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LOMBOSCIATALGIE
présenté par :
Amine Ezzarouali
PLAN
Définition
Rappel anatomique
Approche diagnostic
Signes de gravité
Les examens complémentaires
Etiologies
Prise en charge thérapeutique
Conclusion
DÉFINITION
Lombosciatalgie est un syndrome neurologique caractérisé par une douleur dans
le territoire du nerf sciatique par compression des racines L5 ou S1.
Elles sont à l'origine d'une douleur de la face postérieure ou latérale du membre
inférieur.
L'origine discale (hernie discale) est la plus fréquente chez les sujets jeunes (20–
40 ans), tandis que l'origine arthrosique est plus fréquente chez la personne âgée.
Une lombalgie: douleur de la
région lombaire n’irradiant
pas au-delà du pli fessier
la lombosciatalgie : une
douleur lombaire associée à
une irradiation dans le
membre inférieur en raison
d’une tension radiculaire,
caractérisée notamment par
la présence d’un signe de
Lasègue
INTÉRET
Le caractère hyperalgique,
• Le caractère paralysant : déficit moteur coté à 3 ou moins
• Des troubles génitosphinctériens : mictions impérieuses ou incontinence
urinaire, incontinence anale, dysurie,
évocateurs d'un syndrome de la queue de cheval
SIGNAUX D’ALERTE
• un bilan complémentaire: formule sanguine, un dosage de la CRP et de la VS, un
examen d’urine et des examens radiologiques.
• Les radiographies standards: trop faible sensibilité pour exclure des pathologies
infectieuses ou tumorales débutantes.
• Un CT ou une IRM doivent être envisagés en urgence si l’on suspecte une
spondylodiscite, une ostéomyélite, des abcès épiduraux et des fractures avec
possible instabilité.
LOMBOSCIATIQUES NÉCESSITANT UNE PRISE EN CHARGE URGENTE
Lombosciatique hyperalgique
Elle est définie par une douleur ressentie comme insupportable et résistante aux
antalgiques majeurs de palier 3 selon l’OMS (opiacés forts).
Elle empêche toute activité du patient, et conduit à des comportements
d’évitements (toux, éternuement, défécation).
Le traitement durant une période
d’environ six à huit jours :
• le paracétamol doit être
prescrit en première intention,
• les AINS sont cependant plus
efficaces,
• finalement les antalgiques de
palier 3 et les infiltrations
épidurales
• Le recours à la chirurgie reste
globalement exceptionnel
Lombosciatique paralysante
Elle est définie comme un déficit moteur d’emblée inférieur à 3 selon l’échelle MRC
(tableau 3) et /ou comme la progression d’un déficit moteur.
Cette atteinte représente 3% des sciatiques mais 11 à 14% des sciatiques opérées.
Elle apparaît précocement, dans un délai de moins de quinze jours pour 80% des
cas. Elle est presque toujours monoradiculaire, touchant la racine L5 dans 75% des
cas.
lors de la levée de la compression, la récupération est plus
rapide et plus complète dans les fibres motrices. Sur le plan
clinique, on retrouve la même topographie en fonction des
racines atteintes
Il faut distinguer quatre situations cliniques bien définies et
leur prise en charge.
Lombosciatique associée à un syndrome de la queue-de-
cheval
Elle est définie par l’apparition de troubles sphinctériens.
Elle résulte d’une compression des racines nerveuses
sacrées:
rétention urinaire ou une incontinence par regorgement
parésie des membres inférieurs
anesthésie en selle.
Il s’agit d’une pathologie grave, mais rare
une véritable urgence tant
diagnostique en raison de la rapidité
d’apparition des symptômes (moins
de 24 heures pour 89% des
patients) que thérapeutique, une
chirurgie retardée étant associée à
la persistance d’un déficit moteur
sévère, de douleurs neurogènes et
de dysfonction sphinctérienne et
sexuelle.
l’IRM est l’imagerie de choix, permettant
notamment dans les cas de tumeur de
visualiser l’ensemble du sac dural et de
détecter les lésions des tissus mous ; elle
est donc plus performante qu’un CT, qui
montre bien les structures osseuses mais
analyse mal les structures molles (queue-
de-cheval, sac dural, LCR).
EXAMEN PARACLINIQUE
Une lombosciatique commune typique chez un adulte jeune ne nécessite
initialement aucun examen complémentaire
Pas d'imagerie en systématique
Indication d'imagerie
Eliminer un dg différentiel
surveillence post opératoire
Lombosciatique paralysante ou Sd queue de cheval : en URGENCE++
Biologie:
bilan inflammatoire, bilan infectieux.
Imagerie:
Rx standard:Elles permettent de vérifier l’état du rachis, la statique,
l’état des disques, ainsi que les articulations sacro-iliaques, l’état des
vertèbres
TDM(En 1ère intention): Confirmation du dg permet de voir la hernie,
voir sa situation, son importance
IRM:
Plus performante que la TDM, moins disponible et plus couteuse.
Surtout pours les radiculalgies symptomatiques.
Signes de souffrance médullaire.
ETIOLOGIES
lombosciatalgie commune : 90%
Hernie discale
Arthrose
lombosciatalgie Symptomatique : 10%
– Pathologie vertébrale:
• Infection : Spondylodiscite
• Pathologie tumorale
• Spondyloarthrite.
– Pathologie intra rachidienne:
• Tumeur nerveuse: Neurinome, Méningiome
• Pathologie épidurale
LA PRISE EN CHARGE
Indications
traitement médicale, toujours en 1ère intension.
En dehors des lombosciatiques graves, la prise en charge peut se faire en ambulatoire
En dehors des formes graves.
6à8s
but :Soulager, éviter les complications
TRAITEMENT
Moyens médicaux :
• Repos:Durée en fonction de l’intensité des doleurs et du degré d’handicap.
Antalgiques
_Paracétamol
–Paracétamol associé à la codéine
–Dérivés morphiniques
AINS
Corticoïdes
Myorelaxants
– Tiocolchicoside
– Benzodiazépine
Chirurgicaux
Si urgence:
Radiculalgie paralysante.
Radiculalgie avec syndrome de la que de cheval.
Radiculalgie hyperalgique
En l’absence d’amélioration d’un traitement médical bien conduit (6 à 8
semaines)
Chirurgical :
1. Nucléotomie percutanée
2.Laminectomie décompressive
3.La chirurgie de la douleur
les objectifs à atteindre doivent être :
- Le curetage du disque le plus complet possible
- la libération de la racine comprimée ou œdématiée.
- La prévention d’une récidive par un séquestre discal.
CONCLUSION
Le diagnostic se fait toujours par l’interrogatoire et l’examen clinique, et la place
des examens complémentaires est limitée.
Fréquente.
• Traitement d’abord médical.
• Prévention: facteurs favorisant
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