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REMERCIEMENTS
L’actuel travail est le fruit de nos efforts fournis pendant ce
nos gratitudes à toutes les personnes d’une façon ou d’une autre qui ont
nos propres mérites, par contre c’est grâce aux efforts de beaucoup de
d’étude.
surtout pour les sacrifices et peines qu’ils ont enduré tout au long de
l’année académique.
qui nous ont encouragé et nous ont donné l’espoir d’étudier, nous citons :
de plus en plus périlleux bien que la bataille soit forte, nous étions
notre bonheur, car ayant était servis par des guides, ce bien avec nous,
remercie.
n’est qu’un début de nos recherches en Arpentage. Elle doit être pour
prenant cet exemple comme tremplin pouvant vous emmener plus loin
INTRODUCTION
1. Présentation du sujet
Ayant à l’esprit que quand nous parlons de la topographie, nous voyons
l’association de deux termes topos et de graphein qui, en grec, signifient terre et décrire.1
C’est donc la science qui donne les moyens de représentation graphique ou numérique d’une
surface terrestre.
La topographie a pour objectifs principaux de permettre l’établissement de cartes
et de plans graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique, toutes les
informations ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails naturels et artificiels. Cette
cartographie de données existantes permettra par exemple de s’orienter sur le terrain ou bien
d’étudier un projet de construction.
La topographie étant l’art de la mesure, elle nécessite en toute logique l’utilisation
d’un grand nombre d’appareils de mesure et la connaissance des techniques associées afin de
bien collecter les données qui ne sont autres que les angles et les distances pour leurs fiabilité,
mais également la bonne estimation de la grandeur physique qui s’y rapporte.
Depuis le goniomètre du XVIIe siècle, constitué seulement d’une lunette et d’une
planche en bois, qui était alors l’unique instrument à la disponibilité de l’arpenteur, les
techniques ont évolué et avec eux les outils de mesure dédiés à la topographie. L’objectif est
d’en faire ici un tour d’horizon le plus complet possible, du tachéomètre à l’embase, en
passant par le niveau, la boussole et même le récepteur GPS. Pour chacun d’entre eux, sont
rapportés leurs principes et fonctionnements, sur la base de descriptions succinctes et
d’illustrations.
S’ensuit la présentation des opérations élémentaires réalisées en topographie. Ces
opérations sont divisées en trois types : la mesure des angles horizontaux et verticaux, la
mesure des distances et le nivellement de précision. Chaque technique est détaillée avec sa
méthode, le type de mesure utilisé, les indications de terrain et la détermination arithmétique
de la grandeur. Les erreurs potentielles instrumentales ou opératoires en découlant y tiennent
une grande place avec les éventuelles corrections pouvant être mises en œuvre.
1
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021, p5.
Page |2
2
CT. P. LUNGANGA, cours de méthodes et recherche scientifique, ENACTI, Inédit, 2021-2022.
3
Dictionnaire le Robert micro, éd limitée de fin noir, Paris, 2016.
4
CT. P. LUNGANGA, Idem.
5
LE ROBERT BRIO, Dictionnaire, Edition Limitée de fin Paris, 2004, p.595.
Page |4
Ceci étant fait, passons maintenant aux questions suivantes pour trouver d’au tres
détails précis.
Quels sont les instruments précision utilisés en topographie pour la récolte des
données ?
Quelles sont les erreurs courantes susceptibles d’être commises lors des levés
topographiques et numériques et quels sont les remèdes appropriés à appliquer pour réaliser un
plan correct lors du report.
4.2. Hypothèses
D’après le professeur LUNGANGA, l’hypothèse est une proposition de réponse à
la question posée. Elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs.6
Est une proposition de réponse à la question posée, elle tient à formuler une
relation entre des faits significatifs.7
P. Rongere, la définit comme étant la proposition des réponses aux questions que
l’on se pose à propos de l’objet de la recherche formée, en terme telle que l’observation et
l’analyse à fournir une réponse.8
Par définition, une hypothèse est une proposition des réponses données à la
question ou aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de recherche, laquelle peut être
confirmé ou infirmée à la fin du travail9.
Que l’autorisation nous soit accordée pour pouvoir répondre aux questions avec
aisances.
6
CT. P. LUNGANGA, cours de méthodes et recherche scientifique, ENACTI, Inédit, 2021-2022.
7
MADOLINE GRAWITZ, méthode des sciences sociales, 11e éd. Paris 2006, pp 300, 313.
8
RONGERE P., cité par MULUMBATTI, méthode de recherches en sciences sociales, Paris, Edition DALLOZ, 1920
p.20.
9
CT. P. LUNGANGA, Idem.
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5. Méthodes et techniques
5.1. Méthode
C’est une voie à suivre, ou encore un parchemin de tout travail scientifique qui
exige l’usage d’une demande méthodologique qui peut permettre au chercheur de collecter,
d’interpréter et d’analyser les données qu’il aura à recueillir10.
D’après le professeur Kalunga Tshikala, la méthode est une manière de faire
quelque chose dans le cadre de la rédaction des rapports de recherches scientifiques.11
Nous avons utilisé la méthode inductive, car elle consiste à remonter de
l’observation des faits.
« L’induction est un processus qui part du particulier au général, c’est-à-dire après
l’observation de certains faits, on poursuit une analyse rationnelle grâce à laquelle on va
tirer des lois expliquant le fait étudié »12.
5.2. Techniques
C’est un ensemble des procédés employés pour obtenir une œuvre quelconque.
Dans le cadre de ce travail nous avons fait recours aux techniques suivantes :
1. Observation directe
Cette technique repose sur le constat rationnel qu’un chercheur réalise directement
dans le champ où évolue son objet d’étude. Le chercheur analyse le fait qu’il observe
directement dans son champ de recherche13.
2. Technique documentaire
La consultation des documents est une technique qui consiste à étudier et à analyser
les documents pour avoir les informations sur les faits. Le moyen utilisé pour déterminer les
données recherchées14.
6. Délimitation du travail
Pour bien respecter toutes les exigences d’un travail scientifique et éviter trop de
généralité, nous avons préféré délimiter notre thématique pour permettre aux autres chercheurs
de fouiller en complémentarité du même sujet avec une précision.
Il existe plusieurs instruments de précision pour la fiabilité des données
topographiques, mais nous nous allons parler du théodolite, de la stadia, de l’IMEL et du niveau
d’ingénieur.
10
CT. P. LUNGANGA, cours de méthodes et recherche scientifique, ENACTI, Inédit, 2021-2022.
11
KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires en Droit, Guide pratique, Edition do col, Lubumbashi, 2002,
P7.
12
CT. P. LUNGANGA, cours de méthodes et recherche scientifique, 2018
13
Idem.
14
CT. P. LUNGANGA, Op.cit.
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7. Subdivision du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en deux chapitres,
dont le premier parle des instruments topographiques, et le second parle de la précision des
données topographiques.
Page |7
15
Dictionnaire LA ROUSSE, 2018.
16
Idem.
17
Ibidem.
Page |8
18
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022, p3.
19
Idem.
Page |9
§2. Chaîne
C’est l’instrument le plus classique pour déterminer la distance. Ses inconvénients
principaux sont d’être tributaire du terrain (accidenté ou non, en forte pente ou non, etc.) et
d’être limité en portée (les rubans utilisés couramment sont limités à 100 m) parce qu’en
topographie, la donnée essentielle est la distance horizontale entre deux points. La précision
de la mesure est également limitée et dépend fortement des opérateurs.20
§3. Le goniographe
C’est un ensemble constitué par :
une planchette : planche à dessin sur laquelle on fixe une mappe (support rigide en
bois ou métallique) ;
trépied (pour supporter la planchette) ;
une alidade: règle munie d’un dispositif servant à viser et à tracer des directions. Ce
règle porte un biseau, généralement gradué, le long duquel on trace le trait relatif à la
direction de l’objet sur lequel on a assuré le pointé.
Remarque : Le terme goniographe s’oppose à goniomètre. Avec le goniomètre on mesure des
angles ; avec le goniographe, on graphique des angles. Toutefois, l’appellation goniographe
est peu utilisée ; on emploie de façon courante le terme « planchette »
§4. Le tachéomètre
L’étymologie du mot tachéomètre résume à elle seule une de ses qualités : elle
signifie « mesure rapide ». L’émergence de ces appareils représente en effet une véritable
révolution en termes de rapidité de la prise de mesure au moment de levé. En effet, comme le
théodolite qui l’a précédé, le tachéomètre permet de mesurer les angles horizontaux (ou
azimutaux) et verticaux. Mais à la différence du premier, il est aussi capable d’évaluer les
distances. Les modèles qui peuvent en outre enregistrer en temps réel les grandeurs mesurées
(cas de la plupart des appareils aujourd’hui) sont appelés « station totale ». En effet, une
station totale est un théodolite électronique couplé à un IMEL. (Instrument de mesure
Electronique des longueurs) et possédant un système d’enregistrement et/ou de transfert des
informations.
Le tachéomètre est un instrument permettant de mesurer les angles horizontaux,
verticaux et les distances ; il est équipé d’un procédé de mesure par ondes lumineuses
modulées pour les appareils récents.
20
Ass. WIZBEC, Cours d’arpentage, ENACTI, 2021-2022.
P a g e | 10
Planimétrie :
La Planimétrie ou levé des plans a pour objet de représenter avec exactitude par un
dessin la projection sur un plan horizontal de tous les points situés sur le terrain.22
L’Altimétrie :
L’objet de l’altimétrie ou nivellement, est de déterminer avec exactitude par
rapport au plan horizontal de référence, la hauteur de chacun des points situés sur le terrain,
ou mieux la différence des hauteurs entre ces points.23
Le levé topographique
C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments du sol, du
sous-sol et du sursol ,nécessaire à l’ établissement d’un plan ou d’une carte.
21
Ass. LUKOJI NADA, Cours de Topométrie, ENACTI, 2021-2022.
22
Idem.
23
Op. cit.
P a g e | 11
Le nivellement
Le nivellement est l’opération qui permet la détermination des cotes (ou altitudes)
du terrain. C’est à partir des cotes de nivellement que le plan à courbes de niveau est élaboré.
Cartographie
- Est l’art de dresser les certes
-Elle s’appuie sur les données topographiques pour représenter sur une surface plane
toute la surface terrestre projetée sur « l’ellipsoïde ». Les projections utilisées s’appellent
« projections cartographique ».
-On appelle carte une représentation d’une portion plus ou moins grande de surface
terrestre
Les cartes sont souvent classées en :
*les cartes géographiques : sont des cartes à petites échelles
Exemple : 1/1000000 et en dessous de 1/2000000
*cartes chorégraphiques : dont les échelles sont comprises entre 1/1000000
*cartes topographiques : sont des cartes à grande échelles c à d supérieures à 1/200000
Les échelles résultent immédiatement des travaux exécutes sur terrain qu’on
appelle « opération de levé ».24
(Gê) « Terre »et (métrons) « mesure » serait une science de la mesure du terrain. La
géométrie : est une branche de mathématique qui étudies les figures géométriques dans plan
est l’espace (ou géométrie euclidienne). Depuis la fin du XVIIIe siècle, la géométrie étudie
également les figures appartenant à d’autres types d’espaces (géométrie projectives, géométrie
non euclidienne).25
Au début du 20e siècle, certaines méthodes d’étude de figures de ces espaces se
sont transformées en branche autonomes des mathématiques : la topologie, la géométrie
différentielle et la géométrie algébrique, par exemple. En englobant toutes ces acceptions, il
est difficile de définir ce qu’est aujourd’hui, la géométrie. Ainsi, c’est l’unité des diverses
branches de la « géométrie contemporaine » réside plus dans des origines historiques que dans
une communauté de méthode ou d’objets.
24
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022, p3.
25
Ass. LUKOJI NADA, Cours de Topométrie, ENACTI, 2021-2022.
P a g e | 12
26
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Trigonométrie, ENACTI, 2021-2022.
27
Ass. Gracien KILUFIA, cours de Dessin topographique, ENACTI, 2021-2022.
P a g e | 13
28
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
29
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021.
30
CB. MUKONKOLE K. Joseph, Idem.
P a g e | 14
Le cercle horizontal ou limbe (graduation horizontale). Il est le plus souvent fixe par
rapport à l’embase mais il peut être solidarisé à l’alidade par un système d’embrayage
(T16) : on parle alors de mouvement général de l’alidade et du cercle autour de (P) ;
c’est le mouvement utilisé lors du positionnement du zéro du cercle sur un point
donné.31
Lorsqu’il est fixe par rapport au socle, on parle de mouvement particulier : c’est le
mouvement utilisé lors des lectures angulaires. Sur le T2, un système de vis sans fin permet
d’entraîner le cercle et de positionner son zéro.
§2. Caractéristiques des théodolites optico-mécaniques
Les caractéristiques des théodolites optico-mécaniques données par les constructeurs sont les
suivantes :
Modèles (gamme Leica) T05 T06 T1 T16 T2
Écart type (mgon) ±3 ±3
Lecture directe (mgon) 10 10
Lecture estimée (mgon) 2 2
Grossissement 19 ×
Champ à 100 m (m) 3,9
Constante stadimétrique 100
Constante d’addition 0
Sensib. niv. sphérique (cgon/2 mm) 19
Sensib. niv. torique (mgon/2 mm) 19
Précision calage index vertical mgon - -
Plage de débattement (calage) cgon - -
31
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
32
CB. MUKONKOLE K. Joseph, Op.cit.
P a g e | 15
34
Idem.
35
Cours de la pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
P a g e | 17
36
Pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
37
Cours de la pratique professionnelle, Idem.
38
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021.
P a g e | 18
Le réglage précédent n’est possible que si le plomb optique est situé sur l’appareil.
S’il est situé sur l’embase, il faudra utiliser un fil à plomb (principe plus simple mais
manipulation plus délicate).
3.3.2. Réglage de la nivelle torique
Le décalage de la nivelle étant de n graduations, ramenez la bulle de la nivelle
torique vers la position centrale de n/2 graduations au moyen de la vis de réglage. Une seule
vis suffit et elle est généralement située vers l’une des deux extrémités de la nivelle qu’elle
fait pivoter autour d’une axe horizontale. Après avoir réalisé ce réglage, recommencez la
manipulation jusqu’à la disparition du défaut.39
On peut alors calculer c par: 𝐶𝐷
2 tan (2C)= 𝑆𝐵
39
Cours de la pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
40
Idem.
41
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021.
42
Idem.
P a g e | 19
Si cette collimation c’est trop importante, réglez la ligne de visée définie par le
centre optique de la lunette et la croisée des fils du réticule : agissez sur les vis de réglage du
réticule pour amener la visée du quart de l’erreur du point D vers le point C : sur Wild T16, il
faut agir sur deux vis diamétralement opposées, situées de part et d’autre de l’oculaire de
visée (agir sur chaque vis de la même quantité et en sens opposé l’une de l’autre).43
3.3.5. Réglage du viseur d’approche
Le viseur d’approche permet de pointer rapidement dans une direction proche de l’objet à
viser. Il doit être situé au-dessus de la lunette en position de référence. Son réglage est simple
: pointez un point directement avec la lunette puis réglez le viseur d’approche au moyen de
ses vis de réglage afin qu’il soit exactement sur le même point visé.44
3.4. Lectures angulaires
3.4.1. Réticules de pointé
On distingue quatre types principaux de pointés :
Le pointé ordinaire ou par contact.
Le pointé par bissection : le fil vertical du réticule passe par l’axe de l’objet pointé.
Le pointé par encadrement : l’objet pointé est encadré par deux fils parallèles du
réticule.
Le pointé par coïncidence : le fil vertical du réticule tend à se confondre avec l’objet
pointé.
La précision du pointé dépend de la forme de l’objet visé, du type de réticule mais aussi du
grossissement de la lunette et des conditions de luminosité.45
Pour une lunette de grossissement G, on admet les ordres de grandeurs ci-dessous
des précisions de pointé :
Pointé Précision (dmgon) Ordre de grandeur pour G = 30×
Ordinaire 100/G 3,5 dmgon, soit 3,5 mm à 640 m
Bissection 60/G 2 dmgon, soit 2 mm à 640 m
Encadrement 50/G 1,5 dmgon, soit 1,5 mm à 640 m
Coïncidence 25/G 1 dmgon, soit 1 mm à 640 m
3.4.2. Lectures sur verniers
Sur les appareils optico-mécaniques, la lecture s’effectue sur un vernier gradué
comme suit T16 (angles horizontal Hz et vertical V), T2 (angle vertical). La lecture de ces
verniers se fait ainsi : les chiffres avant la virgule défilent devant la graduation fixe du vernier,
les chiffres après la virgule se lisent à l’endroit ou une graduation mobile intercepte le secteur
gradué.
Par exemple, dans le théodolite T16, les deux cercles sont lisibles en même temps ; on peut
lire : V = 95,985 gon et Hz = 17,965 gon.46
La dernière décimale (mgon) est appréciée par l’opérateur.
43
Ibidem.
44
Cours de la pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
45
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
46
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021.
P a g e | 20
Dans le théodolite T2, un seul cercle est visible à la fois (un bouton permet de
basculer du cercle horizontal vers le cercle vertical. La lecture est aussi différente : grâce à
une molette supplémentaire pilotant un micromètre optique, l’opérateur fait coïncider les traits
du rectangle supérieur. Ceci ramène le chiffre mobile du rectangle central en face d’une
graduation : l’opérateur lit 96,1 gon.47
L’opérateur lit enfin les décimales suivantes dans le rectangle inférieur, soit
96,1262 gon (l’opérateur peut apprécier jusqu’à 10–5 gon mais il arrondira au déci milligrade
le plus proche car on atteint les limites de précision de l’appareil).
Ce système de traits mobiles a pour origine le mesurage dit « par double vernier »
qui permet de lire sur deux parties diamétralement opposées des cercles afin d’annuler le
défaut d’excentricité résiduel des cercles. La mise en coïncidence des traits du micromètre est
en fait une mise en coïncidence des graduations de deux parties diamétralement opposées du
limbe, ce qui permet de faire une « moyenne optique » de deux valeurs. Finalement, après
avoir fait coïncider les traits mobiles du rectangle supérieur, l’opérateur lit V = 96,1262 gon.48
Section II : MESURES PARALLACTIQUES
§1. Mesure avec une stadia
Ce type de mesure parallactique nécessite l’emploi d’un théodolite et d’une stadia.
Une stadia est une règle comportant deux voyants (triangulaires ou circulaires) dont
l’écartement est connu (généralement 2 m). Il existe des stadias Invar pour des mesures de
haute précision. Le stadia est dotée d’une nivelle sphérique et d’un viseur pour régler sa
perpendicularité par rapport à la ligne de visée A′ B′.49
L’opérateur dispose en A un théodolite (ou un cercle d’alignement) et en B une
stadia horizontale perpendiculaire à la distance à mesurer AB.
Le réglage en hauteur est inutile : l’angle mesuré est l’angle projeté sur le plan horizontal.
En projection sur le plan horizontal passant par exemple par le point A, on obtient :
𝑎
𝑎 𝐿 Dh = cot 2
Tan = 2 = 2𝐷ℎ
47
Cours de Topographie générale, Op.cit.
48
Idem.
49
Ibidem.
P a g e | 21
50
Idem.
51
Ibidem.
52
Cours de Topographie générale, Op.cit.
P a g e | 22
La mire utilisée est spéciale : elle comporte une graduation particulière (elle est
placée à 1m du sol) sur laquelle l’opérateur fait tangenter la courbe origine C0 de manière à
pouvoir lire directement sur la mire la longueur Dh, sans avoir à faire de soustraction et en
une seule lecture. La mire comporte aussi une graduation coulissante qui permet de
positionner la graduation particulière à la hauteur des tourillons du théodolite.53
La formule donnant Dh reste la même, c’est-à-dire Dh = 100. L, L étant la
longueur interceptée sur la mire.
Section IV : MESURE AU MOYEN D’UN IMEL
Un IMEL, Instrument de Mesure Électronique des Longueurs ou distance mètre,
est un appareil qui fonctionne le plus souvent par émission d’une onde électromagnétique,
qui permet la mesure du déphasage de l’écho de cette onde renvoyée par un réflecteur.54
Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être montés en
externe sur des bases de théodolites optico-mécaniques classiques ou électroniques.
Ils fonctionnent sur la base de différentes technologies, dont les suivantes :
les appareils électro-optiques utilisent une onde électromagnétique modulée par une
onde porteuse lumineuse de type lumière blanche, infrarouge ou laser. Ce sont les
plus utilisés dans le domaine de la topométrie. La photographie de la page précédente
(documentation Leica) présente trois types de distance mètres indépendants pouvant
être associés à des théodolites optico-mécaniques ou électroniques ;
les appareils à micro-ondes utilisent des micro-ondes dont les fréquences varient de 5
à 35 GHz (Gigahertz ou 109 Hz) ;
les appareils à longues ondes utilisent des ondes radio très longues, de l’ordre du
kilomètre : d’une moins bonne précision que les appareils précédemment cités, ils
sont très peu utilisés en topométrie.55
53
Idem.
54
WWW. Wikipédia.fr. consulté le 15/10/2022
55
Cours de Topographie générale, Op.cit.
P a g e | 23
56
Cours de Topographie générale, Op.cit.
57
Idem.
58
Ibidem.
P a g e | 24
59
Cours de Topographie générale, Op.cit.
60
Topographie et Topométrie moderne Tome 1 et 2, P 161, consulté sur WWW.Allislam.net, le 15/10/2022
P a g e | 25
61
Idem.
62
Ass. LUKOJI NADA, Cours de Topométrie, ENACTI, 2021-2022.
63
Idem.
P a g e | 26
64
Cours de la pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
65
Ass. LUKOJI NADA, Op.cit.
66
Idem.
67
Ibidem.
68
Cours de Topographie générale, Op.cit.
P a g e | 27
69
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-2021.
70
Idem.
71
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
72
Idem.
P a g e | 28
73
CB. MUKONKOLE K. Joseph, Op.cit.
74
Idem.
P a g e | 29
La ligne de visée décrit un cône d’axe (T) et d’angle au sommet (200 – 2c). Les
angles horizontaux et verticaux sont lus dans le plan vertical OPh alors qu’ils devraient être
lus dans le plan vertical Oxz.75
Le calcul de l’erreur ε s’effectue comme suit :
Oh = OM . cosi = ON . cosi
sin𝑐
Oh′ = ON . sinc = Oh . sinε Donc sinε=
cos𝑖
Ce défaut est éliminé par le double retournement pour les même raisons que la
collimation verticale. On remarque que pour une visée horizontale sinc = sinε, puisque i = 0,
et que l’erreur due au défaut de tourillonnement est nulle puisque tani′ = 0 ; c’est donc un
procédé pour mettre en évidence l’erreur de collimation horizontale.76
1.1.5. Erreur d’index de cercle vertical
L’index du cercle vertical n’est pas situé sur la verticale du centre du cercle. Cette
erreur peut être éliminée par double retournement ou par l’utilisation d’une nivelle d’index.
Sur les appareils récents, un automatisme utilisant l’action de la pesanteur minimise ce
défaut.77
1.1.6. Erreur d’excentricité du viseur
L’axe de visée ne coupe pas l’axe principal ou l’axe secondaire. Cette erreur est
éliminée par double retournement.78
1.1.7. Jeux de fonctionnement
La variation de la position des axes de rotation (P) et (T) est due à la présence
obligatoire de jeux de fonctionnement dans les mécanismes de guidage en rotation. Cette
erreur peut être minimisée par l’inversion du sens de rotation lors des mesures par paire de
séquence. Cette inversion provoque un changement de sens du rattrapage de jeux. Il faut
également veiller à ne pas entraîner brusquement un élément en rotation et à toujours
effectuer les rotations en manipulant l’alidade de manière symétrique (avec les deux mains en
même temps).79
1.2. Erreurs systématiques dues à une cause extérieure
Il s'agit essentiellement des erreurs dues à la réfraction atmosphérique qui incurve
le trajet de tout rayon lumineux. Les réfractions sont de deux types :
réfraction latérale : elle est due à la présence d’une paroi exposée au soleil. Elle est
impossible à évaluer ;
réfraction verticale : elle est due aux variations de densité de l’atmosphère, elle peut
être évaluée et corrigée.
Il faut éviter les visées rasantes près d’obstacles importants, au-dessus d’un cours
d’eau, trop près du sol par temps chaud à cause du flamboiement1 de l’air.
75
Cours de la pratique professionnelle, ENACTI, 2021-2022.
76
Idem.
77
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
78
Idem.
79
Ibidem.
P a g e | 30
80
Le flamboiement est le tremblement de l’image vue dans la lunette, dû aux effluves de l’atmosphère
provoquées par des couches d’air à températures différentes.
81
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, ENACTI, 2021-2022.
82
Idem.
83
Ibidem.
P a g e | 31
84
CB. MUKONKOLE K. Joseph, Op.cit.
85
Cours de Topographie générale, Idem.
P a g e | 32
Ce cercle est solidaire de la lunette. Son zéro est placé sur l’axe de la lunette
(visée). L’index de lecture est fixe et positionné à la verticale (zénith) du centre optique (t) de
l’appareil, lui-même stationné à la verticale du point S. Lorsque la ligne de visée passe par un
point M, l’index donne alors la lecture de l’angle z (ou V) intercepté sur le cercle vertical :
z = angle ( t M , t I ) ; z est appelé « angle zénithal » : c’est un angle projeté dans le plan
vertical du point de station.86
Pour simplifier le schéma de lecture d’un angle zénithal, on considère que le zéro
de la graduation est au zénith lorsque l’appareil est en station.
On considère alors que tout se passe comme si le cercle vertical était fixe et que
l’index de lecture se déplaçait avec la visée.
Ceci permet de faire apparaître plus clairement :
l’angle de site i entre l’horizon et la visée ;
l’angle nadiral n entre le nadir et la visée.
La configuration du cercle correspond à la position de référence de l’appareil
utilisé : dans cette position (cercle à gauche ou bien à droite), l’angle z vaut 100 gon sur
l’horizontale.
En position de référence, une rotation de la lunette de haut en bas donne une
augmentation de l’angle z de 0 à 200 gon.
Après un double retournement, la même rotation donne une évolution inversée :
les angles diminuent de 399 gon à 200 gon.87
Le cercle à gauche de l’opérateur (CG) est la position de référence de la plupart
des appareils optico-mécaniques classiques. Soit un point M visé au théodolite, on note
généralement :
V tout angle mesuré dans un plan vertical ;
z angle zénithal ;
i angle de site (par rapport à l’horizon) ;
n angle nadiral (par rapport au nadir).
Pour la suite, nous avons préféré la notation V pour les angles zénithaux car
l’angle V mesuré par les appareils modernes est toujours l’angle zénithal z. De plus, cela
permet d’éviter la confusion avec les coordonnées notées Z.
Les relations entre ces angles sont :
n = 200 – V i = 100 – V 100 = n i
L’angle i est compté positif dans le sens inverse horaire de manière à obtenir
un angle de site positif pour une visée au-dessus de l’horizon et un angle de site négatif pour
une visée en dessous de l’horizon.
L’angle n est compté positif en sens inverse horaire ; il vaut 0 au nadir et 200 au zénith.88
86
Cours de Topographie générale, Op.cit.
87
Idem.
88
Cours de Topographie générale, Op.cit.
P a g e | 33
Si l’on utilise un théodolite T16 et que l’on mesure avec une paire de séquences,
on peut estimer σα = ± 2,5 mgon. Cela donne donc une précision de ± 2,4 cm à 35 m ou ± 5
cm à 50 m. Si l’on utilise un théodolite T2 et une mesure à deux paires de séquences, on peut
estimer σα = ± 5/ √2/ = ± 3,5 dmgon, valeur usuelle ; on peut donc obtenir jusqu’à ± 7 mm
à 50 m.90
Section III : MESURES STADIMÉTRIQUES
§1. Stadimétrie à angle constant
Si l’angle α est constant dans l’appareil utilisé, on a : Dh = K (m2 – m1) sin2 V
1
La constante K = 2 tang (a/2) est appelée constante stadimétrique. Elle vaut généralement
100 ; c’est pourquoi l’expression de Dh devient : Dh 100 (m2 – m1) sin2 = V
En stadimétrie à angle variable, la précision est légèrement meilleure qu’en
stadimétrie à angle constant, puisque l’opérateur n’effectue qu’une lecture et le pointé de la
graduation origine est plus précis qu’une seconde lecture. On peut estimer l’erreur de pointé à
0,5 mm à 35 m. La précision devient alors ± 100 √(1)2 +(0,5)² = ± 112 mm.
Section IV : MESURE AU MOYEN D’UN IMEL
§1. Précision d’IMEL
La précision des distance mètres varie actuellement de ± (5 mm + 5 ppm), soit ±
1 cm pour 1 km pour le DI 1001) à ± (1 mm + 1 ppm), soit ± 2 mm pour 1 km pour le Wild
DI 2002. Le ppm (ou partie par million) représente 1 mm/km. La notation de l’écart type sous
la forme ± (Cste + k.ppm) est adoptée par tous les constructeurs. L'erreur ppm, dite
proportionnelle, est essentiellement due à la précision de connaissance de l’indice de l’air.
89
Idem.
90
Ibidem.
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La portée des visées varie selon les ondes employées : les appareils utilisant
l’infrarouge (les moins coûteux à réaliser) portent jusqu’à 7 km, par exemple le DI 2002 avec
un miroir à onze prismes, dans des conditions atmosphériques très favorables c’est-à-dire
sans brume, par temps couvert, avec une visibilité 30 km et en l’absence de flamboiement de
l’air. Les appareils utilisant le laser portent jusqu’à 60 km en gardant une précision de ± (6
mm + 1 ppm), soit ± 6,6 cm sur 60 km. Ces appareils nécessitent toutefois plus de puissance
à l’émission et sont plus coûteux. Les appareils à micro-ondes portent jusqu’à 150 km avec
une précision de l’ordre de ± (1 cm + 3 ppm).91
La précision des distance mètres varie actuellement de ± (5 mm + 5 ppm), soit ±
1 cm pour 1 km pour le DI 1001) à ± (1 mm + 1 ppm), soit ± 2 mm pour 1 km pour le Wild
DI 2002. Le ppm (ou partie par million) représente 1 mm/km. La notation de l’écart type sous
la forme ± (Cste + k.ppm) est adoptée par tous les constructeurs. L'erreur ppm, dite
proportionnelle, est essentiellement due à la précision de connaissance de l’indice de l’air.
La portée des visées varie selon les ondes employées : les appareils utilisant
l’infrarouge (les moins coûteux à réaliser) portent jusqu’à 7 km, par exemple le DI 2002 avec
un miroir à onze prismes, dans des conditions atmosphériques très favorables c’est-à-dire
sans brume, par temps couvert, avec une visibilité 30 km et en l’absence de flamboiement de
l’air. Les appareils utilisant le laser portent jusqu’à 60 km en gardant une précision de ± (6
mm + 1 ppm), soit ± 6,6 cm sur 60 km. Ces appareils nécessitent toutefois plus de puissance
à l’émission et sont plus coûteux. Les appareils à micro-ondes portent jusqu’à 150 km avec
une précision de l’ordre de ± (1 cm + 3 ppm).92
Section V : Précision du niveau
Certains appareils possèdent une graduation (ou cercle horizontal) qui permet de
lire des angles horizontaux avec une précision médiocre, de l’ordre de ± 0,25 gon : ils ne sont
utilisés que pour des implantations ou des levers grossiers.
Le calage de la nivelle sphérique n’est pas très précis car la nivelle sphérique est
d’une sensibilité relativement faible : par exemple, pour un NA20, la sensibilité de la nivelle
sphérique est de 8´/2 mm soit une rotation angulaire de 15 cgon pour un déplacement de
2mm. Une erreur de calage de la bulle de 0,2 mm entraînerait donc une erreur angulaire de ε
=1,5 cgon.
La visée sur une mire placée à 35 m donne un écart e = 35.103 . tanε ≈ 8 mm sur
la mire. Nous verrons que les lectures sur mire sont appréciées au millimètre près : cette
erreur due à l’imprécision de la nivelle est donc inacceptable.
Section VI : Précision de la station totale
1) La précision ou l’imprécision
La précision ou l’imprécision engendrée par ce type de solution dépend de
différents facteurs :
Du matériel : chaque appareil justifie d’une précision de mesure ;
De la mise en œuvre lors de l’utilisation de l’appareil, pendant le calage de la station
de travail ainsi qu’au moment de la prise de la mesure.
91
Topographie et Topométrie moderne Tome 1 et 2, P 161, consulté sur WWW.Allislam.net, le 15/10/2022
92
Idem.
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93
Topographie et Topométrie moderne Tome 1 et 2, P 170, consulté sur WWW.Allislam.net, le 15/10/2022
94
Idem.
P a g e | 36
CONCLUSION
La topographie étant l’art de la mesure, elle nécessite en toute logique l’utilisation
d’un grand nombre d’appareils de mesure et la connaissance des techniques associées afin de
bien collecter les données qui ne sont autres que les angles horizontaux et verticaux, et les
distances pour leurs fiabilité, mais également la bonne estimation de la grandeur physique qui
s’y rapporte.
La topographie a pour objectifs principaux de permettre l’établissement de cartes
et de plans graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique, toutes les
informations ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails naturels et artificiels. Cette
cartographie de données existantes permettra par exemple de s’orienter sur le terrain ou bien
d’étudier un projet de construction.
La topographie exige l’observation de nombreuses mesures. Considérons la
distance entre deux points parfaitement et très précisément définis : cette distance est unique
et n’a qu’une valeur nommée valeur vraie. C’est une valeur utopique qu’il est impossible de
connaître. Si nous mesurons plusieurs fois cette distance, nous obtenons des résultats de
mesurage non tous identiques ; ces valeurs seront des valeurs approchées de la valeur vraie et
celle que l’on retiendra, dans ce cas la moyenne arithmétique, sera nommée la valeur
conventionnellement vraie de la distance.
Etant sur un terrain très vaste, et pour éviter de trop généraliser, c’est ainsi que
nous avons opté pour un sujet qui parle sur les instruments de précision dans la fiabilité des
données topographiques. Les instruments topographiques servant à la récolte des données
topographiques avec précision étant nombreux, nous avons parlé du théodolite, de la station
total, du niveau d’ingénieur, des IMELS, la stadia et le GPS.
Les instruments, aussi précis soient-ils, de conception et de fabrication humaine,
sont forcément entachés d’erreurs : non perpendicularité des axes d’un théodolite, défauts
dans les graduations du limbe, défaut d’horizontalité de l’axe optique d’un niveau, etc.
La topographie étant trop technique, nous avons procédé à la définition de certains
concepts, les concepts de base, qui sont tous les termes mots qui constituent notre sujet, et les
concepts connexes, qui sont d’autres termes qu’il faut expliciter et en définir le sens afin que
chaque personne intéressée se situe lors de la lecture de ce travail.
P a g e | 38
Nous avons parlé de chaque appareil en relevant sa précision et ses erreurs tout en
indiquant certaines méthodes pour passer outre ou corriger ces erreurs. Parmi ces erreurs,
nous citons : l’erreur de mesurage qui est la discordance entre le résultat du mesurage et la
valeur, que celle-ci soit vraie, conventionnellement vraie ou encore qu’elle soit la moyenne
arithmétique d’une série de mesurages. Elle résulte des erreurs instrumentales, des erreurs
d’observations commises par l’opérateur ainsi que des conditions d’observation : température,
pression atmosphérique, humidité de l’air par exemple.
Les erreurs systématiques, Ces erreurs se reproduisent toujours identiquement à
elles-mêmes. Elles sont dues à une cause permanente connue ou inconnue. Il est toujours
possible de la corriger soit par le calcul (par exemple la correction d’étalonnage d’un ruban),
soit par un mode opératoire (par exemple le double retournement). Pour les mesures de
longueur par des IMEL (instruments de mesures électroniques des distances) : par exemple les
distance mètres. Les erreurs systématiques sont l’erreur d’étalonnage et celles dues aux
conditions atmosphériques, essentiellement la température et la pression.
Pour les mesures des angles, nous avons les erreurs de collimation horizontale et
verticale, les erreurs de tourillonnement, les erreurs d’excentricité de l’axe de rotation de
l’alidade, l’inégalité des graduations du limbe, les erreurs dues à la réfraction, etc.
P a g e | 39
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
MADOLINE GRAWITZ, méthode des sciences sociales, 11ème éd Paris, 2006.
KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires, Guide pratique, Edition do col,
Lubumbashi, 2002.
RONGER P., méthode de recherches en sciences sociales, Paris, Edition DALLOZ,
1920.
Dictionnaire le Robert micro, éd limitée de fin noir, Paris, 2016.
Le ROBERT BRIO, Dictionnaire, Edition de fin noir, Paris, 2013.
Dictionnaire LAROUSSE
2. COURS
CT. P. LUNGANGA, cours de méthode de recherche scientifique, Arpentage,
ENACTI, 2021-2022, Inédit.
Cours de Topographie générale, Tome I, UNILU, 2020-201, Inédit.
CB. MUKONKOLE K. Joseph, notes de cours de Topographie, Arpentage, ENACTI,
2021-2022, Inédit.
Géomètre WIZBEC, cours d’Arpentage, Arpentage, ENACTI, 2021-2022, Inédit.
Géomètre LUKOJI NADA, cours de Topométrie, Arpentage, ENACTI, 2021-2022,
Inédit.
Géomètre KILUFIA Gracien, cours de Dessin Topographique, Arpentage, ENACTI,
2021-2022, Inédit.
Cours de la pratique professionnelle, Arpentage, ENACTI, 2021-2022, Inédit.
Cours de Topographie et Topographie moderne, Tome I et II.
3. MEMOIRES ET TFC
Kennedy MASAKU, l’utilisation des instruments topographiques lors de la levée, cas
des IMELS.
4. WEBOGRAPHIE
http://www.Wikipédia.fr, consulté le 15/10/2022
http://www.Alislam.net, consulté le 15/10/2022
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L’Altimétrie .................................................................................................................................... 10
Le levé topographique .......................................................................................................................... 10
Le nivellement ....................................................................................................................................... 11
Cartographie .......................................................................................................................................... 11
Géométrie ............................................................................................................................................. 11
Arpentage .............................................................................................................................................. 12
Dessin topographique ........................................................................................................................... 12
GEOLOCALISATION ................................................................................................................................ 12
CHAP II : LES INSTRUMENTS TOPOGRAPHIQUES .................................................................................. 13
Section I : LE THÉODOLITE OPTICO-MÉCANIQUE .................................................................................. 13
§1. Principe de fonctionnement ............................................................................................................ 13
§2. Caractéristiques des théodolites optico-mécaniques ..................................................................... 14
§3. MISE EN STATION D’UN THÉODOLITE : RÉGLAGES, LECTURES ....................................................... 14
3.1. Mise en station ............................................................................................................................... 14
3.1.1. Mise à hauteur du trépied........................................................................................................... 14
3.1.2. Calage grossier d'approche ......................................................................................................... 15
3.1.3. Calage grossier au moyen de la nivelle sphérique ...................................................................... 15
3.1.4. Calage fin dans une direction au moyen de la nivelle torique .................................................... 15
3.1.5. Calage dans toutes les directions au moyen de la nivelle torique .............................................. 16
3.1.6. Vérifications finales ..................................................................................................................... 16
3.1.7. Réglages avant mesures .............................................................................................................. 16
3.2. Caractéristiques des nivelles .......................................................................................................... 17
3.2.1. Principe de fonctionnement d’une nivelle .................................................................................. 17
3.3. Réglages d’un théodolite ................................................................................................................ 17
3.3.1. Réglage du plomb optique .......................................................................................................... 17
3.3.2. Réglage de la nivelle torique ....................................................................................................... 18
3.3.3. Réglage de la nivelle sphérique ................................................................................................... 18
3.3.4. Réglage de l’axe optique ............................................................................................................. 18
3.3.5. Réglage du viseur d’approche ..................................................................................................... 19
3.4. Lectures angulaires......................................................................................................................... 19
3.4.1. Réticules de pointé ...................................................................................................................... 19
3.4.2. Lectures sur verniers ................................................................................................................... 19
Section II : MESURES PARALLACTIQUES ................................................................................................ 20
§1. Mesure avec une stadia................................................................................................................... 20
1.1. Description ..................................................................................................................................... 20
1.2. Manipulation .................................................................................................................................. 21
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