LA CLOCHE FELEE

Ce poème fait partie du mouvement symboliste

L'auteur de ce poème, Charles Baudelaire, parle d'une cloche. Il en parle de manière
nostalgique comme si elle lui rappelait beaucoup de souvenirs. Tout au long du poème, elle
vieillit … Il en parle comme d'une personne vivante qui arrive au bout de sa vie.
Quel est le thème du poème La Cloche fêlée ? Le sonnet « La cloche fêlée » rend compte de la
tension entre spleen et idéal qui tiraille le poète. À la personnification de la cloche s'oppose la
réification du poète accablé par le spleen, jusqu'en mourir.
Vers 1 et 2 :
Dans ce passage, il commence par une antithèse entre « amer » et « doux », sûrement « amer »
car le bruit de la cloche est sourd et bruyant, mais aussi « doux » car se son lui rappelle de très
bon souvenir. Il utilise aussi l'hiver car c'est un moment où il fait froid et qui nous fait penser à la
tristesse, mais il utilise le feu comme d'une lueur de joie dans ce moment de nostalgie.
Vers 3 et 4 :
Dans ce petit passage il essaye de faire entrer le lecteur dans ses souvenirs et qu’il s'imagine
Baudelaire chez lui en train d’écouter le bruit de cette cloche. (= paraphrase) Dans ce quatrain,
nous ressentons énormément la nostalgie de ce poète face au son de cette cloche comme si
celle-ci avait illuminé toutes ses nuits.
Vers 5/6/7/8, 2 -ème quatrain :
Dans ce quatrain, la cloche commence à vieillir. L'auteur nous le montre avec un champ lexical
de la vieillesse. Il personnifie aussi la cloche et nous donne l'impression qu’elle est une vieille
personne qui a du mal à rester à son poste car elle n’a plus beaucoup de force mais qu’elle a sa
fierté et veut continuer à occuper ce poste.
Vers 9 : « Moi, mon âme est fêlée »
Cette fois-ci, Charles Baudelaire prend la parole et décide de parler de lui dans son poème. Il
veut montrer à quel point il aime cette cloche dont les sons le rendent nostalgique alors que les
autres personnes ne s’en préoccupent pas. Il est blessé par cette indifférence.
Vers : « et lorsqu'en ses ennuis Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits, il arrive
souvent que sa voix affaiblie
Via un enjambement et la personnification de la cloche tout au long du poème, Baudelaire nous
montre à quel point celle-ci voudrait rester encore un peu plus longtemps. Malheureusement,
elle s'affaiblit de plus en plus et commence à tomber en ruine.
Derniers tercet :
A la fin de ce poème, la cloche meurt, oubliée. Ce que veut montrer Charles Baudelaire par
cette hyperbole est l’égoïsme des humains qui vont la jeter loin de la ville et complètement
l'oublier sans penser à tous les services qu’elle leur a rendu. Il nous parle aussi de sa hantise de
la mort, de sa propre mort (« blessé », « lac de sang », « tas de mort »), d’une mort lente, dans
l’indifférence.
Conclusion :
Dans ce poème nous ressentons la mélancolie de Charles Baudelaire, sa nostalgie. On ressent
aussi de la compassion envers cette cloche. Nous pouvons voir ce poème comme la simple fin
de vie d'une cloche ou alors comme des humains qui ont travaillé toute leur vie pour construire
le monde tel qu'il est mais qu’on a oubliés.