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1 – Définition
5 – 1 – Le bornage
Le bornage consiste à déterminer la ligne séparative de deux propretés et la
marquer par des signes extérieurs ou bornes. C’est une opération de bornage
contradictoire. Il ne peut être exigé que si cette opération n’a pas eu lieu. Le bornage
amiable est effectué par l’intervention d’experts, en général d’un géomètre expert agrée par
l’ordre des géomètres. Le bornage est définitif si un procès verbal ou un plan a été
clairement établi et reconnu par les deux parties en présence. Par contre si un propriétaire
refuse de signer le P.V, alors, peut s’ouvrir une procédure judiciaire.
5 – 2 – Le droit de passage
Toute propriété doit avoir une issue suffisante vers la voie publique.
L’expropriation elle-même ne purge pas le droit de passage que renferme la notion
d’enclave. Pour qu’il ait enclave trois conditions sont nécessaires :
- Un accès insuffisant ou absence d’accès. La notion d’accès insuffisant est
définie par l’exploitation normale d’un bien. C’est un critère économique
6 – 2 – Jours de souffrance
Le propriétaire qui ne se trouve pas relativement à l’immeuble voisin à la distance
légale de vue, droite ou oblique ne peut pratiquer que de simples jours. Exemple une baie
qui ne permet que le regard vers le ciel est un jour de souffrance avec l’impossibilité de voir
ou de regarder ou même de jeter des objets quelconques chez le voisin.
Elles se caractérisent par leur origine, c'est-à-dire le titre en vertu duquel elles ont été
constituées
Elles s’opposent aux servitudes légales.
Comment les servitudes conventionnelles sont-elles constituées ?
2 – La prescription
On assimile la possession de trente ans à un titre mais sous condition qu’il s’agisse
d’une servitude apparente.
1 – Définition
Il s’agit de servitude de « non aédificandi » ou de « non Altus tollendi » destiné à
permettre la construction d’un édifice nouveau conforme aux règles administratives.
2 – Le maître d’ouvrage
Dans les marchés publics, le maître d’ouvrage c »est l’administration et précisément
le service administratif pour lequel l’ouvrage est réalisé. Le maître d’ouvrage est donc le
client de l’entrepreneur du fait qu’en général le maître d’ouvrage n’est pas techniquement
compétent, le service administratif pour lequel les travaux sont exécutés, établit ses besoins
et délègue ses pouvoirs à un mandataire, appelé maître d’ouvrage délégué.
Au titre du maître d’ouvrage on peut citer les personnes physiques ou morales
suivantes :
2 – 1 – Le directeur d’investissement : personne physique responsable du
programme de l’opération et du budget global. Il fait partie du service qui sera utilisateur de
l’ouvrage.
2 – 2 – Le conducteur d’opération : service technique public qui apporte au
directeur d’investissement ses compétences techniques, administratives et économiques aux
stades de la définition de l’ouvrage et de son exécution ; c’est le conseiller du directeur
d’investissement.
3 – 1 – L’entrepreneur
L’entrepreneur est la personne physique ou morale liée contractuellement au maître
d’ouvrage par le marché que tous deux ont signé. Il est chargé de réaliser les travaux prévus
à ce marché (ou de fournir les prestations de services ou de fourniture).
Pour la réalisation de l’ouvrage, il peut n’y avoir qu’un seul entrepreneur, c’est le cas
d’un marché passé avec une entreprise générale.
Il peut aussi y avoir plusieurs entrepreneurs liés chacun avec le maître d’ouvrage par
un marché particulier, même si certains documents du marché sont communs à tous les
entrepreneurs c’est le cas d’une affaire traitée par lots séparés.
Dans ce cas, il peut y avoir groupement d’entrepreneurs :
Conjoints : chaque entrepreneur est engagé pour le lot (ou les lots) qui lui a
été assigné, mais l’un d’entre eux est mandataire officiel : celui-ci est solidaire
de chacun des autres dans leurs obligations contractuelles vis-à-vis du maître
d’ouvrage ; le mandataire assume donc la responsabilité de tout le marché face
au maître d’ouvrage ; il assume en outre le pilotage des travaux.
Solidaires : chacun d’eux est engagé pour la totalité du marché et doit pallier
des éventuelles défaillances de ses partenaires ; l’un d’entre eux, désigné dans
l’acte d’engagement comme mandataire ; représente l’ensemble des
entrepreneurs vis-à-vis du maître d’ouvrage.
3 – 2 – Le maître d’œuvre
4 – 1 – Les sous-traitants
Ce sont des entreprises liées à l’entreprise titulaire du marché par un “contrat
d’entreprise” ; c’est une convention qui stipule les conditions dans lesquelles le sous-traitant
exécute des travaux pour le compte de l’entreprise titulaire, ils sont choisis par l’entrepreneur
avec l’agrément du maître d’ouvrage.
Celui-ci peut également intervenir au moment du règlement des travaux exécutés par
les sous-traitants.
4 – 2 – Le bureau de contrôle
La compagnie d’assurance auprès de laquelle l’entrepreneur contracte une assurance
pour dix ans (garantie décennale), pour être sûre de la bonne qualité de l’ouvrage, impose
en général à l’entrepreneur les services d’un bureau de contrôle (SOCOTEC, Véritas, CEPI,
…) celui-ci est charge de normaliser les risqueq, c'est-à-dire de suivre toutes les étapes
d’études et de réalisations des éléments d’ouvrage du point de vue stabilité et tenue dans le
temps afin d’attester de la bonne réalisation.
L’action du bureau de contrôle s’appuie en particulier sur les règlementations, les
méthodes de calcul ; les règles de bonne construction, l’expérience, …
1 – Définition
Les marchés publics sont des contrats passés par des collectivités publiques en vue
de la réalisation de travaux, fournitures ou services.
Dans le domaine de la construction, selon le mode de rémunération qu’il applique à
l’entrepreneur, le maître d’ouvrage a la possibilité de s’engager dans différentes formes de
marchés :
- Marché à prix forfaitaire
- Marché à prix unitaires
- Marché pour une partie à prix forfaitaire et pour l’autre à prix unitaire
- Divers.
2 – Marché à prix forfaitaire
Dans les marchés publics, le “prix forfaitaire” est défini comme suit “est prix forfaitaire
tout prix qui rémunère l’entrepreneur pour un ouvrage ou un ensemble déterminé de
prestations défini par le marché et qui, ou bien est mentionné explicitement dans le marché
comme étant forfaitaire, ou bien ne s’applique dans le marché qu’à un ensemble de
prestations qui n’est pas de nature à être répété” (CCAG, marchés publics de travaux).
Petit Larousse : “forfait = contrat dans lequel le prix d’une chose, d’un service est
fixé par avance à un montant invariable”
Un marché est donc forfaitaire quand le prix fixé à l’avance reste invariable et
constitue la rémunération de l’entreprise pour les prestations prévues (compte non tenu des
actualisations et révisions de prix éventuelles). Le détail des quantités à réaliser n’importe
pas ; c’est le résultat global final qui compte.
6 – 3 – Travaux sur série de prix : quand une série de prix existe, le maître
d’ouvrage, pour des travaux accessoires (en général des travaux d’entretien), peut
rémunérer l’entrepreneur par application de cette série aux quantités
exécutées, compte tenu d’un rabais éventuel préalablement déterminé.
l’entreprise, faire le détail des quantités exécutées et leur appliquer les prix unitaires
correspondants.
5 – Divers
En annexe aux marchés définis ci-dessus, notons les formes suivantes de
rémunération de l’entrepreneur (rarement applicables en bâtiment, mais applicables en
routes et en travaux d’entretien) :
5 – 1 – Travaux en régie : l’administration devient elle-même entrepreneur.
Pour cela elle demande à l’entrepreneur de lui fournir les moyens du travail qu’elle
veut exécuter : personnel, matériel, matériaux, fournitures. L’entrepreneur se fait
rembourser sur la base de prix de location ou louage, de cession, qui a été
préalablement fixés dans le cahier des clauses administratives particulières (C.C.A.P). Dans
cette forme de prestations, l’entrepreneur a une obligation de moyens.
5 – 2 – Travaux à dépenses contrôlées : quand pour certains travaux, il n’y a
pas de prix ou pas possibilité de prix alors l’administration définit les tâches à réaliser
par l’entrepreneur.
Celui-ci exécute et fait viser par l’administration la totalité des dépenses et frais
que les travaux provoquent. C’est sur la base de l’ensemble de ses débours, contrôlés
systématiquement par l’administration, que l’entrepreneur est rémunéré.
Dans cette forme de prestations, l’entrepreneur a une obligation de résultat.
5 – 3 – Travaux sur série de prix : quand une série de prix existe, le maître
d’ouvrage, pour des travaux accessoires (en général des travaux d’entretien), peut
rémunérer l’entrepreneur par application de cette série aux quantités exécutées,
compte tenu d’un rabais éventuel préalablement déterminé.
1 – Définitions
1 – 1 – Les pièces constitutives d’un marché
Ce sont les éléments qui décrivent les obligations réciproques des deux contractants
signataires du marché : maître d’ouvrage et entrepreneur.
Pour que la “règle du jeu” soit la moins ambiguë possible et réussisse à
apporter des réponses à toutes les situations et imaginables pouvant exister entre maître
d’ouvrage et entrepreneur, il faudrait inclure dans le dossier de chaque marché un
ensemble considérable de documents : (législation administrative, législation financière,
législation technique, …)
Ce document n’est pas contractuel, mais il fait partie du dossier à titre indicatif ; il sert
cependant de base pour l’estimation de plus et de moins c'est-à-dire pour chiffrer en cout les
moins-values dues aux suppressions de prestations et le plus-values dues aux travaux
supplémentaires (modifications officiellement notifiées par ordre de service)
Corps d’état par corps d’état le D.Q.E répertorie tous les éléments d’ouvrage
entrant dans la construction finie ; on note les quantités respectives et leur
coût, prix par prix.
Un D.Q.E comprend donc les colonnes suivantes : numéros de prix,
désignation, unité utilisée, quantité, prix unitaire et prix total.
En général le maître d’œuvre prépare, un cadre de D.Q.E, dans lequel il fait
apparaître les postes de façon précise ; en face de chaque poste il note une
quantité sur laquelle l’Administration ne s’engage pas. L’entrepreneur est tenu
de répondre à chaque poste mais si les quantités ne sont pas conformes à
celles du maître d’œuvre il répond avec les quantités qu’il a lui même trouvées.
Quant il existe le D.Q.E est paraphé, signé par l’entrepreneur et intégré à son
offre.
2 – 8 – Calendrier d’exécution
Dans le cadre de son offre l’entrepreneur s’est engagé sur un délai global (noté
dans l’A.E), il fournit en outre un document synthétique précisant les grandes
étapes d’exécution des travaux, en particulier les débuts et fin des différents
corps d’état pour chaque bâtiment. C’est ce qu’on appelle calendrier
enveloppe d’exécution ; c’est une pièce signée par l’entrepreneur et incluse
dans son offre.
Quand l’entrepreneur est désigné, le maître d’œuvre lui demande alors de
fournir un calendrier détaillé d’exécution qu’il s’engage à respecter et qui soit
au moins conforme au calendrier enveloppe. Cette pièce devient pièce
contractuelle dès qu’elle est signée par maître d’œuvre et entrepreneur.
Le calendrier enveloppe et le calendrier détaillé sont à inscrire dans les
documents “techniques – particuliers”
2 – 9 – Cahier des clauses techniques – générales (C.C.T.G)
C’est un document de “technique général”
Il n’y a pas de C.C.T.G spécifiquement ivoirien, aussi il est fait référence à la
règlementation française.
En particulier le C.C.T.G, approuve les documents suivants (par ordre de
priorité décroissante) : cahiers des charges DTU (Documents Techniques
Unifiés), les règles de calcul DTU, normes AFNOR, avis techniques du C.S.T.B
(Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, France), certaines notices
techniques établies par les professionnels et agréés par les assurances, …
Ces documents sont le recueil de règles à respecter dans les études,
l’exécution, … des ouvrages. Ils n’apparaissent pas physiquement dans le
dossier du marché mais ceux qui sont nécessaires à son travail doivent en
principe figurer dans la bibliothèque de l’entrepreneur ; de toute évidence ils
existent dans la bibliothèque du maître d’œuvre.
2 – Les pénalités
Les pénalités prévues contractuellement s’appliquent automatiquement dès que la
date limite officielle prévue pour l’achèvement est dépassée. Pour les calculs de pénalités
tous les jours comptent (fériés, chômés, dimanches). Le C.C.C.G. fixe le montant des
pénalités calculées sur la base d’une pénalité journalière 1/1000 ou pourcentage du montant
des travaux. Le montant des pénalités est retenu sur les acomptes mensuels payés à
l’entrepreneur.
3 – 2 – La réception définitive
Elle intervient à l’expiration du délai de garantie d’un an. Après la réception définitive,
l’entrepreneur reste soumis aux obligations de droit commun (garantie biennale, garantie
Quand le C.C.A.P prévoit des avances sur le matériel, matériaux, fournitures le maître
d’ouvrage se garantit contre une défaillance de l’entrepreneur en imposant, là encore une
garantie.
2 – 4 – Pénalité de retard
Cette forme de garantie prise par le maître d’ouvrage, incite l’entrepreneur à réaliser
son marché dans les délais prévus. Elles permettent une compensation au moins partielle du
préjudice subi par le maître d’ouvrage du fait de ne déposer de ses ouvrages à temps.