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a)- le plan linguistique : le candidat ne doit produire que des réponses directes et qui
correspondent aux interrogations reçues. Si elles sont évasives ou pas suffisamment
consistantes, il pourrait donner l’impression de ne pas maîtriser les connaissances inhérentes à
la fonction. Pour ce faire, la reprise d’éléments linguistiques ayant composé la question serait
un bon moyen pour s’assurer de ne pas perdre le fil conducteur du thème abordé par le
recruteur. En fonction de la question, le candidat peut juger si la réponse nécessite une
longueur ou une brièveté des informations (quand on se présente, généralement on met en
avant son identité et son profil de formation en insistant sur la conviction d’avoir opter pour
cette formation de façon délibérée). La courtoisie et la délicatesse des propos est de mise
notamment à travers le fait de vanter les mérites de l’emploi à pourvoir et de la mise en avant
de l’apport modeste et personnel que le candidat s’estime en mesure d’apporter une fois qu’il
est admis.
b)- le plan physique et psychologique : une tenue correcte s’impose lors des entretiens
d’embauche et constitue le premier reflet du candidat auprès des recruteurs. Contrairement à
l’écrit, la situation orale suppose un croisement des regards lors des échanges et ne peut donc
occulter le fait d’observer la tenue vestimentaire qui peut influencer la première impression du
jury et l’amener à se faire une idée préalable du candidat et donc à orienter éventuellement ses
questions en fonction de cela. Quant à l’aspect psychologique, le candidat doit se mettre à
l’esprit que le sourire doit être permanent et que le regard est censé être fixé sur
l’interlocuteur au moment de la prise de parole. Ceci démontre une aisance qui pourrait se
répercuter très positivement sur l’évaluation et être synonyme de confiance en soi et par
conséquent de certitude par rapport à la maîtrise de la situation communicative et de son
contenu.