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Qu'est-ce qu'une immobilisation ❓‍

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Les immobilisations sont des actifs que l'entreprise possède sur une longue durée et ne destine pas à
la revente.

Les immobilisations constituent des actifs pour l'entreprise. Et le tout n'est pas de savoir ce qu'est un
actif, mais de savoir comment les bien comptabiliser. Et Debitoor t'épaule dans la gestion de ton
activité.

Les immobilisations font partie des actifs de l'entreprise et s'enregistrent à l'actif du bilan. On peut
aussi désigner les immobilisations sous le terme d'actifs immobilisés ou actifs non courants (selon
les normes IFRS).

Différences entre immobilisations et stocks

Les immobilisations sont à différencier des stocks. On différencie une immobilisation d'un stock selon
deux critères :

La durée de l'utilisation de l'actif

Ce à quoi on destine l'actif

Les stocks sont destinés soit à être revendus par l'entreprise, soit à être entièrement consommés au
cours de l'activité de production.

Les immobilisations sont, elles, destinées à être conservées sur une longue durée par l'entreprise, au
moins plusieurs exercices comptables. Elles seront utilisées durablement pour l'activité de
production.

Différences entre immobilisations et charges

Les immobilisations augmentent la valeur du patrimoine de l'entreprise et produiront de la valeur


également dans le futur.

Les charges n'augmentent pas le patrimoine de l'entreprise et ne produiront plus de valeur dans le
futur. Les charges seront en revanche consommées durant l'activité de production, au cours de
l'exercice comptable.
Les principaux types d'immobilisations

On distingue trois grandes catégories d'immobilisations: immobilisations corporelles, immobilisations


incorporelles et immobilisations financières.

Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques. Ces actifs sont utilisés dans l'activité de
production, pour la fourniture de biens ou services ou pour la location à des tiers via la méthode
du crédit-bail. Il s’agit par exemple de matériel industriel, matériel de transport, bureaux, matériel
informatique, terrain, bâtiments, etc.

Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont des actifs sans substance physique. Il s'agit par exemple des
brevets, des fonds de commerce, des logiciels - à l'instar du logiciel Debitoor, des frais de recherche-
développement, etc.

Immobilisations financières

Les immobilisations financières sont des actifs de nature financière. Il s'agit par exemple de titres de
participation, d'avances et prêts accordés, de dépôts de garantie, etc.

Ces immobilisations financières ne peuvent pas faire l'objet d'un amortissement sur plusieurs
exercices comptables, mais en revanche, elles peuvent éventuellement faire l'objet de provisions.

Les actifs de type immobilisations incorporelles et corporelles perdent de leur valeur graduellement
au cours de leur durée d'utilisation. Afin de tenir compte en comptabilité de cette perte de valeur des
actifs, on doit réaliser une procédure d'amortissement.

Les actifs immobilisés faisant l'objet d'un amortissement doivent être enregistrés au bilan sur trois
colonnes : montant brut, montant des amortissements cumulés et le montant net.

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Etapes clés du processus de traitement de l'information comptable❓ ♂

Le service comptable et financier, dans l'exécution de sa mission, est semblable à une entreprise
industrielle. Il intègre des matières premières dans sa machine de production pour produire de
l'information comptable qui sera diffusée aux tiers et mis en stockage dans le respect de la durée
légale de conservation des documents comptables et financier.
Il existe trois grandes étapes dans le processus de traitement de l'information comptable : collecte
des données, traitement proprement dit, et diffusion de l'information comptable.

Ce processus est propre à chaque organisation dépendamment de sa taille, du volume de ses


activités, de ses objectifs et des choix stratégiques de la direction. L'on peut néanmoins le structurer
de la manière suivante:

Ø Collecte des données et pièces comptables : elle doit être exhaustive afin de respecter le principe
de l'exhaustivité de l'information comptable. Tri ou classement des données et documents
précédemment collectés par type de journal comptable: il s'agira ici d'identifier pour chaque pièce
comptable les journaux auxiliaires qui seront utilisés;

Ø Contrôle des pièces comptables : ce premier contrôle permet de vérifier: la qualité des pièces
justificatives fournies, la conformité de ses pièces par rapport à la procédure mise en place; permet
d'effectuer le contrôle arithmétique et le rapprochement par rapport aux sommes décaissées;

Ø Codification des pièces comptables : il s'agira d'attribuer un code à chaque pièce comptable.

Ø Imputation manuelle des dites pièces : il s'agit d'identifier les comptes à débiter et à créditer avec
leurs montants respectifs;

Ø Contrôle des imputations : ce contrôle permet de valider les imputations précédemment faites. Il
est exercé par le chef comptable.

Ø Saisie informatique des pièces comptables imputées : l'imputation éventuelle dans le logiciel de
comptabilité mis en place au sein de l'entreprise;

Ø Contrôle des saisies : à partir du brouillard informatique, procède à la vérification des saisies
comptables ci-dessus faites. Eventuellement, s'il y a des corrections à opérer, elles seront faites et
l'on ne passera à l'étape suivante qu'après validation de ces corrections;

Ø Edition balance, journaux et grand livre provisoires : Périodiquement (mensuellement,


trimestriellement), le gestionnaire édite les balance, journaux et grands livres provisoires aux fins
d'effectuer un contrôle de cohérence ;

Ø Contrôle de cohérences : ledit contrôle est effectué pour vérifier la cohérence entre tous ces états
imprimés;
Ø Analyse et justification des soldes des comptes et travaux d'inventaire : annuellement, notamment
en fin d'année il est opéré des travaux d'inventaire pour clôturer les comptes de l'entreprise. Ces
travaux tiennent compte des principes de la comptabilité dont la prudence, la séparation des
exercices. L'analyse des comptes fait partie de ces travaux. Il s'agit d'opérer une analyse compte par
compte et surtout des comptes d'attentes et de transferts pour se rassurer que leurs soldes sont
exacts et ne tiennent compte que des opérations qui devraient s'y rattacher.

Ø Saisie des ajustements et des écritures de fin d'exercice;

Ø Clôture des comptes : c'est l'opération par laquelle les comptes de l'organisation sont bloqués ;
aucunes modifications, ni suppression ne pouvant à partir de ce moment intervenir.

Ø Edition balance, grand livre et journaux définitifs ;

Ø Confection des états financiers ;

Ø Diffusion des résultats

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Différence entre crédit, prêt et emprunt ❓‍


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Comment différencier le crédit, le prêt et un emprunt ? 

Quelles sont les différences réelles entre ces 3 notions ?

Un crédit, un prêt, un emprunt et un financement représentent un même événement dans le langage


courant : le transfert d’ une somme d’ argent d’ une personne à une autre personne en échange d’
une promesse de remboursement.

Il existe différentes formes de crédit :

-Le crédit renouvelable,

-Le prêt immobilier,

-Le crédit à la consommation (prêt à durée fixe dit « amortissable »),


-Le financement professionnel.

Au sein de ces familles de crédit, on trouve également des différences optionnelles, tarifaires,
assurantielles…. .

Plus : Si l’ on sort du langage courant, voici

les différences entre crédit, prêt et emprunt :

Par définition stricte, un crédit est une avance d’ argent accordée par un établissement financier à
une personne.

Par définition stricte, un prêt est une transmission juridique de l’ usage et la possession d’ une chose
ou d’ un objet à une personne sans l’ exigence d’ un paiement tout en gardant la propriété. Le prêt
est gratuit, à titre gracieux.

Par définition stricte, l’ emprunt est un processus permettant de réclamer et de demander un prêt ou
de l’ argent à une personne.

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Comment se calcule l'amortissement linéaire et quelles sont les conditions ❓‍


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L’amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d’une manière constante sur toute sa durée
d’utilisation.

C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une méthode de
calcul dont le montant des annuités est constante.

La base de calcul de l’amortissement est donc la valeur d’origine du bien en question.

Cette méthode de calcul correspond au régime de droit commun qui est invariablement accepté en
fiscalité.
À savoir : L’amortissement linéaire commence le jour de la mise en service du bien.

Il existe différentes 3 #conditions à réunir pour l'amortissement d'un bien :

En effet, ne peuvent être amorties que les immobilisations corporelles ou incorporelles (c’est-à- dire
les biens destinés à rester de façon durable au sein de l’entreprise).

De plus, les immobilisations doivent obligatoirement être inscrites à l’actif du bilan.

Enfin, le bien faisant l'objet de l'amortissement doit se déprécier par l’usure ou par le temps.

Base amortissable = PRIX D'ACHAT HT + FRAIS DE LIVRAISON HT + FRAIS DE MISE EN SERVICE HT

Taux d'amortissement = 100 / DURÉE DE VIE DU BIEN (en années)

Calcule de l'amort annuel = BASE Amortissable x TAUX

Ou Base amortissable / durée de vie

Ou encore BASE x TAUX x (nombre de mois / 1200) ou bien (nombre de jours/36000)

lorsque le bien a été acquis en cours d'exercice.

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Différence entre charges directes et charges indirectes ❓‍


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Les charges incorporées au coût d’un produit ou service sont décomposées en deux catégories : les
charges directes et les charges indirectes.

QUE SONT LES CHARGES DIRECTES ?


Ces charges sont rattachées de façon directe à une activité ou à un produit ou service de l’entreprise.
Le calcul de ces charges est simple. Celles-ci peuvent être directement intégrées dans le calcul des
coûts.

On peut citer dans cette catégorie :

▪︎Des matières premières utilisées exclusivement pour produire un produit donné offert par
l’entreprise.

▪︎Des ouvriers affectés à la fabrication d’un seul produit de l’entreprise.

QUE SONT LES CHARGES INDIRECTES ?

Ces charges ne se rapportent pas directement à une activité ou à un produit ou service de


l’entreprise. Le calcul de ces charges n’est pas une chose aisée. Celles-ci ne sont intégrées dans le
calcul des coûts qu’après des calculs permettant de définir la partie de ces charges relative à l’activité
ou le produit/service en question.

Ces calculs sont réalisés dans un tableau appelé "Tableau de répartition des charges indirectes" et
intégrant les centres d’analyse caractérisant l’activité ou le processus de fabrication d’un produit
(administration, approvisionnement, production, vente…).

On peut citer dans cette catégorie :

▪︎L’amortissement d’un matériel concourant à la fabrication de tous les types de produits de


l’entreprise.

▪︎Le loyer /les charges d’électricité, d’eau et de téléphone du local de l’entreprise qui fabrique
plusieurs produits.

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étude de marché

Elle se déroule en six phases:

1re étape:

la définition du problème
On doit le définir de manière précise afin que les réponses colle lie mieux avec la réalité de ce qu’on
attend.

2e étape : le plan d’étude Il faut rechercher des informations: primaires (collecte auprès du public
concerné) ou secondaire (collecte de données préexistantes).

Ensuite, il faut recueillir les infos. Cinq grandes approches:

- l’observation

- l’expérimentation

- les traces comportementales

- la réunion de groupe

- l’enquête

Les instruments de recherches:

- le questionnaire

- les méthodes qualitatives (psychologie).

- les dispositifs d’enregistrement (d’une pub par ex.)

Le plan d’échantillonnage. Qui faut-il interroger ? Combien de personnes ? Comment doivent-elles


être choisies?

Les méthodes de recueil:


- par téléphone

- par la poste

- face-à-face

3e étape: la collecte d’information

Problèmes: 1) personnes absentes; 2) refus de coopérer; 3) les réponses fausses; 4) la personnalité


de l’intervieweur

4e étape: l’analyse des résultats Faire apparaître les relations les plus significatives.

5e étape: la présentation des résultats

6e étape : la prise de décision

Attention aux limites des études de marchés…

qu'est ce que la trésorerie ❓‍


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Voici quelques conseils pratiques pour une gestion rigoureuse des liquidités financières de
l'entreprise.

Définition de la trésorerie

Il s'agit concrètement des liquidités disponibles en caisse et sur l'ensemble des comptes bancaires de
l'entreprise.

Ces sommes d'argent permettent de régler les différentes factures liées à l'activité quotidienne.

Les décalages entre les entrées d'argent (délais de règlement des clients) et des sorties (délais de
paiement des fournisseurs) nécessite de construire et de tenir un jour un plan précis de ces
mouvements pour pouvoir faire face à ses échéances.
C'est un élément essentiel de la gestion des entreprises suivi de près par l'entrepreneur.

La trésorerie nette

Pour apprécier la viabilité et la pérennité d'une entreprise, les analyses financières dégagent ce que
l'on appelle la trésorerie nette (TN), différence entre le fonds de roulement (ressources durables de
financements) et le besoin en fonds de roulement (besoins d'exploitation à financer).

Principes de gestion de trésorerie

L'objectif est d'avoir un solde proche de 0 . Si ce dernier est négatif, l'entreprise connait un risque
financier et doit faire appel à de coûteux dispositifs pour continuer son exploitation. Si le solde est
très largement excédentaire, cette ressource non utilisée gagnerait à être placée pour générer un
rendement complémentaire.

De nombreux facteurs ont une influence négative ou positive. L'apport d'argent frais en capital ,
l'autofinancement , de nouveaux emprunts , des cessions d'actif, des réductions de stock, des délais
de paiement accordés au client et des crédits fournisseurs plus importants vont augmenter les
ressources financières disponibles . Un accroissement de l'activité non financé, va au contraire les
diminuer .

Pour faire face à ces besoins, il existe maintes solutions de financement à court terme .

Il convient de choisir la plus adaptée et la moins coûteuse.

Je suis comptable.

Effectuer un inventaire

1~ tu effectue l'inventaire théorique (par le calcul) pour déterminer le stock final.

Stock final marchandises = stock initial + achats - ventes.

Stock final des matières premières = stock initial + achats- consommation pour la production.

2 ~ tu procèdes au comptage physique des éléments en stock


En théorie stock physique doit être = au stock théorique.

S'il y-a écart on recherche celui qui est responsable du stock et on le lui impute.

A NE PAS OUBLIER : il existe 3 principales méthodes d'évaluation du stock :

Ceci s'applique sur un même type de stocks

Le CMUP (coût moyen unitaire pondéré)

Principe: au départ j'ai 50 oranges en stock acheté chacune à 10f

Au cours de l'année j'ai acheté 55 de plus à 15f l'une

Le mélange des deux stock me donne 105 oranges à 12,62f l'une

Cette méthode a des limites (pas commode avec des denrées périssables)

PEPS (premier entré, premier sorti)

Ou chacun garde sa valeur d'achat et on ne mélange pas les stocks achetés à 2 périodes différentes à
des coûts différents. Le stock se vend dans ce cas par niveau d'ancienneté (Cas des denrées
périssables).

Exemple en début de matinée j'ai 45 pains en stock évalués à 100f chacun, en cours de matinée je
produit 55 de plus à 120f l'un. Selon cette méthode si je veux vendre 70 pains par exemple, je
commence par les 45 du matin ensuite j'en vends 25 autres sur le second stock.

LIFO (Last in last out) le principe est l'inverse de la méthode PEPS.

Cette méthode est propre avec des stocks lourds difficile à déplacer comme des sacs de ciments par
exemple.

Je suis comptable.

Inventaire permanent en comptabilité générale OHADA ✅‍


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Le SYSTÈME COMPTABLE OHADA, à l'instar du "modèle continental" de comptabilité, sépare la
comptabilité générale et la comptabilité analytique de gestion.

C'est dans cette dernière que sont normalement suivis les stocks de l'entreprise dans le cadre d'une
utilisation systématique des "inventaires permanents".

Toutefois, il est possible de tenir les comptes d'inventaire permanent en comptabilité générale dans
le cadre des comptes ouverts dans le plan de comptes.

A — ORGANISATION ET CONTRAINTES

1. En cours d'exercice

La tenue et le suivi permanent de comptes de stocks reposent :

sur un suivi exhaustif en quantités et en valeurs des entrées et des sorties des différents stocks de
biens achetés (marchandises, matières premières, fournitures et approvisionnements divers) et de
biens produits (produits fabriqués, produits intermédiaires, produits résiduels, produits en cours). Il
faut aussi suivre les "services en cours" en cas de production de services (exemple : études...) ; sur
des procédures strictes de calcul et de valorisation des coûts, telles qu'elles sont définies en
"comptabilité analytique de gestion".

Les entreprises peuvent choisir, à leur convenance, les types de coûts et les méthodes de valorisation
les mieux adaptées à leur politique, à leur organisation et à leur structure.

Elles peuvent en particulier tenir les inventaires permanents :

en coûts variables, en coûts directs, en coût marginal ; en recourant à tout système de prix internes
de leur choix (coût de remplacement, incorporation de charges supplétives ou de substitution, etc.).

2. En fin d'exercice

Les stocks devront être ramenés à des montants respectant les normes de méthode de calcul et
d'évaluation définies dans le SYSTÈME COMPTABLE OHADA pour la présentation au bilan :

expression des coûts dans la méthode du coût complet réel, incluant en conséquence des charges
externes mais aussi des charges internes, des charges directes mais aussi des charges non directes
raisonnablement rattachées ; valorisation conforme aux méthodes autorisées : exclusion de toute
charge non "réelle". Exemple : rémunération théorique des capitaux propres ; exclusion des pertes et
gaspillages, hormis ceux qui sont statistiquement et techniquement normaux ; exclusion des surcoûts
de sous-activité ; exclusion des frais de recherche et de développement.

Si, durant l'exercice, l'entreprise utilise d'autres méthodes, comme c'est souvent le cas, elle
procédera en fin d'exercice aux corrections nécessaires.
B — TENUE DES COMPTES

1. Principe

Le respect des dispositions de l'Acte uniforme rend incontournable l'enregistrement chronologique


des opérations pour leurs montants effectifs :

au débit et au crédit des différents comptes de tiers et de trésorerie (contrainte juridique), et des
autres comptes de situation ; au débit et au crédit des différents comptes de gestion (contrainte
économique... devenue juridique par le biais de l'Acte uniforme ; article 17).

La comptabilité générale doit donc enregistrer les opérations dans les divers comptes des classes 1 à
8, qu'elle soit organisée en inventaire intermittent ou en inventaire permanent.

En plus de ces enregistrements, la comptabilité générale notera dans les comptes de la classe 3 (qui
ne fonctionnent pas durant l'exercice, en "inventaire intermittent") toutes les entrées et les sorties
de stocks.

Le montant de ces mouvements sera déterminé soit à l'aide d'une "comptabilité analytique de
gestion", soit à l'aide de calculs de coûts sur des bases arithmétiques et statistiques faibles ; cette
seconde technique devant être l'exception, car elle ne présente pas les garanties apportées par la
comptabilité analytique.

La contrepartie comptable des entrées et des sorties de stocks sera faite par l'intermédiaire des
comptes de "variation de stocks" qui fonctionnent comme des correcteurs de charges et de produits :

en inventaire intermittent, ces comptes de variations (603, 73) n'interviennent qu'en fin d'exercice
pour enregistrer l'annulation du stock initial et constater l

e montant du stock final ; en inventaire permanent, c'est de façon continue qu'ils enregistrent les
entrées et les sorties (par contrepartie des mouvements des stocks).

a) Entrées en stocks

BIENS ACHETES

Débits :

31 – Marchandises

32 – Matières premières et

fournitures liées
33 – Autres approvisionnements

Crédit :603 –Variations des stocks de biens achetés

Ce crédit du compte 603, s'inscrivant dans les charges en négatif, vient corriger en moins les charges
d'achats. Toutes choses égales par ailleurs, il augmente donc le résultat. L'écriture constate ainsi que
des charges consommées se sont transformées en stocks détenus (entrées en stocks).

BIENS et SERVICES PRODUITS

Débits : 34 – PRODUITS EN COURS

32 – PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS

36 – PRODUITS FINIS

37 – PRODUITS INTERMEDIAIRES ET RESIDUELS

Crédit : 73 – Variations des stocks de biens ET DE SERVICES PRODUITS

Ce crédit du compte 73, s'inscrivant dans les produits en addition, vient corriger en augmentation les
produits (la production). Toutes choses égales par ailleurs, il augmente le résultat. L'écriture constate
ainsi qu'une production a été créée par l'entreprise (entrées en stocks).

b) Sorties de stocks

BIENS ACHETES

Ecriture précédente inversée.

Le débit du compte 603, charge positive, vient corriger en augmentation les charges d'achats. Toutes
choses égales par ailleurs, il diminue donc le résultat. L'écriture constate ainsi une consommation de
charges sous forme de sorties de stocks.

BIENS PRODUITS

Ecriture précédente inversée.

Le débit du compte 73, produit négatif, corrige en diminution les produits (la production). Toutes
choses égales par ailleurs, il diminue donc le résultat. L'écriture constate ainsi que cette production
précédemment "entrée", est ressortie pour alimenter une production "aval" (en-cours) ou les ventes
(produits fabriqués, produits intermédiaires et produits résiduels).

2. Jeu des comptes


a) En cours d'exercice

Les comptes 31, 32, 33, 36 et 37 fonctionnent comme des comptes de magasin :

débités des entrées par le crédit des comptes 603 et 73 ; crédités des sorties par le débit des
comptes 603 et 73.

Ces mouvements incluent également les "différences d'inventaire" constatées en fin d'exercice.

Ainsi :

tout au long de l'exercice, les comptes de stocks 31, 32, 33, 36 et 37 sont-ils tenus à jour (inventaire
permanent), les écritures de leurs mouvements s'ajoutant à celles de l'enregistrement des charges et
des produits dans la comptabilité générale ; en fin d'exercice la somme algébrique des mouvements
des comptes 603 et 73 (donc le solde de ces comptes correcteurs) exprime la variation nette de
l'exercice, contrepartie d'une augmentation globale de chaque stock (diminution de charge 603 ou
augmentation de produits 73) ou d'une diminution globale de chaque stock (augmentation de charge
603 ou diminution de produits 73). Dans le premier cas d'augmentation du stock l'entreprise a,
globalement, "mis en stock" ; dans le second elle a "pris sur son stock".

b) En fin d'exercice

Les comptes 603 et 73 sont virés dans le compte 13 de détermination du résultat, donc soldés
comme tous les comptes de charges et de produits.

Pour les stocks dont l'entreprise est déjà propriétaire, mais qui ne sont pas encore réceptionnés, car
en voie d'acheminement vers l'entreprise ou vers un dépositaire ou un consignataire, l'entreprise
utilise le compte :

38 – STOCKS EN COURS DE ROUTE, EN CONSIGNATION OU EN DEPÔT

Ce compte fonctionne comme les autres comptes de stocks soit en inventaire intermittent
(ajustement en fin d'exercice), soit en inventaire permanent (tout au long de l'exercice), afin de
suivre les stocks selon leur lieu de détention (en cours d'acheminement, en consignation, en dépôt...)
par le débit et par le crédit des comptes 603 et 73.

Les comptes d'en-cours 34 "Produits en cours" et 35 "services en cours" sont valorisés et mis à jour.
Ils sont mouvementés par débit et crédit du compte 73 (annulation stock initial ; constatation stock
final). Ces corrections peuvent être faites chaque mois si l'entreprise établit des états financiers

mensuels.

Toutes les corrections de valorisation apportées aux montants figurant dans les comptes de stocks
pour assurer la conformité aux normes de la comptabilité générale sont effectuées par débit et crédit
des comptes 603 et 73 à la clôture de l'exercice
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LE BILAN Comptable❓‍
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Un bilan comptable est un document synthétisant #l'actif, c'est-à-dire ce qui est possédé par une
société et du #passif, c'est-à-dire ce dont une entreprise dispose comme ressource.

Le bilan comptable fait partie des états financiers d'une entreprise au même titre que le compte de
résultat et les annexes.

Le bilan est souvent comparé à une photographie du patrimoine d'une entreprise à la clôture d'un
exercice ou à des dates intermédiaires. Il est essentiellement utilisé par les tiers (banques, clients,
actionnaires, administrations...) afin de connaître la valeur de la société et de s'assurer de sa
solvabilité.

Il sert également à déterminer le bénéfice imposable et peut être exploité par les dirigeants afin de
piloter des analyses internes.

Pour garantir la transparence et la véracité des bilans, ceux-ci doivent généralement être certifiés par
un commissaire aux comptes.

Présentation du bilan SYSTÈME NORMAL ?❓‍


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1-l'amortissement dégressif Fiscal ✅

L'amortissement dégressif est une des deux méthodes d'amortissement d'un bien. Il ne se calcule pas
de la même façon que l'amortissement linéaire.

Définition d'amortissement dégressif

L'amortissement dégressif désigne l'une des méthodes d'amortissement d'un bien qui permet à une
entreprise d'étaler, comptablement, le coût d'achat sur la durée d'utilisation dudit bien.
Contrairement à l'amortissement linéaire qui consiste à déduire une annuité constante sur tous les
exercices de la durée d'amortissement du bien, l'amortissement dégressif permet de constater une
dépréciation plus rapide du bien sur les premières années. Les biens éligibles à l'amortissement
dégressif sont principalement les biens d'équipement. Ils sont listés dans le Code général des impôts.
Du pays concerné.
Comment calculer l'amortissement dégressif ?

Le calcul de l'amortissement dégressif s'opère en plusieurs étapes. Dans un premier temps, il


convient de déterminer le coefficient d'amortissement dégressif qui varie selon la durée de vie
estimée du bien.

Par exemple, pour un bien dont la durée de vie est de trois ans, le coefficient est de 1,5 dans l'espace
OHADA.

Durée d'utilisation Coefficient dégressif (dans l'espace OHADA)

2-4 ans 1,5

5-6 ans 2

+ de 6 ans 2,5

Dans un second temps, il est nécessaire de fixer le taux d'amortissement dégressif qui permet de
calculer chaque annuité d'amortissement.

Pour cela, il faut diviser par 100 la durée d'utilisation prévisible du bien et multiplier ce résultat par le
coefficient d'amortissement. Pour un bien d'une durée de vie de 3 ans, le taux d'amortissement est
de : (100/3) x 1,5.

La dernière étape de calcul consiste à déterminer le montant de la première annuité


d'amortissement et des annuités suivantes.

Première annuité : Prix d'achat x taux d'amortissement x nombre de mois qui restent dans
l'année/12 si le bien est mis en service en cours d'exercice.

Annuités suivante : Prix d'achat - annuités déjà déduites x taux d'amortissement

Ainsi de suite.

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Poursuivons avec le thème de la semaine, aujourd'hui nous parlons de #L'amortissement selon les
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unités d'oeuvres (ou amortissement variable) ♂

Il consiste à amortir un bien selon l’unité d’œuvre qu’il consomme annuellement.

Par exemple, un véhicule de société pourra être amorti en calculant une dotation aux
amortissements selon le nombre de kilomètres parcourus pour chaque année.

Pour une machine, il s’agit de calculer une dotation aux amortissements selon le nombre de pièces
fabriquées annuellement.

La dotation aux amortissements se calcule ainsi :

Valeur brute du bien acquis * (consommation annuelle / consommation totale sur la durée de vie du
bien)

Ce type d’amortissement s’applique uniquement aux immobilisations qui permettent une prévision
de son fonctionnement.

Je suis Comptable

Dernière variable de l'amortissement fiscal :

#Amortissement_dégressif_à_taux_décroissant ❓ ♂
‍ ️

Le mode d'amortissement dégressif à taux

décroissant ou méthode SOFTY (Sum Of The

Year's digits) consiste à amortir l'immobilisation selon une suite arithmétique décroissant par
l'application d'un taux décroissant à la base amortissable.

L'amortissement dégressif à taux décroissant est utilisé lorsqu'il permet au mieux de traduire le
rythme de consommation des avantages économiques attendus. Ce mode d’amortissement
comptable ou économiquement justifié conduit à

une charge décroissante sur la durée d‘utilité de l‘immobilisation.

Comment obtenir le Taux décroissant ❓


Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d'années restant à courir
jusqu‘à la fin de la chute d‘utilité du bien et de la somme des numéros d‘ordre de l'ensemble des
années.

Ainsi pour une dotée d’utilité de 5 ans par exemple. on fait la somme des numéros d'années : 1 + 2 +
3 + 4 + 5 = 15

et ensuite. on détermine les taux décroissants de la façon suivante :

Année 1 = 5/15 ; Année 2 = 4/15 ; Année 3 = 3/15;

Année 4 = 2/15 ; Année 5 = 1/15

l'annuité d‘amortissement (Ao) est égale à

AD = base amortissable x taux décroissant de

l'exercice.

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Les différents modes d'amortissement peuvent être utilisées pour répartir de façon synthétique le
montant amortissable d'un actif sur sa durée d'utilité.ces modes sont:

👉le mode linéaire ou amortissement constant

👉le mode dégressif à taux décroissant

👉le mode des unités de production ou unité d'oeuvre

👉le mode dégressif ou amortissement dégressif

👉le mode accéléré ou amortissement accéléré

NB:un mode d'amortissement basé sur les revenus générés par l'utilisation d'actif est interdit pour
les immobilisations corporelles.de même l'amortissement financier qui consiste à amortir une
immobilisation au même rythme que le coût de son financement n'est pas autorisé.

Calcul des amortissements

A) l'amortissement linéaire ou constant

1)Annuités (a)

a=VO-VRp/n avec valeur résiduelle prévisionnel (VRp)


a=VO/n sans valeur résiduelle prévisionnel (VRp)

n=durée d'utilisation

2)le taux d'amortissement (t)

t=100/n

t=a/VO-VRp×100

3) la valeur nette comptable (VNC)

VNC=VO-£A

VNC=VO-VO×t×n/100 si la durée est exprimée en année par 1200 si la durée est exprimée en mois et
par 36000 si la durée est exprimée en jour

VNC=VO-(VO-VRP)×t×n/100

£A=somme d'amortissement ou (A)

4) l'amortissement (A)

A= vo×t×n/100

5) valeur actuelle (VA)

VA=VNC-dépréciation

Applications

le 28/12/2016 l'entreprise Anita acquiait une starlette de marque Toyota au prix de 6100000 d'une
durée d'utilisation de 5ans date de mise en service le 1/1/2017 valeur résiduelle prévisionnel
100000f

TA: -calculer l'annuité (a) d'amortissement de cette starlette

- calculer la VNC à la fin de la 3ème année d'utilisation

- Présenter le tableau d'amortissement de la starlette

- passer les écritures au journal au 31/12/2017

- Présenter le haut du bilan concernant la starlette au 31/12/2019

SOLUTION

1) Calcul de l'annuité (a)

Soit: vo=6100090, t=100/5, n=5, VRp= 100000 ,a=?


a=VO-VRp/n

a=6100000-100000/5

a=1200000

2) calcul de la VNC

VNC=vo-£A

VNC=6100000-6100000×20×5/100

VNC=2500000

3) tableau d'amortissement

n. Vo. Ba. a. £a. VNC

Calcul des amortissements

A) l'amortissement linéaire ou constant

1)Annuités (a)

a=VO-VRp/n avec valeur résiduelle prévisionnel (VRp)

a=VO/n sans valeur résiduelle prévisionnel (VRp)

n=durée d'utilisation

2)le taux d'amortissement (t)

t=100/n

t=a/VO-VRp×100

3) la valeur nette comptable (VNC)

VNC=VO-£A

VNC=VO-VO×t×n/100 si la durée est exprimée en année par 1200 si la durée est exprimée en mois et
par 36000 si la durée est exprimée en jour

VNC=VO-(VO-VRP)×t×n/100

£A=somme d'amortissement ou (A)


4) l'amortissement (A)

A= vo×t×n/100

5) valeur actuelle (VA)

VA=VNC-dépréciation

Applications

le 28/12/2016 l'entreprise Anita acquiait une starlette de marque Toyota au prix de 6100000 d'une
durée d'utilisation de 5ans date de mise en service le 1/1/2017 valeur résiduelle prévisionnel
100000f

TA: -calculer l'annuité (a) d'amortissement de cette starlette

- calculer la VNC à la fin de la 3ème année d'utilisation

- Présenter le tableau d'amortissement de la starlette

- passer les écritures au journal au 31/12/2017

- Présenter le haut du bilan concernant la starlette au 31/12/2019

SOLUTION

1) Calcul de l'annuité (a)

Soit: vo=6100090, t=100/5, n=5, VRp= 100000 ,a=?

a=VO-VRp/n

a=6100000-100000/5

a=1200000

2) calcul de la VNC

VNC=vo-£A

VNC=6100000-{(6100000-100000)×20×5}/100

VNC=2500000

3)👇

EXEMPLE 2 concernant l’amortissement linéaire cas avec dépréciation


ANITA achète une starlette Toyota à l’état neuve à 40000000 et amortissable linéairement sur 5ans.
Avec valeur résiduelle nulle à la fin de la 3ème année on peut se procurer la même voiture pour
12000000.

T.A.F :

1) calculer l’annuité d’amortissement

2) présenter le tableau d’amortissement

3) passer les écritures à la fin de la 1ère et 3ème année d’utilisation

4) présenter le poste du matériel de transport au bilan à la fin de la 3ème année d’utilisation

SOLUTION

1) Calcule de l’annuité

Soit : vo=40000000, n=5, vrp=0, VNC3=12000000, a= ?,t=100/5

a=40000000/5

a=8000000

2) Tableau d’amortissement

CALCULS ANNEXES

VA=VNC-dépréciation

VA=12000000-(12000000×20×3/100)

=4800000

DEPRECIATION=VNC-VA

=16000000-4800000

=11200000

Oui Somme des amorts a la troisième année (amort linéaire) = (Vo × taux) × 3

Soit : 6.100.000 - [((6.100.000 - 100.000) × 20%) × 3]

Bien.

À propos des états financiers :

Le bilan est une représentation de la situation financière du patrimoine de l'entreprise à un moment


donné.
Il existe 2 sortes de bilan :

1- le bilan d'ouverture qui présente la situation de départ en début d'exercice.

2- le bilan de clôture qui présente la situation finale en fin d'exercice.

Le bilan s'élabore à l'aide des comptes du patrimoine (les numéros de comptes varient en fonction de
l'organisation du système comptable de chaque pays/ sous région), mais les intitulés de comptes
restent les mêmes.

Voici une présentation des comptes du bilan.

ACTIF (les biens) :

IMMOBILISATIONS (incorporelles, corporelles, financières).

STOCKS ET ENCOURS (valeurs d'exploitation).

Le stock est principalement composé des marchandises, matières premières, produits finis.

(Le bilan d'ouverture prends le stock initial, le bilan de fermeture prends le stock final)

(les encours sont des produits dont la fabrication n'est pas totalement achevée ils sont stockés dans
l'entreprise pour une finition ultérieure).

CRÉANCES (valeurs réalisables) :

(Ici ce sont les sommes qui sont dues à l'entreprise par ses débiteurs, très généralement à échéance
à moins d'un an).

LA TRÉSORERIE ACTIF (Les liquidités) :

(Ici c'est l'argent stocké sous forme de banque, caisse, compte chèque et toutes formes de liquidités
excepté le compte bancaire en situation de découvert)

LE PASSIF (les Ressources) :


LES RESSOURCES STABLES

(composées des capitaux propres de l'entreprise et des dettes financières Nb: à plus d'un an)

LES DETTES A MOINS D'UN AN (passif circulant)

(Ici, ce sont tous les comptes de tiers qui ont un solde créditeur matérialisant la dette Nb: à échéance
à moins d'un an)

LA TRÉSORERIE PASSIF (dettes de liquidités)

(Ici c'est tres généralement lorsque l'entreprise doit à sa banque du fait du dépassement de la limite
du contenus son compte bancaire Ex : un chèque de 3.000.000 pour régler les salaires d'un mois or le
compte ne contient que 2.800.000 la banque accorde un découvert de 200.000 à l'entreprise
l'échéance ici est très réduite et n'atteint pas 6 mois).

‍ ️❓
Qu'est-ce que l'escompte ♂

L'escompte est un procédé financier qui permet de gagner de la trésorerie(encaisser de l'argent


proprement dit).

Cette technique peut être de deux genres :

escompte bancaire et escompte commercial.

L'escompte bancaire consiste à céder un effet de commerce (lettre de change, billet à ordre...) à une
banque, en échange d'une avance de trésorerie immédiate.

D'une part, l'escompte permet à un chef d'entreprise d'obtenir des liquidités auprès de sa banque.
D'autre part, la banque ne rachète pas la créance, mais verse au créancier une somme correspondant
au montant de l'effet de commerce, moins une commission.

Au cas où la créance est impayée à la date d'échéance, la banque se retourne vers le créancier.

A savoir : la banque peut accepter ou refuser chacun des effets soumis à l'escompte en fonction de
son appréciation du risque.
L'escompte commercial est une possibilité accordée au client de régler sa facture avant terme, en
échange d'une remise.

Le recours à l'escompte est une alternative au découvert bancaire. Le fournisseur détermine quelle
solution, de l'escompte ou du découvert, lui permettrait de réduire le moins possible sa marge
bénéficiaire et satisfaire en même temps le client.

Depuis quelques années, l'affacturage inversé permet aux entreprises de taille importante de mettre
en jeu deleur réputation pour le remboursement d'une créance. Ainsi, le taux de l'escompte est
moindre pour le fournisseur. Le but ? Faire bénéficier leurs fournisseurs de moindre envergure de
taux avantageux dans le but de bâtir des relations commerciales solides et durables.

Comment calculer l'escompte ?

L'escompte se calcule de deux manières en comptabilité. D'une part, le montant de l'escompte


bancaire = montant de la créance hors taxes - (commission de la banque + TVA).

D'autre part, le montant de l'escompte commercial = pourcentage de l'escompte × Dernier net


commercial HT de la facture

A qui s'adresse l'escompte ?

L'escompte s'adresse à toutes les entreprises commerciales, peu importe leur taille et leur secteur
d'activité.

L'entreprise doit obligatoirement être payée par effets de commerce et obtenir la validation de la
banque pour l'introduction d'une ligne d'escompte. Elle peut ainsi céder les effets qu'elle veut
escompter avant leur échéance.

Je suis Comptable

Le Bilan Financier :

Le bilan financier est un document permettant de connaître ce qui est possédé par une entreprise
(son actif) et ce qu'elle doit (son passif).
Le bilan financier reprend les informations fournies par le bilan comptable en les réagençant de
manière à déterminer la solvabilité de la société sur le court terme.

La présentation d'un bilan comptable est définie par des imprimés spécifiques composant la liasse
fiscale. Le bilan financier est quant à lui organisé de manière à classer les comptes de tiers par
échéance en fonction du degré de liquidité de l'actif et de l'exigibilité du passif. Il offre une grille de
lecture claire permettant de connaître la capacité qu'a une entreprise de régler ses dettes en utilisant
ses actifs. Le bilan financier est principalement destiné aux créanciers (ou aux futurs créanciers)
d'une entreprise

La suite plutard ✅

Les retraitements du bilan pour obtenir le Bilan Financier ❓‍


‍ ‍♂️

Retraitements de l’actif et du passif du bilan financier

Les retraitements de l’actif :

▪︎Élimination des immobilisations en non-valeurs (actifs fictifs) et leur déduction des capitaux propres.

▪︎Les autres immobilisations sont prises en compte par leur valeur réelle. En conséquence des plus-
values (à ajouter aux capitaux propres) ou des moins-values (à déduire des capitaux propres) sont
souvent constatées.

▪︎Les prêts : à reclasser en fonction de leur échéance,

▪︎Les écarts de conversion Actif : représentent les pertes de change latentes sur les diminutions des
créances et sur la majoration des dettes libellées en monnaies étrangères. II s’agit des actifs fictifs à
éliminer de l’actif et retrancher des capitaux propres.

▪︎Les stocks pris  en compte à leur valeur  réelle. Mais  une partie peut être rattachée aux
immobilisations (stock-outil).

▪︎Les effets escomptables peuvent être assimiles à des liquidités.


▪︎Les charges constatées d’avance représentent des valeurs certaines, donc des actifs économiques.

Remarque ❗:

Si l’entreprise utilise des biens en crédit-bail, il est possible d’augmenter les immobilisations avec la
valeur nette de ces biens (valeur d’origine moins amortissement), et d’augmenter en contrepartie les
dettes à plus d’un an de la même valeur.

Les retraitements du passif :

▪︎Le résultat positif: convient de repartir le résultat entre les réserves et l’exigible à court terme (les
dividendes) en fonction de l’affectation prévue ou probable.

▪︎Le passif  exigible

•Les dettes sont classées par ordre d’exigibilité croissante (de la plus grande échéance DF en passant
par la moyenne échéance PC et enfin l'échéance réduite TP).

▪︎Les écarts de conversion-passif : représentent les gains de change latents sur les majorations des
créances et sur la diminution des dettes libellées en monnaies étrangères représente un gain de
change latent qui doit être réintégré dans les capitaux propres.

▪︎Les produits constatés d’avance sont équivalents à des dettes.

▪︎Les provisions pour risques et charges lorsqu’elles sont sincères et couvrent des risques et des
charges certains sont considérées comme de l’exigible (à maintenir selon leur classement à long ou
court terme).

❗Si ces provisions ne sont pas sincères, il conviendra de les assimiler à des bénéfices bruts masqués
à repartir en deux parties, toutefois, la partie de leur montant correspondant à l’impôt sur les
sociétés qui sera finalement prélevé doit être incluse dans l’exigibilité à plus d’un an.

▪︎Les provisions omises, correspondant a des risques et charges probables, doivent être ajoutées aux
passifs exigibles (dettes probables).
▪︎Les provisions réglementées et les subventions d’investissements classées dans les capitaux propres
a réintégrées dans le résultat fiscal. Ces postes supporteront alors l’impôt sur les sociétés. Par
prudence, on considère qu’ils se décomposent en une réserve et une dette d’impôts latente à inclure
dans l’exigible a long terme.

Partagez ✅

Normalement tout comptable a déjà été confronté à un bilan fonctionnel, c'est une représentation
de la situation patrimoniale de l'entreprise qui tient compte des éléments récurrents (AO) et non
récurrents (HAO),

‍ ️
mais comment le constituer avec succès ?♂

Lisez les lignes suivantes ✅ 

L’actif

Emplois stables (ES) = total de l’actif immobilisé brut.

Pour faire le plus simple possible, les emplois stables sont l’ensemble des immobilisations brutes
détenues par l’entreprise. De ce fait, vous n’avez même pas à réfléchir pour remplir cette case, vous
prenez directement les montants bruts indiqués dans le bilan.

Actif circulant d’exploitation (ACE) ou d'Activité Ordinaire (AO) = tous les stocks + avances versées +
acomptes versés + créances clients + les charges constatées d’avance.

Pour comprendre la logique de comment on remplit cette case, raisonnez en termes de trésorerie. Le
stock c'est de l’argent qui dort, les créances accordées sont de l’argent que l’on doit à l’entreprise
mais qu’elle n’a pas encore réussi à obtenir… Tout ce qui a un impact négatif sur la trésorerie et qui
est en relation directe avec l’activité de l’entreprise va dans cette case.

Pour les charges constatées d’avance, le sujet indiquera de quelle nature elles sont.

Pour aller plus vite, prenez tous les chiffres à partir du stock de matières premières jusqu’aux
créances clients puis vérifiez si le sujet ne mentionne pas autre chose qui se rapporterait à
l’exploitation.

Actif circulant hors exploitation (ACHE), ou Hors Activité Ordinaire (HAO)


Si les autres créances concernent l’exploitation, le sujet le précisera, sinon cela va dans le hors
exploitation.

Cette case n’est donc pas compliquée, elle ne consiste généralement qu’à y ajouter les autres
créances qui ne sont pas directement liées à l'activité normale de l'entreprise.

Trésorerie actif (TA) = disponibilités

Comme pour les emplois stables, il n’y a pas vraiment à réfléchir, vous avez juste à prendre la cellule
des disponibilités car c’est ce qui représente la trésorerie concrète de l’entreprise.

Le passif

Ressources stables (RS) = total des amortissements + total des capitaux propres + total des provisions
+ dettes financières (emprunts auprès des banques).

Dettes d’exploitation (DE) = avances et acomptes reçus + dettes fournisseurs + dettes fiscales et
sociales.

Là vous n’avez qu’à prendre toutes les cases en dessous des emprunts auprès des banques jusqu’au
dettes fiscales et sociales. Ce sont toutes les dettes liées à l’activité de l’entreprise.

Dettes hors exploitations (DHE) ou Hors Activité Ordinaire (HAO) = toutes les autres dettes qui ne
relèvent pas de l'exploitation ou de l'activité normale de l'entreprise.

Cela concerne donc généralement les dettes sur les acquisitions et cessions non courantes
immobilisations et les autres dettes.

Trésorerie passif (TP) = Concours bancaires (découverts).

Pensez toujours à rajouter vos decouverts bancaires dans la trésorerie passif, surtout que c’est le seul
élément qui rentre dans cette case.

Confère image

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‍ ️
Quelques ratios financiers à connaitre pour son projet ♂

En plus d'être des outils de pilotage efficaces, les ratios financiers sont également des moyens de
communication avec votre investisseur. En présentant les bons ratios, vous pouvez rassurer et
convaincre le lecteur de l'intérêt de votre projet.

Ratios généraux

Autonomie financière = Capitaux propres / Total bilan

Mesure la part des investissements qui est financée par des fonds propres.

Liquidité générale = actif circulant / dettes de court terme.

Ce ratio permet d’exprimer la capacité de votre entreprise à faire face à ses obligations financières  à
court terme.

Financement des immobilisations = Capitaux stables / Immobilisations nettes.

Les capitaux stables sont composés de la somme: fonds propres + provisions pour risques et charges
+ dettes à moyen et long terme. Ainsi le financement des immobilisations traduit dans quelle mesure
les immobilisations sont financées par des ressources stables.

Capacité d’autofinancement = résultat net + dotations nettes aux amortissements et provisions (pour
faire très simple)

La capacité d’autofinancement est l’ensemble des ressources générées par l’entreprise dans le cadre


de son activité. La CAF est utilisée pour financer l'activité.

Ratio de productivité = Chiffre d'affaires / nombre de salariés.

L'intérêt premier de ce ratio est qu'il permet de se situer par rapport à la concurrence.
 

Ratio de solvabilité générale = Actifs / dettes.

Traduit la capacité d’une société à faire face à ses engagements financiers, c’est-à-dire sa capacité à
rembourser l’ensemble de ses dettes grâce à la vente de ses actifs en cas de liquidation.

Ratios d’endettement

Le Gearing = Endettement Net / Capitaux propres.

Met en exergue le poids de la dette d’une entreprise par rapport à ses capitaux propres .

Capacité de remboursement = Dette nette / excédent brut d’exploitation.

Capacité à rembourser les dettes via les revenus du cycle d’exploitation.

Indépendance financière = capitaux propres / endettement financier

Ce ratio souligne dans quelle mesure vous êtes dépendants des capitaux extérieurs pour financer
votre activité.

Ratios de rentabilité

Rendement des capitaux propres = résultat net / capitaux propres.

Permet de répondre à la question : pour chaque euro investi dans les capitaux propres, quel est le
bénéfice final ?

Rentabilité économique = résultat net / actif total.


Il mesure la rentabilité des moyens mobilisés.

Marge brute d’exploitation : excédent brut d’exploitation / chiffre d’affaires

arge d'exploitation souligne l'excédent que génère réellement votre activité,  indépendamment


du cycle financier ou exceptionnel.

Marge nette = résultat net / chiffre d’affaires

Bien évidemment, plus ce ratio est elevé, mieux c'est.

Ratios de fonds de roulement

Besoin en Fonds de Roulement (BFR) = stocks + créances – dettes.  

Résulte du décalage entre les recettes de l’entreprise et ses dépenses nécessaires pour réaliser son
activité. Plus il est bas, mieux c'est.

Fonds de roulement net global = capitaux permanents – actifs immobilisés.

Le FRNG est un indicateur financier qui permet de vérifier que les actifs immobilisés soient bien
financés par des ressources de long terme. La logique derrière est qu’un investissement de long
terme doit être financé par une ressource à long terme.

Ratios liés à la trésorerie

Délai moyen des encaissements clients = (Créances Clients * 360) / Chiffre d’affaires TTC

Avec ce ratio, vous pouvez évaluer le délai de règlement client.

Délai moyen des règlements fournisseurs = (Dettes fournisseurs * 360) / Total des achats TTC.
Le principe est le même de précédemment,, mais avec les règlements fournisseurs.

Rotation du BFR = (BFR*360) / Chiffre d’affaires.

Il correspond au BFR exprimé en jours de chiffre d'affaires.

Trésorerie immédiate = Disponibilités / Dettes à court terme.

L'idée est d'estimer si les disponibilités seraient suffisantes pour faire face aux dettes à court terme.

Trésorerie nette = Fonds de roulement – Besoin en Fonds de Roulement

La trésorerie nette est un reliquat. C'est ce qu'il reste de trésorerie après avoir financé le cycle
d'exploitation.

‍ ️❓
LE CYCLE COMPTABLE ♂

Les étapes du cycle comptable

Nous pouvons parler du cycle comptable de manière très détaillée sur plusieurs pages au travers de
nombreux articles, mais de manière générale et synthétique, voici les 6 étapes clés.

Certaines ont lieu tout au long de l’année alors que d’autres ne se produisent qu’une fois par an.
Voici donc les 6 étapes du cycle comptable :

1. Analyse comptable des opérations

2. Enregistrement et comptabilisation des écritures

3. Préparation d’une balance générale non ajustée

4. Préparation des écritures d’ajustement

5. Préparation d’une balance générale ajustée

6. Préparation et finalisation des états financiers

ETAPE 1 : ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS


La première étape du cycle comptable est de récupérer les justificatifs de toutes vos transactions :
factures, notes de frais, relevés bancaires pour la période comptable en cours. Il s’agit de
l’information comptable brute qu’il faut ensuite transformer en quelque chose de plus digeste.

ETAPE 2 : ENREGISTREMENT ET COMPTABILISATION DES ÉCRITURES

Une fois que les différents justificatifs ont été rassemblés et triés, il est temps de s’attaquer à leur
enregistrement dans la comptabilité générale. Le grand livre résume l’ensemble des écritures dans
l’ordre chronologique, toujours en respectant la règle de l’écriture en partie double. Cela signifie qu’à
chaque écriture comptable, deux comptes sont touchés : un compte au « débit » et l’autre au «
crédit ».

Si par exemple vous achetez un ordinateur pour votre entreprise, votre actif immobilisé augmentera
et votre compte bancaire diminuera.

A chaque écriture comptable que vous enregistrez, votre balance générale évolue. C’est cette
balance générale qui servira de base à la création de vos états financiers en fin d’année.

ETAPE 3 : PRÉPARER UNE BALANCE GÉNÉRALE NON AJUSTÉE

Cette étape a lieu en général à la fin de votre période comptable, après la fin de votre année fiscale.

Elle consiste à additionner tous les crédits et les débits pour chacun des comptes de votre entreprise
et de calculer la balance finale de ces comptes individuels. La règle de base de la comptabilité en
partie double voulant que les débits soient égaux aux crédits.Dans le cas contraire, cela signifie
qu’une erreur s’est glissée dans les informations comptables et qu’il va falloir passer des écritures
correctives.

ETAPE 4 : PRÉPARATION DES ÉCRITURES D’AJUSTEMENT

Une fois votre balance générale sortie, il va vous falloir passer des écritures d’ajustement. Leur
objectif : s’assurer que vos états financiers ne contiennent que les informations comptables qui sont
relatives à votre exercice comptable. Il y a 2 grands types d’ajustements : les actifs et passifs
transitoires et les ajustements fiscaux.

Les actifs et passifs transitoires : ils permettent d’étaler la charge ou le revenu de transactions qui
touchent plusieurs exercices comptables. Par exemple, le contrat de maintenance de vos machines
dure 2 ans. Il doit donc être étalé sur 2 périodes comptables. Le but de ces écritures est que vos états
financiers ne contiennent que les produits et charges relatifs à l’exercice comptable concerné.

Les ajustements fiscaux : ce sont eux qui vous permettent d’amortir le coût de vos investissements
sur plusieurs années par exemple (les fameux amortissements). De nombreux ajustements sont
possibles, mais seuls ceux qui sont acceptés par la norme comptable et l'administration fiscale du
pays en question vous permettront de réduire votre profit taxable. Il vaut mieux vous faire
accompagner par votre expert-comptable dans ce processus technique et complexe.

ETAPE 5 : PRÉPARER UNE BALANCE GÉNÉRALE AJUSTÉE

Une fois que vos écritures d’ajustement ont été enregistrées, vous pouvez préparer une nouvelle
balance générale dite balance générale ajustée.

Une fois que celle-ci est finalisée, vous avez toutes les informations nécessaires pour préparer les
états financiers de votre entreprise !

ETAPE 6 : PRÉPARATION ET FINALISATION DES ÉTATS FINANCIERS

Les états financiers vous permettent de savoir d’où votre argent provient et comment votre
entreprise l’utilise et le dépense. C’est la raison pour laquelle la comptabilité a besoin de ces 5 étapes
précédente pour arriver ici. Une fois que votre balance générale ajustée est finalisée, il est plutôt
facile de créer vos états financiers.

Tout d’abord, le compte de résultat est préparé en utilisant les informations des comptes de produits
et charges de votre balance générale. Le bilan est lui fait sur la base des actifs et passifs de votre
entreprise. Il reste ensuite une dernière étape : la rédaction des notes qui sont juste des
compléments d'informations sur vos états financiers.

En conclusion

Le cycle comptable semble à première vue être un travail de longue haleine. Mais le résultat en vaut
la peine : l'obtention des informations claires et précises sur votre entreprise (l'image fidèle de la
situation financière de l'entreprise).

Publié comme reçu.

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