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- Sujet Général -

Question01: (4pts)

Définissez " smart city ". Citez deux exemples de " smart city " dans le monde.

Réponse01:

Définition1:
Une zone urbaine qui crée un développement économique durable et une qualité de vie élevée dans
plusieurs domaines clés : économie, mobilité, environnement, citoyens et gouvernement. Exceller dans ces
domaines clés peut se faire grâce à un fort capital humain, social et maitrise des technologies
d’information et de communication -TIC- .

Definition2 :
Une ville peut être définie comme « intelligente », lorsque les investissements en capital humain et social
et traditionnel (transport) et une infrastructure moderne de communication (TIC), stimulent un
développement économique durable et un niveau de qualité de vie élevée, avec une gestion judicieuse des
ressources naturelles, à travers l'action participative et l'engagement. (Caragliu et al. 2009).

Définition 3 :
Le concept de ville intelligente signifie essentiellement l'efficacité. Mais efficacité reposant sur la gestion
intelligente et intégrée des TIC et la participation active des citoyens. Cela implique alors une nouvelle
forme de gouvernance, une véritable participation des citoyens dans la politique publique. Gildo Seisdedos
Domínguez

Définition 4:
Les villes intelligentes peuvent être identifiées (et classées) le long de six grands axes. En particulier, les
axes reposent respectivement sur :
1- Les théories de la compétitivité régionale
2- Les transports et économies de la TIC
3- Les ressources naturelles
4- Le capital humain et social
5- La qualité de vie
6- La participation des citoyens à la gouvernance des villes

Deux exemples de " smart city " dans le monde


 Kochi smartCity in India
 Malta smartCity in Malta

Question02:
L'établissement des PDAU et des POS, est une obligation juridique imposée par la loi du fait qu’aucun
projet communal ambitieux, en matière d'urbanisme ne peut être mené en dehors de ces instruments.
En l'absence de ces derniers, les règles générales d'aménagement et d'urbanisme: « règles de bon
sens » sont à prendre en compte pour assurer la gestion urbaine des communes? Citez cinq de ces
règles. (5pts)

Réponse 02:
En l'absence des instruments d'urbanisme pour des raisons diverses le législateur a prévu des mesures
applicables. Ces mesures sont les règles générales d'aménagement et d'urbanisme qui représentent un guide
pour les gestionnaires et techniciens dans le cadre des décisions relatives aux actes d'urbanismes [construction,
lotissement, démolition]. Ces règles s'appliquent à toutes les communes du territoire ne disposant pas
d'instrument d'urbanisme et ne prennent donc pas en charge la spécificité locale.
En effet, la nature générale de ces règles fait d'elles, simplement un rappel de "règles de bon sens"
pour l'occupation au sol, et leur niveau de contrainte pour les constructions est inférieur à celui d'un règlement
d'urbanisme spécifique.
Les règles générales d'aménagement et d'urbanisme sont:
aucune construction ne doit porter préjudice à l'hygiène et à la sécurité publique, par sa situation dans
la ville, sa taille, l'activité qui s'y déroule, son accessibilité pour le trafic et pour la lutte contre
l'incendie.
 aucune construction ne doit porter atteinte à des espaces protégés: terres agricoles, sites
archéologiques et espaces boisés classés.
 la clôture ou l'alignement doit respecter la règle du recul minimum de quatre mètres par rapport à
l'axe de la voie.
 une construction doit respecter la hauteur moyenne du cadre bâti environnant et s'y inscrire en
harmonie.
 toute construction doit disposer d'une alimentation en eau potable et avoir un système
d'assainissement (en réseau ou individuel).
 toute construction à usage professionnel produisant des eaux usées doit avoir un système de
traitement de ces eaux.
 à la fin d'exploitation de toute carrière ou décharge, il est fait obligation de restituer aux terrains
concernés un aspect net, permettant leurs utilisations pour une future urbanisation

Question03:
Toute intervention urbanistique est, dans la réalité pratique, encadrée par un dispositif réglementaire
fixé par la loi (Instruments et droits de l'urbanisme), à l'échelle de la ville ou de l'agglomération. Ces
instruments définissent entre autre les types d'interventions urbanistiques à mener.
- Quelles sont les types d'interventions urbaines les plus courantes dans le champ de la pratique?
-Expliquez trois types des interventions urbaines, étayés par des exemples.

Réponse03:
L'intervention urbanistique peut prendre plusieurs formes, qui constituent autant d'hypothèses
d'intervention:
1- La réorganisation urbaine
Elle a pour objectif l'amélioration de la réalité urbaine par des actions superficielles, non radicales, à
court ou à moyen termes. Ce type d'intervention ne bouleverse pas la situation existante, ne produit
pas de ruptures dans le cadre bâti et correspond, par conséquent, aux situations urbaines ou il est
difficile ou non nécessaire de mener des interventions radicales.
Exp:
 l'aménagement d’espace résiduel inséré dans le cadre bâti existant (création d'une aire de jeux,
utilisation ou construction d'un terrain pour répondre à un besoin précis…)
 la réorganisation de la circulation (création de secteurs piétonniers, réglementation du
stationnement, réorientation des flux, réorganisations des lignes de transport en commun).

2- La rénovation urbaine
Elle adapte une entité donnée à de nouvelles conditions d'hygiène, de confort, de fonctionnement, de
qualité architecturale et urbanistique. Cette intervention est de nature beaucoup plus radicale que la
précédente et s'applique à des secteurs ou à des îlots dont les caractères facilitent et /ou justifient une
intervention forte et ou les contraintes entravant l'intervention sont peu importantes.
Exp:
 l'élimination de rajouts, d'aménagement ou d'une partie du cadre bâti ne correspondant pas
aux normes en vigueur ou entravant le bon fonctionnement d'une entité (secteur entier de la
ville ou groupes d'îlots) ou d'un espace public et leur remplacement par un cadre bâti ou des
aménagements adaptés.

3- La restauration
Ce type d'intervention urbanistique se limite au cas de figure d'une entité à identité culturelle et /ou
architecturale menacées, qui réclame des mesures de sauvegarde.
Exp:
 tous monuments ou secteur protégé par la collectivité politique ou susceptible de l’être, en
vertu de la législation existante, en matière de classement et de préservation et de mise en
valeur du patrimoine.

4- La restauration urbaine
La restauration introduit une nouvelle configuration de l'entité, en la remodelant. Elle implique, de ce
fait, un changement radical d'un espace urbain assez vaste, aussi bien au niveau de son tracé que de
son cadre bâti.
Elle s'applique à des entités qui présentent une destruction et un manque d'homogénéité évident au
niveau du tracé ou du cadre bâti.
Exp:
 La recomposition d'entité périphérique dont le développement s'est fait anarchiquement et
sans relation avec le reste de la ville.
 Le remodelage d'entités qui répondaient autrefois à des fonctions particulières et qui doivent
maintenant intégrer d'autres fonctions (entités industriels ou de stockage désaffectés; emprise
ferroviaires abandonnées…)

5- La densification urbaine
Elle s'applique aux secteurs urbanisés qui présentent des poches non urbanisées (cas des emprises
militaires ou ferroviaires, d'importantes parcelles non bâties à l'intérieur du tissu). Ces secteurs sont
souvent densifiés sous la pression de l'urbanisation et l'augmentation de leurs valeurs foncières.

6- L'extension urbaine
Elle s'applique aux entités non urbanisées et qui sont destinées par le plan d'urbanisme à une
urbanisation future; aucune contrainte n'existe de ce fait, hormis la conductibilité des terrains et leur
prix, les infrastructures et les contraintes du site naturel; en d'autres termes, les coûts de l'urbanisation.

7- La réhabilitation urbaine
Cette action, assez récente dans le discours et la pratique urbanistique, a pour objectif l'intégration de
secteurs urbains marginaux au reste de la ville, par des interventions aussi bien sur le cadre physique
que sur le cadre social, source de conflits et d'instabilité pour la collectivité.
Exp:
 La politique des grands ensembles et des banlieues; la régularisation des ensembles précaires
ou illicites qu'on ne peut éradiquer du fait de leur consolidation.
Question 04 :
Pour fonctionner la ville a besoin d'un certain nombre d'infrastructures essentielles groupées dans les
documents d'urbanisme. Ces éléments, en surface ou souterrains, sont parfois plus permanents que les
constructions elles-mêmes. Quels sont ces infrastructures ?
Expliquez trois de ces infrastructures.

Réponse 04 :
a. les infrastructures de l'alimentation en eau domestique
b. les réseaux d'assainissement
c. les infrastructures de traitement et collecte des ordures ménagères
d. les stations d’approvisionnement en énergie
e. les approvisionnements en nourriture
f. les infrastructures de la circulation urbaine
1- la circulation externe de liaison avec les villes voisines ou lointaines
g. les espaces verts
h. les cimetières

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