Les Voies De La Terre

Introduction à l’univers pour les joueureuses

Les points rouges représentent les principales
villes reliées par l’empire de Midderky
 Parvil
Le Monde de Parvil est particulièrement
dangereux et peu propice à la vie. Partout, les
monstres et les prédateurs pullulent et prospè-
rent, sans parler des événements météorolo-
giques qui sont souvent plus catastrophiques
qu’autre chose : il n’y a pas de véritable saison
à Parvil et la canicule succède souvent au bliz-
zard. Y fonder quoi que ce soit de durable
semble relever de l’impossible.
La plupart des communautés civilisées se
sont donc formées autour de villes ou de vil-
lages fortifiées qui n’offrent finalement qu’une
sécurité relative. Et comme certaines popula-
tions préfèrent survivre en pillant les autres
plutôt qu’en luttant pour faire pousser ce qui ne
meurt pas, les sociétés qui perdurent dans le
temps sont rares.
Les différentes espèces qui peuplent ce
monde ont pourtant bien fini par l’investir tout
entier, tant bien que mal, se déplaçant souvent
au gré des catastrophes pour tenter de survivre.
Au fil du temps, certaines civilisations ont fini
par émerger, bien que la plupart de soient ef-
fondrées au final, comme en témoignent les
nombreuses ruines que l’on trouve çà et là.
On raconte même, qu’il existait autrefois
un empire si grand et si puissant qu’il s’étalait
sur le monde entier et que les monstres eux-
mêmes obéissaient à ses dirigeants. L’empire de mémoire de Parvillien, jamais le monde n'a
des Ancêtres, l’empire des Âges, l’empire des semblé si proche d’être sûr sur ses habitants.
Bâtisseurs… selon comment on l’appelle.
Apparition
Mais cette gloire passée n’est rien de plus
qu’une légende, ou au mieux un souvenir ou-
blié qui n’a laissé derrière lui que des vestiges
de la magie
étranges que l’on évite soigneusement de peur
d’être maudit par les dieux.
Et pourtant, alors même que ces civilisa-
Et pourtant, en l’an 574 de la fondation
tions nouvelles sont en plein essor, une phéno-
d’Araos, d’autres civilisations ont émergé du
mène nouveau et inconnu pour l’essentiel a fait
chaos et semblent aujourd’hui à même d’ins-
son apparition à Parvil : la magie.
taurer des sociétés durables.
Jusqu’à lors, il n’y avait que des contes, des
Au-delà de l’océan des Tapaos, loin à l’est,
superstitions à propos d’artefacts magiques, ou
le grand royaume elfe de Calcik s’impose sur
de peuples étranges vivant dans un monde ca-
son territoire grâce à ses artificiers et à leurs in-
ché et mystérieux : Faërie. De jolies histoires,
ventions toujours plus étonnantes.
utiles pour effrayer les enfants, ou pour accuser
Au sud, les cités libres du Némurel ont fini
ses ennemis politiques de sorcellerie. Mais rien
par développer des vaisseaux capables de tra-
de concret n’avait jamais été observé, nulle
verser mers et océans et de braver les pires
part.
tempêtes.
Bien sûr, il y avait des miracles, des inter-
Et au cœur du monde connu, l’empire de
ventions divines et des signes à interpréter.
Midderky, centré autour de la puissante cité
Mais de la magie ? Des personnes capables de
d’Araos et d’un réseau de routes commerciales
commander aux éléments ? De modifier leur
étroitement surveillées, ne cesse d’agrandir son
environnement par des incantations ou par leur
influence sur les plaines.
volonté ? Non, rien de tel…
Il existe encore de nombreux territoires
Mais depuis une décennie au moins de
sauvages, que personne n’a encore eu la force
plus en plus de Parvillien se révèlent dotés de
de dompter, et s’aventurer hors des routes re-
capacités étonnantes qui n’existaient pas
vient toujours à courir un danger mortel. Mais
jusqu’à lors. Des espèces semblent même avoir
une affinité particulière avec cette force incom-
préhensible et nouvelle. Quant aux prêtres, et
aux chevaliers des ordres, voilà que leurs dévo-
tions provoquent presque systématiquement
une réponse des divinités qu’ils prient…
Malheureusement, cette force nouvelle,
dont certains ont d’abord cru qu’on pourrait ap-
prendre à se servir pour mieux dompter la na-
ture, que les prêtres ont appelé un don soudain
des dieux, s’est révélée à double tranchant. Car
voilà qu’il existe désormais des tempêtes de
magie, et les monstres ont eux aussi bénéficié
de ce don, les rendant d’autant plus dangereux.
On a même vu de nouvelles créatures, comme
forgées par les éléments eux-mêmes apparaître
et assaillir les remparts et les routes.
Que signifie donc cette apparition sou-
daine ? Quel impact la magie aura-t-elle sur
l’avenir de l’empire ? Nul ne le sait…
Midderky
Voilà près de trois siècles que l’empire de
Midderky s’étend sur le continent, absorbant
sans coup férir cités libres, royaumes, villages et
communautés grâce à l’extension perpétuelle
de son réseau de routes terrestres protégées.
A l’origine pourtant, le Midderky n’était
guère différent de ses voisin. Une région, au
nord du Lécoparr, le plus grand lac du monde.
On n’y trouvait rien de plus que des villes et des
villages fortifiés qui tentaient tant bien que mal
de développer une agriculture dans de larges
plaines au climat instable. Principalement peu-
plé d’Humain, d’Harengons et de Firbolg, ces
communautés n’avaient en commun qu’une
langue et une culture, de se considérer comme
des Midderans.
Et puis, a été fondée la cité d’Araos. Suite à
une suite de tempête catastrophique et une
crue exceptionnelle du lac qui a inondé une
grande partie de ces territoires, plusieurs com-
munautés se sont liguées pour forger une ville
nouvelle, avec la volonté de la rendre plus résis-
tante aux éléments… comme tant d’autres
avant eux.
Petit à petit, la ville s’est développée, a sur-
vécu et a su tirer son épingle du jeu. Mais c’est
en l’an 155 que le roi Ermur III a décidé d’entre-
prendre une politique d’unification de toutes
les cités du Midderky. Sans utiliser la force, mais
par un jeu d’alliance maritales et commerciales,
il a tissé des liens étroits avec les cités qui le
voulaient bien et utilisé ces alliances nouvelles
pour protéger et entretenir des voies commer-
ciales entre elles.
Au départ, ce n’était que des caravanes so-
lidement armées. Puis, une guilde de messa-
gers commune à toutes les villes du réseau et
des éclaireurs chargés de prévenir des dangers
lorsque c’était possible. Et au fur et à mesure,
ce sont devenue de véritables routes telles
qu’on en voit partout dans l’empire : des voies
de terres, de pavés ou de graviers, conçues
pour permettre à des charriots de se croiser,
avec des relais toutes les demi-journées de
marche et des patrouilles prêtes à intervenir à
chaque relais.
Ce système s’est avéré si solide que les
autres cités du Midderky en sont devenues dé-
pendantes. Les cités qui n’avaient pas rejoint
l’alliance ont rapidement périclité et d’autres
ont demandé d’elles-mêmes à rejoindre le ré-
seau, quitte à se déclarer comme les vassales
du trône d’Araos. En 213, Léana Ière a été recon-
nue comme reine incontestée de tout Midderky
par l’ensemble des seigneurs du pays qui lui ont
alors conféré, par la Grande Charte des Routes,
l’autorité finale sur toutes les voies commer-
ciales du royaume.
Il n’a alors pas fallu longtemps pour que le
royaume prospère grâce à cette sécurité nou-
velle et devienne une grande nation, admirée
par l’ensemble des populations voisines. Léana
elle-même a alors commencé à proposer aux ci-
tés voisines de rejoindre la Grande Charte des
Routes afin de bénéficier de sa protection. Et
ainsi, d’autres peuples que les Miderrans ont
commencé à s’intégrer au Midderky.
Le royaume est alors devenu un empire,
composé de Provinces, de Duchés et de Com-
tés. De nombreux peuples, avec leur culture,

leur langue, leurs institutions politiques parti-
culières, ont été petit à petit intégré au Mid-
derky, rendant celui-ci incroyablement cosmo-
polite et diversifié.
D’abord, il s’est agit de créer des routes
vers la mer Intérieure et ses voies maritimes
vers le Croersky et les peuples ailés de la Valnia.
Puis, de contrôler toutes les rives du Lécoparr.
De s’étendre sur les terres arables du Nord et
de s’installer jusqu’à la côte de l’océan des Ta-
paos pour profiter des richesses de Calcik et du
Némurel. Et l’empire espère bien un jour absor-
ber les royaumes de de Bristky ou de Luderrky,
voire pourquoi pas tous ces autres royaumes
qui se trouvent au bord du monde…
Actuellement, c’est l’impératrice Léana IV
qui règne sur Midderky depuis Araos. Une Ha-
rengon d’une soixantaine d’année dont la des-
cendance est assurée. Les principales tentatives
d’expansion se font vers le Luderrky, le long de
la côte de l’océan des Tapaos pour tenter de
s’approcher du Némurel, ou le long des côtes de
la mer Intérieure.
Dans le même temps, des négociations
sont en cours pour créer une alliance perma-
nente avec Calcik, quoi qu’une telle entreprise
soit vouée à prendre du temps.
Sociologie
de l’empire
L’empire de Midderky est vaste et cosmo-
polite. Et bien qu’il ne se soit pas forgé sur la
conquête et la guerre, mais sur l’absorption, la
construction de routes et d’alliances, il ne faut
pas oublier qu’il s’est fondé dans une lutte cons-
tante contre les forces de la nature. Il est donc
mû par une certaine vision de la force, de la té-
mérité et dirigé par une noblesse constituée es-
sentiellement de guerriers redoutables chargés
de protéger leurs sujets.
Selon l’adage : il n’est rien qu’un Midderan
ne puisse dompter. Voilà qui en dit long sur la
culture qui est la sienne.
La Grande Charte
Des Routes
La Grande Charte des Routes est en réalité
assez simple dans son fonctionnement. Elle
autorise l’autorité politique locale, générale-
ment un noble, à construire les routes qu’il sou-
haite sur le territoire dont elle a la charge, à
quelques conditions.
La première est évidemment de respecter
les normes de création de route : un relais
toutes les demi-journées de marche, entretient
de sa largeur et de sa praticabilité pour les char-
riots, et y assurer des patrouilles fréquentes.
La seconde, c’est d’accepter qu’en cas de
besoin, l’autorité politique lige puisse y faire
construire sa propre route s’il en est besoin.
La troisième est de reconnaître l’autorité
du trône d’Araos en matière d’attribution de la
propriété des routes lorsqu’un litige éclate : les
territoires n’étant jamais parfaitement définis.
Evidemment, les routes sont des sources
de revenus pour les autorités politiques. Non
seulement elles permettent le commerce et en-
richissent donc tout le monde a fortiori, mais il
faut aussi payer des taxes pour les emprunter
(vu que leur entretient et leur protection a un
coût), on peut donc en dégager certains béné-
fices. En règle générale, il faut deux pièces de
cuivre par personne et une pièce d’argent par
charriot pour avoir droit de passage allant
jusqu’à quatre relais sur une route. Sans parler
de l’impôt que l’on peut prélever sur les mar-
chés ou les productions afin de construire les
routes.
Et plus encore, les territoires des uns et
des autres sont définis par les routes cons-
truites. Le premier à construire une route vers
tel ou tel village peut en revendiquer la suzerai-
neté et tous les avantages que cela suppose.
 Ainsi, il existe à travers Midderky des
routes impériales (directement construites, en-
tretenues et gérées par le trône impérial), des
routes ducales, des routes comtales, des routes
seigneuriales ou communales etc. Et changer
d’un type de route à une autre implique de
payer un nouveau droit de passage : le trajet le
plus court n’est donc pas toujours préférable.
Chaque autorité politique a aussi l’obliga-
tion de vous protéger sur ladite route et donc
de vous rembourser la taxe et de vous dédom-
mager en cas d’attaque. Il y a d’ailleurs dans la
charte tout un tas de points qui ont été rajouté
au fil du temps par décisions impériales sur la
somme à verser en cas de perte d’un charriot
de ceci ou de cela, voire de perte d’un membre
de sa famille, de blessures subies. Une clause
qui pousse d’autant plus chaque seigneur à
vraiment faire ce qu’il faut en matière de pro-
tection.
Aussi, lorsqu’une nouvelle province est
créée, ou qu’on prête un nouveau serment de
vassalité à un seigneur alors qu’on a déjà des
routes, il faut lui offrir une route en gage de
soumission.
Empire Cosmopolite
L’empire de Midderky s’est donc largement
étendu en quelques siècles et se compose de
très nombreux peuples. Etant centré autour des
relations commerciales et des routes, ces der-
niers se mélangent énormément et finissent
par se croiser partout.
Les cités fortifiées, notamment, sont parti-
culièrement cosmopolites : on y croise toutes
sortes d’espèces, toutes sortes de gens, toutes
sortes de marchandises et de langues. C’est
aussi le cas des villages qui se trouvent à la croi-
sée de plusieurs routes ou qui ont été formés
autour de certains relais. C’est en revanche
beaucoup moins le cas dans les villages et les
hameaux, qui sont généralement fondés par
une communauté précise ou une autre, même
s’il y a souvent une ou deux familles qui sortent
du lot et qui remplissent le sempiternel rôle
d’étranger.
C’est bien entendu le Midderan qui est la
langue officielle et qui est plus ou moins parlée
par tout le monde dans l’empire. C’est la langue
du commerce et des lois. Mais chaque région a
sa langue, son patois, ses différences à ce ni-
veau. D’autres langues, comme le Numérelien,
le Calcique ou le Valnian sont considérés
comme des langues érudites car elles permet-
tent d’afficher le prestige de ceux qui voyagent
ou commercent loin, alors qu’elle ne sont pas
spécialement maternelles pour qui que ce soit
dans l’empire. Enfin, le Githan est une langue
souvent comprise par beaucoup car il s’agit de
celle des Githyankis, le peuple nomade de l’em-
pire.
Note : dans cet univers, les langues ne sont
pas liées aux espèces. « L’elfique » n’existe pas.
Chaque peuple elfe va avoir sa propre langue en
fonction de son histoire et de ses relations avec
les autres peuples. D’autres langues, comme le
Midderan, sont celles d’un groupement d’es-
pèce régional.
Technologie
L’artisanat est la clé de voûte de l’empire.
Les guildes de métiers sont légion et organisés
par région autour de maîtres, de compagnons,
d’apprentis et d’aspirants. Pour autant, si l’on
sait couler le métal et faire pousser des plantes
nourrissantes particulièrement résistantes aux
intempéries, avec une certaines connaissances
des mélanges chimiques, la poudre explosive
n’y a pas encore été découverte.
Calcik, avec des artificiers, promet une
technologie supérieure à qui veut l’entendre,
mais il s’agit surtout d’une technologie plus fine
et plus précise, qui n’offre pas de révolution
majeure par rapport à Midderky.
 En revanche, la magie étant un phéno-
mène absolument nouveau pour Parvil, les ou-
tils et constructions qui en sont imprégnées
n’existent pour ainsi dire pas au quotidien, bien
que l’on commence à voir apparaitre quelques
curiosité… particulièrement onéreuses.
Se déplacer à cheval ou en bateau reste le
moyen le plus rapide de se déplacer ici.
Religion
Vu que l’empire est cosmopolite et n’es-
saie pas particulièrement d’imposer sa culture
partout où il s’installe, acceptant au contraire
sa diversité comme une richesse, il n’en est pas
moins doté d’une religion officielle, qui est
d’autant plus important qu’elle contrôle les tri-
bunaux et rend les décisions de justice – qui
doivent ensuite être appliqués par les autorités
politiques en place.
Cette religion est évidemment celle des
Midderans à l’origine et plus particulièrement
celle d’Araos. On l’appelle donc souvent l’Arao-
lisme, même si elle n’a pas de nom officiel. Il
s’agit tout simplement de LA religion pour
l’autorité impériale.
Dans cette cosmogonie, il nous est expli-
qué comment Arrah, mère créatrice du monde
et de la vie, a façonné Parvil comme une
épreuve pour les âmes éternelles, afin que
celles-ci puissent y prouver leur valeur avant de
renaître dans les Domaines Célestes, ou de de-
voir retenter sa chance sur Parvil à travers une
nouvelle vie.
Afin de juger la valeur des âmes, Arrah en-
fanta donc Jénébondé, le grand juge, divinité
des morts. Hélas, celui-ci, réalisant avec peine
que trop rares étaient les âmes pouvant être
admises aux Domaines Célestes, décida de réu-
nir ses propres enfants pour apporter la
« voie » aux peuples de Parvil : les fondements
de la société et de la civilisation qui permettent
de surmonter et dompter les dangers de la na-
ture pour s’élever au-dessus de sa condition et
ainsi contempler le divin, seul moyen de pou-
voir rejoindre les Domaines Célestes.
Bien qu’Arrah soit la déesse créatrice de
toute chose, elle est vue comme une divinité
lointaine, neutre, une force qui fait la règle du
jeu, mais qui n’a pas être crainte ou révérée par-
ticulièrement. C’est Jénébondé, dieu de la jus-
tice divine et du royaume des morts, qui est ici
son messager, et dont il faut aduler les pré-
ceptes. Il incarne l’idée même de ce qui est
juste et bon, et c’est la raison pour laquelle se
sont ses prêtres qui assurent le rôle de juges à
Midderky – même s’il existe d’autres cours de
justices dans certaines régions.
Ses « enfants », les autres divinités véné-
rées par les Midderans, sont des divinités liées
aux valeurs morales qui forgent la culture de
l’empire : on y retrouve Fabeline, déesse de la
vérité, Hipocrel, dieu de l’honneur et de la pa-
role donnée, Akouar, dieu de la bravoure, Bé-
stimé, déesse du savoir et de la sagesse… etc.
De manière générale, le panthéon est sans
cesse en construction, en remodelage, même si
les principales figures évoluent peu et sont una-
nimement admises comme les principales divi-
nités. Chaque village peut avoir sa propre divi-
nité. On accepte aussi souvent les cultes des hé-
ros anciens (supposés avoir rejoints les Do-
maines Célestes donc), ou encore celui des an-
cêtres. Chaque guilde a plus ou moins une divi-
nité associée à son corps de métier etc.
Souvent, le culte de Jénébondé accepte
dans son panthéon officiel une divinité venue
d’une culture absorbée par l’empire, ou ex-
plique qu’il s’agit simplement d’un autre nom
de telle ou telle divinité bien connue. Et ainsi, la
plupart des pratiques locales sont acceptées.
De manière générale cependant, toutes les re-
ligions sont tolérées tant que leur pratique ne
va pas à l’encontre des commandements de Jé-
nébondé et que l’on ne refuse pas les juge-
ments de ses prêtres.
Pour autant, certains cultes sont claire-
ment méprisés, jugés comme « non-civilisé »,
païens : les « cultes des bâtards d’Arrah »
comme on dit. Pour résumer, toute religion qui
se plie devant les forces de la nature, voue un
culte à la forêt ou autre. Puisque c’est très clai-
rement le contraire de ce qui est prôné par le
culte de Jénébondé, on trouve cela particuliè-
rement ridicule.
Actuellement, les prêtres, notamment
ceux de Béstimé, débattent encore pour savoir
comment interpréter l’apparition de la magie.
Mais la théorie principale est qu’il s’agit d’une
nouvelle épreuve d’Arrah pour les protégés de
son fils. Même si une autre théorie affirme qu’il
s’agit d’un don de Jénébondé lui-même pour
permettre aux sociétés de Parvil d’atteindre un
nouveau stade de civilisation.
Patriarcat ?
Il existe de très nombreuses cultures au
sein de l’empire et donc de très nombreuses fa-
çons de gérer ces questions. Mais la culture
Midderan qui s’impose petit à petit comme la
norme est assez libre sur le sujet. Puisque l’ac-
ceptation de la différence de l’autre et de ses
besoins particuliers fait partie des valeurs en-
seignées par Jénébondé, l’homosexualité ou la
transidentités sont acceptés sans problème et
on essaie au maximum de lutter contre les pro-
blèmes liés au spécisme. Ce n’est pas parfait et
le modèle le plus prisé reste le couple Harengon
au pelage blanc hétérosexuel : à l’image de la Midderans dans les échanges commerciaux et
famille impériale. le paiement des taxes.
En revanche, le mariage est l’un des liens Les prêtres locaux se chargent souvent de
fondamentaux de la civilisation et est donc une l’éducation morale, historique de l’empire et re-
chose sacrée, il ne peut exister et être célébré ligieuse, et apprennent aux enfants à lire. Le
que pour unir deux familles afin de créer une reste est appris par les parents, puis par les
descendance commune. Donc entre des es- maîtres de la guilde qu’on a rejointe.
pèces interfécondes et hétérosexuel quoi qu’il
arrive. De la même manière, l’adultère est juste
un crime passible de très lourdes peines.
Au niveau du rapport entre les hommes et
les femmes, il n’y a pas de différence fonda-
mentale dans la culture midderane. C’est plutôt
le droit d’aînesse qui prime sur tout le reste, et
chacun peut faire à peu près ce qu’il veut. Il n’y
a pas de valeur particulière associée à la femme
ou à l’homme, si ce n’est l’image de la mère pro-
tectrice et de l’homme dévoué.
Education
En règle générale, le commun des citoyens
de Midderky sait lire, compter et calculer dans
sa langue maternelle, mais n’a pas forcément
appris à écrire celle-ci. De la même manière, si
la langue maternelle n’est pas le Midderan, on
aura sans doute appris à le parler, mais pas for-
cément à le lire. En revanche, le système de
chiffre et de nombre est toujours celui des
 Créer son
de défrichement qui risque d’être pleine de Les Harengons sont des lapins ou des
dangers. lièvres humanoïdes. A Parvil, ce peuple est
grand, un peu plus qu’un être humain ordinaire
personnage A partir de là, vous devez surtout choisir
une espèce, puis une classe, en fonction du
en moyenne et sans compter les oreilles dres-
sées. Avec une espérance de vie de 60-65 ans
type de personnage que vous souhaitez cons- en général.
L’idée de cette partie n’est pas spéciale-
truire, et lui imaginer, un passé, une histoire qui Principalement, choisir cette race vous
ment de vous donner les armes pour remplir
permettra de lui choisir un background. ajoute de meilleurs réflexes, une plus grande
seul votre fiche. C’est quelque chose que nous
Il est possible de demander à jouer cer- agilité et une meilleure perception du danger.
ferons ensemble le moment venu. Mais simple-
taines espèces qui ne sont pas dans la liste que A Midderky, il s’agit aussi de l’une des trois
ment pour vous donner une idée de ce que
je présente ici, mais au vu de la nature de l’uni- espèce Midderanes d’origine, et cela inclus
vous pouvez faire et de ce que cela représente
vers (à savoir un monde sans magie à l’origine), donc d’être vu comme Midderan pure souche
dans cet univers. Pour rappel, cette campagne
je refuserais sans doute certaines propositions. alors que ce n’est pas forcément le cas. Plus en-
utilise les règles de Donjons & Dragons, 5ème
core, la famille impériale est harengone, ce qui
édition.
Espèces Midderanes implique qu’un certain nombre de nobles de
l’empire le sont aussi, plus que les autres es-
Dans l’idée, vous pouvez créer à peu près
pèces. Les Harengons ont donc une certaine ré-
ce que vous voulez, imaginer le background que Harengon putation hautaine, sont plus facilement pris
vous désirez, tant que cela reste cohérent avec
pour des représentants de l’autorité, quand
l’univers décrit ci-dessous et que votre person-
bien même c’est finalement rarement le cas.
nage est bien un citoyen, depuis au moins un
On associe les Harengons à un certain
an, de Midderky. Il aura alors croisé un crieur
nombre de privilèges qu’ils n’ont en fait pas for-
public ou un tableau d’affichage indiquant que
cément du tout.
la Comtesse Jeolia de Merelier recrute des
Dans l’ensemble, les Harengons ont sur-
aventuriers pour l’aider à construire une nou-
tout peuplé les plaines autour des grands lacs.
velle route entre Merelier et Meredine, et ainsi
remplir toutes sortes de missions nécessaires à
la réalisation de cette grande entreprise.
Il faut donc que votre personnage ait une
bonne raison de vouloir s’engager au service de
la Comtesse et de se lancer dans cette aventure
 Humain
Les Humains sont exactement comme
ceux que nous connaissons sur Terre. C’est
aussi l’une des trois espèces fondatrices de
Midderky, ce qui confère un certain aura de ci-
toyen du cœur de l’empire. Les Humains ne
sont pas spécialement plus répandus que les
autres espèces. Leur espérance de vie est plutôt
située entre 70 et 80 ans.
Le cliché de l’humain est celui d’un clerc ou
d’un garde au service d’un noble Harengon, une
position intermédiaire, mais privilégiée et qui
permettrait certains abus. Il y a pourtant des
humains de toutes sortes.
On trouve les humains sur les côtes princi-
palement, que ce soit celles des grands lacs, de
la mer intérieure ou sur les rives des fleuves.
Firbolg
Quoique très humanoïdes, les Firbolgs ont
des attributs qui les rapprochent des bovins :
notamment au niveau des oreilles, du nez et de
la queue. Ce sont des créatures très proches de
la nature, qui peuvent s’y fondre si elles le dési-
rent et qui sont un peu plus massives que les
humains. Choisir cette espèce confère des ca-
pacités particulières pour comprendre les ani-
maux et les plantes, et permet de porter des
charges plus lourdes.
Bien qu’il s’agisse d’une des trois espèces
fondatrices de Midderky, on trouve finalement
bien moins de Firbolgs que d’Humains ou de
Harengons dans l’empire, car ceux-ci sont
moins nombreux, tout simplement. Vivant plu-
sieurs siècles, ils ne se reproduisent pas aussi
vite que leurs concitoyens.
On les voit souvent un peuple hautement
pacifique, qui maîtrise mieux son environne-
ment et y survit en ne perturbant pas. On les
croit plus sages, moins prompts à imposer leur
autorité ou à chercher des positions qui en con-
fère.
Davantage trouvés dans les plaines et dans
les forêts, un peu partout sur le continent.
Halfelin
Sans doute l’espèce la plus répandue à
travers le monde, les halfelins sont des huma-
noïdes de très petite taille, moins d’un mètre,
avec de larges pieds velus. Très discrets, très
habiles et très chanceux. Vit en général jusqu’à
150 ans.
A Midderky, il s’agit de l’image même du
paysan moyen, qui aime sa terre, son foyer et
ne se préoccupe pas de plus. Du moins c’est le
cliché qui circule.
On en trouve surtout dans les collines et
les zones vallonnées. Il y en a donc un peu par-
tout sur Parvil.
Gnome
Un peu plus petits que les Halfelins, avec
des têtes proportionnellement plus larges. Ce
sont des créatures qui vivent dans la terre, dans
les souterrains, principalement dans des
collines. Les Gnomes sont surtout plus intelli-
gents, mais pas forcément plus sages ! Iels peu-
vent vivre jusqu’à trois ou quatre siècles.
Les Gnomes ont à Midderky la réputation
d’être des marchands, durs en affaire, proche
de leur argent et toujours prompts à vous la
faire à l’envers. On les voit aussi comme des ar-
tisans plus fins que la moyenne. Cela tient à ce
que les Gnomes que l’on voit hors de terre sont
exercent effectivement plus souvent des pro-
fessions commerciales ou artisanes dans les
villes.
Les Gnomes sont aussi nombreux dans
l’empire que les Humains ou les Harengons. Ils
sont surtout originaire du Nord-Ouest de l’em-
pire, vers les royaumes de Bristky et Luderrky.
Fée
Les fées sont des créatures de taille simi-
laire aux Halfelins et aux Gnomes, mais avec des
corps graciles et élancés et de larges ailes de pa-
pillons ou de libellule dans le dos. Elles peuvent
donc voler. Et élément nouveau découvert,
elles ont une affinité particulière avec la magie !
Au sein de l’empire cependant, les fées ne
sont pas très bien vues. Elles vivent surtout
dans grandes les forêts du Nord-Est, au pied des
montagnes et généralement dans des cabanes
construites dans les arbres pour échapper à
certains prédateurs. Elles ont dont la réputation
d’être des adoratrices de la nature, des
païennes.
Gobelins
 Originaire des montagnes du sud, les Go-
belins sont relativement nouveaux dans l’em-
pire de Midderky, mais très nombreux. En réa-
lité, c’est ainsi que ces créatures ont compensé
les dangers de la nature des siècles durant : par
le nombre. Particulièrement adapté à la vie
nocturne, à se cacher pour frapper plus fort. Les
Gobelins vivent entre 50 et 60 ans en moyenne.
On les considère comme envahissants et
terriblement malins, mesquins. Pourtant, il
s’agit simplement d’un peuple comme les
autres dans le fond.
Grung
Les Grungs sont aussi répandus dans les
contrées humides de Midderky, et notamment
au sud des Grands lacs. Il s’agit de grenouilles
humanoïdes de la taille des Halfelins qui
peuvent sécréter du poison, deviennent adulte
en moins d’un an et vivent jusqu’à une cinquan-
taine d’années.
Moins fréquents que les espèces récédem-
ment cités, mais originaires des marécages du
sud des grands lacs, ils n’en restent pas moins
communs.
On tend cependant à les éviter du fait de
leur nature empoisonnée et on les juge très fer-
més sur eux-mêmes, alors que ce n’est que le
résultat du rejet des autres en général.
Nains
Certes de petite taille, mais tout de même
bien plus grands que les Halfelins, soit 1m30-40
en moyenne. Aussi robustes que leur apparen-
ce le suggère, ils disposent d’une longévité de
trois ou quatre siècles.
Dans l’empire, les Nains sont surtout origi-
naires des montagnes du Nord, quoi qu’ils ne
vivent pas nécessairement dans des grottes
contrairement à ce que suggèrent les ragots. On
les voit comme des bûcherons, des porteurs,
brefs des gens capables d’abattre le gros boulot
pas facile. Ils ne sont cependant pas énormé-
ment présents et leurs communautés fortifiées
existent plutôt à l’extérieur de l’empire en réa-
lité.
La plupart des nains vivent de l’autre côté
de l’océan des Tapaos.
Tabaxi
 Félins humanoïdes de taille humaine, les
Tabaxis sont originaire des forêts monta-
gnardes du Sud. Mais très mobiles, ils ont es-
sayé de s’implanter en de nombreux endroits
sur le continent, notamment à Croersky. On en
trouve donc au sein de l’empire de Midderky,
dans les plaines et les forêts centrales autour
des grands lacs, mais aussi dans les montagnes
au Sud de l’empire.
L’avantage de choisir cette espèce est tout
simplement de disposer de tous les avantages
des félins : vision nocturne, agilité, griffes… En
revanche, les Tabaxi de Parvil vivent un peu
moins longtemps que beaucoup d’autres es-
pèces : 40-45 ans.
Drakéides
Les Drakéides sont apparentés aux dra- Kobold
gons dans l’apparence, mais humanoïde, tant
dans la taille que dans la façon de se mouvoir et
dans la longévité. C’est une espèce plus ro-
buste, plus imposante, plus forte et aussi ca-
pable, comme les dragons, de produire un
souffle mortel.
A Midderky, les Drakéides sont relative-
ment communs, mais peu nombreux. Origi-
naires des montagnes nordiques du continent,
plusieurs communautés ont migré vers les
grands lacs au fil des siècles, avant même la for-
mation de l’empire.
Puisque leur apparence rappelle celle de
certains monstres les plus dangereux de Parvil, Cousins des Drakéides de par leur lignage
on considère souvent ces derniers comme draconique, les Kobolds n’en sont pas moins
ayant un tempérament sauvage, cruel, sanguin. très différents. Ce sont des créatures de petite
Alors même que les drakéides ont toujours taille, à peine plus grandes que des hobbits, qui
coexisté en paix avec leurs voisins sur le conti- deviennent rapidement adultes et peuvent
nent. vivre au-delà d’un siècle. Elles sont surtout cé-
On les retrouve donc principalement au lèbre pour leur cri draconique, capable de para-
Nord-Est de l’empire, ou le long de la côte de la lyser leurs adversaires.
mer Intérieure. Tout comme les Drakéides, les Kobolds
viennent des montagnes du Nord-Est du conti-
nent. Mais leur nombre bien plus grand a causé
une migration bien plus intense au fil des
siècles, notamment dans le Nord de l’empire.
Rapides et affichant en permanence ce qui
semble être un grand sourire, les Kobolds sont
considérés comme des créatures turbulentes,
des nuisances qui vivraient en petites bandes
de délinquants des rues.
Tortue
Les Tortues sont, comme leur nom l’in-
dique, des Tortues à taille humaine, ou en réa-
lité un peu plus petite en moyenne (plutôt
1m55-60). Naturellement protégées par leur
coquille, disposant de griffes, elles ne sont pour
autant pas lentes, contrairement à la croyance
populaire.
Les Tortues sont sans doute l’espèce la plus
rare parmi tous les citoyens de l’empire. De fait,
ces dernières, originaires des côtes du Sud du
continent, migrent par petite communautés
vers le Nord. Ce n’est donc qu’autour de la cité
de Meredine qu’on les trouve vraiment, même
si de plus en plus en plus s’aventure vers le
Nord.
On les voit alors comme des voyageurs na-
turels, exotiques, qui ont toutes sortes d’his-
toire à raconter et une certaine sagesse à par-
tager sur le monde. Mais les Tortues peuvent
vite se lasser des questions profondes qu’on
leur pose sans cesse… D’autant que, contraire-
ment à la croyance là encore, elles vivent rare-
ment au-delà de 50 ans.
Githyanki et Githzerai
Les Githyanki et les Githzerai sont huma-
noïde, mais ont une apparence étrange, une
peau verdâtre, des doigts qui font penser à des
griffes, avec des oreilles pointues. On veut sou-
vent les apparenter à des elfes ou des gobelins,
mais eux-mêmes s’en défendent avec ferveur.
Ce sont des créatures qui ont facilité à se foca-
liser sur leur technique bien plus grande que
pour les autres espèces et qui, chose nouvelle,
semblent en accointance avec la magie. Elles vi-
vent en général un siècle.
Mais surtout, c’est culturellement que les
Giths se révèlent. Contrairement à toutes les
autres espèces qui composent l’empire de Mid-
derky, ce sont des nomades. Et plus encore, ce
sont des communautés soudées, qui voyagent
de ville en ville, de village en village, sans jamais
s’arrêter où que ce soit et sans jamais vraiment
trop se mêler aux autres. L’idée même de rester
dormir dans un endroit protéger par des murs
semble être pour les Giths, une aberration, le
meilleur moyen de creuser sa propre tombe.
Ainsi, partout où il vont, ils commercent, col-
portent les nouvelles, amusent la galerie, et re-
partent. Et évidemment, ce peuple a sa propre
langue, le Githan.
Ces communautés sont certes pacifiques,
elles n’en sont pas moins très mal considérées
par les locaux, qui adorent pourtant les rece-
voir : des saltimbanques, des voleurs, des profi-
teurs etc. C’est un petit peu la lie de la société
que l’on associe à toutes sortes de fléaux, de
maladies et de problèmes : des boucs émis-
saires parfaits.
 Mais les communautés sont en réalité di-
visées en deux camps. Les Githyankis et les Gi-
thzerais. Les premières vivent dans l’empire et
acceptent sa loi, sa culture, tout en conservant
la leur. Les autres, les Githzerai, vivent et évo-
luent à l’extérieur de l’empire… et on les sait
particulièrement hostile à celui-ci et à sa poli-
tique d’extension. A tel point que certains vont
même jusqu’à commettre des attaques bien ré-
elles sur certains bourgs pour pousser les Mid-
derans à quitter certaines zones qu’ils estiment
sacrée.
Mais ces attaques isolées perturbent à
peine l’implacable progression de l’empire à
travers le continent.
Espèces Etrangères
Quoique présentes dans l’empire du fait
d’échanges commerciaux, et bien que certains
membres de ces espèces soient au fil du temps
devenus des citoyens de l’empire, le fait est que
celles-ci n’ont jamais eu de réelles communau-
tés à l’intérieur de ses frontières et restent donc
excessivement rares en comparaison des
autres.
Orc Hobgobelin
Les Hobgobelins sont la version à peau
Les Orcs sont, à ce qu’on dit, des cousins rouge et à taille humaine des Gobelins. En de-
lointains des Gobelins. Ils sont plus grands que hors de ces deux détails, ils ne se différencient
les Humains, atteignant en moyenne 1m90 ou d’eux que par une propension à la reproduction
2m, et ils ont une peau verdâtre. Plus résistants bien moins marquée et une empathie bien plus
et robustes que les Humains, ils ont cependant affûtée que la moyenne qui leur permet de
créer des liens exceptionnels avec leurs
une longévité légèrement inférieure : entre 55
proches.
et 60 ans.
Les Hobgobelins cohabitent avec les Orcs
A Parvil, les Orcs vivent essentiellement
dans les montagnes du Sud. Mais l’empire les
dans les chaînes de montagne du Sud du conti-
considère comme beaucoup moins violents que
nent. L’empire s’intéressant peu à eux car étant
leurs voisins car moins impressionnants physi-
assez distants, les voit comme des barbares in-
quement et moins souvent impliqués dans les
cultes engoncés dans une culture tribale et des
raids contre les bourgs de l’empire.
religions animistes. Dans les Duché au Sud de la
mer Intérieure, les raids d’Orcs contre certains
villages, ou les échanges commerciaux ne sont
pas rares.
 Bugbear Triton Bien que les Tritons vivent en commu-
nauté politiquement indépendantes les unes
des autres, il y a bien un monarque unique pour
tous les peuples de la mer intérieur. Ou du
moins, c’est ce qui est expliqué lorsque les Tri-
tons réclament des taxes aux navires pour chas-
ser les monstres au loin au lieu de les envoyer
vers votre bâtiment…
Avec l’apparition de la magie, leur affinité
avec l’eau semble leur conférer un certain pou-
voir de contrôle sur cet élément…

Locathah

Les Bugbears sont aussi des grand Gobe-

Les Tritons sont des créatures amphibies
lins, quasiment à taille humaine, quoi qu’un
qui ont développée leur culture dans les fonds
peu plus petits en moyenne, mais à la longévité
marins et plus précisément dans la mer Inté-
comparable. Ils sont couverts d’un pelage brun
rieure. Humanoïde, elles peuvent vivre jusqu’à
et ont surtout des capacités davantage liées à
deux siècles et évoluer tant l’eau comme à la
leur force naturelle.
surface.
Comme tous les autres goblinoïdes, ils
Les Tritons commercent beaucoup avec les
sont originaires des montagnes du sud du con-
peuples installés autour de la mer Intérieure et
tinent, où ils occupent plus particulièrement les
sont donc très connus et très appréciés. Ce sont
forêts. Mais ils sont en réalité bien moins nom-
les « Gardiens des Profondeurs » comme on les
breux que leurs cousins Gobelins, Orcs et
appelle souvent, ceux qui ont la capacité de
Hobgobelins, à tel point que certains Mid-
combattre les monstres marins pour assurer le
derans les voient comme de simplement lé-
passage des navires. On estime qu’ils portent
gendes ou s’imaginent même qu’il s’agit de
chance.
croisement entre des ours et des Orcs.
 Les Locathahs sont le peuple marin le plus
répandu à Parvil. Il s’agit de grand poissons avec
des bras des jambes qui ont la capacité d’être
amphibies, même s’ils ne peuvent pas vivre
sans eau. Avec une taille semblable à celle des
humains et une longévité similaire, les Loca-
thah ont surtout une carapace d’écailles natu-
relle et une résistance particulière aux altéra-
tions d’état.
On trouve leurs communautés sur toutes
les côtes du monde, à l’exception des grands
lacs de Midderky. Les Midderans ont cependant
tendance à les considérer comme un sous-
peuple, des sortes de paysans de bas étages de
la mer, incapables de comprendre la culture raf-
finée de l’empire. Mais les Locathah ont simple-
ment un intérêt très limité pour la surface pour
des raisons évidentes…
Aaracockra
Les Aaracockra sont des humanoïdes oi-
seaux, plus grands que des êtres humains, attei-
gnant facilement les 2m, voire davantage, et
c’est sans compter leurs ailes. Ils sont évidem-
ment capables de voler et ont des griffes aux
pieds. En revanche, leur longévité est très ré-
duite : une trentaine d’années en général.
Les Aaracockra sont les seigneurs de la Val-
nia, la « péninsule des oiseaux ». En réalité, ils
ne sont pas tous nobles, mais forment néan-
moins une sorte de caste dirigeante là-bas et le
monarque des lieux est toujours un Aaracockra.
Peuple lointain et majestueux d’appa-
rence, il est vu comme proche des divinités et
« au-dessus des préoccupations de ce monde »
par les Midderans.
Kenku
De la taille des Hobbits, les Kenku sont des
petits oiseaux qui ont des bras à la place des
ailes, ce qui les empêche donc de voler. Ils ont
cependant une capacité mémorielle et d’obser-
vation des autres bien plus accrue que les
autres espèces ce qui leur permet d’apprendre
particulièrement vite et donc de très bien
s’adapter aux situations.
Les Kenku forment le peuple « roturier »
de la Valnia, même si plusieurs communautés
indépendantes se sont installés à l’extérieur du
royaume des Aaracockra. Ils sont très nom-
breux, voyagent souvent et ont la réputation
d’être de joyeux compagnons, généreux et ami-
caux par nature.
Owlin
Très semblables aux Aaracocra, mais plus
petits (de taille humaine donc) et avec des têtes
de chouettes plutôt que d’aigles ou de faucons.
Pouvant voler comme les Aaracocra, les Owlins
se distinguent aussi et surtout par leur vision
nocturne et leur propension à la discrétions.
A Valnia, ils forment la caste guerrière,
mais ont, comme les Kenku, forgé des commu-
nautés indépendantes dans tout l’Est du conti-
nent.
Homme-Lézard
Comme leur nom l’indique, ce sont des lé-
zards humanoïdes. Avec une longévité de 60-65
ans, ces créatures ont une armure d’écailles na-
turelles et une puissante mâchoire dont il se
servent comme d’une arme redoutable.
Les Hommes-Lézards sont originaire de
Croersky, bien que leurs communautés se
soient installées le long des côtes de la mer In-
térieur ou de l’océan de l’Est. Ce sont d’ailleurs
les dirigeants du « royaume » de Croersky, quoi
que le nom convienne mal à une telle entité po-
litique dont les Midderans ne comprennent pas
réellement le fonctionnement.
Yuan-Ti
Les Yuan-Ti sont des serpents géants avec
des bras et des mains. Il font plusieurs mètres
de long, mais ne peuvent généralement se
dresser que jusqu’à 2m50 du sol grand maxi-
mum. Ils sont notamment plus résistants aux
poisons que les autres et, découverte nouvelle,
à la magie aussi. Magie avec laquelle ils sem-
blent avoir une affinité dans un certain do-
maine d’ailleurs.
Tout comme les Hommes-Lézard, les Yuan-
Ti sont originaire de Croersky, mais en ont été
chassés par les Hommes-Lézard au fil des
siècles. Peu nombreux, ils se sont alors réfugiés
dans les montagnes du Nord et, dit-on, ont par-
fois traverser la mer pour la Valnia ou les mon-
tagnes du Sud.
Néanmoins, tout comme les Bugbears, on
les considère presque comme des légendes à
Midderky tant en croiser est rare. Ce serait des
esprits corrupteurs dans les contes pour en-
fants et ils sont souvent chassés par les autres
espèces… Ce qui explique pourquoi ces derniers
se cachent la plupart du temps.
Centaure
Les Centaures sont des créatures moitié
humaines, moitié équidés. A Parvil, il s’agit de
peuples nomades qui peuplent les grandes
steppes au nord de Midderky. Leur longévité
est la même que celles des êtres humains.
On les considère surtout comme de bons
voisins, glorieux car ils domptent le territoire
très hostile et très peu propice à l’agriculture
des steppes du Nord.
Goliath
Les Goliaths sont des demi-géants, ou des
géants en soi, selon qui parle. Ce sont des Hu-
mains en plus grand, (2m50 en moyenne), plus
fort et plus résistant, qui vivent d’ailleurs un peu
plus longtemps 90-100 ans.
A Parvil, on les trouve dans le Nord, soit
dans les steppes, soit à Bristky, où ils ont sou-
vent construits de formidables bâtiments de
pierre pour se défendre contre les monstres. A
Midderky, il existe tout un courant artistique
qui consiste à imiter ce que l’on pense être les
réalisations architecturales des Goliaths, voire à
faire plus grand et plus résistant encore. On les
voit souvent comme des sortes de demi-dieux.
Minotaure
Les Minotaures sont des créatures huma-
noïdes à tête de taureau, un peu plus grands
que les Humains en moyenne. Si leurs cornes
sont un avantage en combat, c’est surtout leur
sens de l’orientation à tout épreuve qui est leur
spécialité.
Originaire des grandes steppes du Nord, ils
sont des navigateurs téméraires et ont installés
des comptoirs sur la plupart des côtes du Nord,
jusqu’à Luderrky. Ce sont eux qui ont les pre-
miers traversé l’océan des Tapaos et découvert
Calcik, bien que les Némuriens se montrent
plus efficaces dans leurs traversées à présent.
Les Midderans les voient comme des con-
currents potentiels car les communautés Mino-
taures résistent farouchement à l’idée de se
laisser absorber par le réseau des routes ter-
restres dont ils affirment ne pas avoir besoin.
On les considère donc comme très orgueilleux
et on leur préfère les Némuriens comme parte-
naires commerciaux. Les Minotaures, de leur
côté, voient les Némuriens comme de vulgaires
pirates.
Ils peuvent vivre jusqu’à 120-130 ans.
Satyre
 Les Satyres sont des êtres humanoïdes qui
partagent des traits avec les chèvres. Très sem-
blables aux Humains en termes de longévités et
de tailles, ils se démarquent surtout par leur ob-
session pour le beau, la musique et les arts en
général, ce qui confère à leur esprit une façon
particulière de fonctionner. De même, ils au-
raient une résistance particulière à la magie.
Originaire des forêts du Sud dans les mon-
tagnes et autour, ces créatures ne voient pas
l’intérêt de migrer et n’ont donc tout simple-
ment pas été atteintes par les frontières de
l’empire, mais sont très commune au Némurel.
Peu enclines à s’intéresser au commerce et aux
richesses de manière générale, les Midderans
ont du mal à les cerner et à les comprendre, les
jugeant comme frivoles et dépendantes des
autres pour assurer leur survie, ce qui n’est évi-
demment pas vrai.
Elfes au Sud, qui ont fondée les cités commerçantes
libres dans la vallée du Némurel, qui ont fini par
inventer des navires plus grands et plus résis-
tants aux tempêtes que les autres. Puis la Cal-
cik, de l’autre côté de l’océan, où cet empire
s’est développé loin des autres pendant des
siècles, se constituant une technologie des plus
étonnante pour le reste du monde.
Les elfes sont donc vus comme des techni-
ciens hors pair, des inventeurs. Mais ils sont
aussi jugés comme terriblement frustrants par
toutes les autres espèces car leur perception du
temps n’est pas du tout la même : les elfes ont
tendance à prendre leur temps pour faire quoi
que ce soit et n’ont pas forcément conscience
que les autres peuvent mourir le temps qu’ils
Les Elfes sont des créatures très sem- acceptent un marché.
blables aux Humains en apparence, quoi que
plus fines et avec des oreilles pointues. A tel Elfes de la Mer
point qu’on les confond parfois avec des êtres
humains lorsque l’on a jamais vu d’elfe de sa
vie. Mais la différence majeure entre les deux
est évidemment la longévité des elfes : ils gran-
dissent très lentement, atteignent l’âge adulte à
seulement un siècle d’existence, et vivent qua-
siment un millénaire. Le fait est aussi que les
elfes n’ont pas besoin de dormir, simplement de
méditer, résistent mieux à la magie et ont des
sens bien plus aiguisés.
A Parvil, on compte surtout deux foyers
principaux de civilisation elfe. Les Némuriens,
 Les Elfes de la Mer sont des Elfes en tout
point, mais ils se sont détachés de leurs cousins
du Némurel et de Calcik en développant la ca-
pacité de vivre autant dans la mer que sur terre.
Ce sont les habitants des Tapaos, les îles au
cœur de l’océan qui ont donné leur nom à celui-
ci. Ils ne quittent pas vraiment ces dernières en
règle générale et ne commercent donc qu’avec
veux qui viennent à eux. Les Minotaures, les
Némuriens et les Calciques ont installés des
comptoirs là-bas et revendiquent tous la suze-
raineté des îles, mais sans oser passer à l’acte
pour chasser les autres : dans les faits, les Elfes
de la Mer vivent donc aussi librement qu’ils le
souhaitent.
On les voit comme un peuple simple, qui
ne se préoccupe pas vraiment du reste du
monde. Et pour une fois, c’est un préjugé qui
s’approche de la vérité.
Cas Particuliers
Les espèces qui suivent ne sont pas des es-
pèces à proprement parler, quoi que des li-
gnages puissent exister par voie de fait. A l’ori-
gine, ces personnes sont nés d’une autre es-
pèce et en ont donc l’apparence, voire certaines
caractéristiques.
Demi-Sang
Il s’agit tout simplement des enfants nés
d’un couple appartement à deux espèces diffé-
rentes. Généralement stériles et incapables de
se reproduire – sauf dans certains cas. Ils ont
alors des caractéristiques de chacune des es-
pèces qui les a engendrés.
Tifelin
Les Tifelins sont des enfants nés avec « la
marque des démons ». Que ce soit parce qu’un
ancêtre a fait un pacte avec une démon, ou
qu’un démon en a fait un élu, ces Tifelins en
portent dès la naissance un signe distinctif, gé-
néralement des cornes.
En réalité, certains ne portent pas de signe
distinctif du tout et leur nature ne se révèle que
très différemment : ces personnes peuvent
même ignorer qu’elles sont des Tifelins.
La nature des démons, en revanche, n’est
pas claire. La religions Araolienne estime qu’il
s’agit de dieux primitifs, rejetés par Arrah elle-
même, qui cherchent à se venger d’avoir été
écartés pour Jénébondé et les autres. Les Orcs
croient qu’ils sont des morts qui ont méconten-
tés les dieux. Le folklore populaire les associe
parfois même au royaume mythique de Faërie.
Dans toutes les versions, les démons sont
des êtres invisibles, intangibles, qui parfois
parviennent à intervenir dans le monde maté-
riel pour corrompre ou semer le désordre et le
chaos. Certains démons en particulier ont fait
tant de dégâts qu’ils ont été nommés par les
prêtres pour mieux les combattre.
Evidemment, les Tifelins sont unanime-
ment rejetés et exclus de toute société et rares
sont ceux qui acceptent de frayer avec eux.
Aasimar
A l’inverse des Tifelins, les Aasimar sont
des enfants nés avec la « marque des cieux »,
ce sont des élus des Dieux et de leurs agents, ils
sont en affinité particulière avec les Domaines
Célestes. Parfois cela se traduit par signes mar-
quants, notamment des ailes, ou une certaine
luminosité, mais ce n’est pas toujours le cas.
Et là où lest Tifelins sont rejetés, les Aasi-
mar sont envoyés aux prêtres pour accomplir
leur destiné. En règle générale, c’est donc à
cette voie religieuse qu’on les forme exclusive-
ment.
Changelin
Un changelin est un enfant humanoïde
avec une peau noire comme la nuit, des yeux et
des poils blancs immaculés. En règle générale,
ils sont confondus avec les Tifelins. Mais dans
les faits et surtout depuis l’apparition de la
magie, les changelins ont découvert qu’ils
avaient la capacité de changer d’apparence
pour imiter les autres espèces. Cette faculté
bien pratique leur permet de mieux se fondre
dans la masse.
Mutant
Avec l’apparition de la magie sont nées
certaines expériences cruelles. Et l’une d’elle a
donné naissance aux Mutants. Il s’agit alors de
prendre un membre d’une espèce et d’essayer
de lui donner certaines caractéristiques mons-
trueuses ou animales par la magie. Evidem-
ment, l’horreur veut que ça marche mieux sur
les enfants et qu’il n’y ait donc pas spéciale-
ment de notion de consentement dans l’affaire.
Quoi qu’il en soit, les Mutants se retrou-
vent dotés de capacités spéciales et souvent
d’une apparence quelque peu étrange qui ne
passe pas inaperçue. Excessivement rares, ces
Mutants n’en existent pas moins.
Automaton
Dans la lignée des expériences magiques,
les Automatons sont aussi une grande nou-
veauté, quoique bien moins glauque au final. Il
s’agit tout simplement de créatures fabriquées
et animées grâce à la magie. Pour lors, cela
reste des curiosités, des raretés, mais on voit
apparaître de telles créations à présent.
Choisir sa classe
La classe de votre personnage sera ce qui
déterminera vos talents principaux, comment
vous évoluerez à chaque niveau. Il ne s’agit ce-
pendant que d’une information en termes de
règles, qui ne présage en rien de votre position
sociale au sein de Midderky, celle-ci est totale-
ment libre.
En somme la classe va simplement déter-
miner la façon dont vous allez vous battre et
tenter de surmonter les obstacles, ni plus, ni
moins.
Artificier
Les Artificiers sont des personnages qui
construisent des machines particulières. Soit
avec de la magie, soit sans. Il s’agit donc simple-
ment de sortes d’ingénieurs.
Barbare
Encore une fois, attention, ce n’est pas un
peuple, par une sociologie particulière. Ce sont
simplement des gens qui se battent en libérant
leur colère, leurs émotions, en ignorant la
douleur ou en s’en servant pour frapper plus
fort. En somme, des personnes qui utilisent des
boosts d’adrénaline pour faire plus de dégâts.
Barde
Il s’agit tout simplement d’artistes, ou en
tout cas de personnages qui utilisent les mots,
la beauté pour séduire, détourner l’attention
etc. Cela peut aller jusqu’à créer des arts qui
provoquent des effets magiques.
« Blood Hunters »
C’est une classe qui va utiliser des potions
ou des sortilèges avec son sang pour gagner
certaines caractéristiques, certains attributs
pendant un temps.
Prêtre
Encore une fois, aucune obligation d’être
membre d’un clergé particulier. Ici, il s’agit de
personnes qui invoquent la bénédiction des
dieux par leurs prières pour gagner certains
pouvoirs liés à ces dieux.
Druid
Aucune position sociale de ce type n’existe
à Midderky. Ici, ce sont simplement des sortes
de sorciers qui utilisent les pouvoirs de la na-
ture ou les transformations en animaux pour se
battre.
Guerrier
Roublards
Assassins, voleurs ou espions, ce sont sur-
tout les personnages qui maîtrisent la dissimu-
lation, la discrétion, les coups en traitres etc.
Voilà, à présent que vous avez tous ces élé-
ments, vous pouvez créer le personnage qui
vous plait dans l’idée. Si vous avez des ques-
tions sur ce qu’il est possible de faire ou de ne
pas faire, n’hésitez pas à revenir vers moi.

Classe la plus évidente : ceux qui se battent
avec des armes, tout simplement.
Moine
Ici, rien à voir avec le clergé. Il s’agit sim-
plement de lutteurs qui se battent à main nue.
Paladin
Ce sont des guerriers qui accompagnent
leur manière de se battre de rites religieux pour
acquérir les pouvoirs des dieux qu’ils servent. A
Midderky cependant, c’est clairement la voie de
la Chevalerie et donc de la noblesse. La plupart
des nobles sont donc des Paladins et inverse-
ment.
Ranger
Ce sont les éclaireurs, les traqueurs, ceux
qui connaissent les dangers de la nature et se
battent grâce à ces connaissances et des armes.
Sorcerer Sinon, vous pouvez directement m’envoyer
votre idée de personnage afin que nous com-
Il s’agit des personnes qui ont un don na- mencions à faire votre fiche ensemble !
turel pour la magie (apparu donc avec l’appari-
tion de cette dernière). Ils n’ont pas besoin
d’apprendre leurs sortilèges, ils les produisent
naturellement, instinctivement. Mais cela im-
plique aussi un panel de sortilège plus petit.
Warlock
Ce sont des personnes qui ont passé un
pacte – ou qui ont été désigné comme élu de –
avec une créature capable de faire don de la
magie. Leur magie est donc liée à la créature
qui leur a donné ce don.
Mages
Les personnes qui étudient la magie pour
pouvoir l’utiliser. Ils doivent apprendre leurs
sortilèges, mais peuvent théoriquement tous
les apprendre du coup.