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1731
Nom secrétaires : Hugo Bailly et Amel Al mikki
Une très bonne synthèse de l’analyse linéaire, mais l’introduction et la conclusion comportent des erreurs, que je laisse
ici pour préciser pour vous tous ces points manifestement mal compris
Eléments d’introduction :
Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'Abbé Prévost, est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme
d'Église français. En 1731, il écrit Manon Lescaut qui est un roman autobiographique (non, surtout ne dites pas
ça !) du mouvement des Lumières. Dans ce livre, le narrateur, Renoncour nous conte l’histoire du chevalier Des
Grieux avec sa maitresse Manon Lescaut qui est une femme avide d’argent mais surtout effrayée par la pauvreté et
qui va donc de nombreuses fois tromper Des Grieux et les emmener, elle et lui, vers des ennuis majeurs. Dans cet
extrait Des Grieux rencontre Manon à Amiens alors qu’ils allaient étudier la religion au couvent. Non Manon va au
convent, DG rentre dans les ordres
Problématique : Comment doute-on du narrateur qui se présente comme victime de cette rencontre amoureuse
vécue comme un déclenchement tragique, alors qu’on peut aussi le considérer comme coupable ?
Mouvements : 1/Contexte de la rencontre 2/ Description de Manon 3/Première discussion avec Manon
Eléments de conclusion :
En conclusion, dans cet extrait nous voyons que Des Grieux se présente comme victime de l’amour qu’il ressent
pour Manon Lescaut alors qu’on peut le considérer comme en partie responsable de cette histoire tragique. En effet
Des Grieux est de mauvaise foi, il dit ne pas s’intéresser aux femmes mais a suivi une voiture avec beaucoup de
femmes et à précisément décrit Manon à laquelle il s’est donc intéressé. De plus, pendant sa première conversation
avec elle, il a appris beaucoup d’éléments qui auraient dû l’avertir du danger qu’il encourrait et de la nature de
Manon. Ainsi, on peut penser que Des Grieux s’est laissé embarquer volontiers dans ses folies amoureuses avec
Manon !
Prof : peinture d’une époque qui interroge les ravages de la passion et l’hypocrisie de la morale affichée
Cette œuvre nous montre comment l’abbé Prévost illustre la société à son époque avec le libertinage attention ML
et DG ne sont pas des libertins != des aristocrates qui s’adonnent à la déconstruction des mœurs et à la perversion
de l’autre par plaisir charnel ou narcissique, ou volonté philosophique mais également les traditions religieuses et la
vision de la vertu à l’époque.