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LE GRAND MANUEL DU TAGEMAGE 2020 – FICHE 19 – N°1 DES VENTES

TEXTE 1 : L’immobilisation du 737 MAX pèse lourdement sur les comptes


de Boeing

Boeing a annoncé que les déboires du 737 MAX allaient amputer son bénéfice avant impôts du
deuxième trimestre à hauteur de 5,6 milliards de dollars.
Le géant aéronautique a fait savoir dans un communiqué qu’il allait provisionner 4,9 milliards de
dollars pour couvrir les frais occasionnés après deux accidents du 737 MAX qui ont fait
346 morts, et l’immobilisation de tous les appareils de ce type dans le monde depuis mars.
Boeing estime que cet avion pourrait reprendre l’air au début du dernier trimestre de cette année
mais reconnaît que c’est loin d’être certain.

Un retour en service espéré pour 2020


Boeing n’a toujours pas soumis aux régulateurs, pour certification, le correctif du système
antidécrochage MCAS mis en cause dans les deux accidents. L’agence fédérale de l’aviation
(FAA) a, en outre, récemment décelé un problème de microprocesseur présentant un « risque
potentiel ». Ce nouveau problème, qui pourrait concerner la conception même de l’avion, a poussé
de nombreux experts à pronostiquer le retour en service du 737 MAX pour le premier trimestre
2020.
« Au vu de tout ce que nous savons à l’heure actuelle, un retour en service entre décembre et
janvier est la date la plus raisonnable », avance Scott Hamilton chez Leeham. Michel Merluzeau,
chez Air Insight Research, juge que « le premier trimestre 2020 serait une bonne nouvelle pour
Boeing ». « La FAA lèvera l’interdiction quand elle jugera qu’il est sûr de le faire », a déclaré à
l’Agence France-Presse (AFP) un porte-parole du régulateur aérien.

Pas de baisse de production prévue


Boeing est également attaqué en justice par des familles de victimes des deux accidents et a pris
les devants en s’engageant à leur verser 100 millions de dollars.
La charge de 4,9 milliards de dollars va servir à indemniser les clients affectés par la crise et
comprend aussi bien des indemnités financières que des rabais que Boeing pourrait accorder aux
compagnies aériennes ou des échanges de modèles d’avion.
« Nous entendons demander des compensations financières pour les annulations de vols des 737
MAX et en raison des retards de livraison que nous subissons et, potentiellement, demander des
indemnisations d’autres natures », a rapporté à l’AFP la compagnie mexicaine Aeromexico.
Outre cette charge, Boeing va également devoir supporter une hausse de 1,7 milliard de dollars
des coûts du 737 MAX, liée principalement à une réduction des cadences de production qui sont
passées de 52 à 42 appareils par mois depuis l’immobilisation de l’avion.

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TEXTE 2 : FMI : refonder Bretton Woods

75 ans après la conférence de Bretton Woods, où a été façonnée l’architecture du système


financier international actuel, la question de l’appartenance géographique du prochain directeur
général du Fonds monétaire international (FMI) se trouve de nouveau posée. La titulaire sortante,
Christine Lagarde, a été récemment nommée à la tête de la Banque centrale européenne (BCE).
Traditionnellement, les deux grandes institutions financières issues de Bretton Woods, la Banque
mondiale et le FMI, ont été dirigées la première par un Américain, la seconde par un Européen.
Un peu plus tard, en 1966, la Banque asiatique de développement a été créée. Depuis, elle est
dirigée par un Japonais. Les Occidentaux peuvent-ils continuer à s’arc-bouter ainsi sur une
tradition héritée du XXe siècle, alors que le monde subit des transformations fondamentales ?
David Lipton, actuel numéro deux du FMI, a lui-même rappelé que le Fonds comptait aujourd’hui
189 Etats membres, quand seuls 44 Etats étaient représentés à Bretton Woods. Mais, surtout, il a
souligné que le FMI doit faire face à trois défis essentiels pour les 50 prochaines années : le
déplacement du centre de gravité de la puissance économique et financière, que les Etats-Unis
partagent désormais avec la Chine ; l’impact des nouvelles technologies sur l’économie et
notamment sur la finance ; et les menaces qui pèsent sur le multilatéralisme, fondement des
institutions de Bretton Woods.

L’ascension de la Chine
La nomination du successeur de M me Lagarde se situe directement dans le contexte du premier
défi cité par M. Lipton, celui de l’ascension de la Chine. Pour être apte à répondre aux deux autres
défis, le FMI doit pouvoir s’adapter au premier. A la veille de la réunion du G7 des finances, où la
question du futur patron du FMI devait être évoquée de manière informelle, le ministre français de
l’économie et des finances a déjà fait savoir que, à ses yeux, le FMI devait continuer à être dirigé
par un membre de l’Union européenne.
Ce changement à la tête du Fonds est pourtant l’occasion de prendre en compte, enfin, les réalités
du XXIe siècle. Plutôt que d’exiger obstinément une continuité de nationalité que l’histoire
n’impose plus, les Européens seraient mieux inspirés de se concentrer sur la mission du Fonds.
Qu’ils s’attachent à identifier la personne la plus à même de défendre le multilatéralisme, la
coopération et l’ouverture économique – autrement dit la personne la plus proche des idées qu’ils
soutiennent – et qu’elle soit singapourienne, irlandaise ou française, ils auront renforcé leur
légitimité.
Refonder Bretton Woods passe par la réforme de la gouvernance du FMI pour mieux y intégrer
les pays en pleine ascension. Et ainsi priver la Chine d’un prétexte pour édifier un système
parallèle.

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TEXTE 3 : Netflix attire bien moins de nouveaux abonnés que prévu... et la


compétition s’intensifie

L’entreprise a enregistré près de deux fois moins d’abonnés qu’attendu entre avril et juin. Même
si elle compte 151,56 millions de clients dans le monde, elle commence à en perdre aux Etats-
Unis.
Non seulement Netflix n’a enregistré que 2,7 millions de nouveaux abonnements payants entre
avril et juin, mais il en a même perdu aux Etats-Unis. Le groupe, qui compte désormais
151,56 millions de clients, refuse d’imputer cette contre-performance à la concurrence.
Elle est pourtant intense sur le secteur avec les offres d’Amazon, d’Hulu, de la BBC, de YouTube
ou de Hotstar en Inde. Et elle devrait encore s’intensifier à l’avenir avec l’arrivée sur le marché de
Disney, Apple, WarnerMedia ou encore NBCUniversal.

Des contenus qui n’ont pas séduit


Mais le groupe californien dit y voir un avantage : cela devrait lui permettre de dégager des
financements pour créer encore davantage de contenus originaux. Et si on considère que
700 millions de ménages paient pour des abonnements télé, le gâteau est grand, a souligné Reed
Hastings, le patron de Netflix.
« Plus on parle de “guerre du streaming”, plus ça attire l’attention et du coup les consommateurs
se tournent plus vite de la télé classique à la télé en streaming. »
Pour expliquer le ralentissement du deuxième trimestre, Netflix avance surtout que les nouveaux
contenus n’ont pas séduit autant qu’anticipé. Il souligne aussi qu’il était difficile de réitérer le
succès du début d’année, quand le groupe a attiré 9,6 millions de nouveaux abonnés. Et il
reconnaît que la récente hausse des prix des abonnements dans certains pays a pu en refroidir
certains.

Lancement de jeux vidéo


« La route va être difficile pour Netflix avec l’arrivée de nouveaux concurrents et le retrait de
contenus populaires, mais l’ajout de contenus solides au troisième trimestre devrait permettre de
récupérer certains abonnés », estime l’analyste Eric Haggstrom.
Netflix espère repartir du bon pied et anticipe au total 7 millions de nouveaux abonnés d’ici fin
septembre, dont 800 000 aux Etats-Unis et 6,1 millions dans le reste du monde.
Pour fidéliser les spectateurs autour de ses créations, Netflix parie également sur le lancement de
nouveaux jeux vidéo basés sur les séries Stranger Things et Dark Crystal, le temps de la
résistance. Et pour capter le très vaste marché indien, Netflix va lancer une offre réservée aux
appareils mobiles à moins de 4 dollars.

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TEXTE 4 : Comment la France peut-elle aider ses pépites technologiques à


s’introduire en Bourse ?

Pour aider les entreprises françaises innovantes à lever des fonds, le rapport de l’économiste
Philippe Tibi préconise la multiplication de fonds « global tech », pour un total de 20 milliards
d’euros. Quelques chiffres éloquents pour poser un des problèmes que doit essayer de résoudre la
France : parmi les grandes entreprises du CAC 40, la seule « jeune » société technologique
s’appelle Dassault Systèmes. Aux États-Unis, les entreprises du secteur technologique
représentent environ un tiers de l’indice S&P500.
Comment améliorer le financement de marché des entreprises technologiques françaises et aider
nos pépites à franchir la marche pour se transformer en champions mondiaux ?

Le financement, facteur décisif


Dans cette bataille, le facteur financement est un facteur décisif. Face à la concurrence américaine
et chinoise, la France a de sérieux atouts à faire valoir : une recherche de haut niveau, de bons
ingénieurs, un bon niveau d’investissement en R&D, un état d’esprit entrepreneurial et l’accès à
un grand marché européen ouvert.
Malgré tout cela, force est de constater que les nombreuses start-up françaises peinent à changer
d’échelle et donc à devenir éligible à une introduction en Bourse. Pour les auteurs du rapport, cela
résulte d’une « double défaillance de marché » : un manque d’offre et une faible demande de titres
de sociétés technologiques.
D’abord, la croissance des start-up est ralentie par le manque de levées de fonds supérieures à 30-
40 millions d’euros. « Les fonds français sont ainsi rarement capables de financer des tickets
supérieurs à 30 millions d’euros. Or, la dernière levée permettant d’atteindre le statut de licorne
dépasse généralement les 100 millions d’euros. ».
Le rapport préconise donc de disposer, d’ici à 3 ans, de 10 fonds late stage gérant chacun au
moins 1 milliard d’euros.

Cinq à dix fonds « global tech », de l’ordre de 10 milliards d’euros


Une fois l’entreprise cotée, encore faut-il des actionnaires pour acheter les titres. Pour remédier au
problème de l’actuel manque de demande, le rapport préconise l’émergence de fonds ouverts
global tech. « Les fonds « global tech » ont une caractéristique commune : ils sont gérés par des
professionnels experts des technologies, aptes à prendre des décisions d’investissement fondées
sur des convictions et la compréhension des modèles économiques originaux des entreprises
innovantes. Leur absence à Paris explique les décisions de cotation exclusive sur le NASDAQ des
meilleures firmes françaises.

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TEXTE 5 : Vie privée : en Chine, 17.000 écoliers reçoivent des montres


connectées pour être suivis par GPS.

Dans la ville de Guangzhou (Chine), la mairie a distribué gratuitement des montres connectées à
17.000 enfants issus de soixante écoles primaires. Baptisés « Safe Campus », les appareils ont
pour but d’aider les parents à surveiller où se trouvent leurs enfants. Ils sont équipés d’un GPS, du
système de géolocalisation de Beidou et d’un système d’alerte permettant à l’enfant de contacter
rapidement un proche. Les adultes peuvent aussi suivre les déplacements des écoliers via une
application mobile.
Le projet fait partie d’un plan global pour promouvoir l’utilisation de Beidou dans le cadre
d’applications civiles. Le tout a également reçu le soutien du Ministère de l’Industrie et des
Technologies de l’information, qui vérifie et enregistre les informations récoltées par les « Safe
Campus ». Le programme reste sur la base du volontariat, et 8.000 personnes se seraient déjà
inscrites pour participer.

Des projets similaires en Chine


Le projet a de quoi inquiéter en termes de vie privée. Avec ces montres connectées, la position
exacte des enfants peut être déterminée à dix mètres près. Pourtant, ce n’est pas la première fois
qu’une école chinoise pense à ce genre d’outil pour surveiller ses étudiants. Le géant des
technologies Tencent a affirmé que des établissements utilisent des bracelets intelligents pour
suivre les déplacements des enfants. Les parents et les enseignants sont même alertés lorsqu’un
enfant quitte l’école pendant les heures de cours, grâce à une application mobile.
Il arrive cependant que ce genre de projets fasse polémique. Une autre école chinoise aurait
provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, après qu’un étudiant a découvert que la direction
souhaitait acheter 3.500 bracelets GPS. Ils devaient servir à assurer la sécurité des élèves pendant
les cours de sport.
Au-delà du contexte scolaire, la Chine est régulièrement citée pour ses projets de surveillance de
la population. Les autorités utiliseraient par exemple un système de reconnaissance faciale pour
surveiller les mouvements des membres de la minorité musulmane ouïghoure dans le pays,
d’après une longue enquête du New York Times. Le gouvernement a aussi recours à un large
système de surveillance installé dans une dizaine de grandes villes, Skynet, afin d’identifier dans
les rues les personnes recherchées par la police. La Chine prévoit de mettre en place un large
dispositif de surveillance et de notation de ses citoyens, reposant notamment sur de la
reconnaissance faciale, d’ici à 2020.

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TEXTE 6 : Instagram cache désormais les « likes » pour les utilisateurs de


sept pays dans le monde
Après avoir testé sa nouvelle interface au Canada, le réseau social Instagram étend la chose à six
autres pays. Dans cette version, les « likes » des photos et les « vues » des vidéos sont uniquement
visibles par l’auteur.
Les réseaux sociaux seront-ils encore longtemps les royaumes du « like » ? Mercredi, dans une
publication sur son propre site, la plateforme dédiée à la photo Instagram a annoncé qu’elle allait
tester une nouvelle version de son interface. Désormais, les utilisateurs d’Instagram en Australie,
au Brésil ou encore en Italie sont ne verront plus le nombre de « likes » sous chaque photo et
vidéo. Ce compteur sera remplacé par une petite phrase, « aimé par un tel et d’autres personnes ».
Seul l’auteur du contenu pourra voir le nombre exact de « j’aime ».
« Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et les vidéos que vous partagez, pas
sur le nombre de j’aime qu’il y a en dessous » explique le réseau social. Il y a quelques mois,
lorsque la plateforme avait lancé les tests au Canada. Et ce n’est pas la première fois qu’Instagram
tente de diminuer l’importance des « likes » sur son propre terrain. C’est même pour cette raison
qu’en 2016, Kevin Systrom, cofondateur du réseau social, a lancé les stories, ces courtes vidéos
qui ont fait la popularité de la plateforme et sur lesquels on ne peut pas mettre de mention « j’aime
».

Un problème plus généralisé


Pilier des réseaux sociaux depuis leurs débuts, le « like » n’a plus la cote, accusé de faire du mal à
l’estime des internautes et d‘encourager la viralité à tout prix. Le « like » a de multiples
significations et ne veut pas forcément dire qu’un contenu vaut la peine d’être regardé. La photo
la plus aimée de l’histoire d’Instagram symbolise ce constat. Il s’agit d’un œuf, sur fond blanc, «
liké » plus de 53 millions de fois.
D’autres plateformes vont dans le sens d’Instagram. Depuis le début d’année, la plateforme
Twitter teste une interface plus minimaliste, baptisée « twttr ». La nouvelle version affiche les
messages ainsi que leurs réponses d’une manière plus simple, avec une organisation sous forme
d’escalier. Mais surtout, les « likes » et les partages sont par défaut cachés, et il faut appuyer sur
une publication en particulier pour dévoiler l’information.

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TEXTE 7 : Neuralink et Elon Musk veulent implanter des fils dans votre
cerveau pour contrôler des machines

Lancée en 2017 par Elon Musk, l’entreprise Neuralink a détaillé ses plans pour pouvoir relier le
cerveau humain à des ordinateurs. Elle compte récolter des informations sur la matière grise à
l’aide de fils implantés dans le crâne.
L’idée semble tout droit sortie d’un roman de science-fiction, mais c’est pourtant presque une
réalité. La firme a mis au point un robot qui s’apparente à une machine à coudre, capable
d’implanter des fils ultrafins dans un cerveau humain. Ces fils sont rattachés à un minuscule
processeur, installé à la surface de la boîte crânienne, lui-même connecté à un ordinateur via un
réseau sans fil. Neuralink affirme que son outil est capable de récolter une flopée d’informations
sur la matière grise.
La technologie a un potentiel pour un usage médical. Max Hodak, président et cofondateur de
Neuralink, explique au New York Times que l’appareil pourrait un jour résoudre certains
problèmes de santé des humains, comme aider les personnes amputées à retrouver leur mobilité,
améliorer l’ouïe ou encore la vue. En effet, avec son système de fils ultrafins reliés à un
ordinateur, l’équipe de Neuralink peut facilement varier la profondeur et l’emplacement de ses
fils. Et donc agir sur différentes parties du cerveau, comme celle qui régit la parole ou les
mouvements.

« Un long chemin à parcourir »

Le potentiel de la technologie est bien là, mais Neuralink juge qu’il reste « un long chemin à
parcourir » avant d’envisager sa commercialisation. La société doit d’abord passer aux tests sur
des humains. Et la manière dont les fils ultrafins sont implantés dans le cerveau doit encore être
améliorée. En effet, si la technologie est à l’avenir utilisée par des chirurgiens, ces derniers
n’auront pas tous un robot de dernière génération sous la main, capable d’insérer les fameux fils
avec la plus grande précision. Ils devront alors percer de minuscules trous dans la boîte crânienne
des patients, ce qui occasionnerait des vibrations désagréables au travers du squelette humain.
Neuralink cherche ainsi à adapter sa technologie au perçage laser, afin de rendre l’implantation
des fils indolore. Pour parfaire son outil, la société prévoit de travailler avec les neurochirurgiens
de l’Université de Stanford. Et la firme peut compter sur le soutien financer d’Elon Musk, qui a
déjà investi 100 millions de dollars dans Neuralink.
Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise s’intéresse aux rapports hommes-machines. En
2017, le réseau social Facebook a présenté ses ambitions en la matière. Une division secrète de la
firme, baptisée « Building 8 », a mis au point un outil capable d’interpréter les signaux cérébraux
pour les convertir en texte.

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TEXTE 8 : L'impôt à la source rapporte 1 milliard d'euros supplémentaires


à l'Etat.

La hausse du taux de recouvrement permet à l'Etat de récolter 1 milliard d'euros


supplémentaires.
Le prélèvement à la source a amélioré le taux de recouvrement de l'impôt. Publiées ce dimanche
dans le Journal du Dimanche, les données chiffrées des six premiers mois d'application de cette
réforme le confirment.

L'une des principales réussite de cette réforme est la progression du taux de recouvrement de
l'impôt. De 95% avec l'ancien système, l'administration fiscale pensait atteindre 97% avec le
prélèvement à la source. Il s'élève finalement à 98,5%, ce qui représente un peu plus de 1 milliard
d’euros de recettes supplémentaires pour l’Etat à la fin de l’année par rapport à ce qui était prévu.
Interrogé par le JDD, Gérald Darmanin – Ministre de l’Action et des Comptes publics – explique
cette progression du taux de recouvrement par le fait que grâce au prélèvement à la source, ont
payé l'impôt « ceux des Français qui, par fraude ou par phobie des formalités, ne s’en acquittaient
pas ».

Pour le ministre du budget, l'Etat n'est pas le seul bénéficiaire de cette réforme : « Non seulement
la mise en place du prélèvement à la source a été un succès technique, mais il continue d’apporter
ses effets positifs pratiques aux Français, qui peuvent moduler en temps réel leur taux
d’imposition ». En effet 1,9 million de foyers fiscaux ont indiqué un changement de leur situation
personnelle ou matérielle depuis le début de l’année, ce qui a pu entraîner une modification de
leur taux d’imposition : à la baisse pour 870 000 d’entre eux, à la hausse pour 600 000 autres.

Fort de cette réussite, Gérald Darmanin souhaite mettre en place une nouvelle réforme : la
suppression progressive de la déclaration de revenus. Bercy a déjà annoncé qu'en 2020, 12
millions de foyers n'auront plus à la remplir.

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TEXTE 9 : Avec French Tex, le textile recrute sur le Web

La filière lance le premier portail de l'emploi textile tricolore, pour recruter les
techniciens, les ingénieurs et les cadres dont elle a besoin.

Riche, déjà, de 60.000 emplois en France, la filière textile remonte la pente. Affaiblie par des
décennies de délocalisations, elle a de nouveau besoin d’embaucher, stimulée par le regain d’intérêt
pour le « made in France », les commandes du monde du luxe et les textiles techniques.
Pour mieux relayer les offres et les demandes, le textile crée son site de recrutement frenchtex.org,
et sa marque, French Tex, avec un slogan entraînant : « Nous façonnons le monde ». Une façon de
rappeler, avec subtilité, que le textile est bien plus présent que nous ne le pensons, au quotidien,
partout autour de nous. Il peut, en effet, être destiné à la mode, à l’ameublement ou à des usages
bien plus techniques.

Le textile est ainsi présent en agriculture, dans le bâtiment, les emballages, le génie civil, l’industrie
- et pas que de la mode -, la santé, les sports, les loisirs et les moyens de transport. Ce sont
absolument tous les métiers qui seront proposés sur le site Internet : modélistes, coupeurs,
mécaniciens, chefs de produits, stylistes, contrôleurs qualité, développeurs... et bien d’autres.

Promotion sur Youtube

Cette démarche s’est faite à l’initiative de six organismes de référence du textile : Unitex, Techtera,
le lycée La Martinière Diderot, le CFA Textile régional, Opacalia Textile-Mode-Cuir et le GIP de
l’académie de Lyon. Sans oublier l’Union des industries textiles et ses antennes territoriales. Mais,
ce sont toutes les entreprises du textile - start-up, TPE, PME ETI ou grands groupes - qui sont
invitées à communiquer leurs offres d’emploi ou de stages.
Pour les séduire, ainsi que les candidats, une campagne de communication d’envergure accompagne
le lancement de la marque et du site French Tex. Intitulée « Le textile va vous surprendre », elle
comprend notamment huit petits films qui mettent en images, via Youtube, les différents domaines
d’applications des industries textile.

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TEXTE 10 : Les Françaises ne sont (vraiment) pas des entrepreneures


comme les autres.

Plus conscientes des risques que les hommes et que leurs homologues étrangères, devant
faire preuve de plus d’autorité une fois aux commandes... les spécificités des patronnes
d’entreprise tricolores sont nombreuses comparées à celles de leur alter ego des autres
continents selon une étude réalisée par Veuve Clicquot.

À l’occasion de l’événement Veuve Clicquot x Women, qui rassemble plusieurs dirigeantes


d’entreprises et personnalités du monde économique, la célèbre maison de champagne dévoile son
premier baromètre international sur l’entrepreneuriat féminin.
Premier enseignement de cette étude menée dans 5 pays (Royaume-Uni, France, Afrique du Sud,
Japon et Chine (Hong Kong) auprès d’un échantillon de 10 171 personnes : les femmes sont plus
conscientes que les hommes des risques encourus en matière d’entrepreneuriat.
Dans l’Hexagone, elles considèrent même (à 53%) que les risques pris pour entreprendre ne
valent pas les avantages qu’apporte la réussite. Cette aversion au risque est nettement moins
marquée outre-Manche, où elles ne sont que 38% à partager cet avis, ainsi qu’en Afrique du Sud
(44%), au Japon et à Hong-Kong (48%).

Nouvelle génération

Pour autant, une fois qu’elles se sont lancées dans l’aventure entrepreneuriale, l’opinion des
Françaises ne varie quasiment pas, puisque 54% d’entre elles considèrent qu’il est effectivement
plus risqué pour elles d’entreprendre que pour leurs homologues masculins. En revanche, elles
sont 57% à formuler ce constat au Royaume-Uni, 60% au Japon, 68% à Hong Kong et même 95%
en Afrique du Sud. De fait, seulement 28% de femmes (contre 39% d’hommes) veulent devenir
entrepreneures en France. Toutefois, la nouvelle génération de femmes ose plus facilement être
audacieuse, avec 42% des femmes de 20-29 ans voulant tenter l’expérience.

Par ailleurs, quelque que soient les nationalités, toutes ont conscience qu’il leur sera plus difficile
de lever des fonds et qu’en la matière les hommes sont plus crédibles lorsqu’ils cherchent à
financer leur projet entrepreneurial. Autre spécificité tricolore, 72% des femmes entrepreneures
pensent devoir faire preuve de plus d’autorité que les hommes pour se faire respecter. Ce
pourcentage tombe à 54% chez leurs homologues du Japon, 63% au Royaume-Uni, tandis qu’il
reste plus proche en Afrique du Sud (69%) et à Hong Kong (71%). En revanche, lorsqu’elles
s’affirment et passent à l’acte, le sentiment est universellement partagé par toutes que cela est mal
perçu.

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