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L’épigraphe :

Cette épigraphe est tirée du « Roi sans divertissement » de Jean Giono, elle est une lettre fictive inventée par
l’auteur. Elle reflète un sentiment de tristesse et d’isolement exprimé par un prisonnier.
« De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair » Verlaine
Tout d’abord, l’épigraphe commence par une demande adressée à quelqu’un (probablement à l’extérieur de la
prison), pour envoyer une cornemuse et d’autres pièces qui lui associées. Le prisonnier cherche une forme de
divertissement dans la musique, Il souhaite jouer des airs qui correspondent à sa situation difficile.
Dans cette épigraphe, nous pouvons remarquer l’utilisation d’un vocabulaire concret et précis pour décrire la
demande du prisonnier. Au niveau linguistique, Les adjectifs (tristes, pénible) évoquent une atmosphère de
mélancolie, de souffrance et de spleen. En filigrane, cette thématique, on peut la trouver chez Baudelaire,
donc elle représente un élément hypertexte. En outre, l’oxymore (bien tristes) peut indiquer une complexité
dans la nature de la tristesse que le personnage ressent ou exprime à travers la musique. En ce qui concerne la
temporalité verbale, nous pouvons constater l’emploi du conditionnel présent (arrangerais, jouerais) qui sert à
exprimer une hypothèse.
Par ailleurs, nous pouvons identifier un champ sémantique autour de la musique, de l’émotion(spleen) et de la
captivité, offrant un aperçu des thèmes abordés dans le roman.
En guise de conclusion, l’épigraphe représente un accessoire majeur de l’œuvre « Roi sans divertissement », il
est un élément paratexte qui donne un aperçu, une idée, une orientation et ouverture sur le roman.

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