SOMMAIRE

INTRODUCTION..................................................................................................................................1

I-AVANTAGES DE LA PRIVATISATION POUR L'ECONOMIE IVOIRIENNE.........................2

1-Réduction des coûts.............................................................................................................................3

2-Création d'emplois..............................................................................................................................3

3-Encouragement de la concurrence……………………………………………………………….....3

II-INCONVENIENTS DE LA PRIVATISATION POUR L'ECONOMIE IVOIRIENNE..............3

1-Les limites au niveau macroéconomique...........................................................................................3

2-Perte de recettes fiscales......................................................................................................................4

3-Augmentation des inégalités...............................................................................................................4

4-Risques accrus pour les travailleurs..................................................................................................4

CONCLUSION.......................................................................................................................................5

Webographie...........................................................................................................................................6
INTRODUCTION
La privatisation consiste à transférer la propriété et la gestion d'entreprises
publiques à des entreprises privées.

En Côte d'Ivoire, la privatisation a été mise en œuvre dans les années 1990 et a
entraîné des changements significatifs dans l'économie du pays. Dans cet
exposé, nous allons examiner les avantages et les inconvénients de la
privatisation pour l'économie ivoirienne.

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 I- AVANTAGES DE LA PRIVATISATION POUR
L'ECONOMIE IVOIRIENNE
La privatisation comporte deux avantages évidents pour les gouvernements :
dans un premier temps, la vente de biens occasionnera normalement une
importante entrée de fonds dans le trésor public. Et par la suite, le gouvernement
n’aura plus à se soucier de défrayer les coûts d’opération liés à la propriété des
biens vendus. Bien sûr, si la privatisation n’est que partielle, dans les cas par
exemple où l’État ne cède qu’une partie de la propriété d’un bien public à des
intérêts privés, les avantages susmentionnés seront proportionnels à
l’importance de la cession.

1- Réduction des coûts

Les entreprises privées sont souvent plus efficaces et efficientes que les
entreprises publiques. Lorsqu'elles prennent le contrôle d'une entreprise
publique, elles ont tendance à réduire les coûts en supprimant les dépenses
inutiles, en améliorant la gestion et en augmentant la productivité.

2- Création d'emplois
La privatisation peut stimuler la création d'emplois en encourageant la
croissance économique et en attirant de nouveaux investissements. Les
entreprises privées peuvent également être plus disposées à investir dans la
formation de la main-d'œuvre locale.

3- Encouragement de la concurrence

La privatisation peut encourager la concurrence en permettant à de nouvelles

entreprises d'entrer sur le marché. Cela peut entraîner une amélioration de la
qualité des produits et des services, ainsi qu'une baisse des prix.

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 II- INCONVENIENTS DE LA PRIVATISATION POUR
L'ECONOMIE IVOIRIENNE
Le principal inconvénient ici est l'augmentation de la dépendance étrangère suite
à l'apport de capitaux extérieurs qui constituent généralement une dette pour les
pays en développement.

1- Les limites au niveau macroéconomique

Deux principales limites peuvent être soulevées ici :

La première est qu'il existe une corrélation statistique entre la gestion d'un
secteur parapublic et la contreperformance macroéconomique. Sur un large
échantillon d'économies à revenus intermédiaires, PLANE (1992 a et b) montre
que dans les années quatre-vingt, la croissance du PIB a le plus décéléré dans les
pays où le secteur parapublic s'est le plus étoffé au cours des années soixante-
dix.

La seconde limite est que dans la plupart des pays en développement, les
politiques de privatisation ont constitué une nécessité budgétaire avant de
constituer une sanction pour l'inefficacité économique. Entre 1990 et 1992, les
1600 entreprises algériennes ont absorbé70% des recettes budgétaires de l'année
1991 ; au Cameroun, la Banque Mondiale évaluait en1989, à 700 milliards de
francs CFA courants, le coût de restructuration du secteur parapublic, soit
davantage qu'une année normale de recettes budgétaires.

2- Perte de recettes fiscales

La privatisation peut entraîner une baisse des recettes fiscales pour le
gouvernement. Les entreprises publiques sont souvent des sources importantes
de revenus pour l'État. Si elles sont vendues à des entreprises privées, cela peut
réduire les revenus fiscaux.

3- Augmentation des inégalités

La privatisation peut profiter principalement aux riches et accroître les
inégalités économiques. Les entreprises privées sont souvent motivées par le

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profit, ce qui peut conduire à une concentration de richesse entre les mains de
quelques-uns.

4- Risques accrus pour les travailleurs

La privatisation peut entraîner la suppression d'emplois ou des salaires moins
élevés pour les travailleurs. Les entreprises privées peuvent être moins
soucieuses de la protection sociale des travailleurs que les entreprises publiques.

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CONCLUSION
La privatisation présente des avantages pour l'économie ivoirienne, tels que la
réduction des coûts et la création d'emplois, mais elle présente également des
inconvénients, tels que la perte de recettes fiscales et l'augmentation des
inégalités économiques. Il est important que les gouvernements évaluent
soigneusement l'impact de la privatisation sur le pays avant de prendre des
décisions.

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Webographie
https://www.fipeco.fr/pdf/0.58478900%201522218955.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation

http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/randrianjafyMahefaJ_ECO_M1_10.pdf