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Ministère auprès du Premier Ministre République de Côte d’Ivoire

Chargé de l’Economie et des Finances ------------------


Union – Discipline - Travail

DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE 1


DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

LES NOUVELLES DIRECTIVES DE L’UEMOA:


INNOVATIONS, ETAT DES LIEUX DE LA
TRANSPOSITION ET DE LA MISE EN ŒUVRE

Présenté par :
Monsieur BEUGRÉ Koffi Amos

Directeur de la Comptabilité Publique 2


DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

PLAN DE PRÉSENTATION
INTRODUCTION

I. PRESENTATION GENERALE DES DIRECTIVES DU


NOUVEAU CADRE HARMONISE DES FINANCES PUBLIQUES

II. INNOVATIONS ISSUES DES DIRECTIVES DE 2009

III. TRANSPOSITION ET MISE EN ŒUVRE DES DIRECTIVES


UEMOA DE 2009 : ETAT DES LIEUX

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

INTRODUCTION

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

INTRODUCTION

Le Conseil des Ministres de l’UEMOA a adopté en mars et


juin 2009, six Directives dont la mise en œuvre va
rénover le cadre harmonisé des Finances Publiques au
sein de l’UEMOA.
Ce sont :
- la Directive N°01/2009/CM/UEMOA portant Code de
Transparence ;
- la Directive N°06/2009/CM/UEMOA portant LOLF ;
- la Directive N°07/2009/CM/UEMOA portant RGCP ;
- la Directive N°08/2009/CM/UEMOA portant NBE ;
- la Directive N°09/2009/CM/UEMOA portant PCE ;
- la Directive N°10/2009/CM/UEMOA portant TOFE.
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

INTRODUCTION

Ces Directives, complétées par les directives


n°01/2011/CM/UEMOA portant régime financier des
Collectivités Territoriales et n°03/2012/CM/UEMOA
portant comptabilité des matières, introduisent dans les
Finances Publiques des Etats de profonds
changements qui s’inspirent des meilleures pratiques
internationales

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

I.
PRESENTATION GENERALE DES DIRECTIVES
DU NOUVEAU CADRE HARMONISE DES
FINANCES PUBLIQUES

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1. Architecture du dispositif de gestion des finances


publiques

Ce dispositif a pour pierre angulaire la Directive relative


au Code de transparence, qui a inspiré et guidé la
rédaction de toutes les autres Directives.
Elle est donc située en amont du dispositif global et les
autres Directives sont soumises aux règles et principes
posés par le Code de transparence.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

Vient ensuite la Directive portant lois de finances au sein de


l’UEMOA → Directive LOLF.
▪ Elle fixe les règles relatives au contenu, à la présentation, à
l’élaboration, à l’adoption, à l’exécution et au contrôle des
lois de finances.
▪ Ses modalités d’application sont développées dans les
autres Directives. La Directive LOLF constitue donc une
sorte de “Constitution financière”.

En plus de la Directive portant loi de finances, le volet


juridique du cadre harmonisé des finances publiques est
complété par la Directive portant règlement général de
comptabilité publique au sein de l’UEMOA → Directive
RGCP.
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

Le RGCP fixe les règles fondamentales régissant l’exécution


des budgets publics, la comptabilité, le contrôle des
opérations financières, la gestion des deniers, valeurs et
biens.

Le volet comptable du cadre harmonisé comprend la


Directive portant nomenclature budgétaire de l’Etat au sein
de l’UEMOA (→ Directive NBE), ainsi que la Directive
portant Plan Comptable de l’Etat (PCE) au sein de
l’UEMOA (→ Directive PCE).

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

La Directive NBE fixe les principes fondamentaux de


présentation du budget général, des budgets annexes et des
comptes spéciaux du Trésor. Une nomenclature budgétaire
commune à tous les Etats membres de l’UEMOA est
annexée à la Directive.

La Directive PCE détermine l’objet de la comptabilité


générale de l’Etat et les normes, règles et procédures relatives
à sa tenue et à la production des comptes et états financiers.
Elle diffuse un plan comptable ayant vocation à s’appliquer
dans tous les Etats membres.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

Enfin, le volet statistique du cadre harmonisé est constitué


de la Directive portant Tableau des Opérations Financières
de l’Etat (TOFE) au sein de l’UEMOA (→ Directive TOFE).
La Directive TOFE fixe les principes généraux relatifs à
l’élaboration et à la présentation commune des statistiques
sur les opérations financières des Etats membres de
l’UEMOA.
Cette Directive est logiquement la dernière du dispositif
puisque le TOFE utilise les données budgétaires et
comptables fournies par les services, lesquelles doivent être
conformes aux dispositions énoncées dans les précédentes
Directives.

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1. Architecture du dispositif de gestion des finances publiques

La Directive 01/2009 relative au Fixe les grands principes


Code de Transparence de gestion des finances
publiques

Volet
Volet Juridique
Comptable Volet
Les Directives Les Directives Statistique
relatives aux relatives à la
Lois de Finances Nomenclature La Directive
(LOLF) et Budgétaire de relative au
Règlement l’Etat Tableau des
Général sur la (NBE) et Plan Opérations
Comptabilité Comptable de Financières de
Publique l’Etat (PCE) l’Etat
(RGCP)
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. Les motivations de la réforme


Tout d’abord, une modernisation s’imposait afin de prendre
en compte les nouvelles normes et techniques de gestion des
finances publiques, et de s’aligner sur les meilleures pratiques
internationales (nouveau référentiel comptable, nouvelle
version du MSFP du FMI, etc).
Il était important également d’introduire davantage de
transparence et de rigueur dans le dispositif normatif
(Directive n° 01/2009 portant Code de transparence) a été
adoptée 27 mars 2009, trois (3) mois avant les autres.

Il s’agissait aussi d’assurer une meilleure comparabilité des


données, dans le cadre du Pacte de convergence, de stabilité,
de croissance et de solidarité entre les Etats membres de
l’UEMOA.
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

3. Les objectifs de la réforme

L’amélioration de l’efficacité de l’action publique, pour le


bénéfice de tous (citoyens, usagers, contribuables et agents de
l’Etat). L’enjeu est de parvenir à dépenser mieux et à rendre
plus efficace l’allocation des moyens financiers et humains
au sein des programmes.

L’instauration d’une véritable transparence dans la gestion


publique, en rendant notamment plus lisibles les documents
budgétaires à la fois pour le Parlement et pour le citoyen.
Dans la sphère publique, la question de l’information et de sa
circulation est en effet essentielle, à la gestion publique
comme à la démocratie.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

II.
INNOVATIONS ISSUES DES
DIRECTIVES DE 2009

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1. Innovations à caractère budgétaire


1.1 Le passage de la logique de moyens à la logique de résultats
1.2 L’introduction de la pluri annualité budgétaire
1.3 Les notions de programme et de dotation
1.4 La fongibilité des crédits budgétaires
1.5 La déconcentration du pouvoir d’ordonnateur principal
1.6 Le pouvoir de régulation budgétaire
1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de
programme
1.8 La rénovation du contrôle
1.9 Le développement du contrôle interne et du contrôle de
gestion
1.10 Les nouvelles responsabilités des acteurs
1.11 L’accroissement du rôle du parlement et de la Cour des
Comptes
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.1 Le passage d’une logique de moyens à une logique


de résultats
L’un des enjeux majeurs de la réforme est de faire passer
l’Etat
d’une culture de moyens

À une culture de résultats


afin que chaque franc CFA dépensé soit plus utile et plus
efficace. La performance, c'est-à-dire la capacité à atteindre
les résultats attendus, est ainsi au cœur du nouveau
dispositif. d’une culture de moyens
à une culture de résultats

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1.2 L’introduction de la pluri annualité budgétaire
• La programmation budgétaire doit anticiper les exercices
ultérieurs.
• La pluri annualité permet au budget d’être plus en phase avec les
stratégies nationales de développement , améliorer leur prise en
compte dans la loi de finances et leur mise en œuvre effective.

Cadrage global des recettes et des dépenses


DPBEP sur une période triennale glissante.

DPPD ▪ Périmètre sectoriel


▪ Vecteur principal de la performance
▪ Support idéal pour la présentation des projets annuels
de performance (PAP) et des demandes de crédits des
ministères.
PAP =annexes obligatoires au projet de loi de finances
présentant la stratégie, les objectifs et les indicateurs de
performance quantifiés de chacun des programmes
L’évaluation de l’évolution des finances publiques et de l’équilibre
budgétaire doit être faite chaque année
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.3 Les notions de programme et de dotation

Avec l’introduction de la GAR, le budget n’est plus présenté


par nature de dépenses (fonctionnement, intervention,
investissement, etc.) mais par politiques publiques.
Le programme devient l’élément fondamental du budget.

Article 12 de la Directive LOLF :


« Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une
action ou un ensemble cohérent d’actions représentatif d’une politique
publique clairement définie dans une perspective de moyen terme.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.3 Les notions de programme et de dotation


Ministère de la Justice (France)
Avant: 30 chapitres Après: 6 programmes
Titre III - Moyens des services Justice administrative
Personnel - rémunérations d'activité
Personnel en retraite - pensions et allocations Justice judiciaire
Personnel en activité et en retraite – charges
sociales Administration
Matériel et fonctionnement des services pénitentiaire
Subventions de fonctionnement
Dépenses diverses Protection judiciaire de la
Titre IV - Interventions publiques jeunesse
Interventions politiques et administratives
Accès au droit et à la
Actions sociale - assistance et solidarité
justice
Titre V - Investissements exécutés par l'État
Équipement administratifs et divers Soutien de la politique de
Titre VI - Subventions d'investissement la justice et organismes
accordées par l'État rattachés
Équipement culturel et social 21
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.3 Les notions de programmes et de dotations

Avec l’introduction de la GAR, le budget n’est plus présenté


par nature de dépenses (fonctionnement, intervention,
investissement, etc.) mais par politiques publiques. Le
programme devient l’élément fondamental du budget.

Article 12 de la Directive LOLF :


« Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une
action ou un ensemble cohérent d’actions représentatif d’une
politique publique clairement définie dans une perspective de moyen
terme.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

CARTOGRAPHIE ADMINISTRATIVE DES PROGRAMMES


Ministère des Transports de la Côte d’Ivoire

PROGRAMME STRUCTURES DU PROGRAMME

P1 : Administration Cabinet, SG,IGT, DAJC, DAF, DPEP, DFCI, DIAD, DRH,


Générale SCRP, DR,DD

DGTTC,DC, DTRF, DPET, DCTT, SAGUA, FDTR, SONATT,


P2 : Transport Terrestre
AGETU, OSER, …

DGT, DDTA,DETA, ANAC,SODEXAM, AERIA, ASECNA,


P3 : Transport Aérien
Air Cote d’ivoire…

DGAMP, DTMFLP, DNSGC, DGMRE, DMG,AM, PAA,


P4 : Transport Maritime
PASP….
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

La dotation est instituée par l’article 14 de la Directive LOLF :


«Les crédits budgétaires non répartis en programmes sont répartis en
dotations.
Chaque dotation regroupe un ensemble de crédits globalisés destinés à
couvrir des dépenses spécifiques auxquelles ne peuvent être directement
associés des objectifs de politiques publiques ou des critères de
performance ».
Font ainsi l’objet de dotations :
• les crédits destinés aux pouvoirs publics ;
• les crédits globaux pour dépenses accidentelles et
imprévisibles ;
• les crédits destinés à couvrir les défauts de remboursement
ou appels en garantie intervenus sur les comptes d’avances,
de prêts, d’aval et de garanties ;
• les charges financières de la dette de l’Etat (dotées de crédits
évaluatifs et non limitatifs). 24
1.4 La fongibilité des crédits budgétaires

dépenses
de personnel

dépenses de dépenses dépenses


biens et services de transferts d’investissement
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.5 La déconcentration du pouvoir d’ordonnateur principal


L’article 68 de la Directive LOLF énonce :
« Les ministres et présidents des institutions constitutionnelles sont
ordonnateurs principaux des crédits, des programmes et des budgets
annexes de leur ministère ou de leur institution ».
Il est ainsi mis fin au pouvoir d’ordonnateur principal unique
du ministre chargé des finances sur l’intégralité des dépenses
budgétaires.
Celui-ci reste cependant responsable de la centralisation des
opérations budgétaires des ordonnateurs, en vue de la reddition
des comptes relatifs à l’exécution des lois de finances.

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1.5 La déconcentration du pouvoir d’ordonnateur principal

Est ordonnateur toute personne ayant qualité, au nom


de l’Etat, de prescrire l’exécution des recettes et/ou des
dépenses inscrites au budget.
SITUATION ACTUELLE SITUATION A VENIR
POUR LES DEPENSES POUR LES DEPENSES

MEF = ordonnateur
principal des programmes et
MEF = ordonnateur budgets annexes de son
principal unique ministère uniquement

Ministres = gestionnaires de Ministres = ordonnateurs


crédits principaux des programmes
et budgets annexes de leurs
ministères respectifs

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.6 le pouvoir de régulation budgétaire


Article 67 de la Directive LOLF :
« Le ministre chargé des finances est responsable de l’exécution de la
loi de finances et du respect des équilibres budgétaire et financier
définis par celle-ci.

A ce titre, il dispose d’un pouvoir de régulation budgétaire qui lui


permet, au cours de l’exécution du budget :
• d’annuler un crédit devenu sans objet au cours de l’exercice ;
• d’annuler un crédit pour prévenir une détérioration des
équilibres budgétaire et financier de la loi de finances.
En outre, le ministre chargé des finances peut subordonner
l’utilisation des crédits par les ordonnateurs aux disponibilités de
trésorerie de l’Etat ».
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de


programme
L’article 13 de la Directive LOLF met en place un nouvel
acteur dans le pilotage des crédits budgétaires et de l’action de
l’Etat : le responsable de programme.
« Les responsables de programme sont nommés par ou sur proposition
du ministre sectoriel dont ils relèvent. L’acte de nomination précise, le
cas échéant, les conditions dans lesquelles les compétences
d’ordonnateur leur sont déléguées, ainsi que les modalités de gestion du
programme…..

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de


programme
Le statut du responsable de programme
▪ Les programmes votés en loi de finances sont sous la
responsabilité des ministres, à qui les crédits sont mis à
disposition. Pour la mise en œuvre des programmes, les
ministres désignent des responsables de programme qui sont
sous leur autorité.
▪ Tous les programmes ont ainsi à leur tête un responsable
clairement identifié. Il s’agit de cadres supérieurs, le plus
souvent directeurs d’administration générale ou centrale ou
directeurs de cabinet. Il est important de préciser que la
nomination d’un responsable de programme ne doit pas
conduire à la création d’un échelon hiérarchique
supplémentaire.
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1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de
programme
ILLUSTRATION (FRANCE)
MINISTERE
MINISTERE DE
DE LA
LA JUSTICE
JUSTICE (2006)
(2006)

PROGRAMMES
PROGRAMMES RESPONSABLES
RESPONSABLES DE
DE PROGRAMMES
PROGRAMMES

Justice
Justice judiciaire
judiciaire Directeur
Directeur des
des services
services judiciaires
judiciaires

Administration
Administration pénitentiaire
pénitentiaire Directeur
Directeur de
de l’administration
l’administration pénitentiaire
pénitentiaire

Directeur
Directeur de
de la
la protection
protection judiciaire
judiciaire de
de la
la
Protection
Protection judiciaire
judiciaire de
de la
la jeunesse
jeunesse
jeunesse
jeunesse

Accès
Accès au
au droit
droit et
et àà la
la justice
justice Chef
Chef du
du service
service de
de l’accès
l’accès au
au droit
droit et
et àà la
la justice
justice

Conduite
Conduite et et pilotage
pilotage de
de la
la politique
politique Directeur
Directeur de
de l’administration
l’administration générale
générale et
et de
de
de
de la
la justice
justice et
et organismes
organismes rattachés
rattachés l’équipement
l’équipement

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1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de
programme
ILLUSTRATION (FRANCE)
MINISTERE DE L’ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE (2006)

PROGRAMMES RESPONSABLES DE PROGRAMMES

Prévention des risques et lutte contre les Directeur de la prévention, de la pollution


pollutions et des risques

Gestion des milieux et biodiversité Directeur de la nature et des paysages

Conduite et pilotage des politiques


environnementales et de développement Directeur général de l’administration
durable

Recherche dans le domaine des risques et Directeur des études économiques et de


des pollutions l’évaluation environnementale
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.7 L’émergence d’un nouvel acteur: le Responsable de


programme
Les missions du responsable de programme
▪ L’élaboration de la stratégie et du budget du programme
(objectifs, résultats attendus, répartition des crédits et des
emplois);
▪ Le pilotage du programme (déclinaison des objectifs
stratégiques en objectifs opérationnels adaptés aux
compétences de chacun des services : il assure ainsi une
démarche de performance à tous les niveaux d’exécution du
programme);
▪ La mise en œuvre du programme (gestion des crédits et des
emplois, mise en place du contrôle interne et du contrôle de
gestion, préparation du rapport annuel de performance).
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.8 la rénovation du contrôle


L’article 69 de la Directive LOLF énonce :
« Les contrôleurs financiers relèvent du ministre chargé des finances et
sont nommés par celui-ci ou à son initiative auprès des ordonnateurs.
Ils sont chargés des contrôles a priori des opérations budgétaires. Ils
peuvent donner des avis sur la qualité de la gestion des ordonnateurs et
sur la performance des programmes ».
Cet article introduit donc la pluralité d’ordonnateurs, la notion
de programmes, les critères de qualité et de performance.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.8 la rénovation du contrôle


Un contrôle modulable
Le contrôleur financier a désormais la possibilité d’adapter
les contrôles a priori qu’il opère, afin d’améliorer la qualité et
l’efficacité de son contrôle, en fonction de l’évaluation des
risques qu’il aura lui-même déterminés.

Le contrôle financier a vocation à devenir un véritable


contrôle des risques, adossé au contrôle interne des
ministères.

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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.9 le développement du contrôle interne et du contrôle


de gestion (Références légales)

▪ Aux termes de l’article 13 de la Directive LOLF, le


responsable de programme s’assure du respect des dispositifs
de contrôle interne et de contrôle de gestion.
▪ L’article 51 de cette même Directive précise que la Cour des
comptes donne son avis sur le système de contrôle interne et
le dispositif de contrôle de gestion.
▪ Enfin, l’article 91 de la Directive RGCP lie le contrôle
financier modulable à l’efficience du contrôle interne et du
contrôle de gestion développés par l’ordonnateur.

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1.10 les nouvelles responsabilités des acteurs
LA RESPONSABILITE DES ORDONNATEURS
1 - Une responsabilité personnelle des contrôles qui
leur incombent dans l’exercice de leur fonction.

2 - Une responsabilité qui peut être disciplinaire,


pénale ou civile, sans préjudice des sanctions qui
peuvent leur être infligée par la Cour des Comptes à
raison des fautes de gestion.

3 - Les responsabilités des membres du


Gouvernement et des présidents des institutions
constitutionnelles sont prévues par la Constitution
des Etats membres.
La Cour des Comptes peut leur infliger des sanctions
lorsque des fautes de gestion leur sont imputées. Ces
sanctions peuvent avoir une incidence pécuniaire.
1.10 les nouvelles responsabilités des acteurs
LA RESPONSABILITE DES CONTRÔLEURS FINANCIERS

1 - Une responsabilité personnelle des contrôles qui


leur incombent dans l’exercice de leur fonction :
vérification de la disponibilité des crédits ; des prix
par rapport à la mercuriale en vigueur et exactitude
des calculs de liquidation de la dépense (article 92 de
la Directive RGCP)
2 - Une responsabilité qui peut être disciplinaire,
pénale ou civile, sans préjudice des sanctions qui
peuvent leur être infligée par la Cour des Comptes à
raison des fautes de gestion, sur les visas qu’ils
apposent (article 79 de la Directive LOLF).

La Cour des Comptes peut leur infliger des sanctions


lorsque des fautes de gestion leur sont imputées. Ces
sanctions peuvent avoir une incidence pécuniaire. 38
1.10 les nouvelles responsabilités des acteurs
LA RESPONSABILITE DES COMPTABLES PUBLICS

1 - Une responsabilité personnelle et pécuniaire des


contrôles qui leur incombent dans l’exercice de leur
fonction : vérification de la disponibilité des crédits ;
des prix par rapport à la mercuriale en vigueur et
exactitude des calculs de liquidation de la dépense
(article 29 de la Directive RGCP)

2 - Une responsabilité qui peut être disciplinaire,


pénale ou civile, sans préjudice des sanctions qui
peuvent leur être infligée par la Cour des Comptes à
raison des fautes de gestion.

La Cour des Comptes peut leur infliger des sanctions


lorsque des fautes de gestion leur sont imputées. Ces
sanctions peuvent avoir une incidence pécuniaire. 39
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.11 l’accroissement du rôle du parlement et de la cour


des comptes
1.11.1 l’accroissement du rôle du parlement
Le contrôle parlementaire sur le vote des lois de finances est
renforcé à différents niveaux :
• Avec l’instauration d’un Débat d’Orientation Budgétaire en
fin de 2ème trimestre :
Ce débat intervient avant le dépôt du projet de loi de
finances initiale et peut donc influer sur les choix du
Gouvernement. C’est l’occasion pour le parlement de peser
sur les arbitrages gouvernementaux plus efficacement qu’elle
ne pourrait le faire au moment du vote du budget.

40
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.11 l’accroissement du rôle du parlement et de la cour


des comptes
1.11.1 l’accroissement du rôle du parlement
Une possibilité nouvelle : l’assistance de la Cour des comptes
au Parlement
L’article 75 de la Directive LOLF précise que le Parlement peut
demander à la Cour des comptes la réalisation de toutes
enquêtes nécessaires à son information. Ces enquêtes peuvent
porter sur l’évaluation d’une politique publique ou sur le
fonctionnement d’un service de l’Etat.

41
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.11 l’accroissement du rôle du parlement et de la cour


des comptes
1.11.2 l’accroissement du rôle de la cour des comptes
▪ L’article 13 de la Directive LOLF prévoit que la Cour des
comptes contrôle les résultats des programmes et en évalue
l’efficacité, l’économie et l’efficience.
▪ L’article 51 énonce que la Cour des comptes donne son avis
sur le système de contrôle interne et le dispositif de contrôle
de gestion, sur la qualité des procédures comptables et des
comptes ainsi que sur les Rapports Annuels de Performance.
▪ L’article 75 de la Directive LOLF énonce que la Cour des
comptes exerce un contrôle sur la gestion des administrations
en charge de l’exécution des programmes et des dotations, et
qu’elle émet un avis sur les Rapports Annuels de
Performance. 42
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1.11. l’accroissement du rôle du parlement et de la cour


des comptes
1.11.2 l’accroissement du rôle de la cour des comptes
▪ Enfin, l’article 97 de la Directive RGCP précise que la Cour
des comptes juge les comptes des comptables publics et se
prononce sur la qualité de la gestion des ordonnateurs,
notamment la bonne exécution de leurs programmes.
▪ La Cour des comptes dispose donc désormais du pouvoir de
contrôler la gestion des ordonnateurs de façon directe, et non
plus seulement par l’intermédiaire du jugement des comptes
des comptables publics. Son domaine de compétences s’en
est considérablement accru.

43
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. Innovations à caractère comptable

2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une Comptabilité


d’exercice
2.2 L’instauration d’une comptabilité des matières, valeurs et titres
2.3 La mise en place d’une comptabilité d’analyse des coûts
2.4 La prescription acquisitive ou extinctive
2.5 Le classement des tirages et remboursements des emprunts à
moyen et long termes en opérations de trésorerie
2.6 La redéfinition des caractéristiques de la période complémentaire
2.7 La suppression des classes 0 et 9 du Plan Comptable de l’État
ainsi que la consécration de la classe 8 aux opérations hors bilan
2.8 Les nouveaux états financiers
2.9 Les principes comptables de base et le nouveau plan comptable
2.10 L’encadrement de la réquisition des comptables publics
44
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. Innovations à caractère comptable

2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une


Comptabilité d’exercice fondée sur le principe des droits et
obligations constatés (Article 6 PCE)
Dans une comptabilité d’exercice, tous les droits et obligations
sont constatés avant les opérations de recouvrement et de
règlement. Les opérations budgétaires sont prises en compte au
titre de l’exercice auquel elles se rattachent, indépendamment
de leur date d’encaissement et de décaissement.
La directive PCE détermine l’objet de la Comptabilité Générale
de l’Etat (CGE) en codifiant les principes, les règles et les
procédures relatives à sa tenue et à la production des comptes et
états financiers 45
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une


Comptabilité d’exercice fondée sur le principe des droits et
obligations constatés (Article 6 PCE)
➢ L’article 72 de la directive PCE indique la CGE est fondée sur
le « principe des droits et obligations constatés ». Les
opérations sont prises en compte au titre de l’exercice auquel
elles se rattachent indépendamment de leur date de paiement
ou d’encaissement.
➢ L’article 76 de la directive RGCP précise que la CGE est une
« Comptabilité d’Exercice ».
➢ La directive PCE précise que les recettes sont enregistrées au
moment de la déclaration ou du versement spontané, ou
encore au vu de titres de recettes, tandis que les dépenses
sont enregistrées au moment de la liquidation.
46
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une


Comptabilité d’exercice fondée sur le principe des droits et
obligations constatés (Article 6 PCE)
➢ La comptabilité en droits constatés est fondée sur le principe
du rattachement à un exercice budgétaire, des charges et des
ressources s’y rapportant, qui ont pu être payées ou perçues
l’année précédant ou suivant l’exercice. L’Etat peut ainsi
disposer d’une vision pluriannuelle de ses engagements et de
sa situation patrimoniale.

47
2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une Comptabilité
d’exercice

• La situation actuelle: une comptabilité de caisse

EN DEPENSES EN RECETTES

Tout ce qui est


décaissé en N Tout ce qui est
encaissé en N
Quelque soit l’exercice au
cours duquel la dépense a été Quelque soit l’exercice au
engagée et le bien ou la cours duquel le fait générateur
prestation livré de la recette est intervenu

48
2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une Comptabilité
d’exercice
• La situation à venir : Une comptabilité d’exercice qui signifie que les
droits et obligations sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils
son survenus.

EN DEPENSES EN RECETTES

Tout produit dont le


Toute charge fait générateur est
liquidée en N intervenu en N

Quelque soit l’exercice au cours Quelque soit l’exercice au cours


duquel la dépense a été engagée duquel la recette a été encaissée
et sera payée

49
2.1. Le passage d’une Comptabilité de gestion à une Comptabilité
d’exercice
• EXEMPLE ILLUSTRATIF

Sur un exercice donné, l’Etat réceptionne un véhicule de 15 millions


FCFA et des fournitures de bureau pour 300 mille FCFA. La facture
des fournitures est ordonnancée et payée. La facture du véhicule est
liquidé. L’Etat envoie parallèlement deux avis d’imposition de 4
millions et de 1,5 millions FCFA. Seul l’impôt de 4 millions est
recouvré.

SYSTÈME DE CAISSE SYSTÈME DE L’EXERCICE

Les dépenses sont enregistrées lors du Les dépenses sont enregistrées à la


décaissement =0,3 millions . liquidation = 15,3 millions FCFA.
Les recettes sont enregistrées lors de Les recettes sont enregistrées lors de
l’encaissement = 4 millions . l’émission des avis = 5,5 millions
Recettes – Dépenses = 3,7 millions FCFA.
FCFA Recettes – Dépenses = -9,8 millions
FCFA
50
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.1 Le passage d’une Comptabilité de caisse à une


Comptabilité d’exercice fondée sur le principe des droits et
obligations constatés (Article 6 PCE)
▪ la comptabilité de caisse ne fait apparaitre que les flux
monétaires et ne retranscrit pas les autres flux (les entrées et
les sorties de biens et services et autres modifications de
valeur…patrimoine);
▪ l’image de la situation financière de l’Etat est donc
incomplète;
▪ le passage à une comptabilité d’exercice élargit le champ de
la Comptabilité Générale de l’Etat;
▪ la CGE permet d’afficher une situation financière plus
complète de l’Etat.

51
2.1. Le passage d’une Comptabilité de gestion à une
Comptabilité d’exercice
• LE PERIMETRE DE LA CGE ISSU DES DIRECTIVES DE 1998

Comptabilité budgétaire des dépenses

PHASE ADMINISTRATIVE PHASE COMPTABLE

ORDONNANCEMENT
LIQUIDATION

VISA PAIEMENT

ENGAGEMENT
PERIMETRE
CGE

52
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.2 L’instauration d’une Comptabilité des matières, valeurs


et titres (Art. 81 à 83 RGCP)

La comptabilité des matières, valeurs et titres est une


comptabilité d’inventaire permanent ayant pour objet la
description des existants, des biens mobiliers et immobiliers, des
stocks autres que les deniers et valeurs de l’État.
Elle permet, en vue de l’établissement du bilan de l’Etat :
 la prise en compte des amortissements
 La constitution des provisions ;
 Les réévaluations du patrimoine de l’Etat ;

Elle permet également un suivi des immobilisations


incorporelles, des immobilisations corporelles, des stocks et des
valeurs inactives. 53
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.3 L’instauration d’une Comptabilité d’analyse des coûts


(Art. 84 RGCP)

La comptabilité d’analyse des coûts a pour objet de faire


apparaître les éléments de coûts des services rendus ou de prix
de revient des biens produits et des services fournis ainsi que de
permettre le contrôle des rendements et performances des
services, notamment dans le cadre des budgets de programmes
et de la gestion axée sur les résultats.
Les modalités de mise en œuvre de cette comptabilité devront
être définies par la réglementation.

54
LES TROIS DIMENSIONS DE LA NOUVELLE COMPTABILITE GENERALE DE
L’ETAT

Trois comptabilités pour répondre à trois


besoins

Etablir
Suivre la situation
financière de Mesurer
L’autorisation
l’Etat le coût de chaque
budgétaire et
politique publique
son exécution

Comptabilité S’articule Alimente Comptabilité


Comptabilité
budgétaire avec d’Analyse des
générale
Coûts

55
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.4 La prescription acquisitive (article 75 LOLF)


Les comptes de gestion mis en état d’examen et déposés à la
Cour des Comptes, doivent être jugés dans un délai de cinq (5)
ans. En l’absence de jugement de la Cour des Comptes dans ce
délai, le Comptable Public est déchargé d’office de sa gestion.

2.5 Le classement des emprunts à moyen et long termes en


ressources de trésorerie
(Article 55 PCE)
Désormais, les emprunts à moyen et long termes sont retracés
comme des opérations de trésorerie et non comme des
ressources budgétaires. Une telle innovation permet de mesurer
la capacité réelle de l’État à assurer ses charges à partir de ses
recettes (fiscales ou non fiscales) propres.
56
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.6 La redéfinition des caractéristiques de la période


complémentaire (Article 78 RGCP)
▪ période exclusivement comptable ;
▪ durée maximale d’un mois.

2.7 La suppression des classes 0 et 9 du Plan Comptable de


l’État ainsi que la consécration de la classe 8 aux
opérations hors bilan (Art. 3 et 17 PCE)
La nomenclature comptable de l’État se rapproche davantage
du SYSCOA. Désormais, les opérations de réflexion sont sans
objet, les comptes de charges et de produits étant directement
servis quotidiennement par les Comptables Publics.

57
Vers une harmonisation des nomenclatures
Classes Classes Classes
des des des PLAN DES COMPTES SELON LA
compte comptes PLAN DES COMPTES SELON LE PCE comptes NOUVELLE NOMENCLATURE PCE
s PLAN DES COMPTES SELON LE SYSCOA ACTUELLEMENT EN VIGUEUR (98) UEMOA (2009)
Comptes de ressources durables (capitaux propres Comptes de résultats et dettes Comptes de ressources à moyen et long
1 1
1 et dettes financières) termes
Comptes de l’actif immobilisé (charges Immobilisations
2 2 Comptes d’immobilisations
2 immobilisées et immobilisations incorporelles,
3 Comptes de stocks 3 Comptes internes 3 Comptes de stocks ,encours et comptes
Comptes de tiers (créances de l’actif circulant et Comptes de tiers
4 4 Comptes de tiers
4 dettes du passif circulant)
Comptes de trésorerie (titres de placement, Comptes financiers
5 5 Comptes de trésorerie
5 valeurs à encaisser, comptes bancaires et caisse).
comptes de charges des activités ordinaires Comptes de charges
6 6 Comptes de charges
6 (charges d’exploitation et charges financières)
comptes de produits des activités ordinaires Comptes de produits
7 7 Comptes de produits
7 (produits d’exploitation et produits financiers)
comptes des autres charges et des autres produits Comptes de transfert de recettes
8 8 Engagement hors bilan
8 (participations des travailleurs, subventions
9 Comptabilité budgétaire analytique
0 Résultats des lois de règlements
58
Vers une harmonisation des nomenclatures Etat, CT, EPN

ETAT COLLECTIVITES EPN

PEC

REGLT

PEC

ENC
59
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.8 Les nouveaux états financiers


(Articles 23 à 28 PCE)

Outre, le CGAF, le bilan de l’État et le TOFE, le nouveau


dispositif prévoit l’élaboration des états financiers dont le
compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, le Tableau
des Opérations Financières du Trésor (TOFT) et l’état annexé
destiné à l’information de la haute juridiction financière.

Par ailleurs, dans le cadre de la transparence financière, de


nombreux états financiers accompagnent désormais les projets
de loi de finances et les projets de loi de règlement.

60
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.9 Les principes comptables de base retenus par les


directives (Articles 4 à 16 PCE) :
- Régularité
- Séparation ordonnateur et comptable
- Sincérité
- Image fidèle
- Continuité d’exploitation
- Permanence des méthodes
- Bonne information
- l’intelligibilité
- la pertinence
- la fiabilité
- Droits constatés
- Partie double
- Spécialisation des exercices
61
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.10 L’encadrement de la réquisition des comptables publics


dans un contexte d’ordonnateurs principaux multiples
(Article 50 RGCP)
Les comptables publics sont tenus d’adresser aux ordonnateurs
et au ministre chargé des finances une déclaration écrite et
motivée de leurs refus de visa, accompagnée des pièces rejetées.

En cas de désaccord persistant, l’ordonnateur principal, après


avoir recueilli l’avis consultatif du ministre chargé des finances,
peut réquisitionner le comptable selon les dispositions prévues
par les réglementations nationales.

62
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2.10 L’encadrement de la réquisition des comptables publics


dans un contexte d’ordonnateurs principaux multiples
(Article 50 RGCP)
Dans ce cas, le comptable publics procède au paiement de la
dépense, et annexe au mandat, une copie de sa déclaration de
rejet et l’original de l’acte de réquisition qu’il a reçu.

Une copie de la réquisition et une copie de la déclaration des


rejets sont transmises à la Cour des Comptes et au ministre
chargé des finances et publiées.

63
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

III.
TRANSPOSITION ET MISE EN ŒUVRE
DES DIRECTIVES UEMOA DE 2009 :
ETAT DES LIEUX

64
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

1. CHRONOGRAMME DE MISE EN OEUVRE

- Transposition des directives : période 2009-2011 ;


- Application des directives : période 2012-2017 ;
- Délai supplémentaire : période 2018-2019.

65
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. TRAVAUX RÉALISÉS

DIRECTIVES TRAVAUX REALISES


CODE DE TRANSPARENCE
Directive n°01/2009/CM/UEMOA du 27 Loi organique n° 2014-337 du 05 juin
mars 2009 portant Code de transparence 2014 portant Code de transparence
dans la gestion des finances publiques dans la gestion des finances publiques

LOLF
Loi organique n° 2014-336 du 05 juin
Directive n°06/2009/CM/UEMOA du 26
2014 portant Lois de Finances
juin 2009 portant Lois de Finances
RGCP
Décret n° 2014-416 du 09 juillet 2014
Directive n°07/2009/CM/UEMOA du 26 portant Règlement Général sur la
juin 2009 portant Règlement Général sur la Comptabilité Publique
Comptabilité Publique
NBE
Décret n° 2014-417 du 09 juillet 2014
Directive n°08/2009/CM/UEMOA du 26 portant Nomenclature Budgétaire de
juin 2009 portant Nomenclature Budgétaire l’Etat
de l’Etat
66
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. TRAVAUX RÉALISÉS
PCE
Décret n° 2014-418 du 09 juillet 2014
Directive n°09/2009/CM/UEMOA du 26 portant Plan Comptable de l’Etat
juin 2009 portant Plan Comptable de l’Etat
TOFE
Décret n° 2014-419 du 09 juillet 2014
Directive n°10/2009/CM/UEMOA du 26 portant Tableau des Opérations
juin 2009 portant Tableau des Opérations Financières de l’Etat
Financières de l’Etat
REGIME FINANCIER DES Projet de Loi rédigé par la DGDDL
COLLECTIVITES TERRITORIALES (Ministère d’Etat, Ministère de
Directive n° 01/2011/CM/UEMOA du 24 l’Intérieur) et transmis à la
juin 2011 portant Régime financier des Commission de l’UEMOA. Des
Collectivités territoriales travaux sont en cours avec la DGBF et
la DGTCP pour la mise à jour dudit
projet de texte.
COMPTABILITE DES MATIERES Travaux préparatoires en cours
Directive n°03/2012/CM/UEMOA du 29 (séminaires organisés du 8 au 12 juillet
juin 2012 portant Comptabilité des matières 2013 à Grand-Bassam en Côte
d’Ivoire, du 23 au 25 mars 2015 à
Niamey au Niger et du 1er au 4
novembre 2015 à Grand-Bassam) 67
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. TRAVAUX RÉALISÉS
▪ Création d’une Equipe-projet pour la mise en œuvre des
Directives de l’UEMOA à la Direction Générale du Trésor et
de la Comptabilité Publique par arrêté n°
294/MPMEF/DGTCP/DCP du 24 juin 2013 ;
▪ Elaboration du Référentiel de qualité comptable (décision n°
1266 du 7/11/2013) ;
▪ Elaboration de la Table de passage de l’ancien PCE vers le
nouveau PCE ;
▪ Elaboration et validation des modules de formation des Agents
du Trésor sur les nouvelles Directives de l’UEMOA ;
▪ Rédaction du Plan Comptable de l’Etat Commenté ;
▪ Elaboration du canevas du Tableau des Flux de Trésorerie ;
▪ Rédaction des macro-processus de l’exécution de la dépense
(phase comptable). 68
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

2. TRAVAUX A RÉALISER
▪ la validation de la nomenclature comptable détaillée ;
▪ l’élaboration d’un référentiel complémentaire au cadre légal et
réglementaire de la mise en œuvre de la comptabilité
d’exercice, notamment la rédaction des normes comptables,
d’un guide de fonctionnement des comptes, de manuels de
procédures, des instructions comptables et la mise en place des
outils de contrôle interne comptable ;
▪ la réalisation d’une étude sur l’impact de la réforme sur
l’organisation du Trésor Public ;
▪ la préparation du bilan d’ouverture et des opérations de fin de
gestion ;
▪ la mise à jour du système d’information comptable ASTER.

69
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

CONCLUSION

70
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

L’analyse des nouvelles Directives du cadre harmonisé des


Finances Publiques de l’UEMOA permet de constater que sur
plusieurs points substantiels, elles s’alignent sur les normes et
pratiques internationales.

La gestion axée sur les résultats et le budget-programme, la


comptabilité d’exercice, la comptabilité patrimoniale, le
traitement des emprunts à moyen et long terme comme des
opérations de trésorerie, la mise en place d’états financiers
pouvant garantir la transparence et la bonne information
comptable et financière ainsi que le contrôle de l’État par les
organes dédiés sont des indices qui montrent clairement que
l’UEMOA a adopté les meilleures pratiques internationales.

71
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

Au total, ces réformes profondes induisent, au niveau national,


des changements importants tant du point de vue du budget que
de la comptabilité publique, de l’organisation et du
fonctionnement des services. Elles appellent des changements
profonds des mentalités des acteurs des Finances Publiques.

72
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

MERCI DE VOTRE
ATTENTION

73
République de Côte d’Ivoire
------------------
Ministère auprès du Premier Ministre
Chargé de l’Economie et des Finances

DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE 74

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