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M.

ALAIN YVES AKOUDJOU- EXPERT-COMPTABLE


COMPTALYZ AUDIT-CONSULTING
0022503592484

LA MISSION GÉNÉRALE OU MISSION D’OPINION

DU COMMISSAIRRE AUX COMPTES

L'expression d'une opinion

ENTITÉ UTILISATEUR DES COMPTES ANNUELS

En respectant
les
Compte normes d'audit
Bilan de Annexe
résultat

COMMISSAIRE AUX COMPTES


Opinion

La mission de certification est une mission d’intérêt général dont la finalité est la fiabilité
de l’information financière publiée. Cela suppose donc que le commissaire aux comptes
a la compétence pour analyser la situation auditée et est indépendant pour en rendre
compte. Il faut alors des règles de comportement..

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1 ACCEPTATION DE LA MISSION .............................................................................................................. 5


2 LA LETTRE DE MISSION ......................................................................................................................... 6
3 LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTITÉ ET DE SON ENVIRONNEMENT. ........................................... 6
3.1 Éléments recueillis ........................................................................................................................ 8
3.2 Prise de connaissance des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit ....................... 8
3.2.1 Définition générale du contrôle interne ............................................................................... 8
3.2.1.1 Principes fondamentaux de contrôle interne ................................................................... 9
3.2.1.2 Principe d’organisation ..................................................................................................... 9
3.2.1.3 Principe de séparation des fonctions ................................................................................ 9
3.2.1.4 Principe de bonne information ....................................................................................... 10
3.2.1.5 Principe d’harmonie ........................................................................................................ 10
3.2.1.6 Principe d’universalité..................................................................................................... 10
3.2.1.7 Principe de permanence ................................................................................................. 10
3.2.2 Procédures contrôlées par l’auditeur ................................................................................. 11
3.2.3 Technique d’appréciation du contrôle interne ................................................................... 11
3.2.3.1 Les tests de procédures .................................................................................................. 11
3.2.3.2 Méthodes de vérification du bon fonctionnement des procédures du contrôle interne
12
4 L’ÉVALUATION DES RISQUES............................................................................................................... 15
4.1 Risques d’anomalies significatives .............................................................................................. 16
4.1.1 Concernant les flux d’opérations et les événements survenus au cours de la période (CR)
17
4.1.2 Concernant les soldes des comptes en fin de période (BILAN) .......................................... 17
4.1.3 Concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l’annexe. ..... 18
5 PLANIFICATION ................................................................................................................................... 19
5.1 Plan de mission ........................................................................................................................... 19
5.2 Programme de travail ................................................................................................................. 21
6 TECHNIQUES DE CONTRÔLE ............................................................................................................... 22
6.1 Inspection des enregistrements ou des documents ................................................................... 22
6.2 Contrôles physiques des actifs .................................................................................................... 22
6.3 Observation physique ................................................................................................................. 22
6.4 Demande d’information interne ou externe .............................................................................. 22
6.5 Demande de confirmation des tiers ........................................................................................... 22

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6.6 Procédures analytiques............................................................................................................... 23


7 SYNTHÈSE DE LA MISSION ET RAPPORT DU CAC SUR LES COMPTES ANNUELS ................................. 24
7.1 Prise en compte des événements postérieurs à la clôture ......................................................... 24
7.2 Communication avec la direction ............................................................................................... 24
7.3 La conclusion de la mission de certification ............................................................................... 26

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Audit et contrôle légal des comptes

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1 ACCEPTATION DE LA MISSION

PROCEDURE D’ACCEPTATION

Procédure devant être effectuée par chaque commissaire


aux comptes

1 2 3
Obtention Respect des Décision
d’informations → principes → d’acceptation ou
Préalables sur les
sociétés et généraux du code de de refus
l’opération déontologie des CAC

Avant d'accepter le mandat, le commissaire aux comptes vérifie et consigne : − Les


éléments relatifs au respect des conditions de son indépendance et, le cas échéant,
les mesures de sauvegarde nécessaires pour atténuer les risques pesant sur son
indépendance ; − Les éléments établissant qu'il dispose des ressources humaines et
matérielles nécessaires à la bonne exécution de la mission de certification des
comptes.
Le commissaire aux comptes doit vérifier qu’il a les compétences pour accepter ce
mandat. Il peut demander l’aide d’un expert pour les questions techniques.

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2 LA LETTRE DE MISSION
Pour favoriser le bon déroulement de la mission du commissaire aux comptes, il est
nécessaire que ce dernier définisse les termes et conditions de ses interventions. A cet
effet, il doit les consigner dans une lettre de mission. La lettre de mission initiale doit
être établie par le commissaire aux comptes la première année de son mandat.

le CAC doit consigner les termes et conditions de son intervention dans une lettre
de mission afin de prévenir tout malentendu ou litige sur les termes et conditions de
la mission. Cette dernière doit comporter les éléments suivants :

• « nature et étendue des interventions à mener ;


• la façon dont seront portées à la connaissance des organes dirigeants les
conclusions issues des interventions ;
• − les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier ;
− la nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable, pièce
justificative ou autre information demandée ;
• le rappel des informations et documents qui doivent être communiqués ou mis
à la disposition du commissaire aux comptes ;
• le souhait de recevoir une confirmation écrite des déclarations faites par les
dirigeants au commissaire aux comptes ;
• le budget d’honoraires et les conditions de facturation. »

3 LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTITÉ ET DE SON


ENVIRONNEMENT.
Dans cette phase passive initiale, le regard de l’auditeur se porte sur l’entité avec
l’objectif essentiel de réunir l’ensemble des informations nécessaires à l’exercice de sa
mission. La documentation de cette phase est essentielle, permettant, d’une part, la
reprise du dossier lors de l’exercice de la mission au cours des exercices suivants, mais

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aussi matérialisant l’ensemble des connaissances dont dispose l’auditeur à un moment


donné.

Cette phase est suivie de l’évaluation des risques qui constitue une phase active, au cours
de laquelle l’auditeur « oriente » ses contrôles.

Demande
d'information
Procédures
analytiques

Observations

Techniques de contrôles de prise


de connaissance de l'entité

✓ Demandes d’informations auprès de la direction et d’autres personnes au sein


de l’entité, comme le personnel de production ou les auditeurs internes
fournissant au CAC des perspectives différentes pour l’identification des risques
✓ Procédures analytiques afin d’identifier des opérations ou des événements
inhabituels ;
✓ Observations physiques et inspections pour recueillir des informations sur
l’entité mais également corroborer celles recueillies par ailleurs.

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3.1 Éléments recueillis

Le CAC prend connaissance :

❖ Secteur d’activité : que fait l’entité de façon générale ?


❖ Caractéristiques de l’entité : comment exerce-t-elle précisément ses activités ?
❖ Objectifs et stratégies : quels risques encourt-elle ainsi ?
❖ Mesure de la performance : comment suit-elle ses objectifs ?
❖ Contrôle interne : quelle est son organisation détaillée ?

3.2 Prise de connaissance des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit

3.2.1 Définition générale du contrôle interne

Le contrôle interne est avant tout un système d’organisation.


Nulle entreprise ne peut vivre sans une organisation stable et adaptée à ses besoins.
Selon les définitions le contrôle interne est :

▪ soit restreint aux procédures liées à la bonne comptabilisation


des opérations comptables, avec pour principal objectif la sauvegarde du
patrimoine (éviter les erreurs et les fraudes) et l’établissement de comptes fiables,

▪ soit étendu à l’ensemble des procédures de l’entreprise, avec pour objectif général
l’amélioration des performances. En ce cas le contrôle interne peut être assimilé
au système qualité et au système d’information de l’entreprise.

Les contrôles intégrés dans le système sont de deux types : contrôles de prévention et
contrôles de détection.

• Contrôles de prévention (prevent controls) : ils ont pour objet d’empêcher une erreur :
contrôle des procédures d’accès au logiciel de la fonction des achats ; blocage en saisie

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d’une facture relative à une marchandise non reçue ; impossibilité de saisir deux fois le
même numéro de facture…

• Contrôles de détection (detect controls) : ils ont pour objet de détecter une erreur qui se
serait quand même produite : édition pour analyse des soldes fournisseurs débiteurs et
des soldes clients créditeurs ; édition pour analyse des avoirs sur ventes ; examen des
commandes anciennes non soldées.

3.2.1.1 Principes fondamentaux de contrôle interne


Le contrôle interne repose, comme la comptabilité, sur des principes. De ces principes
découlent ensuite, comme en comptabilité, un certain nombre de techniques, ici des
contrôles de prévention et de détection.

3.2.1.2 Principe d’organisation


Une entreprise doit être organisée rationnellement. Ses structures doivent être décrites
dans un organigramme, ses procédures doivent être écrites et rassemblées dans un
manuel.

3.2.1.3 Principe de séparation des fonctions


La séparation des fonctions est difficile à respecter dans la petite entreprise.

Mais cette réalité est sans conséquence sur la sauvegarde du patrimoine si le dirigeant
est la seule personne qui dispose de la signature sociale (et s’il ne se livre pas à des abus
de biens sociaux).

Le principe de la séparation des fonctions ne se pose qu’à partir du moment où,


l’entreprise ayant grandi, il existe des délégations de pouvoir dont, en particulier, des
délégations de signature sociale. Il est alors nécessaire de séparer les trois fonctions
fondamentales suivantes et de les attribuer à trois personnes différentes afin qu’elles
puissent se contrôler mutuellement :

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▪ fonction de décision (d’engagement ou d’autorisation des dépenses),

▪ fonction de détention de valeurs monétaires (avoir le droit de signer des chèques,


de manipuler des espèces ou des chèques reçus de clients),

▪ fonction de comptabilisation (avoir accès au logiciel de comptabilité).

Exemple de faiblesse. Imaginons que le trésorier ait accès au logiciel de comptabilité. Il comptabilise
d’abord une charge puis paie la dette fictive avec un chèque dont il est lui-même le bénéficiaire. Certes,
le comptable peut déceler le vol en vérifiant les justificatifs de charges, mais il est nettement plus simple
d’empêcher ce type de vol en interdisant l’accès au logiciel ce comptabilité.

3.2.1.4 Principe de bonne information


L’information doit être pertinente (adaptée à son objet et à son
utilisation), objective (non déformée) et vérifiable.

3.2.1.5 Principe d’harmonie


Les procédures mises en place doivent être adaptées à chaque entité. Même si les
contrôles de prévention et de détection sont bien souvent les mêmes d’une entreprise
à l’autre, chaque procédure doit être adaptée à l’entité et à son environnement en
fonction de l’importance des risques qu’elle évite et du coût de sa mise en œuvre.

3.2.1.6 Principe d’universalité


Le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l’entreprise, à tout moment et
en tout lieu : il n’y a pas de domaines réservés, il n’y a pas de personnes privilégiées, il
n’y a pas de moment où les procédures ne sont plus appliquées.

3.2.1.7 Principe de permanence


Le principe de permanence du contrôle interne est similaire au principe comptable de
permanence. Les procédures utilisées par l’entreprise doivent être pérennes, étant
entendu que pérennité ne signifie pas rigidité : quand l’entité évolue, les procédures
évoluent également.

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3.2.2 Procédures contrôlées par l’auditeur


L’appréciation du contrôle interne porte sur les opérations courantes et répétitives :
achats, ventes, paie, opérations bancaires…

Pour les opérations ponctuelles (versement d’acomptes sur dividendes…) ou


exceptionnelles (cession d’un terrain, procès très important…) qui par nature ne sont
ni répétitives ni courantes, il est plus efficace de vérifier directement les justificatifs
appropriés.

L’auditeur ne teste pas toutes les procédures de contrôle interne avec la même intensité
: il concentre ses travaux sur les procédures importantes pour lesquelles une faiblesse
aurait des conséquences importantes sur la fiabilité des comptes.

3.2.3 Technique d’appréciation du contrôle interne


3.2.3.1 Les tests de procédures

La démarche et les techniques d’appréciation du contrôle interne sont bien entendu


liées à la taille de l’entité et à ses particularités. Quoi qu’il en soit, le plus couramment,
après une approche globale qui comprend une appréciation de l’environnement de
contrôle l’auditeur mène des tests de procédures.

L’auditeur commence par prendre connaissance de la documentation liée au contrôle


interne et les complète par des discussions avec les responsables (directeur des achats,
des ventes…).

Chez les grandes entreprises, l’auditeur mène ensuite des tests de procédure également
appelés tests de conformité, c’est-à-dire des vérifications d’un nombre limité d’opérations
en vue de constater que les procédures prévues par l’entreprise sont appliquées.

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L’auditeur peut également opter pour une description sous forme narrative, ou sous
forme de diagrammes de circulation (flowchart), c’est-à-dire de schémas montrant
l’enchaînement des opérations dans le temps.

3.2.3.2 Méthodes de vérification du bon fonctionnement des procédures du contrôle interne

L’objectif est ici de vérifier que les procédures décrites sont celles qui sont réellement
utilisées, et qu’elles le sont en permanence (on parlait autrefois de tests de permanence).

Il convient ici d’insister sur la réexécution c’est-à-dire la répétition, par l’auditeur, des
traitements et des contrôles de prévention & de détection.

Une des techniques de la ré-exécution couramment utilisée pour apprécier le contrôle


interne est le test de cheminement (walk through tests) ; exemple d’un test de cheminement
pour le cycle achat/fournisseur : l’auditeur sélectionne quelques achats puis il vérifie
entre autres les éléments suivants : des fournisseurs ont été sélectionnés,

▪ la commande de la marchandise M est bien adressée au fournisseur F


précédemment sélectionné,

▪ le bon de commande est approuvé par une personne autorisée (par une personne
ayant le droit d’approuver la commande),

▪ la marchandise reçue est comparée au bon de commande approuvé (…)

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Les différentes étapes de l’appréciation du contrôle interne peuvent être résumées


dans le schéma ci-après :

4 L’ÉVALUATION DES RISQUES


Le risque d’anomalies significatives dans les comptes est composé :

❖ Du risque inhérent ;
❖ Du risque lié au contrôle.

Le CAC doit maintenant évaluer ce risque afin de mettre en œuvre les procédures
d’audit qui lui permettront de réduire le risque d’audit à un niveau acceptable.

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La démarche d’évaluation peut être ainsi divisée en deux temps :

➢ L’évaluation du risque inhérent ;


➢ L’évaluation du risque lié au contrôle.

4.1 Risques d’anomalies significatives


Les assertions sont définies comme des « critères dont la réalisation conditionne la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes ».

Il s’agit tout simplement de critères de qualité.

Audit et contrôle légal des comptes

Les 10 assertions

Existence :
Exhaustivité : les actifs et les passifs existent
toutes les opérations Réalité :
sont enregistrées les opérations et événements
sont réels pour l'entité
Présentation, classification,
intelligibilité :
Séparation aux bons comptes, aux bons
postes et dans l'annexe Mesure :
des exercices :
opérations et évènements
les écritures sont
rattachés à la période
comptabilisées
correctement
dans la bonne période
enregistrés

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4.1.1 Concernant les flux d’opérations et les événements survenus au cours de la période (CR)

➢ Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et
se rapportent à l’entité

➢ Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient


dû être enregistrés sont enregistrés.

➢ Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont
été correctement enregistrés.

➢ Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été


enregistrés dans la bonne période.
➢ Classification : les opérations et les événements ont été enregistrés dans
les comptes adéquats.

4.1.2 Concernant les soldes des comptes en fin de période (BILAN)

➢ Existence : les actifs et les passifs existent.

➢ Droits et obligations : l’entité détient et contrôle les droits sur les actifs, et les
dettes correspondent aux obligations de l’entité (cette assertion purement juridique
attire l’attention de l’auditeur sur le contrôle des contrats et engagements concernant
les soldes de comptes significatifs au bilan et dans l’annexe).

➢ Exhaustivité : tous les actifs et les passifs qui auraient dû être enregistrés l’ont bien
été.

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➢ Évaluation et imputation : les actifs et les passifs sont inscrits dans les
comptes pour des montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur
évaluation ou de leur imputation sont correctement enregistrés.

4.1.3 Concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l’annexe.

➢ Réalité et droits et obligations : les événements, les transactions et les autres


éléments fournis se sont produits et se rapportent à l’entité.

➢ Exhaustivité : toutes les informations relatives à l’annexe des comptes requises par
le référentiel comptable ont été fournies.

➢ Présentation et intelligibilité : l’information financière est présentée et décrite de


manière appropriée, et les informations données dans l’annexe des comptes sont
clairement présentées.

➢ Mesure et évaluation : les informations financières et les autres informations sont


données fidèlement et pour les bons montants.

Rappelons que l’évaluation des risques doit conduire à mettre en place des procédures d’audit de façon à laisser un
risque d’audit faible

+
Risque inhérent Risque lié au contrôle

Contrôle interne
ENTITÉ
=
Anomalies
Significatives

COMMISSAIRE

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Le risque inhérent (ou risque général de l’entreprise) est le risque qu’une erreur
significative se produise compte tenu des particularités de l’entreprise révisée, de ses
activités, de son environnement, de la nature de ses comptes et de ses opérations sans
la prise en compte du contrôle interne.

5 PLANIFICATION
5.1 Plan de mission
Les principaux éléments du plan de mission, :

▪ L’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux ;


▪ Le ou les seuils de signification retenus ;
▪ Les lignes directrices nécessaires à la préparation du programme de travail.

Un seuil de signification est le montant au-delà duquel les décisions économiques ou


le jugement fondé sur les comptes sont susceptibles d’être influencés.

Il s’agit de l’erreur cumulée maximale au-delà de laquelle le commissaire aux comptes


(CAC) doit considérer que les états financiers ne reflètent pas l’image fidèle de l’entité.

L’appréciation des seuils de signification reposant à la fois sur des éléments quantitatifs
et qualitatifs, c’est en fonction de son expérience, de son jugement professionnel et des
particularités de l’entité que le CAC fixe le(s) seuil(s) de signification.

Les éléments de référence quantitatifs les plus communément admis sont :

Eléménts Quantitatifs
capitaux propres résultat net résultat courant l’endettement net Chiffre d’affaire
Les éléments qualitatifs sont, par exemple :

Eléments qualitatifes
Structure de Variabilité dans le temps de Des résultats secteur d’activité
l’actionnariat de l’entité certains postes comptables Anormalement faibles de l’entité
ou son financement,

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PLAN DE MISSION D’UN HÔTEL


Sur un support découvrons ci-après le plan de mission d’un hôtel.

LOGIS CONFORT PLAN DE MISSION Ressource :


EC8

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Exercice clos le : Collaborateur : PHM Approbation du responsable : Date :


31-12-2006 10/05/2007
DP Cycle / Réf. : DE N+1 X

PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE

Présentation générale, nature de l'acticité, noms des dirigeants et personnes à contacter, informations relatives au gouvernement d'entreprise, obligations de publication

LOGIS CONFORT est une société spécialisée dans les services à la personne.
Créée en 1946 sous forme de société familiale, elle a connu un développement régulier, d'abord sous forme de
restaurant et d'organisation de banquets, elle exploite aujourd'hui un hôtel de bon standing dont le fonds de
commerce est la propriété d'une autre société dont nous sommes également commissaire aux comptes qui
clôture également au 31 décembre, constituant avec celle-ci un groupe. Notre contact principal est Madame
Christiane Turanne à qui nous rendons compte de notre mission.
INFORMATIONS COMPTABLES

Chiffres clés

N N N−1 N−2 N−3


Éléments Budget Réel Réel Réel Réel

Chiffre d'affaires 1 510 1 473


E.B.E 220 289
Résultat d'exploitation −72 13
Résultat courant avant impôt 104 187
Résultat net 78 137
Frais financiers / chiffre d'affaires 132 114
Total bilan 9 523 9 617
Capitaux propres 8 667 8 724
Emprunts 345 404
Trésorerie 104 104
Effectif 12 11

CONSÉQUENCES SUR LE PLAN DE MISSION DE LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L'ENTITÉ, DE SON


CONTRÔLE INTERNE ET DE L'ÉVALUATION DES RISQUES.

Politiques d'arrêté, modifications intervenues, novations, conséquences de informations recueillies en amont et susceptibles d'influencer l'importance donnée
aux tests de procédures par rapport aux contrôles de substance.

Les investissements importants réalisés en annexe à l'objet social initial constituent une zone de risques. Le désir de
délégation de la dirigeante permet d'orienter essentiellement les contrôles de l'entité sur les tests de procédures en
particulier et sur la description du contrôle interne de façon plus générale.

DOMAINES SIGNIFICATIFS

Seuil de signification, fonctions et comptes significatifs, zones de risque identifiées (risques inhérents et risques liés au contrôle), contrôles significatifs sur
lesquels le commissaire aux comptes peut s'appuyer.
Si ce seuil peut paraître élevé en raison de la situation particulièrement confortable de la structure de bilan,
l'évaluation de certains postes peut présenter des difficultés (notamment les participations).
Catégories d'opérations significatives : ventes, encaissements, frais de personnel.
Risques significatifs : VMP et placements en participation.
Travaux des tiers : utilisation des travaux de l'expert-comptable.

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5.2 Programme de travail


Le programme de travail se décompose de la façon suivante :
o la nature et l’étendue des diligences estimées nécessaires, au cours de l’exercice,
à la mise en œuvre du plan de mission, compte tenu des prescriptions légales et
des normes d’exercice professionnel ;
o le nombre d’heures de travail affectées à l’accomplissement des diligences ;
o et les honoraires correspondants.

PLAN DE MISSION D’UN HÔTEL (SUITE)


Présentons tout de suite le programme de travail établi pour la petite entité dont le plan de mission a servi d
ci-avant.

LOGIS CONFORT PLUTOT PROGRAMME de TRAVAIL (NEP 300) Ressource :


EC8

Page

Exercice clos le : Collaborateur : PHM Approbation du responsable : Date :

31-12-2006
12/05/2007
DP Cycle / Réf. : DE N+1 X

NATURE, CALENDRIER ET ÉTENDUE DES PROCÉDURES D'AUDIT

Appréciation du contrôle interne, travaux réalisés par l'audit interne, incidence de l'informatique sur l'audit, travaux particuliers, appel à un service bureau
détermination de l'utilisation des tests de procédures et des contrôles de substance, répartition des contrôles entre la péri ode interimaire et la période finale,
calendrier, mise en oeuvre des confirmations directes, inventaires physiques, documents à obtenir, liste des rapports et documents à établir.

Contrôle interne : revue et mise à jour des systèmes évalués antérieurement.


Confirmations directes fournisseurs et établissement financier (SAFRA)
Lors du contrôle de comptes, il faudra être particulièrement attentif :
Aux comptes de la filiale marocaine (voir directement avec l'expert-comptable) et à la recherche d'une perte éventuelle sur cet actif à
prévoir ;
Au calcul de l'annuité d'amortissement des immobilisations suite aux changements proposés à la clôture précédente par l'ancien
expert-comptable.
PLANIFICATION - COORDINATION - DIRECTION - SUPERVISION ET REVUE DE LA MISSION

Coordination avec les commissaires aux comptes des filiales ou de la société-mère, recours à des experts, nombre de sites ou d'établissements à contrôler.

Inventaire physique : 3 janvier 2007


Final : semaine du 9 au 11 Mai 2007
Un rapport de contrôle interne sera émis après l'intérim (voir notamment le suivi des points sur les frais
de personnel notés en 2006) si de nouveaux problèmes sont révélés par l'appréciation du contrôle
interne après le changement d'expert-comptable.
Le rapport général doit être disponible pour le 7 juin.

ÉQUIPE ET BUDGET

Intervenants INTERIM FINAL TOTAL


Honoraires
CAC (PHM) 16 16 32 90 × 45 = 4 050 €
CHEF DE MISSION (GIB) 24 16 40 Fourchette 9 617 k€ bilan + 1510 k€ CR
Soit pour un total de 11 127 k€ 100 à 200 h
ASSISTANT (SAK) 5 15 20
Mais nous prenons le bas de la fourchette
TOTAL 45 47 92 en raison d'actifs contrôlés aisément (VMP)

AUTRES ASPECTS

Possibilité de remise en cause de l'hypothèse de continuité de l'exploitation, faits nécessitant une attention particulière (ex : parties liées), termes de la mission et obligations légales (vérifications spécifiques...)

Parties liées avec notamment la nouvelle politique d'investissements (Sarl RAK liberté et SCI Fabert)

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6 TECHNIQUES DE CONTRÔLE

6.1 Inspection des enregistrements ou des documents


Cette technique consiste à examiner des enregistrements ou des documents, soit
internes, soit externes, sous forme papier, électronique ou sur d’autres supports.

6.2 Contrôles physiques des actifs


L’inspection des actifs corporels, qui correspond à un contrôle physique des actifs
corporels, fournit, en général, des éléments de très haute qualité.

Tout actif matériel peut faire l’objet de ce type de contrôle (immobilisations, stocks,
effets, espèces, etc.).

6.3 Observation physique


Cette technique consiste à examiner la façon dont une procédure est exécutée au sein
de l’entité.

6.4 Demande d’information interne ou externe


Cette technique permet de rechercher l’information financière ou non financière à
l’intérieur de l’entité ou à l’extérieur.

6.5 Demande de confirmation des tiers


La demande de confirmation des tiers consiste à obtenir de la part d’un tiers une
déclaration directement adressée au commissaire aux comptes concernant une ou
plusieurs informations. »

Elle permet de contrôler les comptes clients et fournisseurs, par exemple.

Elle peut être ouverte ou fermée et les moyens modernes de communication (fax,
Internet) la simplifient grandement. Elle est ouverte lorsqu’il est demandé au tiers de
donner l’information, alors qu’elle est dite « fermée » lorsqu’il est demandé au tiers de
confirmer l’information présentée.

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« Le commissaire aux comptes a la maîtrise de la sélection des tiers à qui il souhaite


adresser les demandes de confirmation, de la rédaction et de l’envoi de ces demandes,
ainsi que de la réception des réponses. »

Si la direction de l’entité s’oppose aux demandes de confirmation des tiers envisagées


par le commissaire aux comptes, il examine si ce refus se fonde sur des motifs valables
et collecte sur ces motifs des éléments suffisants et appropriés.

▪ S’il considère que le refus de la direction est fondé, le commissaire aux comptes
met en œuvre des procédures d’audit alternatives afin d’obtenir les éléments
suffisants et appropriés sur le ou les points concernés par les demandes. »
▪ S’il considère que le refus de la direction n’est pas fondé, le commissaire aux
comptes en tire les conséquences éventuelles dans son rapport. »

6.6 Procédures analytiques


Cette technique contrôle consiste à apprécier financières à partir de : leurs corrélations
avec d’autres informations, issues ou non des comptes, ou avec des données antérieures,
postérieures et prévisionnelles de l’entité, ou d’entités similaires ; l’analyse des variations
ou des tendances inattendues.

L’auditeur utilise cette technique dans pratiquement toutes les phases de sa mission.

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7 SYNTHÈSE DE LA MISSION ET RAPPORT DU CAC SUR LES COMPTES


ANNUELS

7.1 Prise en compte des événements postérieurs à la clôture

Il s’agit « des événements qui doivent faire l’objet d’un traitement comptable ou d’une
information à l’organe appelé à statuer sur les comptes » survenus entre la date de
clôture de l’exercice et la date d’approbation des comptes.

On distingue cependant « les évènements qui doivent faire l’objet d’un traitement
comptable » dans les comptes et/ou dans l’annexe.

Il s’agit des évènements survenus jusqu’à la date d’arrêté des comptes.


Sans entrer dans le détail, lorsque le CAC estime qu’une information complémentaire
doit être portée à la connaissance de l’organe appelé à statuer sur les comptes, il peut :
➢ Refaire son rapport ;
➢ Apporter un complément d’information dans la troisième partie de celui-ci.

7.2 Communication avec la direction

Les commissaires aux comptes portent à la connaissance de l’organe collégial chargé


de l’administration et, le cas échéant, de l’organe chargé de la direction :
1° leur programme général de travail mis en œuvre ainsi que les différents sondages
auxquels ils ont procédé ;
2° les modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux comptes devant être
arrêtés ou aux autres documents comptables, en faisant toutes observations utiles sur
les méthodes d’évaluation utilisées pour leur établissement ;
3° les irrégularités et les inexactitudes qu’ils auraient découvertes ;
4° les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus sur
les résultats de la période comparés à ceux de la période précédente.

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EXEMPLE DE LETTRE D’AFFIRMATION

CAC
Adresse
CP VILLE

Madame la présidente de la
SAS SOCIÉTÉ
Adresse
CP VILLE

VILLE, le jj/mm/aaaa

Madame la présidente,

Conformément à nos divers entretiens et aux dispositions de la norme d’exercice professionnel


580, j’ai relevé lors de mes contrôles afférents à l’exercice clos le 31 décembre 2015 les petites
anomalies suivantes :
 l’acquisition du parking de la rue des Saints-pères n’est pas transcrite au cadastre car il s’agit
d’une convention d’occupation et non d’un droit immobilier.

Vous voudrez bien m’en faire parvenir une copie dès que vous le pourrez.
Les participations XXX et SCI YYY n’ont pas fait l’objet de facturation d’intérêts. Cela constitue un
changement de méthode par rapport à l’exercice précédent.

Le client « Guide de charme » a été facturé le 02/12/2014 pour 10 360,80 € alors que le règlement
est de 8 245,60 €. Malgré la rigueur de l’organisation administrative et la qualité du système
d’information, vos services ont-ils pu expliquer cette anomalie à ce jour ou s’agit-il d’un solde de
créance recouvrable ?
Il n’y a pas, à votre connaissance, d’autre anomalie significative dans les comptes arrêtés, et des
contrôles destinés à prévenir et à détecter les erreurs et les fraudes, conçus et mis en œuvre dans
l’entité, n’ont pas permis au personnel ni à la direction de déceler d’anomalie grave ayant des
conséquences significatives sur les comptes qui sont arrêtés en application des textes légaux et
réglementaires.

Concernant l’importante participation dans la société XXX, vous m’avez indiqué l’état
d’avancement satisfaisant de l’opération de construction entreprise à ce jour ainsi que les
perspectives relativement rapides de dénouement dans de bonnes conditions, de sorte qu’aucune
dépréciation de ce poste n’est nécessaire.

Vous m’avez également informé qu’aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice n’est
susceptible de nécessiter un traitement comptable ou une mention dans l’annexe des comptes
arrêtés au 31 décembre 2015.

Je vous prie, Madame la Présidente, de bien vouloir accuser réception de cette correspondance
et d’en approuver les termes, et vous présente mes respectueux hommages. Votre dévoué,

M. XXX
Commissaire aux comptes

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Le commissaire aux comptes demande au représentant légal une formulation écrite


des déclarations qu’il estime nécessaires pour conclure sur les assertions qu’il souhaite
vérifier. »
C’est notamment dans le cas où le CAC a estimé nécessaire d’obtenir une déclaration
écrite concernant un ou plusieurs éléments significatifs en vue de conforter une ou
plusieurs assertions, pour lesquelles la qualité des éléments probants collectés ne lui
paraît pas suffisante eu égard à son évaluation des risques.
À défaut de réponse, le CAC en tire les conséquences sur l’expression de l’opinion, le
cas échéant
7.3 La conclusion de la mission de certification
Le commissaire aux comptes déclare :

▪ soit certifier que les comptes annuels

▪ soit assortir la certification de réserves ;

▪ soit refuser la certification des comptes ;

▪ soit être dans l’impossibilité de certifier les comptes.

Impossibilité de certifier

Le commissaire aux comptes est dans l’impossibilité de certifier les comptes dans les
cas suivants :

➢ D’une part, lorsqu’il n’a pas pu mettre en œuvre toutes les procédures d’audit
nécessaires pour fonder son opinion sur les comptes, et que :
o Soit les incidences sur les comptes des limitations à ses travaux ne peuvent
être clairement circonscrites ;
o Soit la formulation d’une réserve n’est pas suffisante pour permettre à
l’utilisateur des comptes de fonder son jugement en connaissance de
cause.

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CERTIFICATION

Distinction entre réserve, refus de certifier et impossibilité de certifier


Certification avec réserve Refus de certifier Impossibilité de certifier
Le commissaire aux comptes Le commissaire aux comptes formule
formule une certification avec un refus de certifier pour désaccord :
réserve pour désaccord : • lorsqu’il a détecté des
• lorsqu’il a identifié des anomalies significatives et
anomalies significatives que celles-ci n’ont pas été
et que celles-ci n’ont corrigées ; et que :
pas été corrigées ; • soit les incidences sur les
• que les incidences sur comptes des anomalies
les comptes des significatives ne peuvent être
désaccord
anomalies significatives clairement circonscrites ;
sont clairement • soit la formulation d’une
circonscrites ; réserve n’est pas suffisante
• et que la formulation de pour permettre à l’utilisateur

c
la réserve est suffisante des comptes de fonder son
pour permettre à jugement en connaissance de
l’utilisateur des comptes cause.

te
de fonder son jugement
en connaissance de
cause.
Le commissaire aux comptes Le commissaire aux comptes formule
formule une certification avec un refus de certifier pour limitation :
réserve pour limitation : • lorsqu’il n’a pas pu mettre en
• lorsqu’il n’a pas pu
-In œuvre toutes les procédures
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite

mettre en œuvre toutes d’audit nécessaires pour fonder


les procédures d’audit son opinion sur les comptes, et
nécessaires pour fonder que :
son opinion sur les • soit les incidences sur les
comptes ; comptes des limitations à ses
• lorsque les incidences travaux ne peuvent être
am

limitation sur les comptes des clairement circonscrites ;


limitations à ses travaux
sont clairement soit la formulation d’une réserve n’est
circonscrites ; pas suffisante pour permettre à
• et que la formulation de l’utilisateur des comptes de fonder son
la réserve est suffisante jugement en connaissance de cause.
pour permettre à
l’utilisateur des comptes
de fonder son jugement
en connaissance de
Cn

cause.
 

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