Vous êtes sur la page 1sur 80

INTRODUCTION

Le cours d’Organisation et Législation Scolaire


constitue un impératif pour la promotion du système
éducatif de notre pays. Il permet aux étudiants d’acquérir
les connaissances du contexte dans lequel ils exerceront
leur profession.

Ce manuel est, donc, destiné aux étudiants de… et


a pour finalité de développer leur capacité et leur maîtrise
ainsi qu’augmenter leur compréhension en Organisation et
législation scolaire, en abordant concrètement les
questions fondamentales de l’organisation et
fonctionnement d’une institution scolaire.

0.1. OBJECTIFS DU COURS


0.1.1. OBJECTIF GÉNÉRAL :

Ce cours vise à informer les étudiants, futurs cadres de


l’éducation de la structure organique, des textes juridiques
et légaux, de l’administration (fonctionnement) et du
système de contrôle (inspection) de l’enseignement
national ; les préparer à leurs futures tâches et attributions
d’enseignants et d’autorités scolaires.

0.1.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :


 Organiser des activités dans un système éducatif pour
le bon fonctionnement du travail et l’école dans le

1
strict respect des textes et des normes établis par le
Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel (EPS-INC).
 Appliquer les principes d’administration en fonction
des ressources disponibles à une école particulière.
 Légiférer les lois scolaires dans son organisation de
l’enseignement et la mise en pratique des textes
juridiques et légaux régissant l’EPS-INC.
 Décrire les tâches et attribution spécifiques des
enseignants et des autorités scolaires.
0.1.3. APPROCHE PÉDAGOGIQUE

Ce cours est organisé en séquence distinctes mais ayant un


lien logique entre elles. Dans un premier temps, les
étudiants sont invités à prendre connaissance du cours dans
sa globalité. Ensuite, ils peuvent aborder les séquences
selon l’ordre proposé sur le plan du cours en réalisant les
activités et les exercices proposés.

Deux types d’activités seront programmés : les activités


globales et les activités locales.

Ces activités seront réalisées individuellement et en


groupes afin de faciliter les échanges entre apprenants.

0.1.4. EVALUATION

Elle est conforme à la réglementation.

2
0.1.5. PLAN DU COURS

CHAPITRE I. ORGANISATION SCOLAIRE

I.1. Le concept et importance de l’organisation

I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une


organisation

I.3.Étapes dans l’organisation

I.4. Directives pour une organisation efficace et solide

I.5. Organisation scolaire

I.6. Organisation au niveau national

I.7. Organisation de l’EPS_INC et des entités décentralisés

I.8. Organisation de l’école

I.9. Gestion des établissements de l’enseignement national

I.10. Implantation scolaire

I.11. Travail

CHAPITRE II : ADMINISTRATION ET GESTION

II.1. Concept d’Administration

II.2. Des qualités et connaissances (compétences)

II.3. Principes et éléments d’administration

II.4. Concept de Gestion

II.5. Principales fonctions de gestion :


3
II.6. Fonctionnement de l’Administration des systèmes
éducatifs

II.7. Composantes du dossier de l’enseignant

II.8. Documents de gestion dans la carrière de l’enseignant

II.9. Travail

CHAPITRE III : LE CONTRÔLE DE L’ENSEIGNEMENT


NATIONAL OU INSPECTION SCOLAIRE

III.1. Notion de l’inspecteur

III.2. Rôle, mission et fonctions de l’inspecteur

III.3. Documents de l’inspecteur

III.4. Évaluation à l’EPS-INC

III.5. Contrôle de l’enseignement national

III.6. Plan intermédiaire de l’éducation (PIE)

CHAPITRE IV : LÉGISLATION SCOLAIRE

IV.1. Définition

IV.2. Législation scolaire de base

IV.3. Histoire de l’organisation de l’enseignement en RD


Congo

IV.4. Travail chapitre III et IV

4
CHAPITRE I. ORGANISATION SCOLAIRE

I.1. Le concept et importance de l’organisation

I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une


organisation

I.3.Étapes dans l’organisation

I.4. Directives pour une organisation efficace et solide

I.5. Organisation scolaire

I.6. Organisation au niveau national

I.7. Organisation de l’EPS_INC et des entités décentralisés

I.8. Organisation de l’école

I.9. Gestion des établissements de l’enseignement national

I.10. Implantation scolaire

I.11. Travail

5
I.1. Concept et importance de l’organisation

I.1.1. Concept d’ « organisation »

De manière immédiate et appliquée à la gestion, trois sens


peuvent être attribués au mot organisation.

 Sens 1 : l’activité d’organiser, qui consiste notamment


à élaborer une structure, des procédures, un ordre
propre au système.
 Sens 2 : l’organisation est le cadre que représente pour
ses membres l’état d’un système après l’acte
d’organiser, notamment en termes de structures et de
culture.
 Sens 3 : l’organisation est une institution sociale en
tant que système organisé.

Organisation: Processus d’arrangement et d’affectation du


travail, de l’autorité et des ressources entre les membres
pour atteindre les buts fixés.

A l’école, organiser c’est définir et répartir les tâches,


déléguer les rôles, des responsabilités et de l’autorité,
déterminer les relations entre les membres du personnel
pour accomplir l’enseignement, puis coordonner les
personnes, les finances et les autres ressources pour des
apprentissages réussis.

6
L’organisation regroupe tout ce qui crée de l’ordre dans un
système sociotechnique ou sociétal. Cet ordre suppose : -
l’orientation du système vers un but, vers des résultats, -
un cadre de référence comportemental, - une identité
spécifique au système, - un fonctionnement interne propre.
Mais le mot organisation est utilisé dans d'autres domaines
que celui de la gestion.

Activité (acte Cadre de référence Institution (système)


d’organiser) (état après l’acte
d’organiser)
Structurer, (ré) Réseaux de relations Système
organiser, se et d’interactions, sociotechnique
comporter de telle structures et composé d'individus,
manière qu’on processus formels et de moyens
réalise un ordre. informels, qui sont techniques, de
créés, matériels réunis en
C’est-à-dire : Créer consciemment ou vue d’un but, et
des règles, non, pour atteindre d’objectifs.
formaliser des un but et des
relations entre objectifs. C’est-à-dire : Un
humains, mais aussi système né
entre humains et C’est-à-dire : Des formellement ou
machines. Définir relations et des informellement.
des valeurs, les interactions entre Un système
comportements individus, composé d’acteurs
souhaités, les informations, jouant différents
objectifs. machines, ... Des

7
éléments culturels rôles, remplissant
spécifiques à chaque diverses activités.
système, concrets ou
Conduire le symboliques.
personnel en : - Une institution : -
groupant les tâches - Un ensemble entreprise - hôpital -
créant des unités - d’instruments: - département
structurant les organigramme - administratif - parti
relations - guidant le diagramme de politique -
comportement des fonctions - schéma organisation non
collaborateurs - etc. de flux - charte gouvernementale -
d’entreprise - etc.
système de valeurs -
etc.
Soit aussi :
ORGANISER L’ORGANISATION DE L’ORGANISATION

I.1.2. Pluralité des perspectives

Différentes perspectives s’offrent, en termes


d’organisation, selon des traditions de recherche et des
intérêts divers, illustrés par différentes écoles de pensée
en management.

On peut regrouper ces multiples représentations sous trois


angles :

 On privilégie une dimension de l’organisation.

8
 On utilise des métaphores pour jouer sur des
ressemblances.
 On adopte une posture de recherche en management.

On privilégie une dimension de l’organisation

 On va par exemple se focaliser sur les activités de


production ; les interdépendances et les contraintes
techniques auxquelles l’entreprise est confrontée pour
réaliser ces activités s’expriment par une
infrastructure de solutions techniques ; cette
infrastructure conditionne l’organisation. adoptée et
la configuration des tâches de chacun c'est-à-dire la
division technique du travail.
 On se focalise sur les relations d’échange entre les
participants ; l’architecture des relations sociales est
alors mise en évidence, la coordination des activités
permet l’intégration de l’organisation par des
systèmes formels de contrôle et des liaisons
informelles entre participants.
 Lorsque l’on se focalise sur la superstructure des
valeurs partagées par les membres de l’organisation
c’est la dimension symbolique de l’organisation qui est
privilégiée, sa culture.

9
I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une
organisation

Les analystes des organisations ont été amenés à créer des


typologies permettant de regrouper les organisations en
classes. A ce jour on dispose de multiples essais
typologiques, utiles, mais pas d’une forme finale et aboutie
de classement des organisations, c’est-à-dire d’une
taxonomie des organisations.

I.2.1. Typologies les plus marquantes

Ils privilégient les relations de l’organisation avec son


environnement ou bien les relations sociales internes à
l’organisation.

Quelques typologies croisent ces deux aspects :

1. Les typologies centrées sur les relations de l’organisation


à son environnement.

On s’intéresse dans ce cas à ce que les organisations


apportent à l’environnement dans lequel elles s’insèrent.
On peut alors concevoir deux façons différentes de
procéder :

1. Retenir la nature des outputs comme dimension.


2. Retenir la nature des bénéficiaires principaux de ces
outputs.

2. Les typologies centrées sur les relations sociales internes


10
Deux typologies centrées sur les relations internes sont
largement reconnues dans la littérature :

1. celle fondée sur le mode d’engagement et de


soumission des membres de l’organisation,
2. celle fondée sur la nature du système d’incitations de
l’organisation.

Les organisations peuvent aussi être :

 Formelles: celles qui se réfère au mode de saturation


et de division du travail, des répartitions de
compétences, des rôles et des pouvoirs, des
réglementations établies selon les normes formulées
par le manager ou responsable de l’entreprise.
 Informelles: celles qui se réfèrent aux relations
sociales qui se développent entre les membres de
l’entreprise.

11
I.2.2. Principaux caractéristiques d’une organisation

CARACTÉRISTIQUES EXPLICATIONS
UNITÉ NORMATIVE DES Les objectifs de chaque
OBJECTIFS département convergent
vers les objectifs généraux
de l’organisation.
HIÉRARCHIE DU POUVOIR Il existe une nette clarté
quant à la répartition des
tâches (Organigramme).
PRÉSENCE COMBINÉE DES Les personnes fonctionnent
HOMMES ET DES dans les structures. Et les
STRUCTURES structures n’ont de sens que
par l’œuvre humaine.
POSSIBILITÉ Il s’agit de l’ouverture à
D’ADAPTATION, l’évolution de la mission de
D’ACQUISITION OU DE l’organisation.
CHANGEMENT DE MISSION
UNITÉ MÉCANIQUE ET Harmonie mécanisme-
UNITÉ SOCIALE société.

12
I.2.3. Composantes d’une organisation

CARACTÉRISTIQUES DÉFINITIONS SUPPORTS


D’INFORMATION
STATUTS Forme juridique Statuts, rapports
de l’organisation d’activités, bilan
MISSIONS But de Livret d’accueil,
l’organisation, ce dépliant,
vers quoi elle affiche,
doit tendre brochure, site
internet
OBJECTIFS Résultat à Projet
atteindre en d’établissement,
mettant des compte rendu
actions, des d’assemblée
stratégies en générale.
place.
ACTIVITÉS Ensemble des Rapport
actes et travaux d’activité,
d’une dossier de
organisation. presse, dépliant,
brochure de
présentation,
compte-rendu
d’actions,

13
journal interne,
revue
FINANCEMENT Budget : Rapport
l’affectation des d’activité,
moyens dépend présentation du
des priorités de budget
la structure
COMPOSANTES Eléments qui Livret d’accueil,
STRUCTURELLES constituent une organigramme,
organisation. règlement

I.3.Étapes dans l’organisation

1. Détermination des objectifs (selon la politique


formelle) ;
2. Division horizontale du travail (division du travail entre
les équipes) ;
3. Division verticale du travail (délégation d’autorité) ;
4. Coordination (toutes les activités sont à réaliser de
façon à atteindre le même objectif);
5. Contrôle (standards définis, activités du personnel
menées et responsabilité précise).

14
I.4. Directives pour une organisation efficace et solide

 Unité et diversité : division travail et coordination des


activités,
 Objectifs généraux et spécifiques : chaque objectif
conçu pour aider à réaliser le but fonctionnel de
l’école,
 Unité et division de l’autorité : chaque enseignant
serait responsable mais a besoin d’un appui,
 Esprit de groupe contre l’enthousiasme individuel :
contrôler l’enthousiasme individuel en l’orientant sur
les objectifs de l’école.

I.5. Organisation scolaire

Etymologiquement le mot organisation


vient d’organium qui signifie organe, une partie nettement
délimitée d’un corps vivant qui renferme une fonction
déterminée.
Organiser : est une action de constituer des structures.
Formellement parlant, l’organisation scolaire est
l’application de législation scolaire qui constitue sa
base. C’est la répartition des choses, tâches, personnes
dans l’ensemble de telle sorte qu’il y ait un système avec
les éléments qui favorisent le fonctionnement. Son
importance réside dans le développement économique
culturel et social.

15
I.5.1. Structures de l’enseignement national
L’enseignement national s’organise par cycles prévus pour
chaque niveau éducatif et se présente de la manière
suivante :
Cycles Caractéristiques Buts
Maternel  Cycle unique  Assurer
 Facultatif l’épanouissement
 3 ans de la personnalité
de l’enfant par
l’intégration
famille-société.
 Mettre l’accent sur
l’éducation
sensorielle,
motrice et sociale
de l’enfant. Lui
donner le prérequis
pour l’école
primaire.
Primaire  6 ans  Faire acquérir à
 Repartis en 3 l’enfant les outils
degrés : d’apprentissage le
 Degré préparant à
élémentaire s’intégrer dans la
 Degré moyen société et à
 Degré poursuivre les
terminal études ultérieures.

16
 Obligatoire
 Gratuit
Secondaire  Écoles d’arts et  Assurer la formation
métiers : 3 ans générale en
 Écoles développant les
professionnelles : 5 instruments déjà
ans préparés par
 Humanités l’éducation de base
générales et comme la langue,
techniques : 6 ans l’écriture ainsi que
toutes les habiletés de
la personne humaine.
 Assurer une formation
spécifique au travail,
en les outillant des
connaissances
générales leur
permettant de
continuer former ou
exercer une
profession.

Supérieur et Supérieur : deux Institut supérieur :


universitaire cycles.  Former les cadres
 Graduat : 3 ans spécialisés dans le
 Licence : 2 ans domaine de la
Universitaire : 3 technologie, des arts
cycles. et métiers.

17
 Graduat : 3 ans  Organiser la recherche
 Licence : 2 ans scientifique en vue de
 Doctorat en 2 l’adaptation des
cycles dont : techniques et de
 DES ou DEA : nouvelles
2 ans technologies aux
 Doctorat conditions spécifiques
proprement du pays.
dit  Encourager la
promotion des arts et
métiers.
 Etc.
Université :
 Former les cadres
dans tous les secteurs
de la vie
professionnelle.
 Contribuer au
développement du
pays par la recherche
scientifique.
 Vulgariser les
résultats de ces
recherches.
I.5.2. Enseignement spécial
Quant à l’enseignement spécial, il est réservé aux
personnes vivant avec handicap étant dans l’impossibilité

18
de suivre l’enseignement dans les établissements ordinaires
et est organisé en fonction des handicaps spécifiques.
Son but est de préparer à la vie ces personnes et à
développer leurs aptitudes physiques, intellectuelles,
morales et professionnelles en favorisant leur insertion
sociale, leur intégration dans la vie socioprofessionnelle et
les rendre utiles à elles-mêmes d’abord puis à la société.
Il s’agit des :
 Analphabètes
 Non-voyants et mal voyants
 Sourds et sourds-muets
 Handicapés sociaux et caractériels
 Retardés mentaux

I.6. Organisation au niveau national

Il est important de connaître l’organisation de système


éducatif pour pouvoir mener à bien sa gestion et
particulièrement la gestion d’une institution éducative
donnée.

I.6.1. Gouvernement

Ce sont les Ministres et vice-ministres (en cas d’absence ou


d’empêchement des Ministres) en charge de l’éducation qui
représentent le gouvernement.

19
Le rôle du gouvernement est celui d’organiser, administrer,
légiférer et contrôler la gestion des institutions éducatives.
Il assure l’instruction pour tous.

L’article 43 de la loi cadre précise les compétences du


gouvernement en matière d’enseignement. On y définit les
mesures générales d’enseignement applicables sur toute
l’étendue du territoire congolais en ces termes :

 Il élabore le plan général de développement de


l’enseignement et l’intègre dans celui du
développement socioéconomique du pays.
 Il crée les établissements publics d’enseignement
national et fixe les structures de l’enseignement
national.
 Il définit les programmes d’études ainsi que les normes
relatives aux instruments pédagogiques.
 Il édicte les principes généraux de gestion de
l’organisation administrative des établissements
d’enseignement.
 Il définit les principes généraux de gestion et de
supervision des établissements d’enseignement ;
 Il tient les statistiques scolaires.
 Il détermine les principes généraux en matière
d’inspection administrative, pédagogique, financière
et médicale des établissements d’enseignement.

20
 Il organise le modèle des titres scolaires et
académiques et établit les accords de coopération
internationale en matière d’éducation.

I.6.2. Secrétaire Général

Il est en charge de toute l’administration des Ministères et


travaille en collaboration avec les Directeurs chefs de
service.

I.6.3. Services centraux

Les articles 197 et 198 stipulent que le gouvernement et les


entités décentralisées partagent les mêmes compétences.

Voici les directions d’administration centrale de l’EPS-INC :

 Direction des services généraux


 Direction des programmes scolaires et matériels
didactiques
 Direction de l’administration de l’enseignement
général et normal
 Direction de l’inspection générale
 Direction de l’administration de l’enseignement
technique et formation professionnelle
 Direction des relations et statistiques scolaires
 Direction des relations internationales
 Direction de l’imprimerie pilote
 Direction de l’organisation de l’information

21
 Direction de l’enseignement spécial
 Direction de l’éducation pour tous
 Direction des réformes et innovations pédagogiques
 Direction de test national de fin d’études primaires
 Direction de l’éducation à la vie familiale et en
matière de la population à l’école
 Direction des jeux, sports et loisirs scolaires
 Direction des infrastructures scolaires
 Direction des pensions et rentes de survie
 Direction du service de contrôle et la paie des
enseignants
 Direction du service national d’identification des
élèves (SERNIE)
 Direction de l’administration de l’enseignement privée
agrée
 Direction du bureau de l’observatoire du partenariat
éducatif
 Direction de la francophonie

I.7. Organisation de l’EPS_INC et des entités


décentralisés

Voire division territoriale de la RDC.

La structure de décentralisation de l’enseignement national


a deux niveaux :

22
1. La province éducationnelle de l’EPS-INC et le
coordinateur ou diocésains des écoles conventionnées.
2. La sous-division de l’EPS-INC avec à la tête le chef de
division et le sous-coordinateur des EC.

I.8. Organisation de l’école

I.8.1. Structure de l’école


La structure d’une organisation définit la nature de relation
des membres et des organes faisant partie de cette
organisation. Cette structure est basée sur des éléments
tels que :
 Autorité ;
 Responsable ;
 Division ;
 Spécialité et
 Interdépendance.
A l’école, on trouve des membres de spécialités différentes
groupés dans trois catégories de services différentes mais
interdépendants. Ces membres sont :
 L’administration ;
 L’enseignement et
 Le service de soutien à l’enseignement.

23
Chacune de ces entités joue un rôle spécifique mais tous
concourent à un seul objectif à savoir : l’épanouissement
de la personnalité de l’élève. Pour cela :
 L’administration doit jouer le rôle de la gestion (cfr.
Les cinq verbes fayoliens : PROCOCOCO) ;
 L’enseignement doit remplir le rôle de transmission de
connaissances et de l’éducation et
 Les services de soutien à l’enseignement ou les
services connexes doivent servir à soutenir l’action de
l’éducative en maîtrisant tous les facteurs pouvant
faire obstacle à l’acquisition des connaissances par
l’enfant ; on peut citer à cette catégorie par exemple :
service (pédagogique) psychologique, médical,
guidance etc.
I.8.2. Rôle du chef d’établissement
Au sein d’une école, le chef d’établissement joue le rôle de
la tête.
C’est lui qui pense, qui fait agir l’intérêt du corps entier qui
est l’école. Le chef d’établissement est un cadre
d’enseignement, une autorité scolaire, un responsable de
l’éducation au sein de son école.
1o Il est cadre pare qu’il possède des larges connaissances
techniques, juridiques, administratives, commerciales
susceptibles d’assurer le bon fonctionnement de l’école.

24
2o Il est autorité scolaire parce qu’il est investi légalement
de droit de commander les agents de l’éducation mis sous
surveillance.
3o Il est responsable parce qu’il porte garant des
conséquences possibles de l’action éducative qu’il est
appelé à planifier, à faire exécuter et accepté que la
réussite ou l’échec de l’acte entrepris lui incombe. Le chef
d’établissement doit accomplir les tâches administratives
et pédagogiques.
4° Est appelée tâche administrative celle ayant trait à
l’ordre et à la discipline. En tant qu’administratif, le chef
d’établissement tient les documents divers en jour.
I.8.3. Rôle de l’enseignant
Si l’école est conçue comme un lieu d’épanouissement de
la personnalité de l’enfant, l’enseignant y joue
essentiellement le rôle d’éducateur. C’est-à-dire le rôle de
celui qui aide l’enfant à se développer, à épanouir toutes
ses potentialités physiques, intellectuelles, morales et
spirituelles.
Ainsi la première qualité qu’on attend de l’enseignant et la
compétence dans les disciplines qu’il est chargé
d’enseigner. Plus l’enfant est jeune, plus il importe de lui
proposer les enseignants compétents qui sont excellents
pédagogues et vrais psychologues, capables de
communiquer, d’établir un dialogue constant avec leurs

25
élèves et capables de veiller à leurs action et de répondre
avec exactitude aux questions qu’ils posent.
Il faudra qu’ils puissent trouver chez leurs formateurs, non
seulement un grand savoir, une vaste culture et un bon
équilibre mais aussi une constante sympathie, une
compréhension intelligente et rassurante de la dignité et de
l’honnêteté.
C’est qu’auprès des enseignants, la compétence ne sera
jamais suffisante, il faut également de la bonne moralité.
Le professeur est au contraire, un homme avec tout ce qu’il
a et peut avoir d’humain. Un homme appelé) assumer
plusieurs rôles : il est pédagogue, communicateur,
gestionnaire, catalyseur social, décideur et conseiller.
I.8.4. Climat organisationnel

L’organisation de l’école passe par un bon climat


organisationnel qui n’est pas seulement la personnalité de
celle-ci, mais aussi son identité. Ce bon climat est
important quant au rendement du personnel et à la qualité
de l’enseignement. Ce climat peut être fermé ou ouvert.

I.8.5. Leadership

Leader c’est la personne qui a les qualités de diriger, elle


possède les atouts nécessaires pouvant permettre de
modifier ou de transformer le comportement, les pensées
et même les faits et gestes de ceux qui le suivent.

26
Un bon leadership dans une institution éducative peut
garantir la bonne marche de celle-ci et permet une
éducation de qualité. Mais, il est important de souligner que
tout acteur éducatif a un rôle très important pour la
création d’un bon climat organisationnel et pour l’atteinte
des objectifs établis.

I.8.6. Conseil de Gestion

En plus, toute institution éducative a besoin d’un conseil de


gestion qui a pour but :

 Assurer une gestion saine de l’établissement scolaire.


 Constituer un mécanisme pour empêcher les abus.
 Etre un moyen de protection du chef d’établissement
par la prise de décision en collège.
 Favoriser le développement de l’établissement.

Le conseil de gestion est composé par :

 Chef d’établissement
 Directeur des études (école secondaire)
 Directeur adjoint (école primaire)
 Conseiller pédagogique
 Directeur de discipline
 Représentant des enseignants
 Représentant des parents d’élèves

27
I.9. Gestion des établissements de l’enseignement
national

L’État étant le responsable de l’organisation de


l’enseignement, il est l’unique organe qui agrée les écoles
publiques et privées.

École agréée : est une école reconnue par le Ministère de


l’EPS.

Critères d’agrément :

 Enseignements conformes aux programmes de l’EPS.


 Qualifications des enseignants soumises aux normes du
ministère.
 Matériel didactique approuvé et conforme aux normes
de l’EPS.

Seules les écoles agréées délivrent les titres scolaires


officiels.

Écoles publiques conventionnées ou non conventionnées


sont automatiquement agréées. Et toutes écoles agréées
font partie du système éducatif national.

Les écoles publiques sont subventionnées par l’État. Les


privées, non.

28
I.10. Implantation scolaire

L’article 143 de la loi cadre 86-005 du 22 septembre 1986


interdit l’ouverture d’un établissement sans autorisation
sous peine de servitude pénal et d’amande. De ce fait, la
création d’une école publique ou privée doit suivre la
procédure établie dans la dite loi en son titre V.

Ainsi donc, pour la création d’une école selon qu’il est


prévu dans l’article 47 de la loi susmentionnée, il faut :

 Dénomination de l’établissement.
 Objectifs et buts poursuivis para l’établissement.
 Désignation du domicile de l’établissement et l’année
scolaire envisagée pour l’ouverture.
 Liste de membres du personnel enseignant, leurs
qualifications et leurs antécédents dans
l’enseignement.
 Programme de cours et indication d’horaire.
 Nombre d’élèves pouvant fréquenter l’établissement.
 Conditions d’admission et sanction d’études (diplôme,
certificat, etc.)
 Liste du matériel didactique et équipement technique
et scientifique.

Bref, toute personne morale ou physique peut créer une


école privée si et seulement si elle respecte la procédure

29
et présente les garanties d’ordre juridique, politique,
financier, matériel, moral et pédagogique.

I.11. Travail

1. Comment s’organise le système éducatif au niveau


national ?
2. Comment se structure une école ?
3. En terme concret, quelles sont les activités à réaliser
pour organiser une institution ?
4. Quel est le rôle de chaque composant d’une
organisation ?
5. L’enseignement national est structuré d’une manière
précise. Quelle cohérence trouvez-vous dans cette
structuration ?
6. Quel est le but de l’enseignement spécial dans notre
système éducatif ? Et quelle est son importance ?
7. Rédiger un essai d’au moins 3 pages dans lequel vous
répondez à la question suivante : est-il important
d’organiser le système éducatif ? Pourquoi ?

30
CHAPITRE II : ADMINISTRATION ET GESTION

II.1. Concept d’Administration

II.2. Des qualités et connaissances (compétences)

II.3. Principes et éléments d’administration

II.4. Concept de Gestion

II.5. Principales fonctions de gestion :

II.6. Fonctionnement de l’Administration des systèmes


éducatifs

II.7. Composantes du dossier de l’enseignant

II.8. Documents de gestion dans la carrière de l’enseignant

II.9. Travail

II.1. Concept d’ « Administration »

Le concept administration n’est pas une nouvelle


conception. Il existe depuis que les êtres humains
travaillent en groupe. Il est né de souci de l’homme de
mettre de l’ordre au sein d’une organisation.
Selon DWIGT WALDO, l’administration est une sorte
d’efforts coopératifs de l’homme, l’effort ayant un degré
rationaliste.
Paul LAMBERT défini l’administration comme étant la
pratique efficace de toute technique, méthodes et sciences
31
permettant d’améliorer le fonctionnement dans le
rendement de l’entreprise.
L’administration est le fait de poser les actes juridiques et
faire l’exécution des lois. Dans le fonctionnement d’une
institution scolaire, l’administration contracte des
engagements, et conclut des contrats soit pour acheter
des biens et fournitures, soit pour réaliser des travaux
publics et de demander aux tiers de prester pour son
compte.
L’administration est le respect des procédures, des
processus, des mécanismes, des normes qu’il faut
connaitre, appliquer et faire respecter en rapport avec la
mobilisation et l’utilisation des ressources dans un cadre
organisationnel (Kidinda, 2011, p. 6).

A la lumière de toutes ces définitions, on peut comprendre


que l’administration scolaire est l’ensemble des techniques
et des méthodes mises en œuvre pour fonctionner une
organisation scolaire en vue de la réalité maximale des
objectifs poursuivis au sein de cette organisation

II.2. Qualités et connaissances (compétences)

 Qualités physiques : santé, vigueur, adresse ;

32
 Qualités intellectuelles : aptitude à comprendre et à
apprendre, jugement, vigueur et souplesse
intellectuelles.
 Qualités morales : énergie, fermeté, courage des
responsabilités, initiative, dévouement, tact, dignité.
 Culture générale : notions diverses qui ne sont pas
exclusivement du domaine de la fonction exercée.
 Connaissances spéciales : elles concernent
exclusivement la fonction, soit technique, soit
commerciale, soit financière, soit administrative, etc.
 Expérience : connaissance résultant de la pratique des
affaires. C’est le souvenir des leçons qu’on a soi-même
tirées des faits.

Dans une institution scolaire comme toute autre entreprise,


la capacité essentielle du personnel est la capacité
professionnelle, caractéristique de l’entreprise, et la
capacité essentielle des responsables est la capacité
administrative

II.3. Principes et éléments d’administration

II.3.1. Principes généraux d’administration

La santé et le bon fonctionnement de l’école dépendent


d’un certain nombre de principes, encore appelés lois ou

33
règles. Ce terme principe doit être dégagé de toute idée de
rigidité. Il n’y a rien de rigide ni d’absolu en matière
administrative ; tout y est question de mesure.

Les principes sont souples et susceptibles de s’adapter à


tous les besoins. Il s’agit de savoir s’en servir. C’est un art
difficile qui exige de l’intelligence, de l’expérience, de la
décision et de la mesure. Faire de tact et d’expérience, la
mesure est l’une des principales qualités de
l’administrateur.

Quatorze principes d’administration non exhaustifs, selon


Fayol, se résument comme suit:

1) Division du travail : La division du travail est d’ordre


naturel : elle a pour but d’arriver à produire plus et
mieux avec le même effort. Elle a pour conséquence
la spécialisation des fonctions et la séparation des
pouvoirs.
2) Autorité - Responsabilité : L’autorité, est le droit de
commander et le pouvoir de se faire obéir. On
distingue dans un chef, l’autorité statutaire qui tient
à la fonction, et l’autorité personnelle faite
d’intelligence, de savoir, d’expérience, de valeur
morale, de don de commandement…
3) Discipline: La discipline, est le respect des
conventions qui ont objets essentiels : l’obéissance,

34
l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes ou marques
extérieurs de respect réalisés conformément aux
conventions établies entre l’école, le personnel et les
autres (élèves, parents…)
4) Unité de commandement : Pour une action
quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que
d’un seul chef. Dans toutes les associations humaines,
la dualité de commandement est une source
perpétuelle de conflits, parfois très graves, qui
sollicitent particulièrement l’attention des chefs à
tous les niveaux.
5) Unité de direction : Ce principe a pour expression :
Un seul chef et un seul programme pour un ensemble
d’opérations visant le même but. Il ne faut pas
confondre unité de direction (un seul chef, un seul
programme) avec unité de commandement (un agent
ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef).
6) Subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt
général : Ce principe rappelle que dans une
entreprise, l’intérêt d’un agent, ou d’un groupe
d’agents, ne doit pas prévaloir contre l’intérêt de
l’entreprise.
7) Rémunération du personnel : La rémunération du
personnel est le prix à payer du service rendu. Elle doit
être équitable, et autant que possible, donner

35
satisfaction à la fois au personnel et à l’entreprise, à
l’employeur et à l’employé.
8) Centralisation : La centralisation est un fait d’ordre
naturel ; elle consiste en ce que dans tout organisme
social, les sensations convergent vers la direction, et
que de la direction partent les ordres qui mettent en
mouvement toutes les parties de l’organisme. Trouver
la mesure qui donne le meilleur rendement total, tel
est le problème de la centralisation et de la
décentralisation. La valeur absolue et relative du chef
et des agents étant en perpétuelle transformation, on
comprend que la mesure de centralisation ou de
décentralisation (des tâches) puisse être elle-même
constamment variable.
9) Hiérarchie : La hiérarchie est la série des chefs qui va
de l’autorité supérieure aux agents inférieurs. La voie
hiérarchique est le chemin que suit, en passant par
tous les degrés de la hiérarchie, les communications
qui partent de l’autorité supérieure ou qui lui sont
adressées.
10) Ordre : Ordre matériel : - Pour que l’ordre
matériel règne, il faut qu’une place ait été réservée à
chaque objet et que tout objet soit à sa place. De plus,
il faut que la place ait été bien choisie. L’ordre doit
avoir pour résultat d’éviter les pertes de matière et

36
des pertes de temps. La propreté est un corollaire de
l’ordre. Aucune place n’est réservée à la saleté. Ordre
social : - Pour que l’ordre social règne dans une
entreprise, il faut, qu’une place soit réservée à chaque
agent et que chaque agent soit à la place qui lui a été
assignée. L’ordre parfait exige de plus que la place
convienne à l’agent et que l’agent convienne à sa
place. « L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».
11) Pourquoi équité et non justice ? La justice est la
réalisation des conventions établies. Mais les
conventions ne peuvent tout prévoir ; il faut les
interpréter ou suppléer à leur insuffisance. Pour que
le personnel soit encouragé à apporter dans l’exercice
de ses fonctions toute la bonne volonté et le
dévouement dont il est capable, il faut qu’il soit traité
avec bienveillance ; l’équité résulte de la
bienveillance avec la justice
12) Stabilité du personnel : Il faut du temps à un
agent pour s’initier à une fonction nouvelle et pour
arriver à bien la remplir – en admettant qu’il soit
pourvu des aptitudes nécessaires.
13) L’union du personnel : L’union fait la force. Ce
proverbe s’impose à la méditation des chefs
d’entreprise. L’harmonie, l’union dans le personnel
d’une entreprise est une grande force dans cette

37
entreprise. Il faut donc s’efforcer de l’établir par un
principe et en évitant deux dangers. Le principe à
observer est l’unité de commandement.
14) Initiative : La possibilité de concevoir et
d’exécuter est ce que l’on appelle l’initiative. La
liberté de proposer et celle d’exécuter sont aussi,
chacune de leur côté, de l’initiative.

II.3.2. Éléments d’administration

Pour Henri FAYOL, administrer au sens large et précis c’est


tout à la fois : prévoir, organiser, commander, coordonner
et contrôler (PROCOCOCO).
- Prévoir : c’est établir un plan du travail et s’appliquer
à le réaliser en y apportant de modifications que
l’expérience et les faits nouveaux suggéreront ;
- Organiser : c’est concevoir la forme à imposer au
groupe pour la bonne organisation à faire. C’est pratiquer
la version du travail et déterminer la hiérarchie; C’est
garnir le cadre conçu, recruter le personnel, achever de
l’instruire en faire avancer l’élite; C’est éliminer les non
valeurs tout en garantissant la stabilité de l’ensemble.
- Commander : c’est faire entrer en fonction la machine
par la mise en jeu de l’autorité, de la responsabilité, de
l’initiation de la discipline.

38
Le commandement se répartit entre ceux qui ont de l’autorité
u divers degré de la hiérarchie pour obtenir des
subordonnées de meilleur rendement. C’est pour cela, celui
qui commande doit :
1. Avoir une connaissance approfondie de son personnel
(maitriser la psychologie différentielle) ;
2. Eliminer les incapables ;
3. Bien connaître les conventions qui lient l’entreprises à
ses agents ;
4. Donner les bons exemples ;
5. Faire des visites périodiques.
C’est aussi réunir ses principaux collaborateurs à des
conférences où se prépare l’unité. C’est chercher à faire
régner dans le personnel l’activité, l’initiative et le
dévouement. Dans ce cadre FAYOL a limité en six
(maximum) le nombre de subordonnées directs au chef.
- Coordonner : c’est faire fonctionner les relations
extra-hiérarchiques des liaisons avec l’extérieur et liaison
avec l’intérieur du corps social
- Contrôler : c’est exercer une surveillance générale et
particulière afin que les activités se déroulent selon le plan
prévu et que les règles dictées soient judicieusement
appliquées.
En bref, Administrer, c’est prévoir, organiser, commander,
contrôler et évaluer. Administrer une école, c’est donc

39
superviser ses différentes activités pour répondre le mieux
aux objectifs qu’elle s’est assigné. Le directeur d’école, en
tant que gestionnaire d’une entreprise est appelé à gérer
le temps, le patrimoine, l’administration, la pédagogie et
les finances mis à sa disposition.

II.4. Concept de « Gestion »

Le concept gestion vient du verbe gérer, du latin gevere qui


veut, de manière large et étymologique, dire : administrer.
Exemple : gérer les activités pédagogiques.

Le terme gestion peut être défini comme l’utilisation


rationnelle et intelligente des ressources mises à la
disposition de l’entreprise.

Le mot gérer signifie utiliser rationnellement les ressources


humaines, financières et matérielles mises à la disposition
de l’école pour assurer sa rentabilité, c’est-à-dire le
bénéfice obtenu par rapport aux moyens engagés.

Le cas précis de l’école demande une attention


particulière et une vaste ouverture, compte tenu d’un
public varié et exigeant. Il faut nécessairement prendre en
considération un certain nombre de facteurs pour mieux
assumer sa tâche, à savoir : gestion de l’emploi du temps,
de l’espace, du matériel, de la gestion du programme
d’études et de formation, du type de situations
d’apprentissage, des apprenants, des enseignants, de
40
l’introduction des innovations éducatives, du respect des
textes et même souvent des éléments extérieurs au
système scolaire.

II.5. Principales fonctions de gestion

 Elaboration d’une politique (orientation des activités


vers l’atteinte des objectifs) et des règles de
formulation (reflètent les objectifs de l’organisation.
 Organisation comme processus d’arrangement et
d’affectation du travail, de l’autorité et des
ressources entre les membres pour atteindre les buts
fixés.
 Prise de décision : tâche plus décisive de la gestion
s’appuyant sur une analyse de différentes lignes de
conduites ; identifier le problème, développer ou
identifier les différentes options, sélectionner la
meilleure option, mettre en œuvre la décision et faire
le suivi de la mise en œuvre et évaluer la décision.
 Planification : prise de décision anticipée pour établir
des programmes, des buts et des méthodes spécifiques
pour les atteindre.
 Communication : processus de partage d’information
pour établir une même compréhension entre les
personnes (partage, transmission, échange).

41
 Contrôle : consiste à déterminer si la performance est
en accord avec les objectifs et ce qui était planifié.
 Leadership : tâche de gestion par laquelle une
direction est donnée aux activités combinées de
personnes pour s’assurer qu’elles effectuent les tâches
requises afin d’atteindre efficacement les objectifs
définis.

II.6. Fonctionnement de l’Administration des systèmes


éducatifs

Les grands principes de l’éducation nationale sont édictés


par toute une série de textes réglementaires. Ces textes
sont de différentes natures et suivent la hiérarchie
suivante :

 La Constitution de la R D Congo
 Les traités internationaux
 Les lois votées par e parlement et promulguées au
Journal Officiel
 Les décrets, actes exécutoires pris par le Président de
la République ou le Premier Ministre, nécessaire pour
la mise en application d’une loi. Ils disent comment
appliquer la loi.

42
 Les arrêtés, pris en application des décrets par les
ministres. Ils concernent des textes qui doivent être
revus régulièrement.
 Les circulaires qui précisent le contenu des lois,
arrêtés, décrets.
 La note de service : document internet du chef
hiérarchique qui explique la méthode ou le mode de
fonctionnement à appliquer pour la bonne marche du
service.

LOI-CADRE n° 14/004 du 11 Février 2014 DE L’ENSEIGNEMENT


NATIONAL
(http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/ensei
gnement/Loi14.004.11.02.2004.htm)

La présente loi tient compte d’une part, des instruments


juridiques internationaux dûment ratifiés par la République
Démocratique du Congo notamment : la déclaration
Universelle des Droits de l’Homme, la Déclaration des
Droits de l’Homme et des Peuples, l’Acte constitutif de
l’UNESCO, la Convention relative aux Droits de l’Enfant, la
Déclaration mondiale sur l’Education pour Tous, la Charte
Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Charte
Panafricaine de la Jeunesse, l’Accord de Florence et le
Protocole de NAIROBI de 1963 relatifs à la libre circulation
des biens à caractère scientifique, culturel et éducatif et
d’autre part, de la Constitution de la République
43
Démocratique du Congo en ses articles 12, 14, 37, 43, 44,
45, 46, 123, 202, 203, et 204, la loi portant protection de
l’enfant ainsi que des recommandations des états généraux
de l’éducation tenus à Kinshasa en février 1996. Elle tient
également compte de l’évolution des systèmes de
l’enseignement supérieur et universitaire, tel que exprimé
par le processus de Bologne de juin 1999.

Les différents instruments juridiques internationaux, les


objectifs susmentionnés, la Constitution ainsi que les lois et
règlements de la République Démocratique du Congo
constituent le socle des orientations fondamentales de
l’enseignement national. Il en résulte les principes majeurs
selon lesquels l’enseignement national :

- est organisé dans les établissements publics et dans


les établissements privés agréés ;
- est obligatoire au cycle primaire ;
- est gratuit dans les établissements publics au niveau
primaire et secondaire général ;
- lutte contre l’analphabétisme et l’ignorance ;
- garantit l’accès aux mêmes avantages de formation
scolaire et académique pour tous les apprenants tant
du secteur public que privé.

44
II.7. Composantes du dossier de l’enseignant

RÈGLE APPLICATION NOTES


LORSQUE Le dossier doit Normalement, tout
L’ENSEIGNANT EST contenir : enseignant est
ENGAGÉ, SON  Titres scolaires fonctionnaire de
DOSSIER COMPLET  Fiche de l’État.
DOIT ÊTRE DÉPOSÉ renseignement,
À LA SOUS DIVISION photos, lettre
OU À LA SOUS de demande,
COORDINATION CV

LES DOCUMENTS Ils sont déposés à : En cas de


EXIGÉS SE  École déplacement, le
PRÉSENTENT EN  Sous division dossier doit être
QUATRE  Division SECOPE transféré.
EXEMPLAIRES.
LES DOCUMENTS Ils sont dûment Le classement
SONT CLASSÉS PAR archivés. dépend de chaque
ORDRE DE service.
MATRICULE.

EN COURS DE Ces documents sont : Ces documents


CARRIÈRE, LES  Fiche de témoignent la
DOCUMENTS SONT renseignement carrière de
COMPLÉTÉS ET  Charge horaire l’enseignant.
ACTUALISÉS POUR de l’enseignant

45
UNE MEILLEURE  Bulletin de
GESTION. signalement
 Rapport de
visite
 correspondance

II.8. Documents de gestion dans la carrière de


l’enseignant

 Fiche de renseignement de l’enseignant contient les


informations pertinentes pour fin de consultation par
les services hiérarchiques.
 Historique de l’Enseignant est faite par le chef
d’établissement et contient les attributions des tâches
complètes des enseignants en vue de faciliter le
contrôle de l’inspecteur.
 Bulletin de signalement élaboré par le Chef
d’Établissement afin d’évaluer les enseignants à la
suite de plusieurs visites de Directeur.
 Rapport de visite élaboré par le Chef d’Établissement
et les Inspecteurs Hiérarchiques pour évaluer les
Enseignants à la suite d’une seule visite.
 Correspondance par les services hiérarchiques pour
déterminer les promotions ou les possibilités des
sanctions négatives.

46
II.9. Travail

 La présentation (forme) du travail se fait selon nos


accords. Page de garde avec toutes les coordonnées,
Arial 12, interligne 1.5, texte justifié avec
paragraphe, cadre de texte et bibliographie à la
dernière page.

1. Élaborer un tableau comparatif de l’administration et


de la gestion en relevant les aspects suivants :

Administration Gestion
Définition

Principes
généraux/
principales
fonctions

Éléments
constitutifs

47
2. En quoi l’administration et la gestion sont-elles
complémentaires ?

3. Lire la totalité de la loi cadre n°14/004 du 11 février de


l’enseignement national qui se trouve dans le lien
suivant :
http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/enseig
nement/Loi14.004.11.02.2004.htm

Parler de son apport dans le système éducatif.

48
CHAPITRE III : CONTRÔLE DE L’ENSEIGNEMENT NATIONAL
OU INSPECTION SCOLAIRE

III.1. Notion de l’inspecteur

III.2. Rôle, mission et fonctions de l’inspecteur

III.3. Documents de l’inspecteur

III.4. Évaluation à l’EPS-INC

III.5. Contrôle de l’enseignement national

III.6. Plan intermédiaire de l’éducation (PIE)

L’inspection scolaire au Congo n’est pas un fruit du hasard.


Elle a un passé. C’est un ensemble des circonstances
concrètes et tangibles dans le domaine de l’enseignement
congolais, ce qui a abouti à la création officielle de cette
institution. L’inspection de l’enseignement comme entité
organisée a commencé vers Décembre 1929. Avant cette
date, l’inspection se faisait d’une façon sporadique et était
l’œuvre de certains chefs d’établissement et de certains
vicariats.
Donc l’inspection des premières écoles entre 1908-1960
était du type religieux et reconnu d’une façon informelle.
Entre temps, l’Etat créant ses écoles (Boma, Mankanza,…)
Le décret du 04 mars 1892 ordonnant d’une manière
philanthropique et religieuse la possibilité d’occuper les
49
enfants abandonnés dont la tutelle était assurée par l’Etat.
Le décret du 03 août 1892 obligeait les missionnaires à se
conformer à l’éducation de ces enfants en suivant le
programme de l’Etat ou un autre programme approuvé par
le gouverneur. C’est le début d’une forme d’inspection
scolaire officielle.
L’inspection publique du Congo dépendait du département
de justice et culture ; d’où les liens entre les missions et
les écoles. Et l’inspection des missions vers 1895 se faisait
par les fonctionnaires de département de la justice. Ces
derniers n’étaient pas formés pour l’inspection scolaire.
Donc, l’inspection s’agissait d’un simple contrôle
administratif. Le contrôle des écoles n’étaient pas une
activité bien définie. Elle faisait partie d’un ensemble
d’activités de contrôle de différents postes de l’E.I.C. ces
inspections avaient comme mission de vérifier si
l’orientation agricole et professionnelle était présente dans
des écoles. Aucune allusion n’était faite :
 A un contrôle pédagogique ;
 A une action qui viserait l’amélioration de
l’enseignement au Congo.

50
III.1. Notion de l’inspecteur

L’inspecteur : c’est un envoyé de l’Etat ayant pour rôle


d’examiner le travail accompli pour évaluer leur degré de
concordance entre ce qui a été projeté et ce qui a été fait.
Il s’occupe de deux activités différentes :
 Le contrôle et la surveillance d’une part (fonction
traditionnelle) et
 L’effort de progrès d’autre part (fonction formelle).
La première activité est complémentaire à la seconde. D’où
les deux principes de FAYOL : la conservation et le
développement.

III.2. Rôle, mission et fonctions de l’inspecteur

Le rôle de l’inspecteur est de contrôler et de promouvoir


l’enseignement national et l’éducation scolaire
(Ordonnance n°91-231 du 15/08/1991 portant règlement
d’administration relatif au corps des inspecteurs de
l’enseignement).

Il a pour missions de :

 Visiter les écoles et contrôler leur bonne marche.


 Observer, apprécier, conseiller le personnel et
contrôler son niveau.

51
 Faire rapport aux chefs hiérarchiques et rendre
compte des résultats de sa mission aux autorités du
EPS-INC, et au niveau central.
 Faire des propositions concrètes concernant les
remèdes à appliquer aux situations défectueuses et les
améliorations structurelles.

III.3. Documents de l’inspecteur


Les documents du travail de l’inspecteur sont constitués de
différentes fiches des rapports. Les sigles ci-après
désignent ces rapports :
A : Administration interne
C : contrôle de l’enseignement (avec module)
F : Formation en cours de l’emploi
E : Evaluation de l’enseignement
AO (formule) : tableau synoptique.
Pour le module 1, c’est-à-dire administration interne, nous
avons huit formules dont deux sans canevas :
A1 : Fiche signalétique
A2 : Plan trimestriel d’activités
A3 : Relevé trimestriel d’activités
A4 : Relevé annuel
A5 : Constat d’absence
A6 : Bordereau de transmission
A7 : Lettres (sans canevas)
A8 : Rapports d’activités autres (sans canevas)
52
Pour le module 2, c’est-à-dire contrôle de l’enseignement,
nous avons huit formules dont deux sans canevas :
C1 : Premier visite
C2 : Inspection administrative
C3 : Inspection pédagogique
C4 : Inspection financière
C5 : Inspection d’un adjoint
C6 : Enquêtes
C7 : Inspection des dossiers (des élèves)
C8 : Autres activités de contrôle

Pour le module 3, c’est-à-dire formation en cours d’emploi,


nous avons cinq formules dont deux sans canevas.
F1 : Inspection de la formation
F2 : Action de formation
F3 : Action d’encadrement (d’un chef d’établissement d’un
enseignant etc…)
F4 : Outil de formation (ex : sernafor)
F5 : Autres activités de formation.

Pour le module 4, c’est-à-dire évaluation de


l’enseignement (testing), nous avons deux formules. (la
pochette avec 23 formules dont six sans canevas).
E73 : Analyse de fiches d’items
E74 : Contrôle de dossiers des finalités

53
En définitif, l’État lui octroie la faculté de contrôler,
former et évaluer.

III.4. Évaluation à l’EPS-INC

L'évaluation joue un rôle essentiel dans la façon dont les


élèves apprennent, dans leur motivation à apprendre et
dans la façon dont les enseignants enseignent.

L'évaluation vise divers buts.


 L'évaluation au service de l'apprentissage : l'évaluation
éclaire les enseignants sur ce que les élèves comprennent
et leur permet de planifier et d'orienter l'enseignement
tout en fournissant une rétroaction utile aux élèves.
 L'évaluation en tant qu'apprentissage : l'évaluation permet
aux élèves de prendre conscience de leurs méthodes
d'apprentissage et d'en profiter pour ajuster et faire
progresser leurs apprentissages en assumant une
responsabilité accrue à son égard.
 L'évaluation de l'apprentissage : les renseignements
recueillis à la suite de l'évaluation permettent aux élèves,
aux enseignants et aux parents, ainsi qu'à la communauté
éducative au sens large, d'être informés sur les résultats
d'apprentissage atteints à un moment précis afin de
souligner les réussites, planifier les interventions et
continuer à favoriser la réussite.

54
L’EPS-INC croit que le rôle de l'évaluation est avant tout de
rehausser la qualité de l'enseignement et d'améliorer
l'apprentissage des élèves. Il appuie cette vision par le biais
de :

 Test d’évaluation primaire, TENAFEP (Test National


d’Études Primaires.
 Examen d’État en sixième secondaire.

III.5. Contrôle de l’enseignement national

Le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants,


SECOPE en sigle, est rattaché à l’inspection générale et est
placé sous l’autorité du Ministre.

Le Service National de Formation, SERNAFOR en signe, est


organisé au sein de l’inspection générale.

III.6. Plan intermédiaire de l’éducation (PIE)

La gestion de l’éducation en RD Congo est décentralisée


pour une meilleure gestion.

 Au niveau central : elle suppose une rationalisation de


l’organisation actuelle et une prise ne compte des
compétences définies par la Constitution.
 Au niveau provincial : la décentralisation du système
éducatif implique le pilotage provincial qui relève du
Ministère Provincial en charge de l’Éducation.

55
 Au niveau de l’école : l’école est le centre de la
perception et de la gestion des frais. Mais actuellement,
l’enseignement primaire est gratuit selon la Constitution
du pays.

56
CHAPITRE IV : LÉGISLATION SCOLAIRE

IV.1. Définition

IV.2. Législation scolaire de base

IV.3. Histoire de l’organisation de l’enseignement en RD


Congo

IV.4. Travail chapitre III et IV

IV.1. Définition

a) Etymologiquement le mot législation vient du latin Legs


ferre qui signifie faire des lois. C’est une action d’établir
une loi scolaire ou ensemble des lois scolaires ;
b) Formellement, la législation scolaire est l’ensemble des
lois qui règlementent l’enseignement dans un pays, son
application c’est l’organisation scolaire.
Le terme lois sous-tend tout texte dont la disposition est
susceptible de s’imposer à tous les citoyens ou à une
catégorie de citoyens.
Dans notre pays, ce terme englobe :
 Les lois proprement dites qui est élaborées et
votées par le parlement ;
 Les décrets présidentiels qui sont signés par le
président de la république ;

57
 Les règlements administratifs qui émanent du
pouvoir exécutif et souvent de
 l’autorité qui les édite.

On distingue :
 Les décrets,
 Les arrêtés ministériels édités par les ministres,
 Les circulaires administratives éditées par les
secrétaires.

c) Tous ces textes présentés dans ce cadre de


l’enseignement dans notre pays constituent la législation
scolaire nationale. L’utilité de l’étude de la loi est capitale.
Cette dernière détermine l’organisation et le
fonctionnement de l’enseignement national. Elles servent
aussi à protéger le personnel, les biens et le droit de l’école
en tant que l’institution étatique ou privée.

IV.2. Législation scolaire de base

La loi-cadre de l’enseignement national (n° 086/005 du 22


septembre 1986), complétée par celle n° 14/004 du 11
février 2014, se révèle donc comme une première véritable
systématisation de l’enseignement national. Elle est
générale et par le fait même applicable à l’enseignement
national. Cet enseignement vise à répondre à l’obligation
58
qu’a l’Etat de permettre à tous les Congolais d’exercer leur
droit à l’éducation et à celle qu’ont les parents de remplir
le devoir d’éduquer leurs enfants. L’enseignement national
a donc pour finalité la formation harmonieuse de l’homme
congolais.

Par conséquent, l’enseignement primaire vise à préparer


l’enfant à la vie, à lui donner un premier niveau de
formation générale, physique, civique, morale,
intellectuelle et sociale. Cet enseignement prépare donc
l’enfant à s’intégrer utilement dans la société, mais
également prépare, à la poursuite des études ultérieures,
les enfants qui se révéleront capables. Il est organisé en un
cycle de six ans d’études, réparties en trois degrés de deux
ans, soit un degré élémentaire, un degré moyen et un degré
terminal.

On n’admet en première année du cycle primaire que les


enfants ayant atteint l’âge de six ans au plus tard trois mois
après la date fixée pour la rentrée scolaire. Aucun enfant
n’est admis en première année primaire s’il a atteint l’âge
de 9 ans révolus au moment de la rentrée scolaire, sauf
dispense motivée qui pourra être accordée dans les
conditions qui sont déterminées par voie réglementaire. En
définitive, l’année scolaire de l’enseignement maternel et
primaire comporte au minimum 200 jours de classe et au

59
maximum 220 jours pour totaliser un minimum de 900
heures de présence effective à l’école.

Les textes juridiques ou légaux qui régissent l’organisation


de l’école :

 La Constitution,
 Le Statut du personnel de carrière des services publics
de l’Etat,
 La loi-cadre de l’enseignement national (11 février
2014),
 Les ordonnances,
 Le recueil des directives et instructions officielles.

La richesse des directives et instructions officielles


concernant la direction scolaire nous renseigne
suffisamment sur la diversité des attributions dévolues au
chef d’établissement. Elle montre bien que la tâche du chef
d’établissement est très délicate et lourde. Les règles
techniques de fonctionnement de l’établissement
d’enseignement sont définies par voie et règlements.

Les différentes instructions et directives pédagogiques,


administratives et autres renseignent que tout l’édifice
d’enseignement repose exclusivement sur les chefs
d’établissement.

60
Pour bien diriger l’école, il est recommandé au chef
d’établissement de bien connaitre ses responsabilités, ses
attributions et surtout savoir ses limites et son champ
d’actions.

IV.3. Histoire de l’organisation de l’enseignement en RD


Congo

IV.3.1. Sources de la législation scolaire en RD Congo

Les sources de législation scolaire au Congo sont d’ordre :

 Colonial : la constitution belge (application de


progrès) ;
 National : la charte coloniale belge de 1908 et les
différentes constitutions qui se sont succédées ainsi
que toutes les dispositions prises dans le cadre
national pour réglementer l’enseignement dans notre
pays ;
 International : la charte des Nations-Unies, la
déclaration des Nations-Unies, la déclaration de droit
de l’homme et de l’enfant.

Toutes ses sources sont prises en considération dans les


pays indépendants car les normes valent pour tous les pays
et pour tous les enfants. Les caractères des lois cadres sont

61
telle qu’il y a autant de législations scolaires, qu’il y a
autant d’Etats.
IV.3.2. Utilité de l’organisation et législation scolaire

L’organisation et législation scolaires sont utiles :


 Aux élèves, aux parents et aux enseignants qui
doivent connaître leurs devoirs, droits et
obligations ;
 Aux étudiants qui sont appelés à appliquer les lois
scolaires et l’organisation ;
 Aux chercheurs dans l’étude des buts, des objectifs
confrontés aux résultats scolaires.
IV.3.3. OLS avant l’indépendance
IV.3.3.1. OLS à l’époque précoloniale
Les colonies scolaires œuvre humanitaire : Décret royal
du 12 juillet 1892 modifié par celui du 03 janvier 1911
La colonie scolaire avait comme objectif savoir à la sortie
de l’école lire et écrire une langue indigène et connaître
les quatre opérations fondamentales de l’arithmétique et
les théories militaires et administratives.
Ces écoles avaient une allure des écoles militaires avec la
présence de l’officier de la force publique. Les élèves qui
étaient destinés au service militaire devraient en outre
avoir assimilé des connaissances théoriques et pratiques
requises d’un sergent de la force publique.

62
Les premières colonies scolaires commencèrent à
fonctionner effectivement à BOMA et à MWANDA. Ces
écoles appartenaient à l’Etat mais confiées aux
congrégations religieuses pour leur direction.
Pour réaliser leur objectif principal qui est de propager la
foi catholique, les missionnaires font fonder des écoles
parallèles aux colonies scolaires. Il s’agit des colonies
agricoles et professionnelles puis de faire des chapelles qui
céderont place aux écoles chapelles plus tard.
A partir de 1910, c’est le régime officiel congrégations qui
prévalu. Toutes les charges financières incombaient à l’état
mais la direction des écoles chrétiennes passaient à l’école
de congrégation religieuse :
 Les frères des écoles chrétiennes à BOMA et à
KINSHASA en 1910
 Les frères de la charité de GAND à LUSAMBO en 1911
et à KABINDA en 1912
 Les frères maristes à KINSAGANI, en 1911 et à
KABINDA en 1912
 Les frères salésiens à LUBUMBASHI EN 1911.

63
IV.3.3.2. OLS à l’époque coloniale du 18 octobre 1908 à
juin 1960
A cette époque le Congo n’avait pas encore un statut
politique. La politique du Congo Belge en matière
d’éducation c’est la liberté de l’enseignement au Congo
Belgique pris possession du Congo, la réalisation scolaire
état minime.

Du point de vue objectif, nous distinguons deux périodes :


 La période d’efforts non coordonnés caractérisés par
l’évangélisation et
 La période de l’enseignement réglementaire avec
l’amélioration graduelle des mais indigènes.
IV.3.4. OLS à l’époque de l’indépendance
La forme est une modification radicale d’un système
éducatif. En appelées EVOLUES. Ces évolués formaient des
associations des anciens élèves qui se transformaient en
parti politique qui formulaient plusieurs revendications
entre autres : la réforme de l’enseignement au Congo.
Les statistiques de l’UNSCO montrent qu’au lendemain de
l’indépendance, le taux de la scolarisation de
l’enseignement primaire était de 81% au Congo.
Le Congo occupait ainsi la 3ème place en Afrique. Les
quelques rares pays à avoir eu une scolarisation de 100%
sont : Congo Brazzaville, Gabon, Cameroun etc. par contre,

64
le taux de scolarisation de l’enseignement secondaire était
non significatif et le pays occupait presque la 6ème place
parmi les pays francophones c'est-à-dire après le Gabon, le
Congo Brazza, le Madagascar, le Cameroun et le Sénégal.
Ainsi, pour 1000 élèves à l’école secondaire, le Congo ne
comptait que 23 seulement…
Quant à l’enseignement supérieur, le jour de la
proclamation de l’indépendance, le pays ne comptait en
tout que 17 diplômes universitaires et moins de 200
étudiants. Cette situation a eu comme conséquence
absence des cadres et des destinées du pays furent confiées
aux hommes politiques en majeure partie, incapables,
incompétents, ignorant de certains cas et aventuriers.
Devant cette difficulté, les nouveaux responsables du pays
confiant à l’institution scolaire la lourde et urgente tâche
de former et de produire des cadres nationaux dont le jeune
pays a besoin. La priorité fut alors accordée aux enseignants
de secondaire, supérieur et universitaire d’où la nécessité
absolue de la réforme pour former les cadres.

IV.3.4.1. Reforme, réorganisation de l’enseignement et vague


des reformes
Une réforme est un changement qui porte un jugement
des valeurs négatives et qui crée en même temps les valeurs
nouvelles. C’est « la rénovation ». C’est tout changement

65
causé par une certaine inadéquation entre certains aspects
du système éducatifs et nécessité l’introduction des
nouveaux éléments. C’est l’ « innovation ».
L’organisation de l’enseignement d’après les législations de
cette période, se trouve dans deux textes constitutionnels :
 La loi fondamentale du 15 Mai 1960 dans
son article 7 ;
 La constitution de Luluabourg (Kananga)
en 1964 dans les articles 33 et 38.

Les notions importantes développées dans ces textes


peuvent se résumer dans ceci :
− Le droit à l’éducation : c’est un des droits fondamentaux
de la personne humaine consignés dans la déclaration
internationale des droits de l’homme ;
− La liberté de l’enseignement en ce qui concerne la liberté
de création des écoles, toute personne physique ou morale
disposant des moyens les possibilités d’ouvrir une école ;
− L’obligation et la gratitude de l’enseignement ;
− L’enseignement national est un ensemble qui englobe les
établissements organisés par l’état et par les particuliers ;
− La qualification scolaire est le processus par lequel un pays
prévoit à court, moyen et à long terme les objectifs à
atteindre dans tout le domaine de la vie nationale et met
les moyens adéquats pour atteindre les objectifs ;

66
− La création d’une école, c’est l’acte par lequel le pouvoir
public agrée officiellement une école comme équivalente
aux autres écoles publiques en fonction des critères ci-
après : niveau d’études, la qualification du personnel
enseignant et la fréquentation suffisante de
l’établissement pour justifier l’investissement consenti par
l’état ;
− L’enseignement secondaire sera organisé en conséquence
enfin de fournir les étudiants au supérieur ;
− L’enseignement primaire sera unifié sur base des nouvelles
structures, bien que les programmes et structures soient
toujours modérés sur les écoles dites : métropolitaines.

Voici les reformes éducatives après l’indépendance :

 A l’enseignement primaire :

Réforme de l’enseignement de 1961 : l’ordonnance n°174


du 17 Octobre 1962. Toutes les instructions parurent en
1963 dans une brochure intitulée : « Programme National
de l’Enseignement Primaire ».

Réforme de 1966 : Elle se préoccupait de la finalité des


études primaires. La troisième conférence nationale des
responsables tenue en août 1966 fixant deux finalités :

67
 Préparer l’enfant à s’intégrer dans la société et
le transformer ;
 Préparer à la poursuite d’études supérieures.
Réforme de 1968 : cette réforme visait :

 La poursuite de la finalité 1966, en modifiant


progressivement le programme ;
 La suppression des examens scolaires sauf en fin
de cycle primaire enfin d’éviter la sélection
précoce.
Malgré ces bonnes intentions, ce sont les programmes de
1963 qui ont continué à fonctionner et le système de
formation automatique s’est stoppé de lui-même faute de
précision réaliste.
Réforme de 1974 : Les finalités visées sont :

 Concevoir un autre système pour développer nos


potentialités ;
 Réduction de l’influence religieuse sur le système
scolaire ;
 L’instauration d’un service civique où les travaux
agricoles auraient une partie importante.
Réforme de 1979 : elle avait comme finalité la formation
d’un type d’homme nouveau (congolais) qui devrait

Etre un acteur principal de développement de la nation.


Bref, il s’agit d’un nouveau type d’homme congolais

68
(Zaïrois) pratique, utile et utilisable d’où il y a eu
l’élaboration d’un nouveau programme tout en maintenant
effectivement les langues congolaises à l’école.

Réforme de 1980 : cette réforme a eu lieu dont les


finalités étaient :
 Conférer à tout cycle d’enseignement une
finalité professionnelle ;
 Dresser une programmation nouvelle de la
formation du maitre ;
 Améliorer l’enseignement didactique.
Réforme de 1997 : elle posait sur une convention entre
l’Etat et l’Eglise signée en février 1997 et visait la remise
des écoles nationales aux réseaux confessionnels et libres.
La convention visait à :

 Remonter la pente de la crise et de la dégradation


à notre système de l’enseignement ;
 Redonner priorité aux éléments qui forment les
caractères et la personnalité ;
 Réorganiser l’infrastructure matérielle et
pédagogique.

69
 A l’enseignement secondaire (1966-1984):

Au niveau secondaire, il y a eu plusieurs reformes de 1966


à 1984.
Mais ces reformes n’ont pas produit d’effets attendus.
1o Innovation de 1967 : qui avait pour but de passer au
vote pour la suppression de cycle d’orientation (C.O)
2o Le premier congrès ordinaire du M.P.R : réuni en 1972 ;
ce congrès proposant aussi quelques changements :
 Le développement de l’enseignement
technique ;
 L’obligation de travail manuel (T.M) à tous les
niveaux d’enseignement ;
 Plus d’examens sélectifs au niveau d primaire et
du C.O ;
 L’étude scientifique de langues congolaises ainsi
que leurs apprentissages à tous les niveaux.

3o Discours politique prononcé le 30 Décembre 1973.


Ce discours conduit à une série d’innovations partielles de
1974 à 1979. En 1974, le Bureau Politique affirme la
nécessité de concevoir un autre système d’enseignement
propre à développer nos potentielles autrement orientées
vers le développement. Le profil d’un homme formé est
celui d’un homme productif, militant du M.P.R.

70
4o La réforme de 1980 :
L’objectif de cette réforme est la professionnalisation de
l’enseignement secondaire. Mais, le nouveau programme
entrant en application que pendant l’année 1980 à 1981.
Dans l’enseignement, on a fixé le but sans prévoir les
moyens :
 Les programmes des autres années non prévus ;
 Les enseignants non formés et non recyclés ;
 La diffusion des manuels n’a pas eu lieu et
 L’horaire n’était pas bien organisé.
Donc, cette réforme a été précipitée et il y a eu manque
d’expérimentation, d’où échec.
5o Le projet de réforme de 1981-1982
Ce projet fut proposé par le comité Central, qui pour former
un jeune, définissant également plusieurs buts :
 Ouverts à l’acquisition des connaissances
scientifiques techniques tout en ayant l’esprit de
recherche ;
 Un développement intégral et harmonieux de sa
personnalité ;
 Capable de s’adapter au changement ;
 A l’esprit de communauté et au sens aigu de
responsabilité ;

71
 Orienter vers la valorisation et le respect d’autrui,
des biens communs et de respect humain de soi-
même.
Cette réforme est le premier qui :
 Etait soumise à l’expérimentation et
 Envisageait la formation et le recyclage des
enseignants et des administrateurs scolaires.

 A l’enseignement supérieur et universitaire :

La plupart de reformes ne concernaient que l’enseignement


primaire et secondaire et l’enseignement supérieur et
universitaire était touché que d’une façon indirecte dans la
considération générale.
1. La première réforme de l’enseignement supérieur et
universitaire s’est opérée en 1971. Vers les années 1970,
d’innombrables préjugés négatifs ont conduit à la
réforme de l’université.
L’ordonnance lois no71/075 du 06 Août 1971 annonçant la
réforme qui devrait mettre fin au système d’enseignement
créé d’après le modèle étranger. Donc, on doit adapter
l’université aux besoins réels du pays.
L’enseignement universitaire avait des lacunes telles que :
 L’absence d’organisation globale : les trois
universités étant d’inégale importance, l’université

72
de LOVANIUM avait une supériorité sur les autres
suite à :
 Son ancienneté(1974) ;
 Ses multiples dons provenant des
organismes ;
 Son établissement dans la capitale.
 L’inadéquation entre les fins et les moyens :
l’université forme des cadres supérieurs alors que le
pays a besoins des cadres moyens pour la production
et
 Le gaspillage des ressources qui était remarqué à
trois niveaux :
 Le choix des mauvaises infrastructures
matérielles ;
 L’inflation de la bureaucratie universitaire et
 L’utilisation des ressources humaines très
coûteuses.

L’ordonnance lois no71/075 du 06 Août 1971 annonçant la


réforme qui devrait mettre fin au système d’enseignement
créé d’après le modèle étranger. Donc, on doit adapter
l’université aux besoins réels du pays.
La réaction à toutes ces lacunes est la création en 1972 de
l’UNAZA (Université Nationale du Zaïre). Et les trois

73
universités deviennent campus universitaires qui
regroupent, chacun un certain nombre de facultés.
Les trois campus, les instituts supérieurs pédagogiques (ISP)
et les instituts supérieurs techniques (IST) sont tous dirigés
par un seul conseil d’administration et un rectorat.
TSHIBANGU est le premier recteur ; vers les années 1981,
les universités sont reformées, les trois campus
redeviennent les universités autonomes et les institutions
supérieures recouvrent leur autonomie financière,
administrative et académique.
IV.4. Travail Chap. III et IV

Lire les chapitres 3 et 4 puis réaliser les activités


suivantes :

1. Élaborer la ligne de temps de l’histoire de


l’organisation de l’enseignement en RD Congo.
2. Répondre aux questions :
Quel est le rôle de l’inspection et quelles sont ses
attributions ?
Est-il possible de concevoir le système éducatif sans
contrôle (inspection) ? Expliquez votre point de vue.
3. Faire le résumé de ces 2 chapitres en 2 pages
minimum.

74
NB : Le document à rendre doit remplir les critères ci-
dessous :

 Cadre de présentation
 Lettre (caractère): Arial 12
 Interligne : 1.5 avec paragraphe
 Bibliographie

75
BIBLIOGRAPHIE

 BONNET, F, (1995). L’école et le management, 3e éd.


De Boeck. Université, Bruxelles.
 DEFISE, R. (2008). Construire et Développer sa gestion
de classe, Québec, Beauchemin international.
 Fayol, H, (1999). Administration industrielle et
générale. Ed. Dunot.
 Guide de l’inspecteur itinérant de l’EPSP (2003). Kivu-
PRESSE, BUKAVU, p.23.
 KIDINDA S. (1998). Les principes généraux de
management, Kinshasa, CRUPN.
 LOBSTEIN, J. (1973), Organiser, Commander,
Structurer : les trois impératifs du gouvernement de
l’entreprise, Ed. D’Organisation, Paris

Documents officiels

 Arrête départemental n° DEPSP/CCE/011/00346/88 du


17 octobre 1988, portant organisation des établissements
d’enseignement National, Maternel, Primaire et
secondaire. Code du travail, 43ème édition, numéro
spécial du 25 octobre 2002.
 La constitution de la République Démocratique du Congo.
 Loi-cadre de 1986 n° 086/005 du 22 septembre 1986.

76
 Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement
national
http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/ens
eignement/Loi14.004.11.02.2004.htm
 Ordonnance-Loi n° 81-067 du 7 mai 1981 portant
Règlement d’Administration.
 Recueil des Directives et Instructions officielles, 3ème
Edition, ELISCO, 1998,
 Statut du Personnel de carrière des services publics de
l’Etat et Règlements d’Administration, in Recueil des
Directives et instructions officielles, 4e éd. CERSE/EPSP
2002-224 p.
 Vade-mecum du Chef d’Etablissement, EDN, Kinshasa

77
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION .............................................................. 1
0.1. OBJECTIFS DU COURS.............................................. 1
0.1.1. OBJECTIF GÉNÉRAL : ............................................ 1
0.1.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : ....................................... 1
0.1.3. APPROCHE PÉDAGOGIQUE ...................................... 2
0.1.4. EVALUATION ...................................................... 2
0.1.5. PLAN DU COURS .................................................. 3
CHAPITRE I. ORGANISATION SCOLAIRE .................................. 5
I.1. Concept et importance de l’organisation ........................ 6
I.1.1. Concept d’ « organisation » ..................................... 6
I.1.2. Pluralité des perspectives ....................................... 8
I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une organisation 10
I.2.1. Typologies les plus marquantes .............................. 10
I.2.2. Principaux caractéristiques d’une organisation ........... 12
I.2.3. Composantes d’une organisation ............................. 13
I.3.Étapes dans l’organisation ........................................ 14
I.4. Directives pour une organisation efficace et solide .......... 15
I.5. Organisation scolaire ............................................. 15
I.5.1. Structures de l’enseignement national ..................... 16
I.6. Organisation au niveau national ................................ 19
I.7. Organisation de l’EPS_INC et des entités décentralisés ..... 22
I.8. Organisation de l’école ........................................... 23
I.8.1. Structure de l’école ............................................ 23
I.8.2. Rôle du chef d’établissement ................................. 24
I.8.4. Climat organisationnel......................................... 26
I.8.5. Leadership ....................................................... 26
I.8.6. Conseil de Gestion .............................................. 27
I.9. Gestion des établissements de l’enseignement national .... 28

78
Écoles publiques conventionnées ou non conventionnées sont
automatiquement agréées. Et toutes écoles agréées font partie du
système éducatif national. ........................................... 28
I.10. Implantation scolaire ............................................ 29
I.11. Travail ............................................................ 30
CHAPITRE II : ADMINISTRATION ET GESTION .......................... 31
II.1. Concept d’ « Administration » .................................. 31
II.2. Qualités et connaissances (compétences) .................... 32
II.3. Principes et éléments d’administration ....................... 33
II.3.1. Principes généraux d’administration ....................... 33
II.3.2. Éléments d’administration ................................... 38
II.4. Concept de « Gestion » .......................................... 40
II.6. Fonctionnement de l’Administration des systèmes éducatifs
............................................................................ 42
II.7. Composantes du dossier de l’enseignant...................... 45
II.8. Documents de gestion dans la carrière de l’enseignant .... 46
II.9. Travail .............................................................. 47
CHAPITRE III : CONTRÔLE DE L’ENSEIGNEMENT NATIONAL OU
INSPECTION SCOLAIRE ................................................... 49
III.1. Notion de l’inspecteur .......................................... 51
III.2. Rôle, mission et fonctions de l’inspecteur .................. 51
III.3. Documents de l’inspecteur ..................................... 52
III.4. Évaluation à l’EPS-INC .......................................... 54
CHAPITRE IV : LÉGISLATION SCOLAIRE ................................ 57
IV.2. Législation scolaire de base .................................... 58
IV.3. Histoire de l’organisation de l’enseignement en RD Congo 61
IV.3.1. Sources de la législation scolaire en RD Congo ........... 61
Aux élèves, aux parents et aux enseignants qui
doivent connaître leurs devoirs, droits et obligations ; .......... 62
IV.3.3. OLS avant l’indépendance ................................... 62
IV.3.3.1. OLS à l’époque précoloniale .............................. 62

79
IV.3.3.2. OLS à l’époque coloniale du 18 octobre 1908 à juin 1960
............................................................................ 64
IV.3.4. OLS à l’époque de l’indépendance ......................... 64
IV.3.4.1. Reforme, réorganisation de l’enseignement et vague des
reformes ................................................................. 65
IV.4. Travail Chap. III et IV ........................................... 74
BIBLIOGRAPHIE ............................................................ 76
TABLE DES MATIÈRES ..................................................... 78

80

Vous aimerez peut-être aussi