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Université Ibn Zohr

EST Agadir
Génie informatique 1

Cours de management des entreprises


2019/2020

Pr. TAHIR Abdellatif

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CHAPITRE I
LES FONDEMENTS HISTORIQUES DU MANAGEMENT

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I- Les approches classiques
Cette école se divise en deux catégories : le management scientifique d’une
part et la théorie administrative générale d’autre part.

1- F. Taylor et l’organisation scientifique du travail


Ingénieur américain, Frederick Taylor (1856-1915) est connu pour avoir jeté
les bases de l'O.S.T. (Organisation Scientifique du Travail)
Le point de départ de Taylor est double :
- d’une part, il constate « la flânerie » des ouvriers, motivée par un penchant
naturel à la paresse;

- et d’autre part, la stratégie des directions profitant du progrès technique pour


augmenter le rendement au lieu d’inciter, par la hausse des salaires, à
l’accroissement de la productivité.
L'O.S.T. se fonde sur des principes simples :
• La séparation du travail de conception et du travail de réalisation (la
division verticale);
• L’analyse du travail et sa décomposition en opérations élémentaires (c’est
la division horizontale;
• L’institution d’une rémunération au rendement;
La mise en place d’un contrôle rigoureux.

2- H. Ford et le travail à la chaîne


Henry Ford (1863-1947), industriel américain fondateur de la « Ford Motor
Company » en 1903 s’inspire des principes du taylorisme pour mettre en place
une nouvelle forme d’organisation du travail.
On lui doit trois innovations déterminantes :
• Le travail à la chaîne, qui permet de contrôler le rythme de la production;
• La standardisation des produits, qui permet d’en diminuer le coût;
• La rémunération des ouvriers à un niveau qui leur permet de devenir des
consommateurs de ces biens.
Les avantages de l’O.S.T et du fordisme :
• La réalisation de gains de productivité très importants.
• Production et consommation de masse.
Ceci explique en partie la croissance économique des années d’après-guerre
(1945-1975) appelées en économie les
« trente glorieuses ».

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Les inconvénients :
• Le taylorisme crée des conditions de travail difficiles.
• La parcellisation, la répétition des tâches engendre la monotonie, la
démotivation,…
• La psychologie de l'homme au travail n'est pas prise en compte.

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3- H. FAYOL et la gestion administrative
Ingénieur français, Henri Fayol (1841-1925) a voulu analyser et
formaliser la direction de l’entreprise. Il distingue six grandes fonctions :

L'apport de Fayol repose essentiellement dans l'organisation administrative de


l'entreprise.
Il constate que les activités administratives concernent principalement
l'administration des hommes.

4- Max Weber et la bureaucratie


Max Weber (1864-1920) est un sociologue allemand.
Weber s’est intéressé à la bureaucratie qui est une forme particulière
d’organisation garantissant l’efficacité.
Il distingue trois grands types d’autorité légitimes :
• L’autorité charismatique fondée sur les qualités personnelles du leader.
• L’autorité traditionnelle résulte du statut social dont a hérité le leader.
• L’autorité rationnelle ou légale (elle repose sur des dispositions
juridiques formalisées). Les procédures sont en général écrites.

II- Les approches axées sur les ressources humaines :


C'est en privilégiant l'homme que la productivité du travail sera
augmentée.

1- Les études de Hawthorne : Elton MAYO (1880-1949)

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Tout a commencé avec les expériences d’Elton Mayo à la Western
Electric, qui s’intéressait plus particulièrement aux conditions de travail.
Après avoir amélioré l’éclairage dans un atelier, il s’est aperçu que la
productivité des ouvriers augmentait.
Mais plus original, le retour aux conditions d’éclairage initiales n’a pas
entraîné une baisse de la productivité.
Il en a déduit que c’était en fait l’intérêt porté aux salariés qui avait été
source de motivation.

Pour Mayo, deux principes fondamentaux à prendre en compte dans toute


théorie de management :
• l’importance de l’intérêt que l’on porte aux salariés;
• l’importance des relations interpersonnelles au sein d’un groupe.

2- Le mouvement des relations humaines : Kurt LEWIN


(1890-1947)
Les travaux de Kurt Lewin ont porté sur les styles de commandement et
la dynamique des groupes. Lewin distingue trois types de « leadership » :
• Le leadership autoritaire, qui se tient à distance des individus et use des
ordres pour diriger ;

• Le leadership de type « laisser faire », qui ne s’implique pas dans le


groupe ;
• Le leadership « démocratique » qui s’appuie sur les propositions du
groupe et qui cherche à faire partager le point de vue retenu.
C’est ce dernier type de leadership qui a la préférence de Kurt Lewin.

Kurt Lewin est aussi l’inventeur, en 1943, du terme « dynamique des groupes
». Les gens adhèrent d’autant plus à une opinion qu’ils ont discuté entre eux, y
compris en s’y opposant.

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3- La théorie de la hiérarchie des besoins : A. MASLOW (1908-
1970)
Selon Abraham Maslow, les besoins humains peuvent être hiérarchisés en
cinq niveaux que l’on peut représenter par une pyramide.

• Les besoins physiologiques (se nourrir, se vêtir, se loger ...);


• Les besoins de sécurité et de protection (se mettre à l'abri de toutes
les agressions);
• Les besoins sociaux (se sentir accepté et compris par les autres);
• Les besoins d’estime (se comprendre et se respecter soi-même);
• Les besoins d'accomplissement (créativité, développement personnel…).

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Tant qu’un besoin n’est pas satisfait, il constitue une source de motivation. A
partir du moment où il est satisfait, c’est le besoin du niveau supérieur qui
apparaîtra comme une nouvelle source de motivation.

4- La théorie X et théorie Y :
Douglas Mc GREGOR (1906-1964).
Professeur de psychologie aux USA (Harvard)
Les théories de management ne sont pas satisfaisantes s’elles ne rendent pas
compte des Relations Humaines dans l’entreprise.
Il a opposé deux conceptions de l’homme au travail :
• La théorie X : les individus n’aiment pas travailler, évitent les
responsabilités, cherchent la sécurité avant tout.
Ils doivent être contrôlés, dirigés, menacés de sanctions pour fournir les efforts
nécessaires à la réalisation des objectifs. (management autoritaire)
• La théorie Y : les individus cherchent les responsabilités, s’engagent au
travail, prennent l’initiative, ont l’esprit de créativité. (management
participatif)
On a reproché au modèle des relations humaines d’être trop
psychologique.
Les analyses s’orienteront alors vers l’analyse de la structuration interne
des organisations et l’environnement.

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III- Les approches modernes du management
Elles avancent qu’aucun modèle ne peut s’appliquer universellement,
dans toutes les situations.

1- P. Lawrence (1922- 2011 ) et J. Lorsch (1932- ) et la


théorie de la contingence
Les travaux de Lawrence et Lorsch (professeurs à Harvard) cherchent à
démontrer que le degré d’instabilité de l’environnement joue un rôle
important sur la structuration des organisations.
Lawrence et Lorsch ont expliqué la contingence des structures
d’entreprises au degré de variation de l’environnement scientifique,
concurrentiel et technico-économique.

2- H. Mintzberg (1939- ) et la théorie de la structuration des


organisations
Professeur de management à l’université McGill à Montréal, H.
Mintzberg est aujourd’hui considéré comme l’un des plus riches
théoriciens du management.
Selon lui, les organisations sont composées de six parties de base :

• le sommet stratégique: conseil d’administration, président, DG,..


• la ligne hiérarchique : directeurs d’usine, des responsables des ventes, des
chefs d’ateliers…
• le centre opérationnel : il regroupe les opérateurs, assembleurs,…
• la technostructure : elle rassemble les analystes en charge de la conception
et de la planification du travail (comptabilité, contrôle, formation,…)
• les fonctions de support : ont un rôle de soutien logistique (restaurant
d’entreprise, service courrier,…)
• l’idéologie : elle se caractérise par les traditions et croyances d’une
organisation.

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CHAPITRE II
LE MANAGEMENT DES ENTREPRISES
ET DES HOMMES

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I - Le management et ses objectifs
1- Le management
a- Définitions du management

• H.Fayol estime que l’administration de l’entreprise consiste à prévoir,


organiser, commander, coordonner et contrôler.
• R.A. Thiétart le définit comme ``l’action ou l’art ou la manière de
conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement,
de la contrôler``

b- Fonctions des managers


Un manager est un individu ayant une responsabilité hiérarchique dans
l’entreprise. Il est investit d’une autorité formelle.
Les managers ont multiples fonctions qui peuvent être classées selon trois
axes :
- La gestion des ressources humaines;
- L’animation des opérations et des fonctions de l’entreprise;
- La détermination de la stratégie de l’entreprise.

2- Le but lucratif de l’entreprise


L’entreprise est une unité économique organisée pour produire et
commercialiser des biens ou des services dans le but de réaliser des
bénéfices. Pour ce faire, elle doit satisfaire ses clients.

productivité et compétitivité
La productivité est la comparaison entre la production et les moyens
utilisés pour l’atteindre.
Les gains de productivité rendent l’entreprise plus compétitive, donc
plus apte à faire face à la concurrence.

Il convient de distinguer les entreprises du secteur privé et du secteur


public :
• une entreprise privée est une entreprise qui est détenue et dirigée par
d’autres agents économiques que l’Etat;
• une entreprise est publique si le capital est détenu en totalité ou en
majorité par l’Etat.

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3- L’efficacité et l’ efficience
L’efficacité est évaluée en comparant le résultat obtenu avec l’objectif
visé indépendamment des ressources utilisées ou des coûts engagés.
La comparaison du résultat atteint avec les moyens utilisés pour
l’obtenir, mesure l’efficience.

II- Le management des Hommes


À l’inverse de Taylor, l’école des relations humaines a montré
l’importance des relations interpersonnelles et des groupes dans
l’entreprise.

1- Les tâches principales du manager


P. Drucker (1974) estime que le travail du manager peut se définir au
travers de cinq opérations principales :

• la fixation d’objectifs;
• l’organisation;
• la motivation et la communication;
• la mesure par des normes;
• le développement des individus, y compris de soi.

2-Les relations humaines dans l’entreprise

La théorie des relations humaines montre que :

• l’entente interne et les relations interpersonnelles au sein du groupe de


travail expliquent la productivité;
• les systèmes de supervision ont intérêt à être souples afin de tenir compte
des facteurs émotionnels;
• des leaders informels émergent au sein des groupes, ce qui complique la
notion de pouvoir.
• L’entreprise, tout comme la famille ou l’école est un lieu de socialisation
qui contribue à la formation de la personnalité et de l’identité des
individus.

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III- L’environnement du manager et de l’entreprise
L’environnement d’une entreprise se définit comme le contexte
externe susceptible d’avoir une influence sur son action.

1- Les composantes de l’environnement de l’entreprise

L’environnement est constitué de l’ensemble des éléments


caractérisant le milieu de vie de l’entreprise.
Les composantes de l’environnement sont :
politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et
légales. (PESTEL)

2- La RSE (Responsabilité Sociale de l’entreprise)

a-Définition
En plus de son objectif lucratif, l’entreprise a des responsabilités vis-à-
vis de ses parties prenantes.
La responsabilité sociale amène les entreprises à tenir en compte
l’impact de leurs activités sur tous leurs partenaires économiques et
sociaux qui ont un intérêt dans la vie d’une entreprise.

b- Les parties prenantes de l’entreprise


Différents acteurs sont concernés par le fonctionnement de l’entreprise
et ont des attentes particulières vis-à-vis de l’entreprise.
Ce sont les parties prenantes (salariés, propriétaires, clients, riverains,
associations, Etat, créanciers,…).

IV- Le management de l’information

Les NTIC ont multiplié les quantités d’informations existantes et


augmenté leur vitesse de circulation.

1- L’information
L’information augmente la connaissance des individus et réduit
l’incertitude.

a- Diversité des sources d’information dans l’entreprise

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Les sources de l’information sont à la fois internes et externes :
• internes : issues de l’entreprise elle-même (doc administratifs, doc
comptables,…);
• externes : proviennent de l’extérieur de l’entreprise (clients, fournisseurs,
de la presse, d’internet,…).

b- Qualité de l’information

Pour être utile, l’information doit être :


• fidèle, en rendant compte de la réalité;
• précise et pertinente, à savoir suffisamment détaillée pour répondre aux
attentes des utilisateurs;
• actualisée car l’information se périme vite, il faut assurer sa mise à jour;
• accessible rapidement et à un coût compatible avec les moyens de
l’entreprise et la valeur de l’information;
• compréhensible pour l’utilisateur pour en faciliter la prise de
connaissance.

2- Ressources utilisées pour avoir l’information

• des ressources humaines c-à-d les informaticiens qui créent et exploitent


le SI ou encore des personnes extérieures qui fournissent des
informations;
• des ressources matérielles, à savoir les machines d’une part (ordi…) et les
différents supports physiques d’autre part (papier, clés USB…);

3 - Avantages des NTIC

• augmentation des vitesses de traitement de l’information;


• amélioration des capacités de stockage grâce aux nouveaux supports;
• compression de l’espace, car la transmission des données dans le monde
entier peut se faire instantanément grâce aux réseaux;
• multiplication des usages de l’information.

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1- La nature des décisions
Décider, c’est être placé dans une situation de choix et choisir la
solution qui paraît la meilleure.
I. Ansoff (1965) a distingué trois catégories de décisions, selon leur
nature :
• décisions stratégiques ( DG,…)
• décisions tactiques (touchent la gestion et l’affectation des ressources,…)
• décisions opérationnelles (concernent l’exploitation quotidienne,…)

2- La prise de décision
Les phases du processus de décision sont :
• le recensement des stratégies possibles;
• la détermination des conséquences de chacune des stratégies envisagées;
• la comparaison des conséquences des différentes stratégies et le choix.

VI- La structure de l’entreprise


``La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la
somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches
distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches ``
(Mintzberg)

1- La caractérisation d’organisation

a- Les choix d’organisation

Les structures reflètent des choix fondamentaux en matière


d’organisation de l’entreprise.
• la spécialisation (induit la répartition des tâches à accomplir (division du
travail))
• la coordination (assurer la cohérence de l’ensemble des éléments de
l’entreprise)
• la formalisation (spécifie les postes de travail )

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b - L’organigramme, un reflet de la structure

L’organigramme est une représentation sous forme d’un schéma de la


structure formelle de l’entreprise. Il en décrit le fonctionnement.
Il permet de distinguer les fonctions et/ou les activités principales de
l’entreprise et de connaître les noms des responsables, ainsi que les liens
de subordination.

2- Les structures-types

a- La structure fonctionnelle

La structure fonctionnelle repose sur le découpage de l’organisation


par grandes fonctions (la production, le commercial…).
Fayol est le premier théoricien à avoir préconisé une organisation
fonctionnelle, car il a identifié en 1916 l’existence de six grandes activités
au sein des entreprises (activités technique, commerciale, financière,
comptable, de direction et de sécurité).

b- La structure divisionnelle
La structure divisionnelle opère un découpage de l’entreprise en unités
autonomes spécialisées en fonction des domaines d’activités
stratégiques.

c- La structure matricielle
La structure matricielle est une structure qui repose sur deux critères
conjoints de segmentation des activités de type produits/régions, par
exple.

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CHAPITRE III
LE MANAGEMENT DES FONCTIONS DE
L’ENTREPRISE

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I- Les principales fonctions du management

La gestion suit un processus appelé PODC (planification,


organisation, direction, contrôle).

1 - La planification

La planification est " un processus systématique et continu de


préparation de l'avenir ". C'est une réflexion sur le " quoi faire " et
le " comment faire ? ".

Elle consiste à déterminer les grandes orientations qui permettront


à l'entreprise d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

La planification repose généralement sur un triple effort que l’on


peut résumer ainsi :
• une capacité à anticiper (il s’agit avant tout de prévoir l’avenir) ;
• une capacité d’action ( stratégies de réalisation, moyens affectés) ;
• et une capacité de changement (des ressources,…).

Le processus de planification se décompose en 4 étapes :

• Diagnostic de l’entreprise. Le but est d’analyser les menaces et les


opportunités de l’environnement, et de déterminer les forces et les
faiblesses de l’entreprise.
• Formulation du plan stratégique : Il définit les grandes lignes directrices
ainsi que leur articulation en termes de moyens et de durée.
• Établissement des plans opérationnels : Ils définissent les actions et les
décisions à entreprendre dans le CT pour atteindre les objectifs visés par
le plan stratégique.
• Détermination du budget. C’est la traduction monétaire des objectifs des
programmes d’action.

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3- L’organisation

L’organisation est la partie la plus visible du management car elle


permet de définir les tâches à accomplir, de les regrouper et d’établir des
liens de subordination, de coopération et d’information.
C’est grâce à l’organisation que les plans sont transformés en actions
concrètes.

4- La direction

La direction est l'orientation et l'animation des Hommes en vue de la


réalisation des résultats. La direction vise ainsi à influencer positivement
les membres d'un groupe de travail afin de s'assurer que les buts visés
seront atteints.

Cette phase impose au gestionnaire d'avoir des compétences


interpersonnelles. Il doit savoir communiquer avec tous ceux qui œuvrent
à l'atteinte des objectifs.

Il doit les:
• diriger,
• motiver,
• encourager.

5- Le contrôle

Le contrôle permet d'évaluer les progrès réalisés afin de les comparer


aux objectifs et de remédier aux situations défavorables pour que les
résultats correspondent aux objectifs.

Le contrôle se décompose en 3 phases:


• La fixation des standards : il s’agit de déterminer des éléments de
référence auxquels est comparé le résultat.
• La mesure et la communication du résultat : la communication vise à
favoriser l’information des acteurs concernés par ces données.
• L’action corrective : corriger les situations défavorables pour que les
résultats correspondent aux objectifs.

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II- Les principales fonctions de l’entreprise

1 - La gestion de la production, la qualité et la logistique

a – La gestion de la production

La gestion de production cherche aujourd’hui à répondre aux


objectifs suivants :
• diversifier les produits et services offerts;
• améliorer la qualité;
• réduire les délais de production.

b – La qualité
La qualité est l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui
confère l’aptitude à satisfaire des besoins.
Un produit est de qualité s’il satisfait le client ou l’utilisateur.

c - La logistique
La logistique assure la gestion des flux de produits et des flux
d’informations nécessaires à l’approvisionnement, à la production
et à la distribution.
Elle a pour mission de mettre à disposition au moment voulu :
• les biens nécessaires au fonctionnement de l’entreprise;
• les biens souhaités par les clients.

2 - L’innovation dans l’entreprise et la fonction R&D

- Dans un environnement économique marqué par la volatilité des


consommateurs et par la concurrence, l’innovation est une source majeure
de compétitivité.
- La R&D englobe les travaux de création entrepris en vue d’accroître la
somme de connaissance, ainsi que son utilisation pour de nouvelles
applications.

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3 - Le marketing

Dans une économie marquée par une forte concurrence et la montée des
exigences des clients, il ne suffit plus de produire pour vendre.

Le marketing joue un rôle essentiel dans l’entreprise, car il permet de


comprendre les besoins des clients et d’y répondre.

La fonction marketing est généralement structurée par services


spécialisés :
• un service étude (études de marché et prévisions de ventes);
• un service communication (publicité et promotion des ventes);
• un service commercial ou ventes (la force de vente, de l’administration
des ventes et l’après-vente).

4 - La gestion des ressources humaines

La GRH a pour objectif d’assurer l’adéquation entre les besoins en


personnel de l’entreprise et ses ressources. Cette adéquation est à la fois
quantitative (adéquation des effectifs) et qualitative (adéquation des
compétences).

5 - La stratégie de l’entreprise

L’ensemble des actions menées par la DG pour assurer la survie et le


développement d’une entreprise dans un environnement concurrentiel.

Les entreprises doivent fonder leur stratégie sur un avantage


concurrentiel, c-à-d sur un élément qui permet d’avoir une avance sur ses
concurrents (coûts inférieurs, produits différenciés…).

6 - La fonction comptable

L’utilité de la comptabilité est de donner des informations sur la situation


économique de l’entreprise. Ces informations servent à prendre des
décisions et à contrôler l’entreprise et ses dirigeants.

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6- La fonction financière

La fonction financière donne des indications sur les performances


réalisées par l’entreprise, sur sa structure financière et sur ses besoins en
financement. L’analyse financière se base essentiellement sur
l’information comptable.

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