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1. La négociation collective
Elle permet d’élaborer une convention collective de travailou
un accord collectif de travail.
a. La convention collective de travail
Elle est un accord conclu entre, d’une part les représentants
d’un ou plusieurs syndicats de travailleurs et, d’autre part, une ou
plusieurs organisations syndicales d’employeurs oubun ou
plusieurs employeurs pris individuellement.
La convention collective a pour objet la réglementation des
conditions de travail des salariés. Elle peut avoir un champ
d’application national, regional ou local. Le domaine
d’application est toujours déterminé par la convention elle-même.
b. L’accord collectif de travail
L’accord collectif de travail est ce lui qui concerne une
entreprise ou un ou plusieurs établissements déterminés. L’accord
collectif est conclu entre, d’une part, un employeur ou un
groupement d’employeurs et, d’autre part, les délégués du
personnel et les représentants des syndicats les plus représentatifs
du personnel de l’entreprise.
Ils ont pour objet d’adapter aux conditions particulières de
l’entreprise ou des établissements, considérer les dispositions
d’une convention collective interpersonnelle, d’une convention
collective nationale, régionale ou locale.
2. Les sources unilatérales du droit du travail
La singularité des sources du droit se manifeste
principalement par l’existence de sources envisagées
unilatéralement par l’employeur. Il s’agit du règlement intérieur et
de l’engagement unilatéral de l’employeur
a. Le règlement intérieur
Il provient de la volonté unilatérale de l’employeur. Le
règlement intérieur est l’expression du pouvoir réglementaire du
chef d’entreprise. Son contenu est exclusivement limité aux règles
relatives à l’organisation technique du travail, à la discipline, aux
prescriptions concernant l’hygiène et la sécurité nécessaires à la
bonne marche de l’entreprise ou de l’établissement. L’édiction
d’un règlement intérieur est obligatoire dans tous les
établissements employant plus de 10 salariés
b. Les engagements unilatéraux de l’employeur
Le droit du travail reconnaît la validité de l’engagement
unilatéral contrairement au droit commun des contrats. De ce fait,
une simple déclaration du chef d’entreprise peut engendrer des
obligations à sa charge. Toutefois, l’engagement unilatéral ne
doisnpas comporter une disposition défavorable aux salariés.
L’employeur peut renoncer à son engagement mais celle-ci doit
respecter certaines conditions. D’aune part, il doit s’agir d’un
engagement à exécution successive et non assorti de termes.
D’autre part, la renonciation doit être accompagnée d’une
information individuelle des salariés ainsi que les institutions
représentatives des salariés dans un délai permettant d’éventuelles
négociations.
C. Une atténuation de la hiérarchie des sources
Il existe en droit un principe traditionnel de la hiérarchie des
normes. Celle-ci a été théorisée par Kelsen. Selon cette théorie,
les différentes normes ont chacune une autorité et sont placées de
façon pyramidale. Par conséquent, pour être valide, chaque norme
inférieure doit respecter celle qui lui est supérieure. Toutefois, en
droit du travail, cette théorie est atténuée dans certaines situations.
Dans le but de protéger les salariés, une norme inférieure peut
déroger à une norme supérieure lorsque celle-ci contient une
disposition plus favorable : c’est ce que l’on appelle le principe
de faveur.
Il y a deux portées possibles du principe de faveur :
Dans les conflits de normes, le principe de faveur
signifie l’application de la norme la plus favorable au
salarié. C’est dans ce sens que le juge français a retenu
qu’en cas de conflit de normes, c’est celle qui est la
plus favorable au salarié qui doit recevoir application
(chambre sociale 17 juillet 1996 arrêt SNCF publié aux
grands arrêts en matière sociale n*174)
Dans la création des règles, le principe de faveur
permet à une règle de niveau inférieur de prévoir des
avantages supplémentaires par rapport à une règle de
niveau supérieur. En droit sénégalais, le principe de
faveur est consacré à l’article L80 du code du travail
dans les rapports entre les conventions collectives et les
lois et règlements. Par contre, en droit français, ce
principe est envisagé dans les rapports, d’une part entre
les conventions collectives et les lois et règlements
(article L2251-1), d’autre part entre les conventions
collectiveset le contrat de travail (article L2254-1)
Ce principe de faveur permet de constater un ordre public
particulier en droit du travail : c’est l’ordre public social Celui-
ci, par opposition à l’ordre public absolu ou général, est
dérogeable. L’ordre public social n’impose pzs des solutions
intouchables mais seulement des dispositions planchers qui
n’interdisent pas de prendre des dispositions différentes di elles
participent à améliorer la situation du salarié.
C. La rupture de l’essai
Le principe est que l’essai peut-être rompu a tôt moment
sans préavis unilatéralement, toutefois les parties peuvent
encadrer expressément dans le contrat le régime de la rupture
Paragraphe II: Les contrats de travail précaire:
En dehors des contrats préparatoires il existe certains contrat
qui peuvent être qualifiés de précaires il en ait ainsi du contrat de
tâcheronnat, du contrat de travail temporaire et du contrat à durée
déterminé
1 Le contrat de tâcheronnat
Le contrat de tâcheronnat est Régis par les articles L77 à L79
du code du travail et l’arrêté ministériel numéro 30 du 07/01/2005
fixant les modalités d’application du contrat de tâcheronnat. Le
contrat de tâcheronnat est celui par lequel une personne physique
s’engage vis à vis d’une autre à exécuter une tâche ou à réaliser un
ouvrage en répétant elle-même la main d’œuvre nécessaire.
IV. Le licenciement