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B. Le fordisme
Une méthode de production inspirée du taylorisme qui repose sur les principes suivants :
Travail à la chaîne
Division du travail et parcellisation des tâches
Standardisation des produits
Organisation en ligne/ chaîne de montage
La standardisation
Politique salariale (augmentation du salaire des ouvriers)
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III. La production au plus juste – Concept et méthodes
Le Lean management
Nouveau modèle au sein de l’entreprise Toyota introduit par Ohno (le toyotisme)
Deux piliers du système de production de Toyota
Principe d’automatisation (mise en place de dispositif d’arrêt automatique des machines en cas
d’anomalie)
Krafcik théorise l’approche de Toyota par le terme Lean.
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Les bénéfices humains reposent sur le Lean bien appliqué. L’approche Lean pointe du doigt les éléments qui
n’apportent pas de valeur pour le client final (effet sur les hommes)
Les principales études avaient montré principalement des impacts positifs du Lean.
L’approche Lean management peut être résumée selon 6 concepts :
Le Lean management : approche de management, une démarche fondée sur l’homme dans l’objectif d’éliminer
toute opération qui n’apporte pas de valeur pour le client en s’appuyant sur le concept d’amélioration continue.
Avec le juste à temps on va produire en fonction de la demande, produire seulement quand on a de la demande,
et en quantité juste nécessaire.
B. Gaspillage
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Gaspillage : activité, élément, opération qui n’apporte pas de valeur pour le client (non créatrice de valeurs).
Le gaspillage désigne toute activité ou opération inutile ou de trop. Il s’agit des activités n’apportant de valeur
ajoutée pour le client final.
8 types de gaspillage :
1. Surproduction= fabrication d’articles non commandés entraînant des coûts de stockages
2. Temps d’attente= attente d’une pièce, produits finis, encours, outils… qui freine la production
3. Transport et manutentions inutiles= transports des encours sur de longues distances inutiles,
manutention des matières, pièces, produits finis entre les points de stockages ou les processus
4. Stocks excédentaires= matières premières, produits finis, encours excédentaires induisant une
obsolescence des produits, un endommagement des articles, des retards et des coûts de transport et de
stockage.
5. Usinages inutiles ou mal faits : actions inutilement nombreuses, mal exécutées à cause d’outils et de
produits mal conçus entraînant des gestes inutiles et des défauts)
6. Retouches et défauts= fabrication de pièces défectueuses ou corrections induisant des manutentions,
temps et efforts inutiles)
7. Gestes inutiles= chercher, attraper, empiler des pièces, des outils, marcher
8. Créativité inexploitée= perdre du temps, des idées, des compétences, des possibilités d’améliorer et
d’apprendre en n’écoutant pas les employés.
Méthode des 5S
(Préalable aux projets d’amélioration) : Eliminer, Ranger, Inspecter, Standardiser, Faire respecter.
Avantages :
- Image de qualité
- Amélioration organisation
- Amélioration motivation
- Prévenir les erreurs
- Eviter les défauts
- Réduction des gaspillages
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Cartographie de chaîne de valeur (ou VSM :
Value Stream Maping)
- Minute en bleu en bas : temps de
création de la VA
- Jour en noir en bas : temps d’attente
de la VA
Objectif : réduire ce temps d’attente
D. Le juste à temps
Dans un supermarché, il y a une parfaite illustration du juste à temps. Le juste à temps est le fait de fabriquer le
produit en quantité juste nécessaire au moment voulu et disponible à l’endroit voulu.
A l’opposé, il y a les flux poussés : approche taylorienne et fordienne.
Le juste à temps ne peut être appliqué que si on est flexible derrière : méthode SMED (Single Music Exchange
Die, 1970).
Cette méthode permet :
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- Réduire et optimiser les temps de changement de série : temps entre la dernière pièce produite de la
série A et la première pièce bonne de la série B.
- Exemple fondateur
- Application en Europe
Exemple : les changements des outils d’une presse d 1000T passe de 4h à 3min au Japon en 1970.
Le flux pièce à pièce consiste à réaliser une production par lot d’une seule unité.
La cadence de production est déterminée à l’aide d’un régulateur appelé takt time. Takt est un mot allemand
qui signifie rythme ou compteur. Il permet de synchroniser le rythme de la production sur celui des ventes. Le
calcul des takt time est réalisé de la façon suivante :
temps de production
Takt time=
quantité demandée
Exemple : soit une ligne de production travaillant en 2 équipes à raison de 7 heures par jour. Le temps
d’ouverture de la ligne est de 2x7x60 min =840 min ou 50 400 sec. La demande de la clientèle est de 4 200
pièces par jour.
TT= 50 400/ 4 200 = 12 sec par pièces.
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Le système andon :
Le système andon est un signal d’alarme qui s’allume lorsque l’opérateur appuie sur un bouton ou tire sur une
corde d’alerte. Ce système permet à l’opérateur d’avertir rapidement les superviseurs de la présence d’un
problème sur la chaîne de production. Cet outil de signalement du problème est au cœur de la démarche de
résolution de problèmes, conduisant à l’intervention et la rectification immédiate des dysfonctionnements.
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Dispositif d’arrêt automatiques
La première machine « auto-activée » à l’origine du concept d’autonomation était une machine à tisser inventée
par Toyoda (Ohno, 1988). Cette machine était conçue pour s’arrêter instantanément en cas de pièce défectueuse.
Le concept d’autonomation contribue à l’élimination des gaspillages en évitant la fabrication de produits de
mauvaise qualité en fin de chaîne.
G. Amélioration continue
L’ensemble de l’entreprise est concerné par l’amélioration continue des processus ou activités.
Ce concept repose sur l’utilisation de plusieurs méthodes, telles que la roue de Deming ou approche PDCA (Plan
Do Check Act) des méthodes de résolution de problèmes (méthode 5M/ 5 pourquoi…) et l’utilisation de
« standards »
Objectif : éviter le gaspillage à tous les niveaux, ouvrir la voie à l’efficience et à l’organisation
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C’est une démarche graduelle et douce qui s’oppose aux réformes brutales
Chantier Kaizen
Étapes :
- La préparation
- La mise en place
- Les suivis
Avantages :
- Renforce l’adhésion du personnel aux objectifs de l’entreprise
Précautions :
- Favoriser le travail sur le terrain
- Intégrer dans un groupe des participants d’autres services
En fonction de l’outil Lean mis en œuvre le Kaizen peut être utilisé pour traiter des problématiques diverses.
EXERCICE D’APPLICATION :
Répartir les observations ci-après effectuées par le personnel dans les différentes catégories de gaspillage :
Répartir les observations effectuées par le personnel dans les différentes catégories de gaspillages :
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D. Informations complémentaires : outil 5S
Pourquoi l’utiliser ?
Vise principalement l’amélioration de la sécurité et de l’élimination des gaspillages
Comment l’utiliser ?
- Diviser le périmètre d’application
- Nommer un responsable de zone
- Se fixer des objectifs mesurables
- Procéder à la mise en œuvre étape par étape
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Le rapport A3 comme outil de gestion de projet
Contexte (pourquoi ?)
Situation actuelle (en quoi la situation pose problème)
Cible (objectifs SMART) smart= spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temps
Analyse (identification des causes)
Plan d’actions (qui, quoi, quand…)
Suivi (indicateurs, nouveaux standards)
Audit 5S : exemples ?
Critères
SEIRI Eliminer Object défectueux et inutilisables
Objets qui ne servent plus
Document périmés, inutilisés
SEITON Ranger Outillages
Pièces et rechange
Moyens de contrôles
SEISO Nettoyer Copeaux, poussières
Etat des étagères, sol
Etat du système de sécurité
SEIKETSU Standardiser Marquage au sol, mur
Marquage des armoires
Compréhension des postes de travail
SHITSUKE Pérenniser Plan d’action PDCA et mise à jour
Participation du personnel
Audit 5S
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G. Méthode SMED : mise en œuvre
- Séparer et grouper les opérations internes et externes
Opérations internes : qui ne peuvent être effectuées que lorsque la machine est arrêtée
Opérations externes : qui peuvent être effectuées lorsque la machine fonctionne
- Convertir un maximum d’opérations internes en opérations externes
- Réduire le temps des opérations internes et externes
Avantages ?
Produire par petits -> mieux répondre aux besoins clients
Réduction des stocks
Rendements des machines
Précautions à prendre
Ne pas interrompre les opérateurs lors des observations
Ne pas hésiter à remettre en cause les pratiques courantes
Pour que cela fonctionne il est primordial que l’entreprise adapte la méthode Lean à son cas.
Exercice : proposer des exemples de gaspillage dans le domaine des systèmes d’information
Surproduction
Stocks
Attentes
Transports
Mouvements
Défauts
Processus (retouche)
H. Adaptation de la démarche
Déployer un programme Lean suppose de s’interroger sur la démarche à suivre pour réussir la mise en place de
la démarche.
Est-il préférable de mettre en place les pratiques Lean de façon séquentielle ou simultanément ?
Application de l’approche selon 5 niveaux :
- Niveau 1 : une direction engagée = succès
- Niveau 2 : participation du personnel et définition de la valeur
- Niveau 3 : détection des éléments non créateurs de valeur
(standards? VSM, 5S, mesure de la performance)
- Niveau 4 : un mixte de pratiques opérationnelles
(amélioration continue, VSD, SMED…)
- Niveau 5 : flux système tiré (notion du concept du juste à temps )
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Camion de livraison en
retard
Chargement inadapté
Mauvaise information
communiquée
Problème/ mauvaise dans
la commande
Problème informatique
Cette méthode nous permet d’identifier une seule cause racine. 5 pourquoi adapté quand il y a qu’une seule cause
racine.
2) Le challenge
En étant sur le terrain et chez les clients
Le manager Lean comprend mieux les priorités de l’entreprise et les causes de non-performance
Mieux utiliser la créativité de tous
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En standardisant le travail, on visualise les gaspillages
De manière que chacun puisse contribuer par sa créativité
Et s’impliquer dans la conception de ses propres modes et environnements de travail
« Kaizen » signifie changement pour rendre meilleur.
N’est pas d’appliquer les outils Lean à chaque processus mais de développer la philosophie de la démarche au
sein de l’organisation.
V. Excellence opérationnelle
L’excellence opérationnelle désigne l’exécution de la stratégie d’entreprise lorsque celle-ci est plus cohérente et
fiable que la concurrence. L’excellence opérationnelle se retrouve dans l’application de multiples principes et
démarques de management de la qualité :
Le Lean management
Le management par percée
Le modèle EFQM
La mise en place de la qualité totale
La méthode sigma…
Toutes les démarches de qualité globale qui visent l’efficience en impliquant les équipes et les autres parties
prenantes dans le résultat.
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A. Management par percée – méthode Hoshin.
Par opposition à l’approche Kaizen (démarche lente, progressive et continue) les améliorations correspondent à
des politiques de modifications profondes et radicales.
Généralement utilisé pour la conduite stratégique de percée ou conduite proche du terrain, cette forme de
management permet de gérer les changements profonds concernant, notamment, l’aménagement des ateliers ou
l’organisation des lignes de fabrication.
Cette approche facilite les changements rapides pouvant être nécessaire pour réagir à un environnement
évolutif et permet de faire partager une vision stratégique commune.
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C. Méthode AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances de leurs
Effets et de leurs Criticité).
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6 sigma : référence statistique à la courbe de Gauss ( ou loi normale) qui précise la dispersion d’une série de
données autour de la moyenne.
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Définir ce qui est important :
QQOQCC : Délimitation du problème dans le temps et dans l’espace.
Qui est concerné ?
De quoi s’agit-il ?
Ou cela se passe t-il ?
Quand cela arrive t-il ?
Comment cela se passe-t-il ?
Combien de fois cela arrive t-il ?
L’approche lean est complémentaire à Six Sigma, l’emploi des deux permet de mieux maitriser les processus.
Objectifs :
Que peut-on raisonnablement attendre comme résultat ?
Identifier les causes origines
Repérer les causes principales
Exemple de méthodes :
Benchmarking
Brainstorming
Matrice cause et effets
AMDEC : modes de defaillances d’un produit/procédé
SPC (statistic process control)…
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