SUJET CORRIGE

Questions
La grève et lock-out
Q1) Une grève avec occupation des locaux, interdisant l’accès aux postes de
travail, est-elle licite ? Justifier votre réponse (1 pt)
R1) Non, entrave à la liberté du travail.
Q2) L’employeur peut-il faire expulser par la force publique les grévistes qui
occupent les locaux ? Justifier votre réponse (1 pt)
R2) Oui demande faite au président du Tribunal, statuant en référé.
Q3) Une grève de solidarité pour protester contre le licenciement disciplinaire
d’un salarié et demander sa réintégration est-elle licite ? (1 pt)
R3) Non, sauf exception (exemple : abus de l’employeur, absence de faute
grave de l’intéressé).
Les repos et congés
Q4) Un salarié peut-il prendre un congé de trente jours ouvrables en une seule
fois ? (1 pt)
R4) Non, 24 jours ouvrables au maximum.
Q5) Vous reprochez à votre employeur d’avoir exercé un stress si important qui
a conduit votre conjoint, votre parent, votre enfant… au suicide au domicile.
Le suicide d’un salarié à son domicile peut-il constituer un accident du travail ?
Justifier votre réponse (2 pts)
R5) Le suicide n’est pas intervenu pendant le temps de travail ni sur les lieux du
travail.
Aux termes de la loi, constitue un accident du travail quelle qu’en soit la cause
l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée
travaillant pour un ou plusieurs employeurs.
L’accident du travail est présumé dès lors que celui-ci survient au temps et lieu
du travail.
Il n’y a pas de présomption lorsque l’accident survient en dehors du lieu de
travail.
Q6) Le décès de l’employeur entraîne-t-il la rupture du contrat de travail ?
Justifier votre réponse (1 pt)
R6) Non, reprise des contrats par le successeur.
Q7) La maladie du salarié est-elle une cause de rupture du contrat de travail ? (2
pts)
R7) C’est en principe une cause de suspension, mais si elle se prolonge, elle
peut être une cause réelle et sérieuse de licenciement par le trouble grave qu’elle
apporte au fonctionnement de l’entreprise et par l’obligation de pourvoir le
poste. Nullité du licenciement discriminatoire fondé sur l’état de santé (ex :
séropositivité n’entraînant pas d’absences).
Q8) La rupture unilatérale du contrat de travail à durée indéterminée par
l’employeur (ou licenciement) doit respecter dans tous les cas une condition de
forme. Quelles sont ces conditions ? (2 pts)
R8) Motif légitime de licenciement (personnel ou économique) c’est-à-dire
fondé sur une cause réelle et sérieuse ; respect d’une procédure (variable avec le
type de licenciement et le nombre de personnes licenciées).
Q9) En cas d’annulation du licenciement, le juge peut-il imposer la réintégration
du salarié ? (1 pt)
R9) OUI (contrairement au cas où le licenciement est injustifié ou irrégulier).
Q10) Les licenciements économiques (individuels ou collectifs) injustifiés
permettent-ils aussi aux salariés de recevoir des dommages-intérêts ? (1 pt)
R10) OUI, dans les mêmes conditions qu’en cas de licenciement personnel.
Le respect d’un préavis
Q11) A qui incombe le respect d’un préavis (ou délai-congé) en cas de rupture
d’un contrat de travail à durée indéterminée? (1 pt)
R11) A l’employeur qui licencie comme au salarié qui démissionne
Q12) Dans quel cas une des parties peut-elle rompre brutalement le contrat de
travail à durée indéterminée? (1 pt
R12) En cas de faute grave ou lourde de l’autre partie
Q13) Le salarié peut-il être dispensé d’effectuer le préavis ? Justifier votre
réponse (1 pt)
R13) OUI ; versement d’une indemnité compensatrice par l’employeur sauf si la
demande de dispense
B- Les diverses indemnités
Q14) Qui peut bénéficier de l’indemnité de licenciement ? (1 pt)
R14 Seulement le salarié licencié ayant au moins deux ans d’ancienneté.
Q15) Dans quel cas le salarié en est-il privé de l’indemnité de licenciement ? (1
pt)
R15) S’il a commis une faute grave ou lourde (ou s’il n’a pas l’ancienneté
requise).
les obligations consécutives a la rupture
Q16) La cause de cessation du contrat de travail doit-elle être indiquée dans le
certificat de travail ? Justifier votre réponse (1 pt)
R16) Non, de même, est interdite toute affirmation qui pourrait nuire au
salarié.