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26.

Les pathologies de l’abdomen aigue d’origine infectieuse

 Appendicite aigue
 Cholécystite aigue
 Péritonite aigue
 Abcès sous phrénique

27. Les pathologies de l’abdomen aigu chirurgical

 Appendicite chronique
 Cholécystite chronique
 Pancréatite chronique
 Douleurs de l’ulcère gastroduodénales

28. Le panaris : définition, siège et complications

 Définition : le panaris est une infection locale d’une partie quelconque du doigt consécutive
à une inoculation banale. Il se manifeste par des phénomènes inflammatoires : rougeur,
chaleur, gonflement et parfois une collection du pus.
 Siège : le panaris siège le plus souvent à la partie charnue du doigt (pulpe du doigt)
 Complications : il peut se compliquer au niveau du doigt càd que tous les tissus peuvent être
atteints : tendinite : quand l’infection a atteint les tendons, synovite : quand l’infection a
atteint l’articulation et ostéite : quand l’infection a atteint l’os.

Le panaris peut se compliquer aussi en entrainant une infection régionale.

29. Lymphangite : types, différence de types + schémas

 Types : lymphangite réticulaire et lymphagite tronculaire


 Différence entre types :
 Lymphangite réticulaire : se manifeste à la surface de la peau par des fins lacis (ligne
rouge autour de la plaie infectée) accompagné par un œdème ou une tuméfaction
douloureuse.
 Lymphangite tronculaire : se manifeste par des trainées rouges le long des
lymphatiques et à la palpation donnent la sensation des cordons douloureux qui
relient la zone d’infection au relais ganglionnaire.
 Schémas :
30. La douleur pancréatique revêt 3 types, les quels

 Sous-costale gauche : à irradiation scapulaire gauche, la plus classique


 Sous-costale droite : avec ses irradiations scapulaires droites, revêtant une allure pseudo-
vésiculaire
 Epigastrique : avec irradiation retro-sternale d’allure pseudo-angineuse : forme pseudo-
cardiaque.

31. Entorse : définition, localisation et signes

 Définition : du latin torquere=tordre, lésion brusque d’une articulation résultant de sa


distorsion brusque, avec élongation ou arrachement des ligaments sans déplacement
permanent des surfaces articulaires.
 Localisation : lésion souvent observée au niveau du genou et de la cheville
 Signes : les signes cliniques varient suivant le degré de la lésion qui peut être bénigne ou
grave.
Exemple : entorse bénigne du genou
 Douleur au niveau du genou qui est légèrement gonflé
 Limitation des mouvements d’extension et de flexion
 On peut noter une discrète hyadarthrose
 Mobilisation latérale du genou quoique difficile n’entraine pas de mouvement de
latéralité
 La radiographie du genou est normale

Entorse grave du genou : douleur intense, parfois on peut noter une nette angulation
latérale du genou, articulation instable, du fait de la rupture capsulaire l’épanchement
articulaire est discret, la radiographie peut montrer une fracture des épines tibiales,
l’examen conduit avec douceur mettra en évidence des mouvements de latéralité et de
tiroir,…

31. Signe de la fracture de la diaphyse humérale et complications

 Signes : déformation triple


 Angulation à sommet antéro-externe
 Raccourcissement du bras
 Rotation interne du fragment inférieure

La radiographie précise le trait : transversal, oblique ou spiroïde, parfois avec un 3eme fragment en
aile de papillon.

 Complications :
 Paralysie par atteinte du nerf radial : main tombante en col de Cygne
 Anesthésie de la face dorsale du 1er métacarpien

Il faut aussi rechercher une lésion vasculo-humérale : prise de pouls radial, la pseudarthrose est une
complication tardive possible.
32. Mal de Pott : définition et signes

 Définition : c’est une ostéo-arthrite tuberculeuse des corps et des disques vertébraux.
 Signe :
 Début lent, insidieux, par une douleur vertébrale sourde, mais persistante avec
fatigue

L’examen faisant fléchir le tronc, peut mettre en évidence un segment rachidien raide, il y a :

 Limitation des mouvements actifs


 Rigidité segmentaire rachidienne

L’examen précise :

 La contracture des muscles paravertébraux et l’existence d’un point douloureux


vertébral
 Altération de l’état général, fébricule
 Plus tard : classique période de gibosité

L’examen met en évidence la triade classique

 Gibosité à court rayon


 Abcès ossifluent (froid)
 Troubles nerveux par irritation radiculaire et compression médullaire pouvant aller
jusqu’à la paraplégie spasmodique.

33. Syndrome sous lésionnel : définition et signes

 Définition : syndrome dû à la souffrance du tissu médullaire en cas de compression de la


moelle épinière. Si la lésion rachidienne provoque une section brutale de la moelle, elle
entraine une paralysie des segments sous-jacents.
 Signes :
 Paralysie motrice
 Anesthésie
 Aréflexie
 Troubles sphinctériens
 Une hyper réflectivité tendineuse et signe de BABINSKI (lors d’une paraplégie
flasque passant secondairement à la spasmodité).

34. Les voussures : définition

Ce sont des déformations très limitées de la paroi abdominale, correspondant soit à des
tuméfactions pariétales (tumeurs, plastrons, abcès), soit à l’issue des viscères abdominaux à
travers une déhiscence de cette paroi : éventration si l’orifice est d’origine traumatique ou
chirurgicale, hernie si le passage se fait à travers un point faible préexistant dans la paroi
abdominale.

35. Différence entre occlusion intestinale haute et basse


 Occlusion haute= du grêle : caractérisée par
 Brutalité du début avec vomissements immédiats et abondants,
 Altération précoce de l’état général
 Intensité des douleurs
 Discrétion voire absence du météorisme

A la radio, on note : sur un lavement opaque éventuel, la liberté du cadre colique, sur les clichés sans
préparation, des niveaux liquides nombreux, de petites dimensions, centraux, indépendants les uns des
autres, réalisant parfois une image en tuyaux d’orgue, étagés de l’hypochondre gauche à la fosse
iliaque droite, sans distension colique.

 Occlusion basse= du côlon : caractérisée par


o Douleurs d’installation progressive en règle plus discrète
o Vomissements tardifs voir absents
o Etat général longtemps conservé
o Météorisme à son maximum, en cadre ou asymétrique.
o Arrêt des matières fécales et gaz plus net
o A la radiographie, on perçoit une importante distension gazeuse du cadre colique,
des images hydroaériques peu nombreuses plus hautes que larges.

36. Etiologies de l’occlusion

 Occlusion fonctionnelle : iléus paralytique


 Occlusion mécanique
 Imperforation anale : chez le nouveau-né
 Invagination anale : chez le nourrisson
 Cancer du côlon, iléus biliaire : chez le vieillard
 Une cicatrice d’intervention abdominale, u, état fébrile avec leucocytose : dans tous
les cas
 Le volvulus du grêle, le volvulus du sigmoïde, occlusions post-opératoires : à tous les
âges.

37. Différence entre la douleur d’un ulcère gastrique et ulcère duodénal

 Douleur de l’UG : provoque des douleurs à type des crampes, de brûlure ou de torsion
épigastrique. Les douleurs sont précoces, après l’absorption d’aliments, 1 h environ après le
répas (douleur post prandiale), ces douleurs sont suivies d’une accalmie précédent le repas
suivant.
R : repas, D : douleur

R BE D BE D BE: bien être

 Douleur de l’UD : siège à l’épigastre ou un peu à droite, elle a souvent une irradiation
postérieure vers la région lombaire, c’est une crampe douloureuse, une sensation de torsion
plus souvent qu’une brûlure, la douleur survient tardivement (3-4h après le repas). Elle est
calmée par le repas suivant. On aura alors 3 temps : R-A-D-R
R : repas, A : accalmie, D : douleur

R BE D R
38. Décrivez brièvement en 1 à 2 lignes :

 Ligne de Malgaigne : ligne imaginaire qui est tendue de l’épine iliaque antéro-supérieure à
l’épine homolatérale du pubis.
 Signe de GIORDANO : percussion avec la face cubitale de la main dans la région lombaire, si
le malade cri : signe de GIORDANO positif : en présence d’une lithiase rénale par exemple.
 Signe de mallet-guy : palpation profonde de la région hypochondre gauche à la recherche
d’une splénomégalie ou d’une affection de la rate.

39. Signes cliniques à la palpation d’une luxation de l’épaule

 Vacuité de la glène
 La saillie de la tête humérale est palpable en avant et en dedans de l’épaule
 L’adduction du bras est impossible et douloureuse.

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