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CHIRURGICALE
TROISIÈME ANNÉE
Elève:…OUSMANE ONGOIBA…dit
Mahna78939358………………………………
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Yoland B(Mopti/SEVARE) Ecole d’Infirmières
“Vicenta Maria” - Ségou -
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INDEX
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Chapitre 1.- LES FRACTURES
I.- INTRODUCTION
Les fractures représentent les lésions traumatiques les plus fréquentes de l’appareil
moteur. Une fracture est une rupture de la continuité osseuse.
Le tableau clinique n’est pas toujours évident et ce n’est qu’à la radiographie que le
diagnostic sera porté.
IV.- COMPLICATIONS
Il peut s’agir
De lésions vasculaires: avec risque d’hémorragie ou de phlébite.
L’ouverture du foyer de fracture
Lésions musculaires
Lésions nerveuses avec risque de paralysie
Il peut s’y associer un polytraumatisme menaçant le pronostic vital à court terme
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V.- EVOLUTION
Consolidation :C’est la néoformation osseuse en pont entre les fragments
1.- Consolidation fracturés. Elle se fait normalement par un cal.
Retard de la consolidation
2.- Retard de
La consolidation peut être seulement retardée. Il faut savoir être patient et
consolidation faire patienter le blessé.
Défaut de consolidation ou pseudarthrose : Elle se traduit :
a.- Cliniquement:
3.- Défaut de par la persistance de la mobilité anormale et en principe
consolidation ou indolore des fragments osseux.
pseudarthrose b.- Radiologiquement
par l’absence de toute ébauche de cal, de pont osseux entre
les fragments fracturés
Les cals vicieux : Ce sont des anomalies de consolidation laissant persister
4.- Les cals vicieux une déformation de l’os qui est gênante pour l’usage du membre ou
seulement inesthétique
5.- Les raideurs Les raideurs articulaires : Elles se voient après des immobilisations
articulaires prolongées d’une articulation
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VII.- TRAITEMENT D’UNE FRACTURE OUVERTE
Ostéite
Septicémie
Tétanos
Hémorragie
Voir l’état de choc
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Chapitre 2.- TRAUMATISMES DE L’ABDOMEN
Les traumatismes de l’abdomen sont les grands pourvoyeurs de la chirurgie d’urgence.
Les causes sont variables
1. Accidents de la circulation pour plus de la moitié des cas
2. Accidents du travail
3. Traumatismes sportifs
4. Traumatismes par arme blanche, par arme à feu etc
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LES CONTUSIONS DE L’ABDOMEN : LES COMPLICATIONS
Syndrome de perforation d’un viscère creux :
La contracture des muscles de la paroi abdominale constitue le
symptôme essentiel. Cette contracture est douloureuse ; elle est soit
généralisée à tout l’abdomen, soit localisée prédominant dans l’un des
1.- Syndrome de
quadrants de l’abdomen ; elle est invincible.
perforation d’un La constatation de la contracture doit faire décider l’intervention
viscère creux d’urgence.
(estomac, Les autres symptômes sont plus inconstants:
intestin) o douleur,
o hémorragies intestinales,
o sonorité préhépatique avec son corollaire radiologique : le
croissant clair sous-diaphragmatique.
Syndrome d’hémorragie interne
Les signes cliniques revêtent des degrés variables:
pâleur,
agitation,
soif,
lipothymies, syncope,
pression artérielle basse et pincée,
pouls petit et filant,
sueur froide
Les causes sont multiples:
2.- Syndrome Les lésions de la rate:
d’hémorragie Elles s’observent après traumatisme de l’hypochondre
interne gauche ou de la base thoracique gauche.
Les lésions du foie
Elles s’observent après traumatisme de l’hypochondre droit
ou de la base de l’hemi-thorax droit.
Les signes cliniques caractéristiques sont: la bradycardie,
l’irradiation scapulaire droite de la douleur, le subictère.
Les lésions du rein
Elles surviennent après un traumatisme lombaire, ou une
chute.
Cliniquement l’hématurie est quasi constante et associée à
des douleurs lombaires.
A.- Les causes sont variables : plaie par arme blanche, par arme à feu, empalement etc.
B.- Suivant que ces plaies atteignent ou non la cavité péritonéale s’agit de plaies
pénétrantes ou non pénétrantes.
1.- Les plaies pénétrantes : elles sont associées à une atteinte du péritoine
Elles sont associées à une atteinte du péritoine.
Une plaie pénétrante peut atteindre:
un viscère plein (foie, rate...) déterminant habituellement une hémorragie,
un viscère creux (intestin, estomac) déterminant une ou des perforations
ou plusieurs viscères à la fois
2.- Les plaies non pénétrantes Dans ce cas le péritoine est intact
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Chapitre 3.- TRAUMATISME DU THORAX
On rencontre 2 types de lésions
I. Les contusions thoraciques qui peuvent être bénignes ou graves
II. Les plaies à thorax fermé ou à thorax ouvert
5.- Lésions associées: D’autres lésions peuvent s’y associer: il peut s’agir des
lésions trachéobronchiques, cardio-péricardiques, abdominales, endocrâniennes
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Lutte contre la douleur: antalgiques
Assurer la liberté des voies aériennes
Oxygénation
Transfusion sanguine (un hémothorax représente une hémorragie interne qui peut
Traitement
dépasser un litre)
Drainage d’urgence des épanchements compressifs
Stabilisation d’urgence des volets thoraciques mobiles
Surveillance: elle est indispensable clinique, radiologique et biologiquement.
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Chapitre 4.- LES TRAUMATISMES CRÂNIENS
1.- GÉNÉRALITÉS
Tout choc sur la tête entraînant une perte de conscience brève ou prolongée est considéré
comme un traumatisme crânien susceptible de se compliquer.
Les principales causes sont les accidents de la circulation, les traumatismes par arme à
feu, par arme blanche.
Les traumatismes crânien se caractérisent par leur gravité (mortalité et séquelles
neurologiques majeures) et par la fréquence des lésions associées (polytraumatisme)
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peu altérée aussitôt après l’accident
IV.- COMPLICATIONS
L’hémorragie
La surinfection
L’hématome extra-durale
1. Evaluation de l’état de gravité de l’arrivé : (le notion de perte de connaissance initiale et/ou
l’évolutivité de signes essentiels)
A.- Si conscience normale: simple surveillance en attendant le médecin.
B.- Si troubles de la conscience (coma)
Assurer les fonctions vitales, voie veineuse avec ringer lactate, oxygène
nasal, en même temps que les premiers gestes de diagnostic.
Libérer les voies aériennes supérieures : blessé couché sur le côté , tête
tournée vers le bas, changement de côté toutes les deux heures: position
latérale de sécurité
C.- Seul, seront dirigés vers un centre spécialisé les cas avec intervalle libre, net
et apparition secondaire de signes d’aggravation.
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EVALUATION DE LA PROFONDEUR DU COMA:
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Chapitre 5.- LES FRACTURES DU RACHIS
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Chapitre 6.- LES FRACTURES DU BASSIN
I.- GÉNÉRALITÉS
Elle est solide, massive et peu mobile. Elle donne attache sur les cotés aux membres
inférieurs par les articulations coxo-fémorales (entre la cavité cotyloïde et la tête
fémorale )
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II.- ETUDE CLINIQUE
Deux types importants de fractures sont à distinguer au niveau du bassin :
Les fractures surviennent suite à un traumatisme violent sur le grand trochanter (enfoncement
du cotyle) ou d’un choc de face (luxation associée de la hanche)
Un état de choc peut survenir
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Chapitre 7.- L’ENTORSE
I.- GÉNÉRALITÉS
1.- DÉFINITION
C’est la distorsion traumatique d’une articulation, avec élongation, déchirure
ou arrachement des ligaments, sans toutefois qu’il y ait déplacement des
surfaces articulaires.
IV.- TRAITEMENT
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Chapitre 8.- LA LUXATION
I.- DÉFINITION
C’est le déplacement des extrémités articulaires entraînant une modification
permanente de leurs rapports
LUXATION TRAUMATIQUE
C.- Traitement
Réduction progressive et douce avec ou sans anesthésie selon l’importance de la
douleur et contrôle radiologique
Puis l’immobilisation pendant quelques jours suffit le plus souvent pour la
guérison.
Dans certains cas graves, il faut recourir à la réduction chirurgicale
LUXATION RÉCIDIVANTE
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Chapitre 9.- L’ULCÈRE GASTRO-DUODÉNAL
I.- DÉFINITION
C’est une perte de substance pariétale du bulbe duodénal ou de la petite courbure gastrique
avec destruction de la muqueuse, de la sous-muqueuse et atteinte plus ou moins profonde de
la musculeuse
III.- CLINIQUE
L’ulcère duodénal
1. LA DOULEUR représente le seul signe majeur (le syndrome
ulcéreux)
Elle a les caractères suivants
Localisation : région épigastrique, souvent à quelques
centimètres à droite de la ligne médiane
Qualité : tiraillement, pesanteur et crampes douloureuses,
brûlures
Périodicité : la douleur apparaît dans la matinée, elle est calmée
par l’ingestion d’aliments et reprend 1-2 heures après le repas.
Il n’est pas exceptionnel soit réveillé la nuit par la douleur
La douleur présente une périodicité dans le temps. Le patient
souffre tous les jours selon le même horaire pendant quelques
1.- L’ulcère semaines jusqu’à ce que le syndrome douloureux cesse sans
duodénal cause apparente. Le patient bénéficie alors d’une période de
bien être complet ou relatif
L’ulcère gastrique
Le syndrome douloureux de l’ulcère gastrique est moins net que
celui de l’ulcère duodénal.
2.- L’ulcère
Sa périodicité, son horaire et son rapport avec l’alimentation peuvent
gastrique faire défaut.
L’ulcère gastrique provoque plus souvent des anémies et des
atteintes de l’état général que l’ulcère duodénal.
IV.- LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES (PARACLINIQUES)
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1.- La fibroscopie oeso-gastro-duodénale: C’est l’examen de première intention.
Elle confirme le diagnostic. Elle précise la nature et le siège de la lésion.
2.- Le transit oeso-gastro-duodénal (TOGD)
Les indications sont principalement: une fibroscopie impossible, une gêne à
l’évacuation gastrique (sténose), une suspicion d’ulcère perforé bouché
V.- COMPLICATIONS
Les complications peuvent survenir à tout moment:
Les hémorragies
Hématémèse quelquefois,
1.- Les hémorragies melæna toujours,
favorisées par la prise de médicaments agressifs pour la
muqueuse gastroduodenale.
Les perforations
Perforations duodénales le plus souvent.
Elles entraînent (symptômes):
2.- Les perforations une douleur vive très brutale (en coup de poignard),
une réaction péritonéale,
une contracture abdominale,
quelque-fois un état de choc.
La sténose pylorique médio-gastrique ou bulbaire
3.- La sténose Complique uniquement les ulcères duodénaux.
pylorique Elle se traduit par : (symptômes)
médio-gastrique o une douleur vague, souvent nocturne.
ou o Un signe précieux, quand il existe, est le vomissement
bulbaire du soir, abondant et nauséabond, contenant des
aliments de la veille.
La cancérisation ne complique que les ulcères gastriques (dans 1 à 5%
4.- La cancérisation des cas)
5.- Fistulisation Fistulisation dans le jéjunum ou dans le côlon
VI.- TRAITEMENT
1.- Les règles hygièno-diététiques systématiques :
Suppression du tabac, alcool, piment, vinaigre, citron et les
médicaments connus pour leur toxicité gastrique (aspirine, anti-
inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens).
Le repas doivent être pris au calme, à heures régulières
A- Traitement 2.- Le traitement médicamenteux : il comprend :
Les antiacides: hydroxyde d’aluminium et de magnésium: 2 cp par prise
Médical
après les repas, renouvelables si nécessaire.
Les topiques protecteurs de la muqueuse : ulcar ®
Les anti H2:
cimetidine: 800 mg le soir au coucher ou
la ranitidine 300 mg le soir en une seule prise pendant 4 à 6 semaines
Les inhibiteurs de la pompe à protons: oméprazole 20 mg le matin à jeun
Le traitement chirurgical peut être envisagé en cas d’échec du traitement
médical ou en cas de complication . Plusieurs interventions sont envisageables
B- Traitement Gastrectomie : des deux tiers ou antrectomie supprime la région antrale responsable
chirurgical de la sécrétion de gastrine et par suite de la sécrétion acide.
Les sections nerveuses du nerf pneumogastrique (vagotomie) suppriment la
sécrétion acide gastrique d’origine vagale.
REMARQUES.-
Les antibiotiques (amoxicilline) et des antiparasitaires (métronidazole) doivent être systématiquement
associés en raison du rôle joué par l’hélicobacter dans la survenue de l’ulcère
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Chapitre 10.- LES HÉMORRAGIES DIGESTIVES
I.- DÉFINITION
Elles sont de trois types. :
Hématémèse : Il s’agit d’une émission de sang rouge (ou noir s’il est
1.- Hématémèse digéré) lors d’un effort de vomissement en rapport avec un saignement
des voies digestives supérieures et parfois associée à un méléna
2.- Le méléna ou Méléna: C’est l’émission de sang noir (digéré) par l’anus en rapport
melæna avec un saignement des voies digestives supérieures.
3.- La rectorragie Rectorragie : c’est une émission de sang rouge par l’anus en rapport
ou hématochesie+ avec un saignement le plus souvent de la partie terminale du tube digestif.
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V.- CONDUITE À TENIR
1. Diriger le malade d’urgence vers un centre hospitalier
2. Apprécier cliniquement le retentissement de la perte sanguine
Dans les formes modérées il existe une pâleur, une tachycardie, une oligurie,
une froideur des extrémités.
Dans les formes sévères : hypotension artérielle, marbrures et même troubles
de la conscience et désorientation
3. Faire en urgence
La mise en place d’une voie veineuse de bon calibre avec un cathéter
Une NFS, groupage, RH
4. Surveiller le patient pour prévenir le choc hémorragique
5. La recherche étiologique se fait en milieu hospitalier au décours d’un interrogatoire
soigneux, d’un examen physique et des examens complémentaires
VI.- TRAITEMENT
Traitement symptomatique
Sonde d’aspiration digestive permanente
1.- Symptomatique Correction du choc s’il existe par l’administration de
macro-molécules et de culots globulaires.
Traitement étiologique
a.- Traitement médical : en première intention
Sonde de Blackemore en cas de rupture de
varices oesophagiennes ,
Administration d’anti H2 (cimetidine) et des
2.- Etiologique
antiacides en cas d’ulcère gastro-duodénal
VII.- SURVEILLANCE
Les éléments de surveillance sont :
cliniques:
le pouls
la tension artérielle
les conjonctives
l’état de conscience
Bilan sanguin: taux d’hémoglobine et l’hématocrite
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Chapitre 11.- LES OCCLUSIONS INTESTINALES
I.- DÉFINITION
L’occlusion intestinale ou iléus est l’arrêt plus ou moins complet, mais persistant des
matières et des gaz touchant un segment d’intestin.
III.- CLINIQUE
Le syndrome occlusif comporte :
A.- une triade fonctionnelle,
B.- une atteinte de l’état général et
C.- des signes d’examen
Signes fonctionnelles
1.- Douleurs abdominales
À début plus ou moins brutal, d’intensité variable, évoluant le
plus souvent par crises de coliques successives, laissant entre
A.- Signes fonctionnels
elles un fond douloureux permanent.
(triade fonctionnelle) 2.- Vomissements
Plus ou moins précoces et abondants, alimentaires, bilieux,
voire fécaloïdes, suivant le siège (haut ou bas) de l’obstacle.
3.- Arrêt des matières et des gaz
Signes généraux
Variables selon le mécanisme et le siège de l’occlusion
B.- Signes généraux Tantôt l’état général est parfaitement conservé
Tantôt véritable état de choc , avec altération du faciès,
accélération du pouls mal frappé, chute tensionnelle.
Signes physiques (signes d’examen)
1. A l’inspection
Le ballonnement abdominal avec météorisme. On en précise
le caractère: généralisé ou localisé
L’existence de mouvements péristaltiques de l’intestin,
visibles sous la paroi, parfois déclenchés par une chiquenaude
C.- Signes physiques ou au contraire, l’inertie de l’intestin dilaté.
(signes d’examen) 2. La palpation
révèle une résistance élastique, en précise les limites
contrôle l’absence de contracture pariétale
trouve parfois un point douloureux, fixe de grande valeur
localisatrice
vérifie les orifices herniaires pour éliminer une hernie
étranglée qui peut être également une des causes d’occlusion.
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3. A la percussion
Tympanisme, généralisé ou localisé, parfois aussi une
matité, traduisant soit des anses pleines de liquide, soit un
épanchement péritonéal associé.
4. L’auscultation de l’abdomen
C.- Signes physiques
perçoit des bruits hydroaériques, des gargouillements,
(signes d’examen) parfois au contraire un silence anormal, dit sépulcral.
5. Les touchers rectal et vaginal
complètent l’examen à la recherche d’une tumeur
obstruant ou comprimant l’intestin, d’un abcès du
Douglas etc.
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Chapitre 12.- L’INVAGINATION INTESTINALE AIGUE
I.- DÉFINITION
C’est un retournement en “doigt de gant” d’un segment intestinal dans le segment
immédiatement situé en aval, entraînant une strangulation de la portion invaginée.
II.- ÉPIDÉMIOLOGIE
C’est une affection plus fréquente que l’appendicite. Elle touche plus souvent le
garçon entre 4 et 12 mois et dans 75% des cas avant l’âge de deux ans.
Elle est habituellement iléo-caecale.
Signes physiques
La palpation de l’abdomen recherche dans la partie droite le boudin de
l’invagination.
IV.- EVOLUTION
L’évolution de cette invagination intestinale non traitée se fait vers un sphacèle(c’est
la nécrose dû à l’arrêt de la circulation) ou une perforation.
2. Le lavement baryté, s’il peut être réalisé, dessine le bourrelet d’invagination et peut
assez souvent par la faible pression qui le pousse desinvaginer l’intestin.
3. L’éch
VI.- TRAITEMENT
Après correction du choc et des troubles électrolytiques, la réduction de
l’invagination est chirurgicale.
Voir occlusion intestinale
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Chapitre 13.- LA HERNIE
I.- DÉFINITION
C’est une tuméfaction formée par un organe ou une partie d’organe qui a quitté sa
cavité d’origine par un orifice naturel ou accidentel.
3. Signes cliniques
L’attention du malade est généralement attirée par une voussure
déformant la région inguinale habituellement déprimée. Cette voussure
est impulsive à la toux, facilement réductible par pression digitale
4. Evolution
Non traitée, la principale complication de la hernie inguinale est
l’étranglement herniaire surtout pour les formes obliques externes.
Une hernie est dite étranglée lorsque l’orifice en cause est devenu trop étroit
pour le volume des organes auxquels il a livré passage.
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Hernie crurale
Hernie intestinale dont le trajet passe par l’anneau crural
Hernie ombilicaux
Hernie intestinale. Elle se produit à travers l’anneau ombilical.
C.- La hernie
ombilicale Elle se remarque dès les premiers jours, l’ombilic faisant saillie.
Hernie hiatale
C’est le passage à travers l’orifice dit “oesophagien” du diaphragme
D.- La hernie
d’une portion plus ou moins importante de la grosse tubérosité de
hiatale l’estomac.
Hernie discale
Saillie anormale du disque intervertébral vers l’avant, sur le côté ou
vers l’arrière
E.- La hernie
Elle est constituée par le glissement vers l’arrière du disque cartilagineux
discale intervertébral.
Hernie musculaire
F.- La hernie Elle est constituée par l’issue d’une portion de muscle sain au travers
musculaire d’une déchirure aponévrotique.
Hernie cérébrale
G.- La hernie
On nomme ainsi la procidence du cerveau à travers les os du crâne.
Cérébrale
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Chapitre 14.- L’APPENDICITE AIGUE
I.- DÉFINITION
C’est l’inflammation de l’appendice vermiculaire favorisée par un certain nombre
de facteurs tels que les fecalithes, les parasites (ascaris.), les corps étrangers avalés,
les tumeurs etc.
II.- CLINIQUE
Prodromes
Anorexie, nausées, vomissements (surtout chez l’enfant).
La fièvre est inconstant et n’atteint que rarement des valeurs élevées (38
1.- Prodromes - 38,5 ºC)
Douleur spontanée
La douleur spontanée peut être localisée d’emblée dans la fosse iliaque
droite
Examen physique :
a.- Douleur provoquée
On peut provoquer ou raviver la douleur appendiculaire par la
palpation méthodique de la fosse iliaque droite. Points classiques :
Point de Mac Burney ( milieu de la ligne ombilico-iliaque
droite).
Point de Lanz union du tiers externe droit et du tiers moyen de la
3.- Examen ligne bi iliaque.
physique Signe du psoas : la flexion forcée de la cuisse est douloureuse.
Douleur ou niveau du cul de sac de Douglas : mise en évidence
par le toucher rectal ou vaginal
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III.- EXAMENS COMPLEMENTAIRES
IV.- COMPLICATIONS
Elles peuvent survenir à tout moment de l’évolution de façon tout à fait imprévisible,
c’est pourquoi il faut intervenir le plus rapidement possible. Il peut s’agir de:
1.- La perforation
2.- L’abcès appendiculaire
3.- La septicémie
1.
La perforation
La perforation est responsable d’une péritonite
Cliniquement, il existe une majoration de la douleur, de la fièvre,
1.- La perforation avec vomissements itératifs, contracture abdominale.
L’évolution se fait vers un iléus (occlusion paralytique) et un état de
choc.
L’abcès appendiculaire
2.- L’abcès Cliniquement, s’associe à la majoration des signes cliniques, la
appendiculaire palpation d’une masse dans la fosse iliaque droite.
Septicémie
3.- Septicémie Infection générale grave de l’organisme
V.- TRAITEMENT
C’est une urgence chirurgicale: appendicectomie
L’abcès impose un drainage.
La péritonite entraîne son traitement propre.
En attendant l’intervention, le repos, la glace, les antalgiques sont à conseiller.
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Chapitre 15.- LA PÉRITONITE AIGUE
I.- DÉFINITION
Ce sont toutes les inflammations aiguës du péritoine
II.- ETIOLOGIES
Les causes les plus importantes de péritonite sont:
1. Péritonite en apparence : forme rare, observée chez l’enfant, l’adulte cirrhotique ;
causée par le pneumocoque
2. Perforation d’un viscère : estomac (ulcère gastroduodénal), côlon (diverticule du
sigmoïde, tumeur maligne) ; perforation de l’utérus (manœuvres abortives)
3. Rupture d’une collection purulente : appendicite, cholécystite, diverticulite,
salpingite, ou autre collection purulente intra-abdominale
4. Occlusion intestinale : pénétration à travers la paroi intestinale amincie et ischémiée
de liquides septiques.
5. Traumatismes de l’abdomen
III.- CLINIQUE
Le tableau clinique est dominé par la douleur. Elle débute brutalement, est d’emblée
très intense, parfois syncopale,
La douleur s’accompagne rapidement d’une fièvre élevée, d’un arrêt des gaz, de
vomissements, et d’un état de choc.
Le hoquet est fréquent est souvent douloureux
Signes généraux : fièvre, tachycardie, hypotension et oligurie, troubles hydro-
electrolytiques
Examen physique :
C’est l’examen clinique qui permet de déceler le signe majeur : La
contracture pariétale avec ses principaux caractères:
o cette contracture est douloureuse
o elle est typiquement généralisée, mais surtout peut être localisée à l’un
des quadrants de l’abdomen,
o surtout elle est invincible (ventre de bois)
Le toucher rectal est très douloureux au niveau du Douglas.
V.- TRAITEMENT
Traitement médical
Il consiste à préparer le malade à l’intervention chirurgicale
Aspiration gastrique
1.- Traitement Correction des déséquilibres hydriques et électrolytiques
médical Antibiothérapie à large spectre des infections anaérobies intra-
abdominales
Transfusion en cas d’anémie
Traitement chirurgicale
La laparotomie est formellement indiquée en présence d’une
2.- Traitement
péritonite généralisée. Elle permet d’identifier et de traiter la maladie
chirurgicale causale, de prélever du matériel pour examen bactériologique, de laver la
cavité péritonéale et de poser un drain si nécessaire.
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Chapitre 16.- LA CHOLÉCYSTITES AIGUE
III.- ETIOLOGIE
L’étiologie prédominante est la présence de calculs pouvant obstruer les voies biliaires.
Les états infectieux graves (septicémie) chez les patients diabétiques ou des sujets
immunodéprimés (sida)
Traumatisme abdominal
Polyarterite noueuse
VI.- COMPLICATIONS
L’évolution peut se faire souvent vers:
La péritonite localisée ou généralisée
Le pyocholecyste : véritable abcès de la vésicule
La septicémie
VII.- TRAITEMENT
Traitement médical
Repos au lit
Aspiration gastrique en cas de vomissement abondants
1.- Traitement
Correction d’éventuels troubles de l’équilibre hydro-électrolytique
médical Analgésiques : on préfère les anti-spasmodiques
Antibiotiques : ampicilline (éventuellement + gentamicine) ou une
céphalosporine
Traitement chirurgical
La cholécystectomie (ablation de la vésicule) est indiquée en cas de
2.- Traitement cholécystite avec signes toxi-infectieux graves, en cas de complications
chirurgical telles que pyocholecistite perforation de la vésicule ou en cas d’échec
d’un traitement médical bien conduit pendant 24-48 h.
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Chapitre 17.- ADÉNOME DE LA PROSTATE
I.- DÉFINITION
C’est une hypertrophie bénigne des glandes prostatiques para-urétrales, causant des
troubles du vidage de la vessie.
II.- ETIOLOGIE
Phénomène d’involution.
L’adénome de prostate est la tumeur bénigne la plus fréquente chez l’homme de plus de 50
ans et fait rarement défaut après 70 ans.
IV.- COMPLICATIONS
La rétention urinaire
Elle survient dans le 1/3 des cas.
1.- La rétention
Elle est favorisée par l’alcool et le fait de retenir long temps et
urinaire volontairement le besoin d’uriner.
L’hématurie
plus rare peut aussi constituer la manifestation d’alarme
2.- L’hématurie Elle est favorisée par l’existence d’un calcule vésical ou d’une
prostatite chronique, bilharziose
3.- L’infection
urinaire
4.- La lithiase
vésicale
5.- L’incontinence Coexistence en général avec l’infection urinaire
6.- L’insuffisance
Surtout en cas de résidu post-mictionnel important
rénale chronique
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V.- LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
2.- L’échographie
Elle précise: l’echostructure de la glande; le volume de la prostate
Elle recherche une dilatation des cavités pyélocalicielles.
VI.- TRAITEMENT
Les règles hygièno - diététiques
Elles sont importantes :
1.- Les règles
boissons abondantes,
hygièno-diététiques mictions régulières,
éviter les alcools et les épices.
Traitement médical
Spécifique: soit décongestionnant type tadénan ®, soit plus
récemment les inhibiteurs de la 5-alpha- réductase (chibro-
2.- Traitement
proscar ®)
médical
Des antibiotiques en cas d’infection
Traitement chirurgical
Il s’impose lorsque les troubles deviennent trop gênants.
3.- Traitement
chirurgical Dans l’impossibilité de le réaliser il faut mettre en place une
sonde à demeure.
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Chapitre 18.- FISTULE ANALE
I.- DÉFINITION
La fistule est une communication entre le canal anal et la surface cutanée périanale à
travers un trajet plus ou moins complexe, transphincterien
II.- ETIOLOGIE
Elle résulte dans la majorité des cas de l’ouverture d’un abcès anorectal, en général
provoqué par une érosion traumatique de la paroi rectale
Suivant qu’elles ont un seul orifice ou 2 orifices , elles sont dites: fistules borgnes
(internes ou externes) et fistules complètes
V.- TRAITEMENT
Aucune tendance à la cicatrisation spontanée.
Le traitement est exclusivement chirurgical.
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Chapitre 19.- FISSURE ANALE
I.- DÉFINITION
C’est une ulcération superficielle de la muqueuse anale, près de la marge cutanée, le plus
souvent dans les plis radiés
II.- ETIOLOGIE
On pense qu’elle est due à une dilacération traumatique par le passage de selles trop
dures ou trop volumineuses.
L’irritation chronique lors d’abus de laxatifs ainsi que le terrain neurotonique peuvent
également être en cause.
IV.- TRAITEMENT
Le traitement médical réponse sur :
a.- Les règles hygieno-diététiques
Suppression des épices, des boissons alcoolisées
Avoir une bonne hygiène locale
b.- Les régulateurs du transit
son, mucilage, huile de paraffine
c.- Les decontracturants
1.- Traitement généraux ou locaux type gel de xylocaïne ®
médical d.- La sclérose
Elles sera effectuée en cas de fissure jeune et non compliquée
Après injection locale de xylocaïne ® 10%, on injectera dans la
région sous-fissuraire du kinuréa ® (quelques gouttes) avec
parfois 2 à 3 séances à 4 jours d’intervalle. Cette technique
soulage le patient, mais ne permet que rarement la guérison
Traitement chirurgical
Il est indiqué en cas de fissure jeune non guérie par 4 séances de
sclérose et en cas de fissure ancienne ou infectée
2.- Traitement
chirurgical Il associe plus ou moins: la fissurotomie, la sphincterotomie,
l’anaplastie. Dans tous les cas la cicatrisation est lente.
37
Chapitre 20.- LES HÉMORROÏDES
I.- DÉFINITION
Dilatation variqueuse des veines de l’anus et du rectum
Elles sont :
Soit externes. Situées au-dessous du sphincter anal, sont visibles à l’œil nu.
Soit internes : Situées ou dessus du sphincter anal, ne sont visibles que par
anuscopie. On ne le palpe pas au toucher rectal
II.- CAUSES
L’hypertension portale: cirrhose du foie
Autres facteurs importants:
Les grossesses
L’hérédité
La sédentarité
La constipation
Les tumeurs pelviennes par exemple le cancer du rectum
Il s’agit de:
38
V.- LES COMPLICATIONS
Les procidences ou prolapsus hémorroïdaire
Elles amènent une hémorroïde interne hors de l’anus lors de la
1.- Les procidences défécation.
ou prolapsus Réductibles au début sous la pression du doigt, elles deviennent
hémorroïdaire ensuite permanentes et suintantes.
Elles peuvent s’ulcérer
La thrombose hémorroïdaire
C’est la coagulation du sang dans une hémorroïde enflammée.
2.- La thrombose
Elle entraîne des douleurs plus violentes et une turgescence du
hémorroïdaire paquet hémorroïdaire.
L’étranglement hémorroïdaire
Il débute par une douleur très vive lors d’une défécation.
3.- L’étranglement
Une masse rouge sombre, tendue, très douloureuse sort de
hémorroïdaire
l’orifice anal, semés de points noirâtres de thrombose
VI.-
TRAITEMENT
Le traitement médical comprend :
Des précautions diététiques:
Suppression des épices , de l’alcool, du thé, du café
Prévention de la constipation par le régime et les laxatifs
1.- Traitement
non irritantes
médical
L’emploi des médicaments améliorant la circulation
veineuse
Daflon ®, gynkor fort gel ®
Autres traitements
Traitement sclérosant,
2.- Autres modes
Les ligatures élastiques,
de traitement La résection chirurgicale
39
Chapitre 21.- ABCÈS AMIBIEN DU FOIE
I.- DÉFINITION
Il s’agit en principe d’un abcès unique ou multiple dû à la localisation dans le
foie d’Entamoeba hystolitica, provenant du colon et drainé par le réseau portal.
IV.- EVOLUTION
L’évolution spontanée (sans traitement) se fait vers la perforation à la peau (favorable) ou
en profondeur (grave ou mortelle) dans l’espace sous-diaphragmatique, la cavité pleurale, le
poumon droit et d’autres organes voisins
V.- TRAITEMENT
Traitement médical
Il repose sur les amoebicides tissulaires (metronidazole à la
dose de 1,5 g par jour chez l’adulte, en 3 prises orales ou en 3
1.- Traitement
perfusions intraveineuses selon le cas.
médical En complément il est indispensable d’administrer des
amoebicides de contact par exemple, l’intétrix gélule ®
Traitement chirurgical
2.- Traitement Il consiste en l’évacuation du pus. Il est effectué
chirurgical conjointement au traitement par le metronidazole en cas
d’abcès constitué.
40
Chapitre 22.- MASTITE AIGUE. ABCÈS DU SEIN
I.- DÉFINITION
La mastite aiguë et l’abcès du sein sont des infections aiguës du sein qui constituent
les complications de l’allaitement favorisées par les crevasses du mamelon. .
La mastite aiguë :
c’est l’inflammation le plus souvent unilatérale de la glande mammaire
(stade présuppuratif de l’abcès)
41
Chapitre 23.- LES TUMEURS BÉNIGNES.
LES TUMEURS MALIGNES DU SEIN
I.- DÉFINITION
Une tumeur est une prolifération cellulaire anormale aboutissant à une néoformation.
Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes (cancers).
D.- Mammographie
Tumeur Bénigne Tumeur Maligne
La mammographie montre une opacité La mammographie montre une opacité
homogène à contour régulier non homogène, à contours irréguliers
E.- Caractéristiques
Tumeur Bénigne Tumeur Maligne
Rare après la ménopause Stade pré-ménopause
Bien limitées, encapsulées, elles se Mal limitées, elles envahissent les tissus
développent localement voisins: peau, mamelon, plans profonds
Evolution lente Prolifération rapide et destructive
Au microscope, les cellules ressemblent Au microscope les cellules sont
à la cellule initiale anormales
Dissémination à distance par voie
Pas de dissémination lymphatique ou par voie veineuse:
métastases
Aucune tendance à la récidive Récidive après exérèse
42
III.- EXAMEN RÉGIONAL
Tumeur Bénigne Tumeur Maligne
Il n’y a pas d’augmentation de volume A l’examen on retrouve :
Il n’y a pas des ganglions axillaires et o une augmentation de volume
sous-claviaires o des ganglions axillaires et sous-
claviaires par rapport au coté
sain.
VI.- TRAITEMENT
Il est en fonction du stade évolutif.
Il comporte :
La chirurgie
La radiothérapie
La chimiothérapie (médicaments anticancéreux)
43
Chapitre 24.- LE CANCER DE L’ESTOMAC
ET AUTRES CANCERS DIGESTIFS
44
III.- CANCER DE L’OESOPHAGE
Généralités
Le cancer de l’œsophage est une affection grave, de diagnostic
tardif et dont la fréquence augmente.
Signes cliniques
Examens complémentaires
Ils reposent sur la fibroscopie principalement qui permet la
C.- Examens
réalisation des biopsies
Complémentaires puis sur le transit oesogastroduodenal
Traitement
Il est en fonction du stade évolutif
Le traitement consiste en
D.- Traitement la chirurgie,
la radiothérapie et
la chimiothérapie
45
Chapitre 25.- LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Epidémiologie
Sa fréquence a diminué grâce aux frottis cervico-vaginaux de
I.- Epidémiologie dépistage et au traitement préventif des dysplasies, mais il reste
la deuxième cause de décès par cancer chez la femme
65% des cas apparaissent entre l’âge de 40 et 55 ans.
Les facteurs de risque
La précocité et la fréquence des rapports sexuels
La multiparité et une maternité précoce
II.- Les facteurs Les classes socio-économiques défavorisées
De risque De nombreux partenaires sexuels
Une irritation chronique du col (herpes, papillomes, condylomes)
Signes cliniques
1. Symptomatologie révélatrice
Des métrorragies (provoquées indolores, de sang rouge)
Des leucorrhées (fétides, jaunâtres, striées de sang)
Tardives: des douleurs pelviennes, une altération de l’état
général
2. Signes d’examen
III.- Signes A.- Après la mise en place du spéculum
Soit il s’agit d’une tumeur irrégulière, bourgeonnante ou
Cliniques
indurée, très vascularisée
Soit il s’agit d’un bourgeon minime , d’une zone
érythémateuse
B.- Le toucher vaginal
Souvent normal, il perçoit parfois une zone indurée et
surtout apprécie l’extension loco-régionale.
C.- On effectuera un examen général avec en particulier un toucher
rectal et la palpation des seins.
Examens complémentaires
La confirmation du diagnostic repose sur les frottis cervico-
IV.- Examens
vaginaux et la colposcopie avec biopsie (sur l’ulcération et ses
Complémentaires bords).
Il s’agit d’un épithélioma épidermoïde dans 90% des cas.
Clasificación
Stade O: in situ (intra-épithélial)
Stade I: limité au col
Stade II: au- delà du col (vagin, paramètres)
V.- Classification
Stade III: au-delà de l’utérus mais dans le pelvis (paramètres, vagin,
paroi pelvienne)
Stade IV: envahissement des organes de voisinage (vessie, rectum)
ou extension au-delà du petit bassin.
Prévention :Elle repose sur :
les frottis cervico-vaginaux de dépistage pratiqués lors de
l’examen gynécologique (à la fréquence d’un par an ou tous les 2
VI.- Prévention ans au maximum)
et sur le traitement préventif des dysplasies.
EPREUVE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Juin 2000
Septembre 2000
1. Quelles peuvent être les conséquences d’un traumatisme violent de l’abdomen? (5 pts)
2. Traitement d’urgence d’une fracture ouverte (5 pts)
3. Décrire les différentes formes d’occlusion (5 pts)
4. Énumérer les signes d’une invagination intestinale (5 pts)
Juin 2001
1. Vous êtes de garde en réanimation, vous avez la surveillance d’un jeune de 25 ans
après un accident de la voie publique. Il a fait une chute sur la tête, il est conscient , il
y a un écoulement liquidien qui sort des oreilles et du nez. Il y a un hématome
periorbitaire avec une plaie du cuir chevelu après 48 heures il a perdu la connaissance.
(10 pts)
- A quel diagnostic pense-vous?
- Quelle sera votre conduit à tenir?
1. Décrivez les signes cliniques des différentes sortes d’occlusions intestinales que vous
connaissez (4 pts)
2. Quelle est la conduite à tenir devant une fracture ouverte.?
Quelles sont les complications possibles d’une fracture ouverte (6 pts)
Juin 2002
I.- Exercice
Vous recevez en réanimation Mademoiselle Kamaté âgé de 18 ans avec une
hyperthermie 38-39ºC, la langue est sale. Elle se plaint de douleur de la fosse iliaque
droite qui s’est diffusé dans le reste de l’abdomen, elle vomit, elle est constipée.
A l’examen physique. A la palpation il y a une contracture abdominale. A
l’interrogatoire, une semaine avant elle avait fait une interruption volontaire de la
grossesse par curetage. Vous la référer à votre chirurgien de garde .......................
a) A quel diagnostic pensez-vous?
b) Quelles sont les étiologies passibles de cette pathologie dans ce cas?
c) Quels sont les formes cliniques possibles?
d) Quelles sera votre conduite à tenir avant et après l’intervention?
II.- Quelle sera votre conduite à tenir devant un traumatisé crânien dans une milieu
hospitalier?
III.- Quels sont les signes cliniques d’un traumatisme du rein?
IV.- Citer les signes d’une occlusion intestinal
EPREUVE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Septembre 2002
I.- Exercice
Vous recevez en urgence dans un service chirurgical un jeune de 25 ans, cultivateur
pour douleur abdominal avec nausées et vomissement, arrêt des matières et des gaz.
A l’examen clinique:
- A la percussion: il y a tympanisme
- A la palpation: il y a une tuméfaction non réductible
a) A quel diagnostic pense-vos?
b) Quelles sont les complications possibles de cette pathologie ?
Vous le pressentez au chirurgien qui décide rapidement une intervention.
Quelle sera votre conduite à tenir avant et après l’intervention?
II.- Quelle sera votre conduite a tenir devant un traumatisé crânien dans le coma en milieu
chirurgicale?
III.- Quels sont les signes cliniques d’une rupture de la rate chez un traumatisme de
l’abdomen?
Juin 2003
I - EXERCICE
Vous êtes de garde, vous recevez Monsieur Diallo A. âgé de 50 ans chauffeur.
Habitude alimentaire : tabac, alcool. Antécédent médical : ulcère gastroduedenal.
Il se plaint subitement d’une douleur épigastrique très aigue irradiant vers tout le
thorax. Quelques minutes après une nausée et un vomissement s’associent à cette
plainte. Quelques instants après le malade a été pris subitement d’une hématémèse très
abondante avec chute tensionnelle 90/50 mm Hg et un pouls filant, sueur froide,
obnubilation.
II - ( 3 pts)
Définition et différentes variétés de hernie.
III - ( 4 pts)
Caractéristiques d’une tumeur maligne et d’une tumeur bénigne.
IV - (3 pts)
Signes cliniques du syndrome occlusif type
EPREUVE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Septembre 2003
I. Vous recevez lors d’une garde en urgence un jeune homme de 25 ans pour douleur
abdominale aiguë d’apparition brutale à l’épigastre qui a irradié ensuite dans la fosse iliaque
droite. Il vomit, il est constipé, il a une fièvre à 39ºC, il a un bon état général, le toucher rectal
révèle une douleur bien localisée à droite.
- A quel diagnostic pensez-vous ?
II. Quelle sera votre conduite à tenir devant un traumatisme crânien dans le coma au milieu
chirurgicale ?
III. Décrivez les signes cliniques des différentes sortes d’occlusion intestinales que vous
connaissez
IV. Quelle est votre conduite à tenir devant une rupture de la rate ?
Juin 2004
SUJET I
Vous êtes de garde et vous recevez Mr Coulibaly âgé de 60 ans. Mr Coulibaly a des
antécédents d’ulcère gastroduodénal et comme habitudes alimentaires, il ne consomme ni le
tabac ni le thé ni l’alcool. Il se plaint d’une douleur épigastrique très aiguë d’apparition subite
et irradiant à tout l’abdomen. Quelques instants après, il ait subitement une hématémèse très
abondante avec une chute tensionnelle à 08/05 mm Hg, un pouls filant et des sueurs froides.
1. Quelles est votre hypothèse diagnostique ? Justifiez votre réponse
2. Quelle est l’étiologie la plus probable ? Justifiez votre réponse
3. Quels sont les examens complémentaires à demander ?
4. Quelles est la conduite à tenir avant l’arrivée du médecin ?
SUJET II
1. Quelle serait votre conduite à tenir devant un traumatisé crânien dans le coma en
milieu chirurgical ?
2. Citez les signes cliniques d’un syndrome occlusif type.
Septembre 2004
SUJET I
Vous recevez lors d’une garde en urgence un jeune homme de 25 ans pour douleur
abdominale aiguë d’apparition brutale et siégeant dans la fosse iliaque droite. Il vomit et fait
une fièvre à 38ºC.
Le toucher rectal réveille une douleur bien localisée à droite. Il a un bon état général.
1. A quelle hypothèse diagnostique pensez-vous ?
SUJET II
1. Citez les signes d’un syndrome occlusif type
2. Quels sont les signes cliniques d’une rupture de la rate ?
EPREUVE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Juin 2005
I. Vous recevez une jeune fille de 8 ans pour une douleur abdominale depuis 2 jours d’apparition
brutale, intense progressive à type de pesanteur, sans irradiation, accompagnée de nausées et de
vomissements. Elle a une température à 37ºC, une tension à 20/70.
L’examen physique découvre une douleur et une défense de la fosse iliaque droite. Le toucher rectal
objective une douleur dans le cul de sac latéral droit.
1. Quelles hypothèses diagnostiques évoquerez-vous ? (2 points)
-Appendicite aigue ; invagination intestinale aigue
2. Quel est le diagnostic le plus probable ? (point)
-Appendicite aigue
3. Quels sont les examens complémentaires à demander ? (2 points)
-Echographie ; -NFS
Le chirurgien décide une intervention
4. Quelle sera votre conduite à tenir avant et après l’intervention ? (2 points)
-Prise de voie veineuse ; anesthésie général ; antalgique ; surveillance des paramètres
II. Citer les signes fonctionnels de l’adénome de la prostate (3 points)
III. Quelles sont les complications des fractures ouvertes ? (3 points)
IV. Citez trois signes fonctionnels de l’occlusion intestinale aiguë (3 points)
V. Quels sont les signes cliniques du cancer de l’œsophage ? (4 points)
Septembre 2005
1. Citez trois lésions au cours d’un traumatisme crânien. (3 points)
2. Un accidenté de la voie publique est reçu à l’hôpital avec les signes suivants : douleur abdominale,
agitation, soif, abdomen ballonné, toucher rectal douloureux
Citer deux examens complémentaires essentiels pour nous aider à faire le diagnostic
(4 points)
3. Citer les paramètres du score de Glasgow pour évaluer le degré de coma chez un accidenté (5
points)
4. Signes cliniques de la péritonite : citer trois signes fonctionnels (3 points)
5. Citer trois signes fonctionnels du cancer de l’utérus (3 points)
6. Quelles sont les complications des fractures ouvertes ? (2 points)
Juin 2006
I. Les signes fonctionnels d’un cancer de l’utérus
II. Citez les différents types de hernie que vous connaissez
III. Monsieur Diarra âgé de 40 ans , ulcéreux connu est reçu en urgence à l’hôpital du district vers 2
heures pour douleur abdominale aiguë évoluant depuis 72 heures. A l’interrogatoire, Mr Diarra
signale que la douleur a débuté à l’épigastre de façon brutale en coup de poignard atroce. Il vomit
sans cesse. A l’examen, l’abdomen est contracté, dur, douloureux, la température est à 30ºC, la
pression artérielle est à 10/6
a. A quelle pathologie pensez-vous ? Justifiez votre réponse
-Péritonite aigue :douleur épigastre en cout de poignard
b. Quelle est l’étiologie de cette pathologie ? Justifiez votre réponse
-Ulcère gastrique
c. Citer les examens complémentaires permettant de confirmer votre diagnostic et pourquoi
-ASP pneumopéritoine
-Echographie abdominal : épanchements liquidienne
d. Le chirurgien décide d’opérer ce patient. Quelle sera votre conduite avant et après
l’opération ?
-3 voies (voie v ; voie urinaire ; voie nasogastrique ; ) anti bio ; antalgique ; antibiogramme ;
-réception ; installation ; surveillance
Septembre 2006
I. Un enfant de 6 mois présentant depuis 2 jours : des cris plaintifs, refus de téter, des agitations, des
vomissements, une rectorragie. A l’examens physique, une masse aplpable au niveau du colon droit.
1. Quel est votre diagnostic ? Justifier votre réponse
2. Quelles sont les complications de cette pathologie ?
3. Quels examens complémentaires demandez-vous pour conformer votre diagnostic ?
4. Quelle sera votre conduite à tenir ?
II. Citer les signes cliniques d’une appendicite aiguë
III. Citer les signes cliniques de l’adénome de la prostate
IV. Complications d’une fracture ouverte
EPREUVE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Juin 2007
I. Un home de 50 ans est reçu à l’hôpital dans un état comateux. L’interrogatoire révèle un antécédent
d’accident de la voie publique avec choc sur la tête qui n’a pas provoqué un trouble de la conscience
au moment de l’accident. Deux semaines après l’accident selon l’entourage il se plaignait de
céphalées, vertige puis en pleine activité il signale une perte de visibilité puis survient le coma.
1. Quel est votre diagnostic ?
2. Quelle est la conduite à tenir de l’infirmier face à ce diagnostic ?
3. Quels sont les paramètres de la surveillance de la conscience ?
II. Citer les signes cliniques de l’appendicite aigue
III. Citer les signes fonctionnels de l’adénome de la prostate
IV. Citer les signes d’un syndrome occlusif
Septembre 2007
I. Monsieur Touré, 60 ans sans antécédent particulier est reçu en urgence vers 10 heures pour douleurs
abdominales. A ‘interrogatoire, Monsieur Touré déclare qu’il est constipé depuis 3 jours et il vomit
sans cesse. A l’examen, l’abdomen est ballonné et douloureux, la température est 37ºC, il est
déshydraté. Monsieur Touré signale enfin qu’il n’émet plus de gaz depuis le début de la douleur
abdominale
1. A quelle pathologie pensez vous ?
2. Quel examen complémentaire demander pour appuyer le diagnostic ?
3. Quelle sera votre conduite à tenir devant ce malade ?
II. Citer trois signes fonctionnels du cancer de l’utérus
III. Quels sont les signes cliniques d’une hémorragie interne ?
IV. Quelles sont les complications des fractures ouvertures ?
Juin 2008
I. Monsieur Diarra âgé de 40 ans, ulcéreux connu est reçu en urgence à l’hôpital du district vers 20
heures pour douleur abdominale aigue évoluant depuis 72 heures.
A l’interrogatoire, M. Diarra signale que la douleur a débuté à l’épigastre de façon brutale en coup
de poignard atroce. Il vomit sans cesse. A l’examen, l’abdomen est contracté, dur, douloureux. La
température est à 39ºC, la pression artérielle est à 10/6.
1. A quelle pathologie pensez vous ?
2. Quelle est l’étiologie de cette pathologie ? Justifiez votre réponse
3. Citer les examens complémentaires permettant de confirmer votre diagnostic
4. Quelle sera votre conduite avant et après l’opération ?
II. Citer les différents types de hernie que vous connaissez
III. Définir : une hématémèse, un méléna, une rectorragie
IV. Quelles sont les complications des fractures ouvertes ?
Septembre 2008
1. Citer les signes cliniques d’un syndrome occlusif type.
2. Quels sont les signes cliniques d’une hémorragie digestive ?
3. Quelles sont les complications des fractures ouvertes ?
4. Citer les signes cliniques d’une hernie inguinale
5. Un homme de 50 ans est reçu à l’hôpital dans un état comateux. L’interrogatoire révèle un
antécédent d’accident de la voie publique avec choc sur la tête qui n’a pas provoqué un trouble de
la conscience au moment de l’accident. Deux semaines après l’accident selon l’entourage il se
plaignait de céphalées, vertige puis en pleine activité il signale une perte de visibilité puis survient
le coma.
a. Quel est votre diagnostic ?
b. Quelle est la conduite à tenir de l’infirmier face à ce diagnostic ?
c. Quels sont les paramètres de la surveillance de la conscience ?