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Accouchement Lors d'un accouchement normal, le fœtus va donc se présenter tête la première.

L'accouchement va se dérouler en deux phases : • une phase de dilatation pendant laquelle le col de
l'utérus, le vagin et le périnée, qui jusque-là jouaient un rôle d'occlusion et de rétention du fœtus dans la
cavité utérine, vont se transformer en un canal génital de calibre régulier. Les contractions utérines vont
se poursuivre automatiquement et vont provoquer la formation d'une « poche des eaux » contenant du
liquide amniotique (évagination de la cavité amniotique et du chorion) qui se place en avant de la tête
du fœtus. Cette poche des eaux va exercer une pression sur les parties molles dont elle va faciliter la
dilatation élastique et l'ouverture. À la fin de la période de dilatation, la poche des eaux se rompt, les
intervalles entre les contractions diminuent, la phase d'expulsion commence ; Lien avec la pathologie La
rétention d'une partie du placenta dans la cavité utérine va empêcher la cicatrisation de la paroi et peut
entraîner de graves hémorragies de la délivrance. L'obstétricien doit donc toujours vérifier que
l'intégralité du placenta a bien été expulsée. • une phase d'expulsion marquée par : – l'ouverture
complète, passive et active, du col utérin, – la dilatation passive du vagin, – la dilatation passive du
plancher pelvien, notamment du muscle élévateur de l'anus dont les fibres changent de direction sous
l'influence de la poussée de la tête du bébé, – la sortie de la tête qui est suivie rapidement par le
dégagement des épaules puis du reste du corps. Le cordon ombilical qui relie encore le bébé au placenta
non expulsé doit être ligaturé et coupé. Après l'accouchement, l'utérus se rétracte, ce qui entraîne un
décollement du placenta de la paroi et l'expulsion du placenta (délivrance) une à deux heures après
l'expulsion de l'enfant. À retenir La traversée du plancher pelvien peut s'avérer difficile et nécessiter une
épisiotomie pour éviter la déchirure du périnée. Bases anatomiques des gestes infirmiers Bases
anatomiques d'une toilette périnéale stérile La toilette périnéale est la toilette des organes génitaux
externes destinée à maintenir l'hygiène de la région génitale, à éviter d'éventuelles infections locales et à
favoriser la cicatrisation en cas de suites post-opératoires. Elle est également pratiquée dans les suites
d'une épisiotomie lors de l'accouchement chez la femme. L'appareil génital comprend des organes
génitaux internes et externes. La vulve est l'organe génital externe de la femme. La vulve se situe au
niveau du périnée, dont elle est indissociable ; elle est occupée à sa partie moyenne par une dépression
médiane ou vestibule où s'ouvrent en avant le méat urétral et en arrière le vagin. Le vestibule est limité
de chaque côté par deux replis cutanés : l'un externe cutanéo-muqueux, les grandes lèvres, qui se
continuent vers l'avant vers une saillie médiane, le mont de Vénus, situé devant la symphyse pubienne ;
l'autre interne muqueux : la petite lèvre. À la partie antérieure de la vulve, en avant du vestibule, on
trouve le clitoris, organe érectile médian de la femme. Les deux petites lèvres s'unissent à leur partie
supérieure pour former audessus et en dessous du clitoris le capuchon et le frein du clitoris. 7.23
Aspects superficiels du périnée de la femme. A. Vue globale. B. Vue rapprochée des organes génitaux
externes. Le pénis, ou la verge, est l'organe génital externe de l'homme. Le pénis se situe en avant et au-
dessous de la symphyse pubienne, en avant du scrotum. Il est traversé par l'urètre et appartient tout à la
fois à l'appareil urinaire et génital. Le pénis présente deux parties : une partie fixe postérieure, la racine
du pénis, et une partie mobile, le corps du pénis, qui se détache en avant et au-dessous de la symphyse
pubienne et qui se termine par une extrémité conique, le gland du pénis, lequel contient à son extrémité
le méat urinaire. Réalisation pratique • Le ou la patient(e) doit être installé(e) en décubitus dorsal. •
Imbiber des compresses de produit antiseptique, enfiler des gants stériles puis procéder à la toilette
périnéale avec différentes compresses successives dans l'ordre suivant : 7.24 Aspects superficiels du
périnée de l'homme. A. Vue globale. B. Vue rapprochée des organes génitaux externes. 7.25 Appareil
génital féminin. – chez l'homme : pubis, testicules, verge, gland décalotté, méat urinaire ; – chez la
femme : pubis, grandes lèvres, petites lèvres, méat urinaire. Pour des raisons d'asepsie, il faut toujours
effectuer le soin du pubis vers l'anus et ne jamais remonter. Bases anatomiques de l'injection vaginale
L'injection vaginale consiste à administrer un liquide de lavage par l'intermédiaire d'une sonde introduite
dans le vagin dans un but thérapeutique ou hygiénique. Le vagin appartient aux voies génitales
féminines avec les trompes utérines et l'utérus. C'est l'organe impair de la copulation. C'est un conduit
musculo-membraneux qui s'étend du col utérin à la vulve. Son extrémité inférieure est fermée chez la
femme vierge par l'hymen. Réalisation pratique • Patiente en décubitus dorsal, bien informée du
déroulement de la procédure. • Procéder à une toilette périnéale stérile (voir supra). • Introduire
délicatement la canule dans le vagin puis injecter doucement le liquide en imprimant des mouvements
de rotation pour arroser les parois vaginales (verticalement et latéralement). • Une fois l'injection
terminée, demander à la patiente de s'asseoir sur un bassin plat afin d'évacuer le reste du liquide
contenu dans le vagin

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