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bacilles gram positif
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Infantis Animauix Salmonellose ,
gastroentérite
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LES BACTERIES DES INFECTIONS
RESPIRATOIRES
INTRODUCTION GENERALE :
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Corynebacterium diphteriae
Mycobacteium tuberculosis
A) Classification
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Plusieurs espèces de Streptocoques sont individualisées. Leur
habitat et leur rôle pathogène varient beaucoup d’une espèce à l’autre.
Certaines sont des parasites stricts de l'homme au niveau de la
peau et des muqueuses comme les groupes A, F et les non
groupables
D'autres sont parasites de l'homme et des animaux comme les
groupes B, G.
Enfin d'autres streptocoques sont très répandus et peuvent être
retrouvés chez l'homme, les animaux et dans la nature
comme le groupe D Certaines espèces tiennent une place
importante en pathologie médicale :
- S. pyogenes ou Streptocoque du groupe A
- S. agalactiae ou Streptocoque du groupe B
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3) Autres infections
Les autres infections dues à S. pyogenes sont les pneumonies,
les salpingites, les infections puerpérales (suites de couches).
Quelle que soit la porte d’entrée, ces infections peuvent se compliquer
d’une septicémie.
C) Pathogénie
A la surface du streptocoque on trouve la protéine M,
antigénique, et directement impliquée dans la virulence : les souches
dénuées de protéine M sont avirulentes. Elle permet l'adhérence aux
cellules épithéliales du pharynx et a un pouvoir anti-phagocytaire.
Il existe plus de 70 sérotypes M. Tous peuvent être impliqués dans le
RAA mais un petit nombre seulement est impliqué dans la glomérulo-
néphrite aiguë. Le typage M a un intérêt épidémiologique.
L'immunité anti-streptococcique est basée sur le développement
d'anticorps opsonisant dirigés contre l'activité anti-phagocytaire de la
protéine M. Cette immunité est spécifique de type : l’immunité
acquise ne protège pas contre une réinfection par un sérotype différent
S. pyogenes produit des hémolysines dont la streptolysine O
qui est antigénique et induit la production d’anticorps antistreptolysine
O (ASLO).
Certaines souches lysogènes produisent une toxine dite
érythrogène , responsable de la fièvre et de l’éruption de la scarlatine.
Enfin S. pyogenes sécrète des enzymes jouant un rôle dans la
physiopathogènie : hyaluronidase, DNAses, streptokinase. Les
anticorps dirigés contre ces protéines sont utiles au diagnostic.
D) Diagnostique biologique
1) Diagnostic direct
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Prélèvements : Varient en fonction du lieu de l'infection : gorge, pus,
sang…
Examen direct
L'examen direct n'est pas utile pour les prélèvements
pharyngés mais a un intérêt certain pour les suppurations.
La morphologie est assez caractéristique et permet un
diagnostic présomptif : il s'agit de cocci gram positif disposés en
chaînettes plus ou moins longues.
Diagnostic rapide
Il existe des réactifs permettant la mise en évidence des
antigènes de streptocoque A directement à partir de l'écouvillon
pharyngé. Utilisation par le médecin.
Isolement – Identification
La culture nécessite des milieux enrichis.
L’isolement est réalisé sur une gélose au sang frais qui permet
de mettre en évidence la béta-hémolyse.
L'identification est basée sur :
La mise en évidence de l'hémolyse béta
la caractérisation du polyoside de groupe
2) Diagnostic sérologique
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Les tests les plus utilisés sont les antistreptolysines O (ASLO),
l’anti-strepto DNAses B (anti-streptodornase B) et l’anti-strepto
kinases.
Le titre des ASLO augmente après la 1e semaine de l'infection
et le maximum est atteint entre la 3e et la 5e semaine et revient à la
normale après 6 à 12 mois. Le titre normal est inférieur à 200 UI/ml
Le titre de l'anti-DNAse B n'augmente qu'à partir de la 2e
semaine, atteint son maximum en 4 à 5 semaines et reste élevé
longtemps. Le titre normal est supérieur à 100 UI/ml.
En pratique, il est indispensable de titrer les ASLO et l’anti
DNAse B car les ASLO seules peuvent être en défaut.
E) Prévention
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II) STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE : PNEUMOCOQUE
Streptococcus pneumoniae se caractérise par
sa morphologie : diplocoques Gram + plutôt que
chaînettes
la production d’une alpha hémolyse sur gélose au sang
1) Epidémiologie
2) Pouvoir pathogène
G) Diagnostic Biologique
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Seul le diagnostic direct est utilisé
1) Les prélèvements
Ils portent sur le site de l'infection : essentiellement LCR, pus
d'otite, crachat et sont complétés par les hémocultures notamment en
cas de méningite ou de pneumonie. Etant donné la fragilité du germe
les prélèvements doivent être faits avant antibiothérapie et transportés
rapidement au laboratoire.
2) Examen direct
L'examen microscopique du produit pathologique a une
importance majeure étant donné la morphologie souvent
caractéristique du germe ; cocci ovoïdes ou lancéolés en "flamme de
bougie" appariés par leurs extrémités pointues, à gram positif et
entouré d'une capsule.
4) Isolement - Identification
L’isolement et l’identification du pneumocoque sont faits sur une
gélose au sang : germe exigeant et détection de l’hémolyse alpha.
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Cette résistance est due à des modifications portant sur les PLP : la
sensibilité aux autres bétalactamines s’en trouve modifiée à des
proportions variables en fonction des molécules.
La résistance aux macrolides, cyclines et chloramphenicol ne cesse
d'augmenter.
Ceci justifie de tester systématiquement la sensibilité du
pneumocoque aux antibiotiques en particulier à la Pénicilline et aux
céphalosporines III.
H) Prévention
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III) HAEMOPHILUS INFLUENZAE
Epidémiologie
Parasite strict de l’homme, H. influenzae est un
commensal des muqueuses et des voies aériennes supérieures chez
les sujets porteurs sains
La transmission est interhumaine directe par voie aérienne.
Les infections très sévères (méningites) sont dues à H. influenzae
sérotype b et surviennent essentiellement chez l’enfant de 6 à 24
mois.
Pouvoir pathogène
1. Rôle pathogène :
H. influenzae est responsable d’infections de la sphère ORL :
otites, sinusites. Il est souvent responsable des surinfections des
bronchites chroniques et plus rarement de pneumonies chez l’enfant et
l’adulte.
A partir des foyers ORL, la bactérie arrive dans la circulation
(bactériémies, septicémies) et peut atteindre les méninges (méningite :
1ère cause bactérienne chez le nourrisson) et des localisations
secondaires type ostéo-articulaires.
H. influenzae peut aussi être responsable de conjonctivites
purulentes.
2. facteurs de pathogénicité
Les infections très sévères du nourrisson (méningite,
épiglottite) sont essentiellement dues au sérotype b. La capsule
exerce une action anti-phagocytaire. Les anticorps anti-capsulaires ont
un effet opsonisant protecteur. Transmis passivement au nouveau-né,
ces anticorps le protègent jusqu’à l’âge de 6 mois environ. Puis le
nourrisson est exposé à l’infection sévère dont la fréquence est la plus
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importante entre l’âge de 6 et 24 mois, les anticorps apparaissant
progressivement au cours de l’enfance.
Chez le grand enfant et l’adulte, la résistance à l’infection est due à
l’acquisition d’une forte immunité naturelle à support humoral.
Les infections respiratoires courantes sont généralement dues aux
souches non capsulées.
(a) Prélèvements
Réalisés en fonction du lieu de l'infection : LCR, pus,
crachat, sang.
Germe fragile, le transport doit être rapide.
b) L'examen direct
Il a une valeur certaine car la morphologie est
caractéristique surtout dans les prélèvements provenant d’un
site normalement stérile comme le LCR : bacilles à gram
négatif très fins et très polymorphes.
c) Diagnostic rapide
Il est utile dans les méningites par recherche des antigènes
capsulaires libérés au lieu de l'infection et dans le sang, par
agglutination latex.
d) Culture – Identification
L’isolement et l’identification exigent l’emploi de milieux enrichis
en facteurs de croissance. L’identification portera aussi sur : le
sérotype (antigène de la capsule
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c. Prévention
La prévention des otites et méningites de l'enfant repose sur la
vaccination qui doit être précoce. Le vaccin à base de polysaccharides
du sérotype b couplé à une protéine pour renforcer son
immunogénicité est recommandé actuellement.
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IV) BORDETELLA PERTUSSIS
i. Epidémiologie
C’est une bactérie pathogène spécifique stricte de l’homme
qui en est le réservoir et le vecteur. La contamination est interhumaine
directe par les gouttelettes de mucus rejetées lors des quintes de toux.
La maladie survient sous forme de petites épidémies sur un fond
endémique. La maladie atteint l’enfant non vacciné ou l’adulte
Physiopathogénie :
Après pénétration par voie aérienne, les bactéries se fixent
sélectivement sur les cellules ciliées de l’épithélium bronchique où
elles se multiplient sans pénétrer dans la muqueuse : PAS DE
SEPTICEMIE.
Les mouvements ciliaires sont inhibés et le mucus
bronchique ne peut plus être éliminé que par la toux. L’atteinte
inflammatoire est due à l’action de la toxine.
La coqueluche est suivie d’une immunité solide et durable : anticorps
protecteurs de la classe des IgA.
Les anticorps d’origine maternelle ne traversent pas le placenta : les
nouveau-nés peuvent contracter la maladie.
b. Diagnostic Bactériologique
C’est essentiellement un diagnostic direct qui est
malheureusement difficile : prélèvement et culture sont délicats.
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i. Prélèvements
Le germe est présent uniquement au niveau des muqueuses
respiratoires.
Les prélèvements doivent être très précoces au cours de la première
semaine car dès l’apparition des quintes de toux, l’excrétion
bactérienne diminue.
L’aspiration des mucosités nasopharyngées ou bronchiques est la
meilleure méthode de prélèvements.
c. Prévention
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Vaccin acellulaire : ce vaccin ne contient que certains
constituants de la bactérie. Il est mieux toléré mais moins
efficace.
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V) CORYNEBACTERIUM DIPHTERIAE
b. Diagnostic bactériologique
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VI) MYCOPLASMA PNEUMONIAE
b. Diagnostic biologique
La mise en évidence de la bactérie peut se faire à partir des
secrétions pharyngées. La Culture et l’identification sont délicates et
lents
M. pneumoniae est sensible aux macrolides, aux cyclines et aux
fluoroquinolones.
Le sérodiagnostic est le plus utilisé. La mise en évidence d’une
augmentation significative des anticorps et la présence des IgM anti
M. pneumoniae par RFC ou par ELISA est en faveur d’une infection
récente.
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aboutir au corps réticulé : forme métaboliquement active qui
va se diviser, et redonner à maturité de nouveaux CE.
b. Chlamydia pneumoniae
Décrit en 1986 (ancien agent TWAR) responsable d’infections
respiratoires humaines épidémiques et endémiques (1 sérotype)
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VIII) DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DES
INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES
1) Prélèvements
- Expectorations recueillies
Le matin à jeun
Avant toute antibiothérapie
Après un rinçage buccodentaire soigneux avec de l’eau
distillée stérile
Lors d’un effort de toux spontanée ou aidée d’une
kinésithérapie
- Aspiration bronchique non protégée
- Lavement broncho alvéolaire
- Prélèvement bronchique distal protégé : PBDP
- Prélèvement par Brosse…
Le produit est recueilli dans un récipient stérile et accompagné de
renseignements cliniques : âge, nom prénom, orientation
diagnostique, type de prélèvement…
2) Transport
Très rapide, dans l’heure qui suit le prélèvement
3) Examens complémentaires :
Hémoculture
Sérodiagnostic
4) Résultats – Interprétation
Les secrétions bronchiques sont analysées au laboratoire pour
démontrer :
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La présence de plus de 10 polynucléaires/ champ microscopique et de
moins de 25 cellules épithéliales/ champ démontre l’acceptabilité du
prélèvement pour analyse bactériologique. Dans le cas où l’examen
cytologique montre plus de 25 cellules épithéliales et moins de 10
leucocytes / champ, le prélèvement est dit impropre à l’analyse car
trop souillé par la salive.
Les Entérocoques
Epidémiologie :
Réservoir : tube digestif des hommes et des animaux ;
Infection endogène.
Pouvoir pathogène :
Infections urinaires, septicémie (nosocomiales), endocardites,
Infections de plaies
Traitement et prévention :
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A) Streptocoque du groupe B
2) Diagnostic bactériologique
3) Traitement et Prévention
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B) Listeria monocytogenes
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AGENTS INFECTIEUX DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
b. Rôle pathogène
i. Pouvoir pathogène
L'infection débute par une rhino-pharyngite qui le plus
souvent passe inaperçue. A partir du rhino-pharynx, il se produit une
dissémination vers les méninges par voie hématogène
L'infection se présente comme une méningite ou une
septicémie (méningococcémie) isolées ou associées.
La méningite cérébro spinale et la septicémie à méningocoque sont à
déclaration obligatoire et surviennent surtout chez l’enfant et l’adulte
jeune.
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polysaccharides dont il existe différentes spécificités permettent de
reconnaître plusieurs sérogroupes dont les plus fréquemment
rencontrés sont : A, B, C, Y, W135. Le polysaccharide du groupe B
est instable, et très peu immunogène posant un problème pour
l'obtention de vaccin.
L’endotoxine (Ag O des bactéries à gram négatif) est impliquée dans
les phénomènes de choc qui peuvent survenir au cours des infections à
méningocoque. Le méningocoque produit une IgA protéase capable de
cliver les IgA qui lui permet d’échapper à l’immunité locale.
c. Diagnostic biologique
Seul le diagnostic direct (isolement + identification du germe) est
utilisé.
i. Prélèvements
Ils concernent le LCR et le sang chez le malade et la gorge pour
identifier les porteurs sains. Le méningocoque étant très
fragile, le transport des prélèvements au laboratoire devra être rapide
en évitant leur exposition au froid.
1. Examen macroscopique
Le LCR apparaît trouble à purulent eau de riz lors
d’une atteinte méningée alors que le LCR est normalement clair, eau
de roche
2. Examen microscopique
L’examen microscopique comporte :
Un examen cytologique avec numération et identification de
la formule leucocytaire : le nombre de cellules est très élevé
en général supérieur à 1000, et est à prédominance de
polynucléaires.
Une coloration de Gram : Le LCR montre de très nombreux
polynucléaires avec des diplocoques gram (-), dont les faces
accolées sont aplaties ("grains de café") en position intra et
extracellulaire. Ces méningocoques sont généralement rares.
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La recherche des antigènes solubles des 3 principaux agents
de méningite (pneumocoque, méningocoque et H. influenzae b) dans
le LCR par agglutination latex permet un diagnostic étiologique rapide
d. Prévention
i. Chimio prophylaxie
Les antibiotiques actuellement recommandés sont la ceftriaxone, la
rifampicine et la spiramycine.
ii. Vaccination
Les vaccins sont à base de polysaccharides capsulaires
purifiés seuls ou conjugués.
Les vaccins actuellement commercialisés sont :
Les Vaccins poly saccharidiques contre les groupes A, A + C, et A C
Y W135 sont très efficaces et très bien tolérés mais peu immunogènes
avant l’âge de 2 ans. Les vaccins conjugués permettent d’immuniser
les nourrissons de moins de 2 ans.
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AGENTS DES INFECTIONS DE LA PEAU ET DES
MUQUEUSES
A) Epidémiologie
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S. aureus colonise les nouveau-nés rapidement après la naissance.
Une grande partie de la population restera porteuse en permanence ou
par intermittence en particulier dans les fosses nasales (30 à 50 % de
sujets porteurs sains) et moins fréquemment au niveau de la gorge, sur
la peau du visage et des mains, du cuir chevelu et du périnée. Le
portage intestinal est aussi assez fréquent (20 à 30 %).
S. aureus est aussi largement répandu dans l’environnement.
Sa grande résistance aux facteurs agressifs du milieu extérieur,
explique que le mode de contagion sera direct à partir des lésions
staphylococciques ouvertes et indirect par l'air, le linge souillé, la
literie etc…
B) Rôle pathogène
1/ Lésions suppuratives
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anticorps et des antibiotiques, favorisant la dissémination
du germe et la constitution de métastases septiques,
osseuses (ostéomyélite) , articulaires (arthrites
suppurées) et pleuropulmonaires.
2/ Septicémies et endocardites
C/ Diagnostic biologique
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Les prélèvements doivent concerner le lieu présumé de l'infection et
sont variés : sang, pus, urine, liquide pleural…
Ce germe étant résistant, le transport est assuré dans des
conditions normales.
2) Examen direct
Il a une valeur essentiellement pour les collections purulentes.
Il permet la mise en évidence de cocci à Gram positif dont
l'association majoritaire est en amas. Cet aspect est fortement
évocateur du Staphylocoque.
3) Culture
La culture est facile sur milieux ordinaires.
4) Identification
La pigmentation « Staphylocoque doré » n'est plus utilisée comme
critère d'identification.
Le critère fondamental pour différencier l'espèce aureus des autres
espèces est la présence de la coagulase.
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Les souches de S. aureus méti-R (SARM) sont souvent
multirésistantes.
Actuellement des souches de sensibilité diminuée aux
glycopeptides, vancomycine et teicoplanine (GISA) sont de plus en
plus décrites.
D/ Prophylaxie
1) Prophylaxie individuelle
2) Prophylaxie collective
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BACILLES GRAM NEGATIF DE L’HOSPITALISME
INFECTIEUX
A) Epidémiologie
P. aeruginosa est un saprophyte de l'environnement (eau, sol,
végétaux), qui peut vivre comme commensal dans le tube digestif de
l'homme.
A l'hôpital, il est retrouvé dans l’eau et les milieux humides :
respirateur, désinfectant, aliments. De plus la colonisation des malades
y est beaucoup plus importante qu'en milieu extra hospitalier.
La source de contamination est en général exogène,
directement à partir de l’environnement ou d’un sujet colonisé ou
indirectement par l’intermédiaire de matériels souillés.
B) Pouvoir pathogène
- P. aeruginosa est le type même de la bactérie pathogène
opportuniste.
Il peut être responsable d’infections urinaires, bronchiques,
pulmonaires, d’otites, de surinfections de lésions cutanées (brûlures,
plaies) …
- Le bacille pyocyanique agit par sa virulence et par la
production de nombreuses toxines.
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C / Diagnostic
Le diagnostic direct est le seul utilisé
Les Prélèvements concernent le site de l'infection : pus,
urine, sang…
L’isolement et l’identification du germe ne posent aucun
problème particulier.
L’antibiogramme est indispensable même en routine : P.
aeruginosa possède des résistances naturelles à de nombreux
antibiotiques : aminopénicillines, céphalosporines de 1ière génération,
cotrimoxazole et acquiert facilement des résistances multiples.
D) Prévention
Hospitalisme infectieux
ACINETOBACTER BAUMANNII
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AGENTS DES ZOONOSES TRANSMISSIBLES A L’HOMME
I/ BRUCELLA
A) Epidémiologie
Brucella est avant tout un agent d’une zoonose pouvant
atteindre plusieurs espèces d’animaux domestiques et sauvages ,
fréquente sur le pourtour méditerranéen..
L’homme est un hôte accidentel de trois espèces B. melitensis ,B.
abortus et B. suis entraînant une maladie identique la brucellose ou
Fièvre de Malte.
La transmission à l’homme peut se faire par voie transcutanée
(maladie professionnelle) ou par voie digestive (produits laitiers frais).
Physiopathogènie
Les bactéries sont des pathogènes intra-cellulaires facultatifs : les
bactéries phagocytées par les macrophages où elles se multiplient,
libèrent leurs antigènes qui entraînent une réponse immune de type
humoral et cellulaire avec hypersensibilité retardée.
C/ Diagnostic
1/ Diagnostic direct
On utilise surtout l’hémoculture qui est positive à la phase
aiguë de la maladie.
La culture est délicate et lente : le laboratoire doit être prévenu lors de
suspicion de brucellose.
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Les antibiotiques régulièrement actifs sont les cyclines, la rifampicine,
les aminosides et le cotrimoxazole.
2/ Sérodiagnostic
Le sérodiagnostic de Wright (anticorps agglutinants) est le
plus employé. Il se positive précocement. Dans la forme chronique, la
réaction peut être négative due à l’apparition d'anticorps bloquants
qu’il faut rechercher.
D/ Prévention
La prophylaxie humaine passe par :
Dépistage et abattage des animaux infectés
Vaccination animale
Contrôle des produits laitiers
II/ LEPTOSPIRA
A/ Epidémiologie
Les leptospires sont des parasites de nombreuses espèces animales
sauvages ou domestiques qui sont porteuses et excrétrices des
leptospires dans leurs urines.
Ce sont des bactéries relativement résistantes, pouvant survivre dans
le milieu extérieur notamment dans le sol humide et l'eau surtout à
température proche de 30°C (hammam).
L'atteinte accidentelle de l'homme donne la leptospirose.
Le rôle de l'eau est capital dans la transmission à l'homme surtout par
voie indirecte : l’homme se contamine par contact avec un milieu
souillé par les déjections d'animaux par voie transcutanée (même peau
saine) ou par voie muqueuse (digestive, nasale ou conjonctivale). Il
existe une transmission directe par morsure mais rare.
C'est surtout une maladie professionnelle : abattoirs, mines, égouts.
B/ Pouvoir pathogène
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du sang puis sont disséminés dans tout l'organisme LCR, sang, urines
où elles libèrent une endotoxine.
C/ Diagnostic direct
1) Prélèvements
2) Examen direct
3) Culture - Identification
D/ Diagnostic sérologique
C'est le plus utilisé en raison des difficultés du
diagnostic direct.
Les anticorps apparaissent vers le 10° jour et persistent plusieurs
semaines.
Le diagnostic sérologique s'effectue en 2 phases :
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Première phase : dépistage avec une réaction utilisant un antigène
commun à l'ensemble du genre Leptospira.
Deuxième phase : confirmation par le sérodiagnostic classique de
MARTIN et PETIT : micro agglutination utilisant des cultures de
leptospires vivants. Cette méthode nécessitant l’entretien des souches
vivantes n’est pratiquée que par des laboratoires spécialisés.
E/ Prophylaxie
La leptospirose est une maladie professionnelle
essentiellement, la prophylaxie passe par l’hygiène du travail : (port
de bottes, protection des mains etc…), la lutte contre les rongeurs et la
dératisation en particulier.
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AGENTS DE TRANSMISSION VECTORIELLE :
RICKETTSIA - COXIELLA
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