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dentée de la mandibule
▪ Les tables internes et externes sont faites d’os compact. Entre les 2, l’os
spongieux est creusé par le canal dentaire inférieur où chemine me
paquet vasculo-nerveux alvéolaire qui assure la vascularisation et
l’innervation des dents inférieures et des téguments du menton et de la
muqueuse vestibulo-jugale antérieure et labiale inférieure.
2. Etude clinique
2.1. Interrogatoire
l
▪ tout choc direct mentonnier doit faire penser systématiquement à une possibilité de
fracture condylienne parfois bilatérale.
▪ tout choc latéral doit faire rechercher systématiquement une fracture condylienne
contro-latérale.
2. Etude clinique
▪ Examen exobuccal
▪ Examen endobuccal
▪ Examen radiologique
2.Etude clinique
2.2. Examen clinique
▪ Le déplacement latéral du point interincisif médian qui se fait vers le trait de fracture.
▪ L’existence d’une plaie muqueuse (fracture ouverte en bouche qui imposerait une
ATBthérapie systématique).
2.Etude clinique
2.2. Examen clinique
▪ Rx panoramique : cliché de débrouillage irremplaçable qui donne une idée globale sur la
mandibule et les structures dentaires.
▪ Région symphysaire : la fracture est rarement médiane, elle est souvent oblique
(symphyso-parasymphysaire).
|
▪ Fracture de la branche horizontale : sont les plus fréquentes, souvent déplacées,
souvent ouvertes en bouche, souvent associées à unwww.yy.iw.iamengnm.eu
déficit sensitif,
,
souvent
associées à une fracture condylienne controlatérale.
▪ Fracture angulaire : cette région est fréquemment fragilisée par une dent de
sagesse incluse ou en désinclusion avec un kyste marginal postérieur, source de
complication infectieuse.
L’insertion des muscles élévateurs (masséter, ptérygoïdien interne) explique le
déplacement.
2.Etude clinique
2.3. formes cliniques
▪ Les traumatismes balistiques responsables de fractures complexes en raison des délabrements cutanéo-
muqueux souvent associés qui rendent difficile la systématisation des lésions et la prise en charge
automatique.
thérapeutique
▪ Rarement les accidents de sport, parfois de travail ou les fractures spontanées (ostéoporose, femmes
prédisposées –enceintes-).
2.Etude clinique
2.3. formes cliniques
▪ Se voient surtout chez le jeune de sexe masculin. Elles sont rares chez
l’enfant contrairement aux fractures condyliennes. Chez le sujet âgé, elles
sont favorisées par l’édentation.
3. Traitement
3.1. Moyens
▪ Orhtopédiques
▪ Chirurgicaux
▪ Adjuvants
3.Traitement
3.1. Moyens
3.1.1. Orthopédiques
3.1.2. Chirurgicaux
▪ La voie d’abord est presque toujours endobuccale, sauf en cas de plaie cutanée, soit dans quelques cas de
fracture mandibulaire qui nécessite parfois un abord cutané.
▪ Décollement muqueux et périosté jusqu’à la découverte du trait de fracture, on réalise une bonne
réduction en tenant compte de 2 repères :
▪ L’articulé dentaire (point inter-incisif médian sup et inf sur la même verticale) + bon engrènement dentaire.
▪ L’alignement du bord basilaire par réduction avec une lame malléable.
▪ Puis on réalise une ostéosynthèse soit au fil d’acier (étagée, en X, en 8), soit des plaques miniaturisées
vissées en titane inoxydable non résorbable qu’on peut enlever dans 6 mois, soit des plaques MV
résorbables indiquées surtout chez l’enfant.
3.Traitement
3.1. Moyens
3.1.3. Adjuvants
▪ L’alimentation : doit être liquide, semi-liquide puis solide. C’est une alimentation quoi
doit être équilibrée, riche en calories, riche en protides, ou bien si le malade refuse de
s’alimenter, on lui met une sonde gastrique qui permettra le gavage = voie parentérale.
▪
▪ La mécanothérapie :
▪ Active : c-à-d que le patient doit réaliser 3 mouvements : propulsion – latéralités –
ouverture buccale et peut être aidé par les doigts (majeur et pouce), les abaisse-
langues, pince à linge en bois (P, M, G).
▪ Passive : grâce à des ouvre-bouches (BENOIT), soit manuelle, soit par des élastique. Elle
doit être prolongée jusqu’à avoir une ouverture buccale suffisante (3 à 6 mois), peut être
aidée par des myorelaxants.
3.Traitement
3.1. Moyens
3.1.3. Adjuvants
▪ Le traitement dentaire : en cas d’atteinte dentaire, si la fracture intéresse la racine d’une dent,
elle doit être impérativement extraite. Si la dent est intacte mais mobile, se pose le problème de sa
conservation éventuelle. En tout cas, à l’absence de traitement radiculaire, une surveillance prolongée de
la vitalité pulpaire s’impose tous les 6 mois.
▪ Le traitement chimique :
▪ Les ATB sont systématiques en cas de fracture ouverte à la peau ou à la bouche ou bien si le foyer de
fracture est proche d’un foyer dentaire infectieux.
▪ Les AI : AIS prescrits pendant les 1ères 48 heures à forte dose et courte durée, peuvent être relayés
par les AINS en cas de besoin.
▪ Les médicaments topiques : maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire (brossage, Bain de
bouche, hydropulseurs, se rincer la bouche plusieurs fois).
▪ o Les antalgiques : selon le degré de la douleur, peuvent être associés aux myorelaxants.
3. Traitement
3.2. Indications
l
▪ Les fractures qui répondent mal au traitement orthopédique.
▪ Les fractures très déplacées.
▪ Les fractures bifocales ou multifocales.
▪ Association avec les fractures condyliennes.
▪ Fractures symphysaires ou parasymphysaires.
▪ Les complications hémorragiques : rares, mais quand elles existent, elles sont abondantes
(richesse vasculaire de la face), elles cèdent en général à la compression.
▪ Les complications nerveuses : la section du nerf dentaire inférieur est rare, il est le plus
souvent allongé ou étiré. Quand il est sectionné, c’est l’indication d’une chirurgie
microscopique. S’il est allongé ou étiré, tout rentre en ordre dans quelques semaines à
quelques mois (6mois à 1 an).
▪ Ostéite : due à une cause dentaire (fracture d’apex dans le foyer de fracture), soit
due à un matériel d’ostéosynthèse réalisé dans des conditions de manque
d’asepsie rigoureuse. Son traitement est l’ablation du matériel d’ostéosynthèse ou
extraction de l’apex fracturé.