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Le pouvoir pour se maintenir doit se reposer sur le consentement des gouvernés, faute de
quoi fondée exclusivement sur la force, ne peut espérer bénéficier de la durée (c'est-à-dire le
pouvoir fondé sur la force ne dure pas longtemps). Ce consentement peut être recherché soit
en faisant appelle à la ‘’ croyance ‘’ soit en faisant appelle à la ‘’ participation du citoyen ‘’
(c’est-à-dire par les élections).
- La doctrine du droit divin surnaturel : dans ce cas le pouvoir vient de Dieu qui choisit
directement le gouvernant. Dieu non seulement établi le pouvoir mais a choisi une
personne ou une dynastie pour l’exercé. Par conséquent, le gouvernant est le
représentant de Dieu. (exemple du Maroc, la deuxième plus ancienne dynastie au
monde après le Japon. L’origine du pouvoir remonte au prophète Mohammed =
l’allégeance)
- La doctrine du droit divin providentiel : le fondement du pouvoir est bien divin, en ce
sens que toute autorité repose sur la volonté de Dieu, mais la forme du pouvoir est
affaire humaine. Dans ce contexte, l’intervention des gouvernés dans la désignation
des gouvernants est tout à fait possible, et le choix des gouvernants peut résulter de
la volonté populaire.
II. Les théories démocratiques de la souveraineté :
Ces théories on trouvait leur formulation en 18e siècle. Le pouvoir n’est plus d’origine divine
mais trouve sa source dans les citoyens. La distinction entre gouvernants et gouvernés n’est
plus absolue. Les gouvernés sont aussi gouvernants lorsqu’ils participent, par l’élection, à
l’exercice du pourvoir. Les gouvernants ne disposent que d’un mandat limité, accordé par les
gouvernés et sont soumis à la loi. (Première séance)
a- La démocratie directe :
Il s’agit du système préféré de Jean Jack Rousseau. Il repose sur plusieurs éléments :
- électorat droit : puisque chaque citoyen possède une part de souveraineté, il peut exprimer
celle-ci par son droit de vote. Le suffrage universel s’impose.
- le mandat impératif : Rousseau se méfit des représentants (pas de confiance) qui risque de
confisquer le pouvoir (garder pour toujours). Au détriment des électeurs. Le peuple doit donc
légiféré lui-même. S’il est nécessaire de désigner les représentants, ceux-ci ne disposent que
d’un mandat impératif. Ils seront soumis aux instructions de leurs électeurs lesquels pourront,
le cas échéant, les révoquer.
b- La démocratie semi-directe :
(Nous donne une possibilité très limitée d’intervenir) La démocratie directe est difficilement
praticable dans un Etat moderne. Raison pour laquelle on a inventé des techniques qui
permettent au peuple d’intervenir directement dans la vie politique.
- contrôle de l’élu : à la demande d’un certain nombre d’électeurs, il est organisé une nouvelle
élection afin de confirmer ou d’infirmer le mandat d’un élu. C’est une application du mandat
impératif pratiquer dans les états fédères des états unis d’Amérique (recall).
- Le référendum : La loi qui est la consécration de la volonté générale doit être établie par le
peuple en personne ce qui est presque impossible dans les états avec une population
importante. Mais si le peuple ne peut pas discuter la loi, il peut tout en moins la ratifier
(validation d’une loi). C’est le système de référendum. Le peuple délègue la délibération d’une
loi à une assemblée, mais les mesures législatives les plus importantes devront être ratifiées
par le peuple (par exemple la loi constitutionnelle. Ou le cas de changement de la loi : selon la
nouvelle loi, la femme a le droit d’exercer le commerce sans l’autorisation de son mari. Il y’a
ceux qui ne respectent pas cette loi à cause de leurs mentalité très ancienne. Mais c’est une
loi impérative c'est-à-dire même les closes dans l’acte de mariage sont réputées nulles. Il y’a
un autre cas de promulgation d’une loi par le Roi. Ce dernier peut refuser de signer le dossier
de promulgation et demande une 2ème lecture pour résoudre les problèmes. Si le problème
n’est pas résolu, autrefois le Roi pouvait laisser le dossier poser et l’oublier carrément car la
loi ne précisait pas le délai. Actuellement, selon la nouvelle loi, le roi doit signer dans un délai
de 30 jours).
- Le mandat représentatif : il s’agit d’un lien qui unit les représentants aux représentés.
Le représentant représente la nation dans son ensemble et non pas une circonscription
particulière (exemple 1 : nous, les gens de Ain Sebaa, on vote a quelqu’un pour nous
représenter. Une fois qu’il gagne l’élection il aura un siège au parlement. Donc logiquement
parlant, cette personne doit représenter Ain Sebaa, mais grâce à la souveraineté nationale elle
représente toute la nation.
Exemple 2 : c’est ainsi qu’en 1871, la démission des députés alsaciens et lorrains fus refusés
bien que ces deux département ont cessé d’appartenir au territoire national.
Le député est indépendant de ses électeurs : L’élu ne peut être révoqué par ses
électeurs en cours de mandat (s’il gagne le siège, c’est trop tard).
L’élu ne peut pas non plus mettre son mandat entre les mains d’un parti politique ou d’un
groupe de pression (exemple : le parlement européen n’a pas accepté le système par lequel
un élu s’engage à démissionner au bout d’un an pour faire place au suivant de la liste).
- L’indépendance de l’élu :
• L’élu est dépendant de ses électeurs et des partis politique. L’interdépendance de
l’élu pilier du régime représentatif est battue en brèche. Certes, le représentant ne
risque pas d’être révoqué au cours de son mandat (mandat impératif). Mais, la
professionnalisation de la vie politique rend impérative la réélection, par conséquent
le parlementaire doit non seulement entre à l’écoute de ses électeurs, mais doit aussi
promouvoir et défendre sa circonscription, sans parler du rôle d’assistance
administrative et sociale de ses électeurs.
• Le parlementaire aurait beaucoup de difficulté à être élu et assurer son mandant,
sans l’appui d’un parti politique : lors de la compagne électoral, le candidat a besoin
d’un soutien financier et médiatique que seul peut lui assurer un parti politique.
- L’intervention du peuple :
La mise à l’écart du peuple qui est le résultat de la souveraineté parlementaire et
génératrice d’une désaffection à l’égard du régime représentatif. Pour remédier à
cette situation, il fallait accroitre les possibilités d’intervention directe du peuple.
• L’exécutif est désigné directement par les électeurs : en France par exemple, le
président de la république est élu au suffrage universel direct. C’est le cas
notamment en Bulgarie, Pologne, Romanie, Slovénie, Russie. Aux Etats-Unis,
le président est élu dans ces conditions qui se rapprochent de celles du scrutin
direct. En désignant leur représentant pendant les élections parlementaires,
les électeurs choisissent au même temps leur chef du gouvernement.
• Les électeurs peuvent aussi intervenir directement par la technique référendaire
non seulement sur le plan constitutionnel, mais aussi législatif.
• Grace au rôle joué par les médias modernes et au recours à la technique des
sondages, les représentants sont à l’écoute permanente de l’opinion et ajuste
leur politique en fonctions des réactions des électeurs.