La communication omnicanal donne la possibilité à un client d’accéder à un ensemble d’informations sur un produit, une marque ou une entreprise donnés, et ce depuis n’importe quel endroit, à n’importe quel moment et sur tout type de support (papier, web, mobile, boutique, centre de relation clients…). Les entreprises disposent d’une multitude d’outils qui peuvent être connectés entre eux (par exemple le CRM et le site Internet). Ces derniers apportent une information fine et personnalisée sur le comportement des consommateurs. On regroupe en deux catégories les outils de l’omnicanal : – les outils du digital tels que le Web et le mobile ; – et les outils traditionnels comme le courrier, le téléphone, ou les boutiques… Si ces supports sont moins intrusifs que les campagnes commerciales classiques, il faut toutefois veiller à ne pas saturer sa cible (par des campagnes de mailing répétitives, par exemple). 2 – Le parcours client La mise en place d’une communication omnicanal nécessite de bâtir une stratégie globale d’approche du consommateur. Chaque étape de cette stratégie doit attribuer un rôle précis à chacun des supports utilisés et à chaque moment de la relation avec le client (avant, pendant et après l’achat). Cela permet au client d’avoir le sentiment de bénéficier de la part de la marque d’un discours cohérent, lisible et complémentaire. En ce qui concerne POUSSEGRAIN, on pourrait imaginer l’utilisation d’un canal de type réseau social et jeux concours accessible depuis un QR Code apposé sur les boîtes de conserve. L’objectif serait de montrer que la marque est moderne et qu’elle manie les outils nouveaux, mais cette approche permettrait également de collecter de l’information sur les consommateurs portant un intérêt à la marque. À partir de ces données stockées et d’une segmentation plus fine des clients, une campagne en mode push permettrait de garder le lien et d’effectuer des campagnes de communication plus personnalisées (e-mails, envoi de courrier ou de SMS), tout en incitant les clients à visiter le site Internet de la marque (avec un contenu enrichi : actualités, informations nutritionnelles, traçabilité des produits, et surtout recettes et conseils). POUSSEGRAIN pourrait en parallèle multiplier les campagnes de publicité pour renforcer la notoriété de la marque et organiser des manifestations thématiques à proximité de zones denses de consommation (grâce aux données collectées) sur la thématique de la cuisine et de l’utilisation de ses produits. Ces actions seraient ensuite valorisées sur les réseaux sociaux et le site Internet, encourageant ainsi les clients à partager des expériences et permettant d’attirer de nouveaux clients (action de parrainage, par exemple). À noter toutefois que, si l’engagement vers ce type d’outils apporte une plus juste finesse dans le ciblage et la relation avec les consommateurs, cette stratégie engendre également des coûts significatifs (développement de sites, outils informatiques, achat de données, achat d’espace, frais de référencement) qui peuvent présenter un retour sur investissement peu favorable. Ces techniques doivent également s’inscrire dans le temps et ne pas représenter pour le consommateur qu’une action ponctuelle.