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Madame
Gabriel JULIEN, n°
Morte Nature
Sommaire
Un autre artiste pouvant servir de référence est Arman, avec l’œuvre « Chopin’s
Waterloo ».
Car le fait d’exposer son œuvre comme la trace d’une histoire m’a beaucoup inspiré,
et c’est aussi c’est cette œuvre qui m’a inspiré pour l’accrochage en irruption, fragmentation
et suspension.
Etape 2 Découpage
Etape 3 Préparation des attaches
Etape 6 : Séchage
Etape 7: Mise en couleur
Projet 2
« Racines d’Adam »
On peut voir là aussi un élément sortant a moitié d’une structure sous la forme d’un
crâne, dont la blancheur joue en contraste avec le support/sol ainsi qu’avec les éléments en
ajout.
Les matériaux utilisés sont un faux crane qui a dû être découpé pour donner cette
impression de fusion avec le sol, des filament noirs qui, eux, sont créés avec de la terre noire
Il y a 2 matériaux principaux pour ce projet, ce sont le crâne en plastique qui a
donc été commandé et de l’argile noire.
Le travail à partir de l’argile donne un effet de racine, de ronce ou même de lierre qui
s’insinue dans le sol mais sort aussi du crâne. Comme montrant la dégradation du béton et le
retour de la nature, mais qui aurait subi les modifications de son environnement, le végétal
devenant noir et rabougri . On peut aussi considérer ça comme une contamination voire même
une maladie venant de l’homme et se répercutant sur son environnement, l’élimination même
de l’homme, sa fin, ne suffisant plus à endiguer son influence néfaste sur son environnement
De même les sculptures de crane par Philipe Buil, qui lui montre la dégradation de la
matière face à l’environnement.
« Blessure »
Ce projet montre une simple branche avec une ouverture en son centre comme une
plaie, dans cette ouverture on peut voir plusieurs strates de couleur et en-dessous, comme si la
couleur coulait. On peut interpréter ça comme un comme un saignement naturel.
Sur ce projet les éléments utilisés sont une branche qui a dû être travaillée pour
donner particulièrement cet effet de cassure , de brisure, de déchirure, et la « sève » qui
s’écoule en blessure a été faite a partir de colorant alimentaire et de miel.
Je me suis inspiré de certaines œuvres de land art, principalement des nombreux
travaux de Pierre Malphettes.
Ce projet tente d’apporter une réflexion sur la nature, sur ce qui la compose ou/et la
décompose, sur ce qui fait d’elle notre environnement et sur ce que l’on peut considérer
désormais comme naturel, dans un passage du vert au rouge.
2- Idée de recherche
Dans l’idée générale, les recherches menées pour ce projet tendent à questionner le
rapport de l’homme a son environnement et comment représenter cela par le fait que la
plupart des matériaux utilisés sont de la matière dite « vivante » ou issue du vivant .Ce qui
permet de faire un parallèle avec les élément présents qui ne le sont pas .
C’est donc une réflexion sur la nature, sur l’être, sur la nature de l’être, son influence
sur l’environnement mais aussi un questionnement sur le réel.
J’ai décidé de faire des accrochages, cela m’a paru être le plus approprié pour
aborder les sujets que je voulais présenter car cela permet de les mettre en avant par rapport à
un fond, blanc notamment.
Pour les cubes, en raison de leur couleur noir on les voit particulièrement ressortir sur
le mur blanc. Ils sont placés de façon aléatoire pour respecter l’idée de génération spontanée
et aléatoire. Je les considère comme des éléments indépendants de l’endroit ou ils sont comme
s’ils ne devaient pas être là mais arrivent quand même à percer le mur de la réalité
Pour le crâne c’est une autre affaire car il ne peut doit pas vraiment être exposé
comme une œuvre indépendant, il doit se remarquer presque dans de son état latent de
cadavre enterrer et surgir plus encore inopinément que les cubes. Je suis plus dans la vision
d’un organisme synergisant avec son environnement d’où le fait que on peut le voir au sol et
non pas sur un piédestal.
La branche, elle, est dans un registre bien plus classique, elle est accrochée au mur,
exposant ainsi les effets de l’humain sur l’environnement comme le témoin de la réalité
clouée au mur.
4 – Difficultés rencontrées
J’ai aussi rencontré comme problématique le fait que je voulais des cubes de
différentes épaisseurs mais je me suis rendu compte que en fait je n’avais que à changer la
taille de mes cube. A partir de là le cerveau humain crée une illusion de différences de taille
en correspondance entre elles ce qui m’a permis de faire différents point de vue. Les ombres
projetées sur le mur permettent quant à elles d’ajouter encore de la profondeur a ces cubes.
le troisième projet luis c’est déroulé sans accrocs à part pour le visuel de la sève qui
est passé par plusieurs stades partant de la sève faite en papier et finalement faite en matière
alimentaire car plus efficace pour représenter ce que je voulais.
5 - Expérience apportée par le projet
Toutes ces œuvres sont liées entre elle par le fait qu’elles parlent de nature et de
l’impact de l’homme sur l’environnement, autant dans leur sujet que dans leur production. J’ai
moi-même monté les cubes, modelé la terre, modifié la branche, ce sont-là les mêmes
interventions sur le naturel que je cherche à dénoncer qui m’ont permis de produire ces
travaux. Cela me fait donc me poser la question « jusque où peut-on aller pour dénoncer un
disfonctionnement et ne risque-t-on pas en faisant ceci de devenir le miroir de ce que l’on
dénonce ? ».