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I- Présentation
Un réducteur est un composé susceptible de libérer des électrons. Un oxydant est un composé
susceptible de capter des électrons. A chaque réducteur correspond un oxydant ; tous deux
constituent un couple redox (note Ox/ Red) :
a 0x + ne- bRed
La réaction de gauche à droite est une réduction et la réaction inverse, une oxydation. A un
oxydant correspond un faible réducteur et vice versa
En solution, les électrons ne peuvent exister à l’état libre. Les électrons ne pourront être libérés par
un réducteur que s’ils sont simultanément captés par l’oxydant d’un autre couple redox :
Exemples :
Soient deux couples redox (02/02- ) et (Na+/ Na). La rédaction [(1)+(2)] a lieu entre l’oxydant du 1er
couple et le réducteur du second qui échangent leurs électrons :
(1) 1/2 02 + 2 e- O2 –
Remarque :
Cette réaction est pratiquement totale car 02 est un oxydant beaucoup plus fort que Na+.
2/ Nombre d’oxydation :
Le nombre d’oxydation (no) fixe l’état d’oxydation d’un atome impliqué dans un ion ou dans
une molécule. On le note en chiffre romain.
- Dans le ca des molécules, la somme des no de tous les atomes constitutifs est nulle. En
général ; l’hydrogène a un no de + I et, le plus souvent, l’oxygène, un no de – II.
Exemples :
- Dans le cas des ions polyatomiques, la somme des no de tous les atomes constitutifs est égale à
la valence de l’ion.
Exemple, le bichromate Cr20 72 : -2. = 2.no(Cr) + 7.n0 d’où no(Cr) = +V1
Suivant le composé dans lequel il est impliqué, un élément peut avoir des no différents. On peut,
alors, représenter une échelle des no.
-1 0 +1
Hydrogène n0
NaH H2 HC1
(hydrures) H20
- 11 -1 0
Oxygène
H20 H202 02
Na02 Na02 0
(oxydes) (peroydes)
- 11 0 +11 + IV + VI
Souffre
H2S S8 S20 32 S202 S03
2-
S S0 2
3 S0 24
Une oxydation correspond donc à une augmentation du no et une réduction, à une diminution du no.
-11 - 2e- 0
H20 + F2 2 HF + 02
Red 2 0x 1 Red 1 0x 2
+ 2e-
0 -1
Remarque
Dans le cas d’une dismutation, c’est le même élément qui est à la fois oxydé et réduit ; par
exemple ; l’oxygène lors de la dismutation de l’eau oxygénée :
H202 ½ 02 + H20
(-I) (0) (-II)
2
II – Piles réversibles. Potentiel d’électrode :
Considérons le cas ‘une lame de zinc plongée dans une solution molaire d’acide chlorhydrique. On
observe un dégagement d’hydrogène.
Zn Zn2 + + 2e-
Le Zinc étant plus réducteur que l’hydrogène, la réaction est pratiquement totale de gauche à droite.
En revanche, la même réaction n’a pas lieu avec le cuivre, qui est moins réducteur que le Zinc.
Exemple
Soient les deux demi-piles constituées par les couples redox (Zn2+/Zn) et (H30+/H2)
- le pont salin est constitué d’un papier imprégné d’une solution aqueuse de KC1
- un fil de platine assure la conduction électronique, sans participer aux réactions
- un voltmètre indique la polarité des électrodes et mesure la f. e. m. E de la pile (d.d.p. aux bornes
quand la pile ne débite pas).
A 25°C, on trouve E = 0,76V
c/ Fonctionnement en générateur :
Si l’on remplace le voltmètre par une résistance, la pile débite et un courant s’établit, par
déplacement des électrons dans le conducteur et déplacement des ions dans les deux compartiments
et dans le pont salin.
3
Ampèremètre
Cl- + K+
Zn
Solution de
ZnSO4 HCl 1M
Par définition :
- La cathode est l’électrode où arrivent les cations
- L’anode est l’électrode d’où partent les cations (et où arrivent les anions).
Les réactions chimiques ont lieu à l’interface entre l’électrode métallique et la solution. On
peut alors remarquer que :
La cathode est le siège des réductions et l’anode celle des oxydations
d/ Fonctionnement en récepteur :
Si l’on remplace la résistance par une source montée en opposition et délivrant une tension
supérieure à la f.e.m. de la pile, on impose le passage du courant en sens inverse du cas précédent :
la pile fonctionne alors en récepteur.
4
e-
K+ + Cl-
Zn
Solution de
Zn2+ H3O+ 1M
La f.e m. de la pile E est égale à la différence de potentiel entre mes deux demi-piles :
E = E(+) – E(-)
Les potentiels d’électrode E(+) et E(-) dépendent de la nature et de la composition des couples
redox qui constituent les demi-piles correspondantes. Ainsi pour un couple redox quelconque :
a
0 RT Ox
E = E + 2,3 log b
où R = 8,3 J.mol-1.K-1(constante des gaz parfaits).
nF Re d
F = 96500 C (1 Faraday), T = 298 K (température absolue).
5
D’où
a
0,06
o Ox
E=E + log b
(Formule de NERNST)
n Re d
Exemples :
Fe 3
E = E0 + 0,06 log
Fe 2
0,06
E = E0 + log [Zn2+]
2
14
0 0,06 Cr2 O72 H 3O
E= E + log 3 2
6 Cr
1
- Couple (H30+/H2) H3O+ + e- + H2 +H2O
2
H 3O
E +E0 + 0,06 log +
PH 2
Condition standards :
E0 est appelé le potentiel standard. Il ne dépend que de la nature du couple redox et la température.
3 / Electrode de référence :
Cette électrode de référence est constituée d’un fil de platine plongeant dans une solution de HC1
(1M) et sous un courant d’hydrogène à pression constante (1atm) (voir schéma dans les paragraphes
précédents).
Dans ces conditions :
6
On peut comparer les différents couples redox en fonction de leur potentiel standard à T donnée.
Ces derniers sont déterminés en construisant une pile dont le couple redox considéré constitue l’une
des deux demi-piles. Si l’autre demi-pile est une électrode de référence (telle que ENH), alors la
mesure de la f.e.m. de la pile permet de calculer le potentiel cherché :
On peur ainsi classer les couples redox suivant leur potentiel standards E0
Le potentiel standard d’un couple redox est lié à l’enthalpie libre standard de l’équilibre :
a 0x + ne- bRed
G0 = n.F.E0
1
a1 Ox1 + b2 Red2 b1 Red1 + a2Ox2
2
L’enthalpie libre de la rédaction s’écrit : G = G0 + RT Log K.
A l’équilibre, G = 0 et la constante d’équilibre est telle que :
b1 a2
Re d 1 . Ox 2
Go = -RT Log K avec K = a1 b2
Ox1 .(Re d 2
7
Soient, pour les deux couples redox considérés :
nF
G0 = G 0
1 - G 02 = - n.F.(E 10 - E 02 ) = – RT Log K d’où Log K = (E 10 –E 02 )
RT
b1 a2
n Re d 1 . Ox 2
Soit log K = ( E 10 - E 02 ) avec K= a1 b2
0,06 Ox1 .(Re d 2
On constate ainsi :
- Que l’équilibre est déplacé vers 1 si K est grand et donc, si E 10 Est plus grand que E 02 . On admet
que la rédaction est totale quand K 103 donc si
0,18
E 10 - E 02 ce qui correspond, au plus, à une différence de quelques dixièmes de volts.
n
- l’Ox1 réagit avec le Red2 si E 10 > E 02
La réaction (3) :
Fe3+ + 3 e- Fe G 03 = -3.F.E 03
Fe3+ + e- Fe 2+ G 10 = -.F.E 10
Fe2+ + e- Fe G 02 = - 2.F.E 02
8
2/ Sens d’évolution vers l’état d’équilibre
Si, à l’état initial, on a, à la fois, les formes Ox et Red des couples (1) et (2), on peut prévoir le sens
de l’évolution de la réaction :
1
a1 0x1 + b2 Red2 b1 Red1 + a2 0x 2
2
Cette dernière évolue jusqu’à ce que l’équilibre soit atteint quand E1 = E2
Exemple
On plonge une lame d’argent dans une solution contenant les ions
Ag+, Fe2+ et Fe3+ tels que : [Ag+] = [Fe2+ ] = [Fe3+] = 0,1M avec
( Fe 3 )
E2 = E0(Fe) + 0,06 log =0,77
( Fe 2 )
(0,1 X )
E (solution) = 0,77 + 0,06 log = 0,80 = 0,06 log (0,1 +X)
(0,1 X )
(0,1 X ) 2
D’où log = 0,5 on trouve : X = 0,04M et E = 0,75V
(0,1 X )
Elle est constituée d’un fil d’argent plongent dans une solution de AgN03
Cette électrode indique la concentration de Ag+. Elle est utilisée, couplée à une électrode de
référence, pour certains titrages par précipitation.
Ag+ + Cl- AgCl E = E0 (Ag + / Ag) – 0,06 p Ag
9
b / Exemple d’électrode à gaz : l’électrode à hydrogène
Elle a déjà été décrite dans les paragraphes précédents. Peu pratique, elle est rarement utilisée.
Elles sont constituées d’un fil de métal enrobé d’un de ses sels peu soluble et plongeant dans une
solution d’un sel à anion commun.
Nous prendrons comme exemple l’électrode au calomel qui est d’usage courant :
Hg / Hg2Cl2 / K+,Cl-
Réaction à l’électrode:
Hg 22 + 2e- Hg
Ks
E = E0 (Hg 22 Hg) + 0,03 log [Hg 22 ] = E0 (Hg 22 /Hg) + 0,03 log 2
Cl
Ks
Hg2Cl2 + 2e- 2Hg + 2Cl- E = E0 (Hg2Cl2/Hg) + 0,03 log 2
Cl
Application numérique
Donc :
On utilise, le plus souvent cette électrode avec une solution saturée de KCl ([Cl-] = Cte à T donné).
Pour cette électrode (ECS) : E(ECS) = 0,25V
C’est cette électrode qui est le plus couramment utilisée comme électrode de référence à la place de
l’ENH.
Elles sont constituées d’un métal inerte plongeant dans une solution contenant l’oxydant et le
réducteur dissous.
10
Par Exemple Pt / Fe3+, Fe2+
Fe 3
E = E0 (Fe3+/Fe2+) + 0,06 log
Fe 2
Cette électrode permet de suivre l’évolution du couple redox lors des titrages.
Le pH-mètre d’usage courant utilise une électrode de référence (ECS le pus souvent) et une
électrode en verre, sensible à [H30+] donc au pH.
La boule située à la partie inférieure de l’électrode (voir figure) met en communication les H30+ de
la solution étudiée avec ceux de l’électrode par l’intermédiaire d’une paroi de verre très fine. La ddp
qui s’établit entre les deux faces de cette paroi est proportionnelle à la différence de pH entre les
deux compartiments :
E = A – 0,06 pH où A = Cte
V - Titrages redox :
1 / Présentation
Un titrage redox suppose une réaction totale entre un oxydant et un réducteur. Il est donc nécessaire
que la différence de potentiel entre les deux couples soit suffisamment importante (voir paragraphe
précédent).
Le point d’équivalence (PE) peut être déterminé soit à partir de la courbe potentiométrique, soit par
le virage d’un indicateur coloré adéquat.
Cet indicateur coloré est un couple redox ajouté en faible quantité et dont la forme oxydée et la
forme réduite n’ont pas la même couleur. Les réactifs eux-mêmes, peuvent parfois jouer ce rôle.
Exemples
Equation de réaction :
11
Courbe potentiométrique :
Au PE, Le nombre de moles de Ce+4 ajoutées est égal au nombre de moles de Fe2+ initiales ; d’où
Ce.ve = Co Vo
- pour x = 0 :
Le potentiel n’est pas défini puisqu’il n’y a que Fe2+ en solution. Dès qu’on ajoute quelques gouttes
de Ce4+, le potentiel est imposé par le couple (Fe3+/ Fe2+) en solution (qui est en plus grande
quantité que le couple (Ce4+/Ce3+).
- pour x < 1
La RP s’écrit :
Fe 3 X
E = E 10 + 0,0 6 log , soit E = E 10 + 0,06 log (Zone d’Henderson)
Fe 2 1 X
- pour X< 1
On est au PE
Cd
E = E 10 + 0,06 log = E 02 + 0,06 log d’où
Cd
E = (E 10 + E 02 )/2 = 1,26 V
12
- pour X < 1
CeV CeVe
[Ce4+] = = Cd.(X-1)
V Vo
Ce 4
D’où E = E 02 + 0,06 log
Ce 3
- Pour x = 2 E = E 02 = 1,74 V
Graphe :
Voir courbe.
Il existe un fort saut de potentiel dans la zone du PE. Pour mettre en évidence ce dernier on peut
simplement utiliser un indicateur coloré. Le mieux adapté sera celui dont le potentiel standard de
son couple redox est le plus proche de 1,26V. C’est le cas pour l’orthophénantroline qui vire du
rouge (forme réduite) au bleu pâle (forme oxydée), entre 1,00 et 1,12V (E0 = 1,06V).
1,74
E(V)
1,26 PE
0 phén.
0,77 PE/2
0 0,5 1 2
Remarque :
Dans la zone d’Henderson, autour de 0,77 V (PE/2), le potentiel varie peu quand on ajoute de
l’oxydant ou du réducteur ; ce domaine est mis à profit dans la réalisation de solutions tampons
redox.
13
CHAPITRE I : Rappel sur les réactions acido-basiques en solution aqueuses
Exemples : H 2O : H 3O / H 2 O et H 2 O / OH
HS : H 2 S / HS et HS / S 2
Définition du pH
Comme
B H 2O BH OH
Une base faible est une base qui se protonne partiellement en solution aqueuse.
A H 2O AH OH
Elle est caractérisée par une constante appelée constante de basicité
A H 3O
AH H 2 O A H 3O Ka =
AH
soit coefficient de dissociation
nD nbredemoledeAHdissoc ié
ni nbredemoledeAHinitia l
et =
2
C
Ka (loi d’OSTWALD)
1
Cette loi montre que plus la concentration d’un acide faible est faible plus l’acide est ionisé et
donc plus a est élevé
IV - DOMAINE DE PREDOMINANCE :
On admet qu’une espèce en solution est négligeable devant une autre si sa concentration est
intérieure ou égale au dixième de la concentration de l’autre espèce.
1
C1 est négligeable devant C2 si C1 C2
10
Cette approximation n’entraîne qu’une erreur limitée à quelques centièmes d’unités pH.
Pour tout couple acido-basique AH/A- :
A H 3O
AH + H20 A- + H30+ Ka =
AH
d’où
A
pH = pKa + log
AH
1
- Si [AH] [A-] alors pH pKa + 1
10
Exercice 1
Parmi les couples acide/base suivants, dire quelle est la forme basique et écrire les équations de
dissociation acide:
- + -
HPO42-et PO43- H2SO4 et HSO4 NH4 et NH3 SO42- et HSO4
Exercice 2
Si la concentration en ions hydroxydes OH dans l’eau à 25°C est 10 -9 M, quel est le pH de la solution
?
(a) pH = 4 (b) pH = 5 (c) pH = 9 (d) pH = 7
Exercice 3
Voici quatre composés portant une fonction acide carboxylique (COOH) et leur pKa, lequel est le
moins acide ?
(a) acide lactique 3,86 (b) acide propionique 4,87
(c) acide acétique 4,75 (d) acide pyruvique 2,49
Exercice 4
Dans le cas où la dissociation n’est que partielle les équilibres correspondant sont régis par
une constante K à une température donnée. Si la constante K est supérieur ou égale à 10+3 la
réaction peut être considérée comme totale, de gauche à droite (dissociation pratiquement
complète). Au contraire, si la constante K est inférieure ou égale à 10 -3, la réaction peut être
considérée comme totale de droite à gauche (dissociation négligeable).
Exemple
Soit un mélange équimolaire d’acide acétique et d’ammonium
Les relations entre les concentrations des espèces concernent la conservation de matière,
l’électroneutralité et l’expression des constantes d’équilibre des réactions.
a) conservation de matière
[AH] + [A ] = C
b) électroneutralité
[A ] + [OH ] = H3 O+
c) constantes d’équilibres
[ ][ ]
K = [ ]
et Ke = [H O ][OH ]
Les espèces dont les concentrations sont considérées inconnues sont : AH2; AH-, ; A2-; H3O+ ;
OH-
a) conservation de matière
[AH2 ] + [AH ] + A =C
b) électroneutralité
[AH ] + 2[ ] + [OH ] = H3 O+
c) constantes d’équilibres
[ ][ ] [ ][ ]
= [ ]
; = [ ]
et Ke = [H O ][OH ]
La solution initiale est constituée du solvant H2O (comportement acide et basique), de H30+
(acide) et de Cl- (cation indifférent) ; d’où :
a/(1) est la RP :
Donc :
K h
ou 10K h ou 10K C
h 10
,
Par conséquent 10
,
En conclusion, si 10 mol/L, alors pH = -log [H3O+] ou pH = pC
b/ (2) est la RP :
2
Comme (2) est la RP alors h = Ke c'est-à-dire h =
d’où ou ou 10
En conclusion si 10 , alors pH = 7
c/ (1) et de (2) sont ensemble RP :
C’est donc le cas intermédiaire où C est comprise entre 3.10-7 (pH6,5) et 10-8 (pH7).
pH = -log[H3O+] = -logh
pH
7
6,5 pH = 7
h2 hC Ke 0
pH = pC
6,5 8 pC
REMARQUE :
Dans le cas des bases, le calcul est identique, à la condition de calculer pOH = - log au lieu
de pH = - log h puis de repasser au pH suivant la formule : pH = 14 - pOH
Le plan suivi est le même que celui pour les acides forts
1/(1) est la RP :
On néglige donc l’autoprotolyse de l’eau (2) . Le bilan réactionnel est le suivant :
AH + H20 A- + H3O+
EI : C
EF : (1- ).C C C
(1– h) h h
A . H 3O h2
Ka = d’où Ka =
AH C h
h2
C’est le cas où a < 0,1 donc h « C – h # C d’où Ka = soit h = Ka.C et
C
donc
1
pH = ( pKa pC )
2
Conditions :
L’acide est considéré comme faiblement dissocié si [AH] 10. [A-]
A 1
d’où pH = pKa +log soit Ph = ( pKa pC ) pKa 1 pKa +pC pKa-1
AH 2
soit
pKa – pC 2
Exemple : Soit une solution d’acide acétique CH3 C00H (pKa = 4,8) telle que C = 1O-2M
pKa – pC = 2,8 > 2 donc l’acide est peu dissocié et on peut écrire
1
que le pH = (4,8 + 2) = 3,4
2
h 10 3, 4
On vérifie : pH = 3,6 < pKa – 1 = 3,8 2
10 1, 4 0,04 1 et
C 10
enfin, que le pH n’est pas compris dans le domaine 6,5 – 7 où autoprotolyse de l’eau n’est
plus négligeable.
b/ l’acide est fortement dissocié :
C’est le cas quand > 0,9 et comme il a déjà été démontré, h = C d’où pH = pC
1 -
Considérons : il faut que [AH] [A ] donc que pH = pC pKa + 1 d’où :
10
pKa - pC -1
Exemple :
Quant est compris entre 0,1 et 0,9 on se situe dans le cas intermédiaire pour lequel
h2
+ 2 > pKa – pC > -1. On a vu que Ka = on calcule donc h et pH
C h
à partir de l’équation du deuxième degré : h2 + Ka.h - Ka.C = 0
Exemple :
Exemple :
Soit CH3COOH de concentration C = 10-7M
pKa - pC = 4,8 – 7 = -2,8< -1 0,9etpH pC 7. Attention ce résultat montre que
l’on se situe dans un domaine où il faut tenir compte de (1) et (2) pour calculer plus
précisément le pH.
3/ (2) est la RP :
RECAPITULATIFS :
DIAGRAMME DE PREPONDERANCE
X X
-
AH AH + A A-
DIAGRAMME DE FLOOD :
7
6,5 eau impose le
pH
pH
5,8 autoprotolyse eau
Ac. fort non négligeable
Ac. moyen
3,8
0
2,8 5,8 6,5 8 pC
VI-pH des polyacides :
pH
pK1 – 1 pK1 pK1 + 1 pK2 – 1 pK2 pK2
On constate que, pour que le domaine de prépondérance de AH- existe, il faut qure
(pK2-1)> (pK1 + 1) donc que :
pK2 –pK1> 2
Exemple
Nous reprendrons le cas d’une solution d’acide sulfhydrique SH2 de concentration C = 10-
2
M.
pK2 – pK1 =13 -7 = 6 donc les deux acides SH2 et SH- ont bien des domaines
distincts. Le calcul se ramène à celui de l’acide le plus fort : SH2.
pK1 – pC = 7 - 2 = 5 > 2 donc l’acide, très peu dissocié ( < 0,1), se comporte comme un
1
acide faible. Donc : pH = (pK1 + pC) = 4,5
2
On vérifie que pH = 4,5 < pK1 = 1 = 6 et que (3) est bien négligeable devant (1)
Remarque :
Pour certains acides, tels que H2SO4 (pK1 = 0 et pK2 = 2).
pK1 – pK2 2. Dans ce cas, il faut considérer les deux RP (1) et (2).
IV- pH des sels en solution aqueuse :
Nous ne traiterons ici que le cas des sels dont l’hydrolyse est totale :
Le pH dépend des propriétés acido-basiques de l’anion et du cation. Suivant les cas, les
solutions seront acides, basiques ou neutres.
Ke = h2 d’où h =10-7 et pH = 7
Cas du chlorure d’ammonium : NH4Cl NH4+ + Cl- où NH4+ est acide (pKa = 9,2).
La RP est :
NH 4 H 2O NH 3 H 3O
1
Si C = 10-2M, pKa - pC = 9,2 - 2 = 7,2 > 2 d’où pH = (pKa + pC) = 5,6 < 6,5
2
14
10
CH3COO- + H2O CH3COOH + OH- Kb = 4, 5
10 9,2
10
Si C = 10-2M, pKb - pC = 9,2 - 2 = 7,2 < 2 d’où pOH = ½(pKb + pC) = 5,6 soit :
pH = 14 - 5,6 = 8,4 < 7,5
Remarque :
Pour les bases, on trouve qu’il faut tenir compte de l’autoprotolyse de l’eau quand le pH est
compris entre 7 et 7,5.
10 14
(2) F- + H2O + OH- + HF Kb = 3, 2
= 10-10,8
10
9,2
Ka 10
(4) NH 4 + F- NH3 + HF K4 = 3, 2
10 6
Ka 10
On constate que pK4< pKa<pKb<pke et, compte tenu des valeurs relatives des constantes, on
en déduit que seule (4) est la RP puisque pK4- pK> 3
Bilan réactionnel :
NH 4 + F- NH3 + HF K4 = 10-6
EI C C
EF C- # C C- # C
NH 3 F C
pH = pKa + log pKa log d’où pH = pKa +log = pKa + Log
NH 4 HF C
1
2PH = PKa + pKa pH = (pKa + pK’a) = 6,2 (<6,5)
2
Remarque:
Ce calcul n’est valable que pour des sels mixtes de type AB et seulement si les pK
sont tels que (4) est ola seule RP
EL C
EF C-2 #C
C 1
pH = pK1 + log = pK2 + log d’où pH. = (pK1 + pK2 ) = 8,3
C 2
Remarque:
I - Généralités
Exemple AH + B A- + BH+
Au PE n(H+)lib = n(AH)in = n(H )capt = n(B)in
Si l’on dose un volume initiale Vo de AH de molarité Co par une base B étalon de molarité
Ce, le PE sera atteint après avoir versé un volume V de B tel que :
Co.Vo Ce.Ve
n(AH) = n( B ) d’où Co.Vo = Ce.Ve
1000 1000
V
,X = Ainsi au PE, X =1
Ve
Remarque :
Si on titre un diacide AH2 : AH2 +2B A2- + 2BH
C e.V 2V
2C0V0 = Ce.Ve et x = = soit, X =2
C e.Ve 2 Ve
1/ Effet de dilution :
VO VO
Cd = C O où est le facteur de dilution
VO V VO V
Si V « V0 alors , Cd # Co On admet que l’on peut ainsi négliger l’effet de dilution si Ce
10Co. (en appelant Ce la concentration de B ajoutée).
a/ Etat initial :
b/Etat intermédiaire :
C e .V
0< x<1 où x=
C O .VO
C O .VO
[H30-] = [Cl-] = C d
VO V
C e .V
[ H0-] = Na X .C d
VO V
pH = p Cd - log (1-X)
Remarque :
C O .VO CO
Cd varie avec x : Cd = Dans la plupart des cas, comme
VO V 1 X . Co Ce
ici, on
peut négliger la dilution
Application numérique :
X = 1 pratiquement tous les H30+ ont été neutralisés ; le PH correspond à celui d’une
solution de NaCL, donc, PH = 7
d/ Excès de base :
Application numérique :
e/ coube pH = f(x) :
12 pH
H 2 O OH
10
7 PE H 3O OH
4
H 3O H 2 O
2
X
O
0,5 1 1,5 2
On constate qu’il existe un très fort saut de pH autour du PE
X = 0,99 pH = 3,3
X = 1,01 pH = 10,7
2/ Si la solution à titrer est plus diluée (par exemple, CO = 10-2 M), la nouvelle courbe est
obtenue par translation, par rapport à la précédente,
De + 1 unité pH si x < 1 et de – 1 unité pH si x > 1 puisque alors,
pH = pCo + 1 – log ( 1 – x ). Dans ces conditions, on trouve pH = 5,4 pour
x = 0,02. En conséquence :
- Le saut de pH est moins marqué que dans le cas précédent
- La pente pH/ x = 270 est un peu moins forte.
Le cas (1) correspond au tirage d’un acide fort ( voir paragraphe précédent)
Seul le cas (2), le plus fréquent en pratique, sera traité ici.
Nous prendrons pour modèle, le titrage de CH3COOH (pKa = 4,8 CO = 0,1 M et VO =10
cm3) par NaOH (Ce = 0,1M) :
a/ X = 0 :
1
pKa – pC0 = 4,8 – 1 = 3,8 > 2 d’où pH = (pH – pCo) = 2,9
2
b/ 0 < x < 1 :
1 Ka
CH3C00H + 0H- CH3C00- + H20 = =10+9,2
Kb Ke
El Cd x.Cd
EF Cd(1 – x ) x.Cd
H 3O . X X
Ka = soit pH = pKa + log (relation d’henderson)
1 X 1 X
Remarques :
x
pH = pKa + log = 4,43 4,8 5,17
1 x
c/ x = 1
Dans ce cas, Ve = 10 Cm3. L’acide est presque totalement transformé en CH3C00-. Le pH est
alors imposé par cette base faible (pKb = 9,2).
1 10Co
pH0 = (pKb + pCd) avec Cd = = 0,05 M d’où pH = 8,75
2 20
Remarque
d/ x > 1
pH = 14 – pCd + log (x - 1)
Le résultat est (le même que pour le titrage d’un acide fort par une base forte.
e/ Courbe pH = f(x)
pH 2,9 4,4 4,8 5,2 5,7 6,8 8,7 10,7 11,9 12,2 12,5
Remarque
- le saut de pH est moins important que pour le tirage d’un acide fort
- la pente 3,9/0,02 =195 bien qu’également plus faible, correspondant encore à peu près à une
verticale,
pH
12
10
PE
6
PE/2
x
0
0,5 1 1,5 2
IV – Indicateurs colorés :
1/ Définitions :
Un indicateur coloré forme un couple acido-basique (Ia/Ib) faible caractérisé par son pK1 :
Ib
Ia + H20 1b + H30+ pH = pK1 – log
Ia
La zone sensible de l’indicateur coloré (zone de virage), découle du diagramme de
prédominance
pH
pKl-1 pKl-+1
L’emploi d’un indicateur coloré a pour but de déterminer le PE d’un tirage sans avoir à tracer
la courbe pH-métrique.
Son choix dépend de plusieurs critères tels que la nature du tirage à effectuer et la précision
exigée.
pK1 # pH (PE)
- L’indicateur doit être en faible quantité pour ne pas consommer de réactif : seules
quelques gouttes d’une solution diluée d’indicateur suffisent car son pouvoir colorant est
très élevé.
- Si l’on suppose que le virage se fait à la goutte près (1 goutte # 0,05 cm3), on peut
admettre une incertitude relative de 1%.
.( , )
Ainsi, pour Ve = 10 cm3, = = 1%
- Il faut que, une goute avant Ve pH pK1 -1 et que, une goutte après Ve pH pK1 +1.
Donc, si pK1 # pH (PE). Il est donc nécessaire que le saut de pH au PE soit tel que :
pHpE
Ainsi, en revenant aux titrages, soient
X1 = 0,99 pH1
X2 = 1,01 pH2
Tout indicateur coloré tel que la zone de virage (de pK1 - 1 à pK1 + 1) soit comprise entre pH1
et pH2 convient.
Le très fort saut de pH ( pH = 74) permet d’utiliser tous les indicateurs colorés dont le pKI
est compris entre 43 et 97.
Donc pH = 3,9 et le pK1 doit être compris entre 7,8 et 9,7. La phénolphtaléine convient
parfaitement.
V - Solutions Tampons
1/ Définitions
Une solution tampon est une solution dont le pH varie peu, soit lors d’une dilution, soit lors
de l’adition d’un acide ou d’une base. Elle est caractérisée par son pouvoir tampon :
dCbase dCacide
= = -
dpH dpH
La réalisation d’un tampon, à partir d’un couple acido-basique donné, fera appel aux
proportions correspondant au domaine d’Henderson où le pH varie lentement et
indépendamment de la concentration des réactifs.
CH 3 C 00
Il faut donc que pH = 4,8 + log = 5 soit
CH 3 C 00 H
E1 Co xCo
EF Co.(1-x)
X
pH = pKa + log d’où X= 0,61
1 X
- Calcul de
dCbase
= L’addition de x.C0 de base provoque une variation du pH de :
dpH
1 1
dpH = d[ln x - In (1 – x )] = dx
2,3 2,3x (1 x )
Co.dx
= = 2,3 Co x (1-x)
dx / 2,3 x(1 x )
Remarque
Exemple
3/ Pseudo-tampons
a/ Tampons de dilution,
-
Tampon (HCO3 )
X
O
b/ Tampons de neutralisation
Dans le domaine où x < 1 du titrage d’un acide fort par une base forte, le pH varie peu quand
on ajoute une base ou un acide. La solution correspondante est donc un bon tampon de
neutralisation. En revanche, elle constitue un mauvais tampon de dilution car son pH dépend
de C :
pH = pC – log (1 - x).
Tampon
0
X
CHAPITRE IV : Equilibres hétérogènes de précipitation
I / Produit de solubilité :
H2O
NaCl solide Na+aqueux + Cl–aqueux
H2O
AgClsolide Ag+aqueux + CL-aqueux
H2O
V1
AgNO3 Ag+ + NO-3 [Ag+]in = [N0-3]in = C1 = C’1
V1 V2
H2O
V2
NaCl Na+ + Cl- [ Na+]in = [Cl-]in = C2 = C2
V1 V2
H20
AgCl Ag+ + Cl- Ks = [ Ag+].[Cl-]
KS = (C’1-x)(C’2-x)
Représentation graphique de pAg = f(pCI)
pAg
pKs
Ag+ + C1-
AgC1
pKs
pC1
3/ Généralisation
a/ Exemple de AgC1 :
a/ Cas général :
Pour tout sel dont les ions n’ont pas un caractère acido-basique net:
Ks = (a.S)a.(b.S)b = aa.bb.Sa-b
2/ Sels constitués d’ions à caractère acido-basique :
Dans ce cas, la solubilité doit tenir compte de toutes les espèces en solution.
a/ AgCH3COO:
D’après les valeurs des constantes des deux réactions, on constate que (1) est la RP
b/ Solubilité de ZnC03 :
EI excès - - - -
(1) -S S S - -
(2) - - -
EF excès –S S S-
2
HCO3 . (S Ks / S ) 2
Kb2 = = = Comme il s’agit d’un sel peu soluble,
CO32 S Ks / S
Ks est faible donc [CO ] aussi et l’on se trouve dans le cas ou C0 32 se comporte en base
forte et S tend vers . Donc, S – = Ks/S<<S d’où Kb2 = S3/Ks Soit S =1,42.10-5M
[ ][ ]
=
[ ]
[ ][ ]
=
[ ]
[ ][ ]
[ ]=
[ ][ ]
[ ]=
Ces deux dernières expressions permettent d’écrire par combinaison avec l’expression de la
solubilité S:
[ ] [ ] [ ] [ ]
S=[ ]+ + =[ ](1 + + ) = [ ]
[ ] [ ]
S2 = [ ][ ]=[ ][ ](1 + + )
[ ] [ ]
S2 = Ks (1 + + )
Vérification
1/ Effet de la température :
d ( LogKs ) H0
D’après la formule de Van’t Hoff : =
(dT ) RT 2
L’adition d’une exès de Ax- (ou de By+) entraîne un déplacement de l’équilibre dans le sens 2.
La solubilité des sels diminue par effet d’ion commun.
Si, en solution, deux cations de nature différente peuvent précipiter avec un même anion,
suivant les valeurs relatives des deux produits de solubilité, les précipitations seront
successives ou simultanées.
BaSO4 précipitation si [Ba2+].[ S0 24 ] > Ks1 donc, à la limite pour [Ba2+] =10-2M,
2
[S0 ] = 10-7,9M
4
CaSO4 précipitation si [Ca2+].[S0 24 ] > Ks2 donc, la limite pour [ Ca2+] =10-2M,
[S0 24 ] = 10-2,6M
TD de chimie en solution
2ème série
Exercice 1
On prépare une solution aqueuse d’oxalate disodique par dissolution de 8040 mg de ce sel dans
une quantité d’eau suffisante pour obtenir un volume final de 500 mL (solution A).
Données : Acide oxalique : pKa1= 4,3 pKa2 = 1,3 ; Oxalate de sodium : M = 134 g/mol
1. Quel est le pH de la solution A ?
A 50,0 mL de solution A on ajoute 12,5 mL d’acide chlorhydrique 0,240 mol/L.
2. Quel est le pH de la solution ainsi obtenue ? Quel nom donne t-on à cette solution ? Pourquoi?
3. Quelle est la définition d’un ampholyte ?
4. Quel volume de ce même acide faut-il ajouter à 25 mL de solution A pour obtenir un pH de 2,8?
5. A 30 mL de solution A on ajoute 35,0 mL d’acide chlorhydrique 0,240 mol/L.
Quel est le pH de la solution ainsi obtenue ?
Exercice 2
On souhaite préparer 300 mL d’une solution tampon de pH = 3,9.
1. Indiquer la méthode de préparation à partir d’une solution d’acide benzoïque C6H5COOH de
-1 -1
concentration 10 mol.L de pKa = 4,2 et d’une solution de benzoate de sodium de même
concentration.
2. A 30 mL de cette solution, on ajoute 1,5 mL d’une solution d’acide chlorhydrique de
-1 -1
concentration 10 mol.L .
- Dans quel sens se déplace l’équilibre de dissociation de l’acide benzoïque ?
- Calculer les quantités de matière (en moles) et les concentrations de l’acide benzoïque et de l’ion
benzoate.
- Calculer le pH de la solution résultante.
3. A un autre prélèvement de volume 30 mL de la solution initiale, on ajoute 10 mL d’une
-1
solution d’acide chlorhydrique de concentration 2 mol.L . Que devient le pH de la solution ?
Exercice 3
Dans cet exercice, on négligera toute réaction acido-basique des ions avec l’eau.
1. Etablir une relation entre la solubilité s dans l’eau pure et le produit de solubilité Ks des
composés suivants puis calculer sa valeur.
(a)Iodate de manganèse (II) Mn(IO3)2 (b) Phosphate de zinc (II) Zn3(PO4)2
(c) Hydroxyde de chrome (III) Cr(OH)3 (d) Chromate d’argent (I) Ag2CrO4
(e) Cyanure de mercure (II) Hg(CN)2 (f) Phosphate de plomb (II) Pb3(PO4)2
2. Porter sur un axe les six valeurs de log s, puis, sur un autre, les six valeurs de log Ks.
Conclure en classant les six composés par solubilité croissante.
1
Exercice 4
Le produit de solubilité du phosphate d’argent Ag3PO4 vaut Ks = 10-16
1. Déterminer la solubilité du phosphate d’argent dans l’eau pure.
2. Déterminer la solubilité du phosphate d’argent dans une solution de nitrate d’argent
(AgNO3 est totalement dissocié) à 10-2 mol.L-1.
3. On mélange 50 mL d’une solution d’Ag+ à 10-4 mol.L-1 et 50 mL d’une solution d’ions
PO43- à 10- 4 mol.L-1. Quelle quantité de matière de phosphate d’argent obtient-on ?
4. On mélange 30 mL d’une solution d’Ag+ à 10-2 mol.L-1 et 20 mL d’une solution d’ions
PO43- à 10-2 mol.L-1 Quelle quantité de matière de phosphate d’argent obtient-on ?
Exercice 5
Equilibrez les équations suivantes à l'aide des nombres d'oxydation et indiquez l'oxydation, la
réduction, l'oxydant et le réducteur :
a) HPO3 + C P + CO + H2O
Exercice 6
On réunit par un fil métallique deux électrodes séparées par un pont salin.
+
La première électrode est constituée par une lame en argent trempant dans une solution de Ag à
-1
0,01 mol L . La deuxième électrode est constituée par une lame en argent trempant dans une
+ -1
solution de Ag à 0,1 mol L .
1. Calculez le potentiel de chaque électrode
+
Le potentiel standard du couple Ag /Ag est E° = 0,80 V.
2. Faire le schéma de cette pile en précisant :
- la polarité des électrodes
- le sens de déplacement des électrons
- le sens de circulation du courant
3. Ecrire les réactions se produisant dans chaque compartiment en précisant s’il s’agit d’une
oxydation ou d’une réduction.
2
4. Calculer la force électromotrice de la pile.
5. Comment peut-on inverser la polarité de cette pile ?
Exercice 7
On étudie la pile constituée par les deux demi-piles suivantes:
-demi-pile n°1 : Electrode de platine plongeant dans un mélange d’ions MnO4
- (10-1 mol.L-1) et d’ions Mn2+ (10-2 mol.L-1). Le pH de cette solution est 2.
-demi-pile n°2 : Electrode de platine plongeant dans un mélange d’ions Sn2+ (10-2 mol.L-1) et
d’ions Sn4+ (10-2 mol.L-1). Le pH de cette solution est 0.
1. Définir le potentiel apparent pour le couple (MnO4- / Mn2+)
2. Déterminer le potentiel de chaque électrode.
3. Déterminer les polarités de la pile ainsi constituée.
4. Calculer la f.e.m de cette pile.
5. On se propose de doser à pH = 0, une solution de Sn2+ par une solution de permanganate de
potassium.
5.1. Ecrire l’équation de la réaction
5.2. Calculer la constante d’équilibre de cette réaction.
5.3. Est-ce judicieux de choisir cette réaction de dosage ?
Données : E°(MnO4- / Mn2+) = 1,51 V à pH = 0 ; E°(Sn4+ / Sn2+) = 0,15 V à pH = 0
Exercice 8
On étudie la pile formée par la jonction des deux électrodes suivantes :
Cr(s)/Cr3+(aq)//Ag+(aq)/Ag(s)
1. Quel est à 25°C, le potentiel pris par une lame d’argent plongeant dans une solution de nitrate
d’argent de concentration molaire 0.100 mol.L-1 ?
2. Quel est le potentiel pris par une lame de chrome plongeant dans une solution de sulfate de
chrome (III) de concentration molaire 0.100 mol.L-1 ?
3. Faire un schéma de la pile, indiquer sa polarité et le sens du courant. Ecrire les équations
chimiques des réactions qui ont lieu aux électrodes. Ecrire l’équation de la réaction globale qui a
lieu lorsque la pile débite.
4. Calculer la force électromotrice de la pile.
5. Calculer la constante d’équilibre de la réaction chimique. En déduire les concentrations finales
en Cr3+ et en Ag+ quand la pile ne débite plus.
Données : E°(Cr3+(aq)/Cr(s))= - 0,740 V ; E°(Ag+(aq)/Ag(s))= 0,799 V