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Réussir son entretien d’embauche

« Il n’y a que dans le dictionnaire que le mot réussite vient avant le Mot Travail. »

Qu’est-ce que l’entretien d’embauche ?

L’entretien d’embauche est un moment privilégié de votre recherche d’emploi. Il est


indispensable au recteur de s’assurer que vous bien le candidat adéquat pour le poste. Mais
c’est également un moment nécessaire pour le candidat de vérifier que le poste proposé
correspond à ses compétences et à ses souhaits professionnels.
C’est une épreuve qui, à l’image du concours, se prépare. Pas de question de vous en
remettre à la chance, au hasard ou à quelque étoile bienveillante.
L’entretien de recrutement répond bien à des règles et à des exigences bien précises.
Mieux vaut les connaître et les maîtriser pour mettre toutes les chances à vos côtés. De même,
les questions qui y sont posées se ressemblent plus ou moins, mais ont pour objectif de cerner
votre profil, votre personnalité et de tester vos compétences et vos capacités à vous adapter au
poste et à l’entreprise.

-Quels sont vos défauts et qualités ?


-Quels sont vos points forts ?
-Parlez-nous de vous !

Vous devez donc y passer et vous y préparer.

C’est une longue épreuve. Il vous faut comprendre quel type d’adversaire vous allez
rencontrer, ses atouts, ses faiblesses éventuelles. Il faut établir un projet clair, une vision
précise de vos forces et vos handicapes.
Dans cette longue et dure épreuve, le « meilleur » » candidat, c’est-à-dire celui qui
sera engagé, ne sera pas obligatoirement le plus diplômé, mais celui qui sera le plus
convaincant, offrant une synthèse la plus complète possible des exigences du recruteur. En un
mot, votre rôle est de le rassurer, en le persuadant que vous êtes le candidat qui réunit le plus
de ces critères.

Les dix clés du succès :


1- Combattre et communiquer :
Lorsque vous êtes convoqué à un entretien d’embauche sachez que vous êtes invité à vous
combattre pour démontrer que vos intérêts et ceux de l’entreprise sont convergents. C’est une
invitation également à profiter d’un formidable espace de communication où tout aura une
incidence sur votre candidature depuis votre entrée (même avant) jusqu’à votre façon de
prendre congé. [Attention : vous n’aurez pas le temps de faire attention à tout et de tout
contrôler. Vous serez dans « l’action » et c’est pour cela qu’il faut être disponible à 100 %.]
Dans tout entretien d’embauche digne de ce nom, il y a le fond et la forme. Le fond c’est
l’indispensable rapprochement entre les attentes de l’entreprise et le profil de votre
candidature.

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La forme, c’est la manière dont les choses vont apparaître au recruteur. Ce dernier ne vous
facilitera certainement pas la tâche, mais celui de vous deux qui touche le plus près d’un point
sensible « remporte » le duel.

2- L’entretien d’embauche comme une épreuve sportive :


Les points de ressemblance entre l’entretien d’embauche et l’épreuve sportive sont
évidents : les deux sont foncièrement basés sur la sélection, les concurrents y sont nombreux
et courent après la performance.
Gagner dans ces conditions ne peut guère être le fruit du hasard. Il vous faut trois
composantes pour y parvenir : du muscle, du souffle et de la réflexion.
Commençons par la dernière : il vous faudra évaluer le type de difficultés à franchir pendant
l’entretien. Il vous faut également trouver des réponses à des questions comme : qu’attend
l’entreprise ? Comment y répondez-vous concrètement ? Quels sont les points sur lesquels
vous vous attendez à ce que la lutte soit acharnée ? Au passage, vous n’oublierez pas de
réfléchir aux solides atouts dont vous disposez qui correspondent aux caractéristiques de
l’offre. (Cf. la liste de 100 traits de caractères et de personnalité fournie en cours).
Pour le muscle, entrainez-vous aux techniques d’entretien et de communication (Cf.
les différentes illustrations et détails prodigués dans ce sens pendant le cours notamment le
langage du corps, le langage du bureau et les autres parties de la communication non verbale.)
Quant au souffle, c’est, d’une part, la conviction et la cohérence que vous allez mettre
dans vos attitude et propos. C’est, d’autre part, la détermination et la persévérance dont vous
allez faire preuve jusqu’à la signature de votre contrat.

3- Evaluer les forces en présence :


Avant de savoir comment faire face efficacement à votre adversaire, encore faut-il savoir
de quels moyens vous disposez. Concrètement, vous ne saurez le faire sans dresser un bilan
personnel sous forme d’inventaire de vos atouts et de vos faiblesses, voire vos handicapes.

4- Dynamiser votre capital personnel :


Vouloir improviser ou laisser le soin à votre recruteur de vous ménager des circonstances
favorables serait un pari risqué. En technique de recherche d’emploi, la PRÉPARATION
joue un rôle de premier plan. Une démarche réussie passe par un certain nombre d’étapes à
recenser et pour lesquelles il faut se préparer spécifiquement. Un plan de travail sera
nécessaire pour réduire les écarts que vous aurez identifiés entre votre profil et ce que l’on
attend de vous et l’on vous demande.

5- Définir un objectif :
Vous devez donner le sentiment que vous êtes le candidat le mieux adapté à la situation,
pour l’immédiat et pour le moyen terme.
Ce qui intéresse l’entreprise n’est pas seulement vos connaissances, vos compétences et
votre valeur ajoutée, mais aussi votre capacité à évoluer à son rythme et à assimiler sa culture.
Donner une image cohérente qui conduit à cette conclusion ne peut pas s’improviser au cours
d’un entretien d’embauche, mais se prépare suffisamment en amont.

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6- Préparer chaque entretien :
Chaque entretien est unique et nécessite une préparation [10% de candidats préparent
sérieusement leurs entretiens et 3 sur 10 passent la phase du premier entretien.]
On peut répondre qu’il est difficile d’anticiper sur la méthode du recruteur, sur les
questions qui seront posées et sur le déroulé général de l’entrevue. Cela est vrai, mais ça ne
l’est qu’on partie, car le propre de la préparation est à juste titre de recenser les hypothèses de
situations et d’élargir le champ de difficultés possibles pour envisager à l’avance, et dans la
quiétude, les réponses les mieux adaptées.

7- Prendre l’initiative :
Rien de plus faux que de laisser, lorsque vous êtes invité à passer un entretien
d’embauche, l’initiative à votre recruteur, c’est-à-dire qu’il suffirait de répondre à ses
questions et de suivre l’itinéraire qu’il s’est dessiné du déroulé de la rencontre.
En particulier, vous devez adapter votre attitude au type de poste auquel vous postulez. En
ce sens, vous ne devez jamais vous situer en tant que « demandeur », mais comme quelqu’un
qui apporte des compétences dans un climat d’échange fondé sur des rapports équilibrés.
Votre savoir, vos compétences, votre énergie, votre temps, votre détermination seront
échangés contre une responsabilité, un salaire et un statut. L’entreprise le sait et appréciera
que vous vous comportiez en conséquence. Elle a besoin de gens autonomes, de personnes qui
prennent leurs responsabilités, quel que soit le profil du poste.

8- Définir une stratégie d’entretien :


Vous devez imaginer la meilleure façon pour vous de vous faire reconnaître comme
candidat intéressant pour le poste. Il faut dès que possible vous calquer sur les attentes de
votre interlocuteur. Mais cela n’est possible qu’en ayant une vision suffisamment complète et
fiable de ce qu’il recherche. Votre préoccupation doit focaliser sur l’échange d’informations
pour compléter celles qui vous manquent. En ce sens, l’entretien n’est pas une relation à sens
unique. Vous existez et devez le montrer. Ainsi, vous créez vous-même les conditions pour
valoriser vos atouts personnels mais vous donnez également à l’entreprise la possibilité de
vous apprécier dans votre vraie dimension.

9- Ne laisser aucun point à l’adversaire :


Pour chaque entretien partez avec la conviction de réussir. Si vous admettez que décrocher
un entretien n’est pas simple, comment pouvez-vous admettre de ne pas tout faire pour le
réussir ?
Certaines attitudes consacrent l’auto-permission d’échouer, notamment la théorie
consistant à « sacrifier » quelques entretiens, au départ, sous prétexte d’en comprendre le
déroulement. Ce comportement d’antijeu est néfaste. Le recruteur sait très bien le candidat qui
vient en visiteur et l’entretien sera faussé. C’est à vous de choisir !

10- S’entraîner pour gagner :


L’entretien fait souvent peur et pour beaucoup, la situation est ressentie comme déroutante
et inconfortable. On ne sait pas comment s’y prendre et cela génère un doute en ses moyens

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qui est le meilleur moyen de les perdre. À elle seule, cette raison est à l’origine de beaucoup
d’échecs, de déceptions et, progressivement, de découragements.

Ayez confiance en vous tout en vous entraînant aux techniques qui seront à l’origine
d’une bonne exploitation de vos atouts.

Quelques conseils pour la route :

Avant l’entretien :
 Informez-vous sur l’entreprise (dates importantes, type d’administration, statut
juridique, taille, secteur d’activité et dérivés...)
 Informez-vous sur la nature de votre poste (les tâches à réaliser, les compétences
nécessaires, les difficultés particulières…)
 Affûtez vos arguments.
 Préparez-vous aux questions surprenantes et aux objections.
 Adaptez-vous au profil du recruteur (cadre dirigeant, chef de service, directeur des
ressources humaines, chargé de recrutement, petit patron, consultant extérieur…)
 Partez avec l’idée : ni dominant, ni dominé. Votre recruteur le sait, appréciera que
vous réagissiez en conséquence.

Le jour de l’entretien :
 Faut-il être en avance ? Ce qui est sûr, il ne faut jamais être en retard.
 Dans un entretien d’embauche, le recruteur cherche s’il a envie de travailler avec vous.
 L’entretien d’embauche est un moment de séduction.
 Un entretien d’embauche est une démonstration.
 La passivité (la soumission) est la source de tous les échecs.
 Le recruteur n’est pas là pour vous éliminer mais pour vous recruter.
 Toute réaction du futur employeur est provoquée par une action du candidat.
 Le client sérieux n’achète pas le produit le moins cher, mais dont le fournisseur lui
inspire le plus de confiance.
 Le meilleur moyen d’éviter les questions sur un sujet est de ne pas l’évoquer.
 Tout ce qui attire l’attention de votre interlocuteur risque de provoquer une question.
 Une réponse franche (ou qui en a l’air) est toujours du meilleur effet sur
l’interlocuteur. Si besoin est, reconnaissez vos erreurs.
 Ne mentez jamais.
 À question ouverte, réponse ouverte.
 À question fermée, réponse également ouverte.
 Il n’y a pas de questions pièges, il n’y a que candidats qui les provoquent.

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Comment éviter des objections ou éluder des questions inattendues?
 Répondez sans agressivité ni antagonisme.
 Transformez l’objection en un argument.
 Utilisez des analogies.
 Faites reformulez votre interlocuteur.
 Acceptez telles quelles les objections mineures.
 Proposez des solutions quand c’est possible.
 Prenez votre temps pour écouter et pour répondre.
 Répondez à une objection par une question.
 N’oubliez jamais que vos gestes, vos regards, vos jambes, vos mains, peuvent trahir
votre pensée !

Questions auxquelles vous n’échapperez pas :


 Pourquoi êtes-vous candidat ?
 Pourquoi ce choix de formation ?
 Pourquoi ce poste ?
 Pourquoi vous et non pas quelqu’un d’autre ?
 Que nous apportez-vous ?
 Qui êtes-vous ? parlez-nous de vous.
 D’où vous venez ?
 Qu’est-ce qui prouve que vous pouvez animer une équipe ?
 Quels sont vos centres d’intérêt personnels ?
 Quels sont vos points forts, vos points faibles ?
 Quel est votre défaut majeur ?
 Parlez-nous de vos expériences professionnelles, vos stages…

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Les 10 gestes qui énervent les recruteurs en entretien

Il n'y a pas que vos paroles qui sont analysées lors d'un entretien d'embauche. Les
recruteurs vous jugent aussi sur votre attitude et votre façon de vous tenir. Et certains
gestes ont le don de les énerver. Découvrez le Top 10 des postures à éviter.

1- Une poignée de main molle

Premier contact entre le candidat et l'employeur, la poignée de main donne le ton à l'entretien.
Elle est déjà révélatrice d'une certaine personnalité : timide, assurée, prétentieuse ou
effacée. « La poignée de main idéale est franche, sans être trop appuyée », avance Julie
Isabelle-Binon, fondatrice du cabinet de recrutement Team RH. Veillez à ne pas avoir les
mains moites ou collantes, l'impression laissée serait peu agréable...

Geste banal mais à la fois capital, la poignée de main a même fait l'objet d'une étude
scientifique.

2- Les bras croisés

« Un candidat assis les bras croisés est sur la défensive. C'est un signe de repli et de
protection. Il n'est pas ouvert à la discussion. Or, un entretien d'embauche, c'est avant tout un
échange », estime Stéphane Pille, directeur commercial du cabinet de recrutement CHR
Profil.

3- La main devant la bouche

Parler avec les doigts sur les lèvres ou la main en opposition avec la bouche interpellera
toujours le recruteur. « Cette gestuelle traduit une certaine contradiction. Le candidat est
vraisemblablement en train de mentir ou, tout du moins, de masquer la vérité », commente
Stéphane Pille.

4- Le regard fuyant ou trop insistant

Tous les professionnels du recrutement vous le diront : rien de pire qu'un candidat qui fuit la
confrontation du regard. Ce n'est pas avec la fenêtre ou vos chaussures que vous avez rendez-
vous. Cette attitude peut froisser votre interlocuteur, en plus de trahir une profonde
gêne.

A contrario, un regard fixe insistant n'est pas non plus très apprécié. Il traduit une
assurance trop prononcée et inverse le rapport de force, ce qui a le don d'énerver les
recruteurs.

5- Les sourcils froncés

Prenez garde quand vous froncez les sourcils. Cela traduit que vous n'êtes pas en accord
avec ce qu’expose votre interlocuteur. Vous remettez en cause ses paroles en faisant appel à
votre jugement de valeur. Si, dans certains cas, cet esprit critique est bien vu, à répétition, il
peut froisser le recruteur.
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6- Les coudes sur le bureau

En entretien, l’espace réservé au candidat se limite à la chaise sur laquelle il est assis.
Prendre ses aises sur le bureau de l'interlocuteur peut choquer. Même les coudes n’y ont pas
leur place. « Un candidat qui s'installe et empiète sur l'espace personnel du salarié est perçu
comme une personne envahissante et un peu trop sûre d'elle », commente Nicolas Tertrais,
consultant associé dans le cabinet de conseils Advisia RH.

7- Utiliser son téléphone portable

Le téléphone portable n’a aucune raison d'être allumé pendant un entretien. Vous devez être
à 100 % disponible pour votre interlocuteur. Rien de plus vexant que de répondre à un
appel en pleine discussion. C'est un manque de savoir-vivre et le recruteur ne vous le
pardonnera pas.

8- Mâcher un chewing-gum

Tout comme le téléphone portable, le chewing-gum est très mal perçu. Mâcher ou manger
une quelconque nourriture est un comportement irrespectueux. Soyez conscient que cela
peut anéantir la meilleure des candidatures. Certains recruteurs en ont particulièrement
horreur.

9 - Être avachi sur son siège.

La manière de se tenir assis est peut-être le comportement le plus révélateur pour un


professionnel des ressources humaines. Il existe mille et une positions assises. En voici
quelques unes les plus appropriées :

- Se tenir bien droit


- Être calé au fond de sa chaise
- Se tourner bien en face
- Ne pas croiser les jambes
- Poser les mains sur les cuisses

Oubliez les positions courbées, de travers, avachies ou sur le bord de la chaise. Elles
traduisent toutes une attitude désinvolte.

10- Tous les gestes d'anxiété

C’est sûr, un entretien de recrutement est toujours stressant. Essayez de repérer quels gestes
trahissent habituellement votre angoisse, vous serez ainsi plus à même de les éviter :

- Ne pas savoir où mettre ses mains


- Se mordre les lèvres
- Jouer avec un stylo
- Mordiller un objet
- Tapoter sur la table ou l'accoudoir
- Taper du pied
- Se gratter
- Se caresser les cheveux ou la cuisse

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Pas de panique !

S'il est préférable d'éviter tous ces gestes en entretien de recrutement, ne paniquez pas pour
autant si vous froncez les sourcils ou que vous remarquez avoir les jambes croisées. Les
profils recherchés ne sont pas stéréotypés. Surtout que, comme le souligne Stéphane Pille,
« ces gestes ne sont pas rédhibitoires, à l'exception peut-être du chewing-gum et du
téléphone portable. Ce ne sont pas des critères de sélection mais avant tout des indications
sur votre personnalité. »

Postures :

Désinvolte.

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Mal à l’aise.

Spectateur.

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Nerveux.

Renfermé.

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Idéal.

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L’ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE :

10 astuces pour un entretien téléphonique réussi.


Conscients que cela représente un gain de temps et d'argent, en particulier quand le
candidat ne se trouve pas dans la région, les recruteurs sont de plus en plus nombreux à
avoir recours à l'entretien téléphonique en guise de pré-recrutement. Aux candidats de
s'adapter à ce mode de communication qui présente à la fois des avantages et des
inconvénients.

Découvrez 10 règles de base qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté.

1. Prenez l'entretien au sérieux


Ce n'est pas parce que vous ne rencontrez pas le recruteur en face à face que l'exercice n'est
pas important. L'entretien téléphonique est une étape du processus de recrutement. Si vous
n'êtes pas convaincant, il pourrait s'agir de la dernière, votre interlocuteur préférant laisser sa
chance à quelqu'un de plus sérieux.

2. Préparez-vous
Dans cette optique, arrangez-vous pour être prêt, exactement comme pour un entretien en
personne. Travaillez vos arguments, répétez votre discours, révisez votre CV et ce que vous
savez de l'entreprise et de votre interlocuteur, et préparez des questions.

3. Choisissez le lieu et le moment


Si l'appel est programmé, vous pouvez vous organiser. S'il s'agit d'un appel surprise et que
vous ne vous trouvez pas dans de bonnes conditions, demandez à votre interlocuteur si vous
pouvez le rappeler plus tard. Il comprendra et préférera vous parler quand vous ne serez plus
dans les transports par exemple.

4. Eliminez les distractions


Il est tentant de se laisser distraire lorsqu'on est au téléphone. Certains gribouillent sur un
morceau de papier, d'autres gardent un œil sur leur écran d'ordinateur, d'autres encore en
profitent pour accomplir diverses tâches. Evitez tout cela : vous devez être entièrement
concentré sur votre conversation.

5. Souriez
Un sourire, ça s'entend. L'entretien sera bien plus agréable pour votre interlocuteur s'il n'a pas
l'impression que vous vous trouvez devant un peloton d'exécution ! Sans allez jusqu'à vous
faire un claquage des zygomatiques, gardez le sourire autant que possible. Evitez tout de
même les rires nerveux. La clé : dosez !

6. Soyez dynamique
La motivation est difficile à faire passer par téléphone, bien plus qu'en face à face, puisque

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vous ne pouvez pas avoir recours à la gestuelle pour appuyer vos propos. Parlez d'une voix
ferme, avec conviction, et choisissez soigneusement votre vocabulaire. Par exemple, parlez au
présent et au futur plutôt qu'au conditionnel.

7. Pensez à la politesse
Les conversations par téléphone sont souvent moins formelles que les rendez-vous physiques.
N'oubliez pas : au bout du fil se trouve quelqu'un qui peut décider de votre avenir
professionnel, ne vous l'aliénez pas à grands renforts de « ouais » et de « j'en sais rien ». Vos
manières doivent être irréprochables.

8. Faites attention à votre répondeur


Nombreux sont les recruteurs à avoir changé d'avis sur un CV prometteur parce que le
message de répondeur du candidat les avait fait douter de son sérieux. Restez sobre tant que
vous attendez des appels de futurs employeurs, vous pourrez laisser votre humour s'exprimer
quand vous aurez décroché le poste.

9. Soyez prêt à tout


Le recruteur pourra très bien passer à l'anglais en plein milieu du coup de téléphone pour
s'assurer que vous n'avez pas menti sur votre niveau. Ou même vous proposer directement une
mise en situation si le poste que vous visez impose l'utilisation régulière du téléphone.
Adaptez vous et montrez que vous êtes réactif.

10. Sachez conclure


Ne vous contentez pas d'un « à la prochaine » pour mettre fin à l'entretien : remerciez le
recruteur pour le temps qu'il vous a accordé. La conclusion gagnante ? Rappelez à votre
interlocuteur que vous êtes disposé à le rencontrer en personne s'il souhaite en apprendre plus
sur vous : votre disponibilité jouera en votre faveur.

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Vrai ou faux ?

Décrocher un emploi est un processus complexe. Vous devez être qualifié pour le poste, poser
votre candidature, passer des entrevues et éblouir tout le monde avec votre personnalité.
Isolément, chacune de ces étapes est difficile. Ensemble, elles semblent insurmontables.

Toute recherche d'emploi ramène à une seule chose : vos compétences. Vos compétences
professionnelles qui vous rendent apte à remplir le poste. Vos compétences dans la rédaction
d'un curriculum vitæ. Vos compétences pour répondre aux questions posées en entrevue. Vos
compétences sont constamment mises à l'épreuve. Alors, pourquoi attendre au jour J pour voir
si vous êtes prêt ? Pour vous aider à être au mieux pendant votre recherche d'emploi, voici un
questionnaire qui vous permettra d'être fin prêt :

Vrai ou faux?

1. Ne posez pas de questions pendant une entrevue. Vous pourriez paraître arrogant.
Vrai ? Faux ?

Faux : Les employeurs veulent sentir que vous participez à l'entrevue et que leur entreprise
vous intéresse. Si vous ne posez pas de questions lorsqu'on vous en donne l'occasion, vous
aurez l'air de quelqu'un qui s'ennuie, et donc qui ne tient pas tellement à obtenir cet emploi.

2. Renseignez-vous sur l'entreprise avant de vous présenter à une entrevue. Vous pouvez
lire les nouvelles, l'historique ainsi que les fiches biographiques des principaux membres
du personnel de l'entreprise. Vrai ? Faux ?

Vrai : Qu'on vous demande explicitement ou non de parler de ce que vous savez de
l'entreprise, vous pouvez trouver une façon de mentionner ces renseignements dans vos
réponses pour montrer que vous ne vous intéressez pas seulement au salaire, mais aussi à
l'organisation. De plus, la recherche que vous faites vous aidera à déterminer si l'entreprise
vous convient ou non.

3. N'apportez pas de copie de votre curriculum vitæ à une entrevue. De toute évidence,
l'employeur l'a déjà vu, sinon, il ne vous aurait pas convoqué en entrevue. Vrai ? Faux ?

Faux : Même si le responsable du recrutement et tous ceux que vous rencontrez ont
probablement déjà vu votre curriculum vitæ, vous devriez toujours en avoir quelques copies
supplémentaires sous la main. En étant en mesure d'en remettre une à quelqu'un qui aurait
égaré la sienne ou au vice-président qui aurait décidé d'assister à l'entrevue à la dernière
minute, vous montrez que vous êtes préparé et prévenant.

4. Il est toujours approprié d'envoyer une note de remerciement au responsable du


recrutement après une entrevue, que ce soit par courriel ou par la poste. Vrai ? Faux ?

Vrai : Parmi les règles de civilité qui tendent à disparaître depuis deux décennies, on compte
l'envoi d'une note de remerciement manuscrite à la personne qui vous a vu en entretien. Si de
nombreux employeurs apprécient ce geste, et vous ne perdrez pas de points si vous le faites,

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de nos jours, l'envoi d'un courriel est plus rapide et plus courant, et la plupart considèrent qu'il
est tout aussi acceptable.

5. N'apprenez pas par cœur vos réponses à des questions d'entrevue pour ne pas les
réciter mot à mot. Vrai ? Faux ?

Faux. Vous voulez bien sûr avoir l'air naturel et spontané, mais vous ne voulez quand même
pas vous faire prendre par surprise. Sachez quoi répondre aux questions courantes (« Quelle
est votre plus grande faiblesse ? », « Pourquoi voulez-vous travailler ici ? »), mais n'apprenez
pas vos réponses mot à mot.

6. Votre curriculum vitæ doit inclure tous les emplois que vous avez occupés. Les
employeurs aiment embaucher des personnes minutieuses. Vrai ? Faux ?

Faux : Si vous venez de décrocher votre diplôme, vous n'avez peut-être pas encore beaucoup
d'expérience, et il peut être acceptable d'indiquer tous les emplois que vous avez occupés.
Mais si vous travaillez depuis 15 ou 20 ans, contentez-vous d'indiquer les emplois qui ont un
lien avec le poste que vous convoitez. Faites ressortir les expériences qui démontrent la
compétence et les réalisations qui font de vous le candidat idéal. Une longue énumération
d'emplois non pertinents encombre votre curriculum vitæ et lui donne une allure désordonnée.

7. Il n'est pas nécessaire de commencer son curriculum vitæ par la présentation de ses
objectifs de carrière. Vrai ? Faux ?

Vrai : Les objectifs de carrière ont cédé la place aux résumés de carrière, qui donnent une
meilleure idée du genre de candidat que vous êtes. La plupart du temps, les objectifs sont trop
généraux et ne donnent pas au recruteur de raison de poursuivre sa lecture. Par contre, un
résumé met vos principales qualités en évidence et incite le recruteur à lire un curriculum vitæ
jusqu'au bout.

8. Vous devriez faire une recherche avec votre nom sur Internet pour savoir ce qu'un
futur employeur pourrait trouver sur vous. Vrai ? Faux ?

Vrai : Les employeurs veulent savoir qui ils reçoivent en entrevue et se tournent vers les
moteurs de recherche et les sites de réseautage pour trouver des renseignements sur vous :
votre profil professionnel, votre portfolio numérique, votre association d'anciens élèves, les
photos de vos vacances à la plage... Oui, les employeurs regardent tout, alors faites le ménage
avant qu'ils trouvent ce qui ne les regarde pas.

9. Si vous connaissez quelqu'un dans l'entreprise où vous voulez être embauché, vous ne
devriez pas l'embêter en lui demandant d'appuyer votre candidature. Vrai ? Faux ?

Faux : À moins que cette personne soit votre ennemi juré, donnez-lui un coup de fil ou
envoyez-lui un courriel pour lui demander si elle ne pourrait pas appuyer votre candidature à
un poste. Si le fait d'être aussi direct vous met mal à l'aise, demandez-lui si elle ne pourrait pas
vous donner quelques renseignements sur le poste à pourvoir ou sur l'entreprise, de sorte que
vous serez au moins mieux préparé lorsque vous poserez votre candidature. La plupart des
gens sont ravis d'aider les autres (surtout s'ils reçoivent une récompense en argent pour avoir
recommandé la personne embauchée).

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10. Si votre téléphone sonne ou vibre durant une entrevue, il n'est pas inapproprié de
regarder qui appelle, tant que vous ne répondez pas. Vrai ? Faux ?

Faux : Si vous prenez ou regardez d'une façon ou d'une autre votre téléphone pendant une
entrevue, il vaut mieux que ce soit parce qu'une personne qui vous est chère est aux urgences
et pourrait mourir dans les minutes qui suivent. Et même dans ce cas, vous devriez prévenir
votre interviewer dès le début que vous pourriez devoir surveiller vos appels en raison d'une
urgence familiale. Autrement, dès l'instant où vous jetez un coup d'œil à l'écran de votre
téléphone ou répondez à un courriel, vous indiquez au recruteur que vous avez des choses
plus importantes à faire et que vous n'accordez pas beaucoup de valeur au temps qu'il vous
consacre.

Bonne chance à tous !

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