’environnement
Le microenvironnement : sous espace composé d’agents en contact direct et immédiat avec
l’entreprise et qui sont essentiels à son fonctionnement.
Le macro environnement : C’est le contexte général dans lequel une entreprise exerce son
activité. Il comprend tous les facteurs qui ont une influence indirecte sur le fonctionnement de
l’entreprise sans que celle-ci ne puisse exercer d’influence notable en retour. On peut
l’analyser en environnement :
Politique
Economique
Social
Technologique
Environnemental
Légal
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Politique Technologique
Souvent lié au facteur légal Evolution technologique
Politiques économiques
Economique Environnemental
Social Légal
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1. Diagnostic stratégique
Le diagnostic interne
L’analyse porte sur les forces et faiblesses de l’entreprise : les forces constituent les facteurs
de réussite sur un marché, les faiblesses sont les domaines dans lesquels l’entreprise risque de
rencontrer des difficultés. Les facteurs examinés portent sur les ressources financières,
technologiques, humaines, matérielles ; la notoriété et l’image de marque de l’entreprise ; les
politiques commerciales, etc.
L’entreprise doit consolider ses forces et rectifier ses faiblesses.
Le diagnostic externe :
L’analyse porte sur les opportunités et menaces de l’environnement. Les opportunités sont des
facteurs positifs, favorables permettant le développement de l’entreprise. Les menaces sont
des facteurs négatifs, défavorables qui peuvent altérer la situation de l’entreprise en l’absence
d’actions appropriées.
Le diagnostic externe porte sur une analyse de l’environnement macro-économique et micro-
économique.
L’entreprise doit développer et renforcer les opportunités et agir efficacement pour contrer les
menaces.
Forces Faiblesses
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Critères comportementaux : quantités consommées, les modes de
consommation, statut d’utilisateur, etc.
La stratégie de domination par les coûts : appliquée pour des produits homogènes.
La différenciation ne peut se faire que sur la base du prix proposé. Elle passe par une
maîtrise des coûts pour proposer un prix plus intéressant que la concurrence.
La stratégie de différenciation : L’entreprise occupe une autre place que celle des
concurrents au niveau des caractéristiques du produit ou de son image. Le prix
appliqué dans ce cas-là peut être supérieur à la concurrence.
La stratégie de concentration : L’entreprise va se concentrer sur une partie
seulement du marché qui n’a pas été occupé par les concurrents. Il s’agit d’une cible
particulière à laquelle l’entreprise présente une offre spécifique.
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Le plan d'action commercial : Le marketing-mix
Le marketing-mix correspond aux moyens d'actions que peut utiliser un chef d'entreprise pour
mieux vendre sur son marché. Il s'agit de la politique : produit, prix, distribution et
communication.
Le conditionnement et l’emballage
L’étiquetage
Le design
Le service après-vente
La gamme : ensemble de produits qui s’adressent aux mêmes types de clients ou
sont vendus dans les mêmes types de points de vente. Une gamme est
composée d’un ensemble de lignes, exemple la gamme Renault est composée de
plusieurs lignes de voitures : Clio, Modus, Laguna….
2. Le prix
a. La détermination du prix
La détermination du prix par analyse de la demande
Aujourd’hui le consommateur est non seulement attentif aux prix du marché mais il est
également de mieux en mieux informé et capable de comparer les prix pratiqués pour un
même produit.
Ainsi pour fixer son prix, le porteur de projet doit connaître les attentes de prix chez les
clients potentiels et calculer le prix psychologique ou prix d’acceptabilité qui
correspond au prix commercialement acceptable par le plus grand nombre des clients
potentiels de l’entreprise.
- Au-dessus de quel prix n’achèteriez-vous pas le produit car vous estimeriez qu’il est
trop cher ?
- Au-dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas le produit car vous estimeriez qu’il est
de mauvaise qualité ?
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Exemple : Prenons le cas d’une entreprise qui a fait une enquête auprès d’un échantillon
de 1000 personnes, et a obtenu les résultats suivants :
1 0 430
2 0 280
3 70 200
4 110 70
5 170 20
6 240 0
7 330 0
8 80 0
Total 1000 1000
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Si le prix est supérieur à la concurrence, il faut proposer au client « un plus
concurrentiel ». C'est-à-dire un avantage perceptible de la clientèle et qui justifie la
différence de prix.
Exemple :
Pour fabriquer 1000 unités d’un produit, il faut acheter 150 kg de matières à 2D le kilo.
Les frais d’approvisionnement et de stockage des matières s’élèvent à 8% du prix d’achat.
La transformation du produit demande (toujours pour 1000 unités) 10 heures de main
d’œuvre à 40D l’heure (charges sociales comprises) et des fournitures diverses pour un
montant de 100D.
La distribution du produit entraîne des charges de conditionnement d’un montant de 150D
auxquelles s’ajoutent les commissions des vendeurs : 15% du prix de vente.
Le produit est vendu à 2D HT l’unité.
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b. Les prix du produit et la stratégie
Il est courant de distinguer trois stratégies de prix
- La stratégie d’écrémage : le prix retenu pour le produit est délibérément élevé, ce qui
limite la clientèle à un nombre restreint d’individus prêts à payer le prix le plus fort.
- La stratégie de pénétration : le prix retenu pour le produit est délibérément faible
pour toucher la plus grande masse de clientèle potentielle
- La stratégie d’alignement : On choisit de fixer le prix dans la fourchette de ceux
pratiqués habituellement pour un produit similaire.
3. La distribution
Le choix d’une politique de distribution nécessite l’identification des différents
réseaux de distribution et l’analyse des fonctions supports : force de vente et
merchandising.
Un canal de distribution est la voie d’acheminement de biens ou services entre le
producteur et le consommateur final. L’ensemble des canaux utilisés forme le circuit
de distribution d’un produit. Le canal peut être :
Direct : l’entreprise vend directement au consommateur final sans recourir aux
intermédiaires,
Court : L’entreprise vend à un seul intermédiaire.
Long : Le produit est acheminé entre plusieurs intermédiaires.
La longueur d’un canal est déterminée par le nombre de niveaux d’intermédiaires qui
s’interposent entre le producteur et le consommateur final. Parmi les intermédiaires,
on distingue : la grande distribution, le commerce de gros, le commerce de
détail, l’e-commerce, la vente par correspondance, le téléachat.
Le choix d’une force de vente efficace permet de doper le chiffre d’affaires. La
plupart du temps le premier vendeur de l’entreprise n’est autre que le dirigeant. Si ce
dernier n’a pas les compétences nécessaires pour la vente, il doit se former aux
techniques de vente et s’entourer de personnes compétentes qui composeront la force
de vente de l’entreprise.
Le merchandising : C’est la mise en valeur d’un produit ou d’un service sur son lieu
de vente afin d’accroître le niveau des ventes. Cela passe par la présentation et la mise
en scène des produits, l’animation du point de vente. Ces actions peuvent être menées
par le distributeur ou le fabricant. Le chef d’entreprise doit toutefois se poser de
nombreuses questions :
- Quel sera le bon emplacement pour mes produits ?
- Quelle surface leur allouer ?
- Quels types de publicité sur le lieu de vente et en quelles quantités ?
- Quels coûts doivent être investis ?
4. La communication
L’objectif premier de la communication est de faire connaître ses produits et son
entreprise. La communication matérialise l’image que veut donner l’entreprise d’elle-
même et de son offre à ses concurrents, ses clients et ses partenaires.
Pour réussir sa communication, il est nécessaire :
- Que le message soit clair et simple
- Que le message soit répété
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- De ne jamais donner d’informations erronées ou mensongères.
- De choisir les bons supports de communication pour atteindre ses clients
- Choix des médias et supports : Tv, radio, presse, affichage, Internet (réseaux sociaux,
moteurs de recherche), cinéma.
- Fixation du budget de communication.
Le digital a pris une place considérable dans la manière de communiquer ces dernières
années. L'évolution des usages et styles publicitaires a pris le pas sur la communication
traditionnelle.
Aujourd'hui, on ne touche plus les consommateurs de la même façon qu’on le faisait dans le
passé à cause de leur hyper mobilité au quotidien. Ils s'expriment, consultent et comparent les
avis, placent et retirent les produits de leur panier d'achat, et prennent leur temps. Il est donc
devenu difficile de se passer de l’usage des réseaux sociaux dans sa stratégie de
communication. Ces derniers sont un levier pour promouvoir des contenus auprès de
prospects afin de les transformer en clients, gagner en visibilité et développer une image de
marque.
La communication digitale désigne l'ensemble des actions sur internet. Elle offre donc la
possibilité de comprendre le comportement du consommateur à un instant précis et permet
d'adresser une communication personnalisée.
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En pratique, pour un entrepreneur, il faut :
1- Déterminer les objectifs : présenter la marque, montrer une expertise, avoir des fans…
2- Définir les cibles : segments de clientèle
3- Analyser la concurrence : type d’engagement de la communauté, fréquence de
publication, plateformes choisies…
4- Choisir les canaux de communication digitale : choisir les réseaux adaptés à son type
de clientèle.
5- Déterminer les contenus : photos, vidéos…
6- Définir un calendrier pour animer ses réseaux
2. La livraison et la réception
Dès réception de la commande, le fournisseur a pour obligation de l’honorer
conformément aux délais et renseignements convenus avec le client. Il prépare la
livraison et établit à cet effet un bon de livraison.
Le client de sa part, dès réception de sa livraison doit contrôler qualitativement et
quantitativement les biens reçus sur la base de pièces (bon de livraison, bon de
commande).
Après le contrôle, le client peut soit signer et remettre au livreur la copie du bon de
livraison, soit établir lui-même un bon de réception qu’il remet signé au livreur.
Remarque : Le fournisseur livre des biens aux clients, tant que les biens ne sont pas
encore payés par le client, le fournisseur possède une créance sur le client et le client a
une dette vis-à-vis du fournisseur.
3. La facturation
3.1 Définition :
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La facture est un document comptable qui doit obligatoirement être
établit par le vendeur à l’occasion de toute vente réalisée et constatant
les conditions auxquelles les biens ou services ont été vendus au client.
La facture est un document qui doit comporter certaines mentions telles
que : nom et adresse du vendeur, nom et adresse de l’acheteur, la date,
la date et le mode de payement, l’énumération détaillée des articles
livrés, le décompte des quantités et des prix, les réductions
commerciales, la réduction financière, la taxe sur la valeur ajoutée et le
montant net à payer par le client.
3.2 Les réductions :
On distingue deux types de réductions :
a. Les réductions commerciales :
La remise : est une réduction habituelle calculée sur le
montant brut de la commande pour tenir compte de
l’importance de la vente.
Le rabais : est une réduction exceptionnelle accordée suite à
une exécution imparfaite de la commande (exemple : défaut
de qualité du produit livré, non-conformité à la commande).
La ristourne : accordée généralement d’une façon périodique
aux clients importants pour tenir compte de leur fidélité.
b. Les réductions financières : L’escompte de règlement
C’est une réduction accordée par le vendeur pour faire persuader
l’acheteur de l’opportunité de payer au comptant ou dans un bref
délai.
Exemple :
Soit une facture qui présente les éléments suivants : valeur de marchandise 1000D,
rabais 5%, deux remises successives de 5% et 3%, escompte de règlement de 2% et
TVA 18%. Etablissez cette facture.
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La TVA est calculée en appliquant au dernier net (commercial ou financier) le
taux de l’impôt prévu par la loi (taux de TVA appliqués : 7% ; 19% ; 13%).
3.4 Le port :
Suivant les conventions passées, c’est le fournisseur ou le client qui prend en charge la
livraison de marchandises et c’est l’un ou l’autre qui supporte les frais de port.
Application:
Soient les données suivantes relatives à l’achat d’une marchandise pour une entreprise
industrielle:
Montant brut H.T = 210000; Remise 10%; frais de transport = 1800 et frais d’installation =
1500,
Question :
Etablir la facture relative à cet achat sachant que la TVA sur les articles achetés et les frais
d’installation est de 19%. La TVA sur le transport est de 7%.
4. Les marges
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5. Le seuil de rentabilité
5.1 Définition :
Pour une entreprise, c’est le chiffre d’affaires pour lequel le résultat est nul.
Autrement dit c’est le chiffre d’affaires qui permet de couvrir toutes les charges de
l’entreprise.
- Les charges variables (ou charges opérationnelles) sont des charges liées au
fonctionnement de l’entreprise et varient proportionnellement à son activité.
Exemples : consommations de matières premières, énergie, fournitures, transport
sur achats, salaires des ouvriers.
Taux de marge sur coût variable = marge sur coût variable / Chiffre d’affaires
CA= Q*P
Résultat = Chiffre d’affaires – charges variables – charges fixes
Résultat = marge sur coût variable – charges fixes
0 = Q*P - Cv Q*- CF
Q*(P- Cv) = CF
D’où :
Q*= CF/P- Cv
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P*Q*= P*CF/P- Cv
= CF/P- Cv / P
D’où :
- Le point mort :
C’est la date à laquelle est atteint précisément au cours d’un exercice le seuil de
rentabilité.
Exemple :
Une entreprise a vendu au cours d’une année 10000 unités de produits pour un
chiffre d’affaires de 5000 000 d’unités monétaires (U.M). Les charges variables
par unité de produit sont de 220 U.M et les charges de structure annuelles de
l’entreprise de 1500 000 (UM).
Calculer le seuil de rentabilité et le point mort.
Eléments Calculs
Chiffre d’affaires 5 000 000
- charges variables 220*10000 = 2 200 000
= Marge sur coût 2 800 000
variable
- charges fixes 1 500 000
=Résultat 1 300 000
Taux de marge sur coût 56%
variable : TMSCV
SR = CF/TMSCV 1 500 000 / 0.56 =2 678 571
Point Mort 2 678 571* 360 / 5 000 000
= 193 jours
Soit le 13/07
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