"J'étais fortement constituée" est un recueil de textes autobiographiques de Simone de
Beauvoir, publié en 1962. À travers cette œuvre, l'auteure nous livre des fragments de sa vie, de son enfance jusqu'à sa maturité, en abordant des thèmes tels que l'amitié, l'amour, la littérature, la politique et le féminisme. Dans le chapitre 20, intitulé "Histoire de ma vie", Simone de Beauvoir évoque son amitié avec Jacques-Laurent Bost, un écrivain et critique littéraire français. Nous nous demandons comment Simone de Beauvoir illustre les thèmes de l'amitié, de la littérature et de la politique dans ce chapitre ? Nous allons étudier dans un premier temps, Une amitié littéraire. Dans un second temps nous montrerons que cette amitié est résistante puis nous évoquerons les divergences politiques.
I. Une amitié littéraire (v.1-9)
La première partie du chapitre traite de la rencontre entre Simone de Beauvoir et Jacques-Laurent Bost. Simone de Beauvoir décrit son ami comme un homme cultivé, intelligent et drôle. Elle utilise plusieurs procédés stylistiques pour souligner l'importance de leur amitié, notamment l'énumération ("il était cultivé, intelligent, drôle") et l'accumulation ("nous nous abandonnions à des causeries interminables, des confidences, des projets littéraires"). Elle utilise également des métaphores pour décrire leur relation, comme celle de la "fraternité intellectuelle" qui les unissait. Cet amour pour la littérature sera un thème récurrent dans l'œuvre de Simone de Beauvoir.
II. Une amitié résistante (v.10-15)
La deuxième partie du chapitre évoque l'amitié pendant la guerre. Simone de Beauvoir utilise des antithèses pour décrire la situation difficile à laquelle Jacques- Laurent Bost était confronté ("il était traqué, condamné à mort, isolé - et pourtant il rayonnait d'une force intérieure"). Elle utilise également des images fortes pour décrire son engagement ("il partait en mission la nuit, traversant Paris sous les bombes") et l'aide qu'elle lui a apportée ("j'ai glissé, au fond d'une malle qui servait de bibliothèque, le texte qu'il venait de rédiger et que les nazis cherchaient"). Cette partie illustre l'engagement politique de Simone de Beauvoir.
III. Les divergences politiques (v.16-20)
La troisième partie du chapitre traite de la fin de leur amitié, qui a été causée par des divergences politiques. Simone de Beauvoir utilise des figures de style pour montrer la tristesse et la douleur qu'elle a ressenties lors de cette rupture ("j'ai pleuré pendant des semaines", "le silence a remplacé notre vie commune", "il est mort sans que j'ai revu la lumière de ses yeux"). Elle utilise également des antithèses pour opposer les convictions politiques de Jacques-Laurent Bost et les siennes ("il est devenu communiste, j'ai gardé ma fidélité à l'existentialisme"). Cette partie illustre l'importance de la liberté de pensée chez Simone de Beauvoir. En conclusion, le chapitre 20 de "J'étais fortement constituée" est un témoignage poignant de l'amitié entre Simone de Beauvoir et Jacques-Laurent Bost. Simone de Beauvoir utilise des procédés stylistiques et des figures de style pour souligner l'importance de leur amitié, l'engagement politique de Jacques-Laurent Bost et l'importance de la liberté de pensée. Ce chapitre montre également comment les divergences politiques peuvent causer des ruptures dans les relations amicales, mais que rester fidèle à soi-même est toujours la meilleure option. En somme, l'utilisation de procédés stylistiques et de figures de style renforce l'émotion que suscite ce chapitre, tout en illustrant les thèmes clés de l'œuvre de Simone de Beauvoir.
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