Vous êtes sur la page 1sur 18

CY CERGY PARIS UNIVERSITÉ

Faculté de Droit
Année universitaire 2021-2022
L1 section B

Intitulé du cours : Théorie de l’État – Droit constitutionnel

Nom de l’enseignant : M. Azouaou

Intitulé du diplôme : Licence 1 (section B)

Fiche de TD n°5

1
Séance n°5 : L’apparition du régime parlementaire
I. Notions à connaître

Légitimité ; Régime parlementaire (dualiste/orléaniste, moniste) ; Séparation des pouvoirs souple/rigide ;


Restauration ; Orléanisme ; Droit public des français ; monarchie constitutionnelle/limitée ; responsabilité
pénale/politique ; droit de dissolution ; liberté des anciens/liberté des modernes

II. Documents

Doc. 1 : R. Capitant, « Régimes parlementaires », in Mélanges R. Carré de Malberg, 1933

2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Doc. 2 : L. Duguit, Traité de droit constitutionnel, 1927 (extrait)

Mais jamais Montesquieu n’a pensé que les organes investis de ces trois fonctions de l’Etat seraient trois
organes représentant le souverain, investis d’une partie de la souveraineté, absolument indépendants l’un de
l’autre et sans action l’un sur l’autre. La suite du chapitre le montre à l’évidence. Il met à part la puissance de
juger : « Des trois puissances dont nous avons parlé, celle de juger est en quelque façon nulle. Il n’en reste que
deux » (la puissance législative et la puissance exécutrice). Qu’a voulu dire Montesquieu exactement ? Il est
difficile de le savoir. C’est une de ces formules sibyllines fréquentes dans l’Esprit des Lois. Peut-être veut-il dire
qu’étant exercée par un jury sorti du peuple et non permanent elle n’offre point de danger pour la liberté. Peu
importe au reste. Quant aux deux autres pouvoirs, Montesquieu explique qu’ils doivent avoir une action
réciproque l’un sur l’autre et vivre en une intime collaboration. Esmein écrit (8e éd., I, p. 499) que
« Montesquieu comme Locke croyait trouver dans la constitution anglaise la séparation des pouvoirs telle qu’il
la professait ; qu’en ce point, il se trompait sûrement ou du moins il exagérait, car le pouvoir législatif n’était
point complètement séparé en Angleterre du pouvoir exécutif… ».
Jamais Montesquieu n’a exposé une théorie de la séparation des pouvoirs impliquant une séparation absolue
des organes exerçant la fonction exécutive et la fonction législative. Il estime qu’il doit exister une action
continuelle des deux pouvoirs l’un sur l’autre, une véritable collaboration. Montesquieu explique d’une façon
très nette qu’en Angleterre le pouvoir exécutif participe à la législation, que le pouvoir législatif exerce un
contrôle continuel sur l’exécutif et que finalement le gouvernement anglais repose sur une collaboration
constante et intime des pouvoirs. Il suffit pour le démontrer de citer quelques passages du chapitre VI du livre
XI : « Si la puissance exécutrice n’a pas le droit d’arrêter les entreprises du corps législatif, celui-ci sera despotique… Si,
dans un Etat libre, la puissance législative ne doit pas avoir le droit d’arrêter la puissance exécutrice, elle a le
droit et doit avoir la faculté d’examiner de quelle manière les lois qu’elle a faites sont exécutées… Voici donc
la constitution fondamentale du gouvernement dont nous parlons. Le corps législatif y étant composé de deux
parties, l’une entraînera l’autre par sa faculté mutuelle d’empêcher. Toutes les deux sont liées par la puissance
exécutrice qui le sera elle-même par la législative. Ces trois puissances devront former un repos ou une inaction. Mais
comme, par le mouvement nécessaire des choses, elles sont contraintes d’aller, elles seront forcées d’aller de concert. »

Doc. 3 : Chateaubriand, De la monarchie selon la Charte, (extrait)

La doctrine royale sur la prérogative à les poursuivre pour des desseins qui ne seraient
constitutionnelle est que rien ne procède pas les leurs.
directement du roi dans les actes du Que fait donc le roi dans son conseil ? Il juge, mais
gouvernement ; que tout est l’œuvre du ministère, il ne force point le ministre. Si le ministre
même la chose qui se fait au nom du roi et avec sa obtempère à l'avis du roi, il est sûr de faire une
signature, projets de loi, ordonnances, choix des chose excellente et qui aura l'assentiment général ;
hommes. s'il s'en écarte et que, pour maintenir sa propre
Le roi dans la monarchie représentative est une opinion, il argumente de sa responsabilité, le roi
divinité que rien ne peut atteindre : inviolable et n'insiste plus : le ministre agit, fait une faute,
sacrée, elle est encore infaillible ; car s'il y erreur, tombe ; et le roi change son ministre.
cette erreur est du ministre et non du roi. Ainsi, on Et quand bien même le roi dans son conseil eût
peut tout examiner sans blesser la majesté royale, adopté l'avis du ministère, si cet avis entraîne une
car tout découle d'un ministère responsable. fausse mesure, le roi n'est encore pour rien dans
Quand donc les ministres alarment des sujets tout cela : ce sont les ministres qui ont surpris sa
fidèles, quand ils emploient le nom du roi pour sagesse, en lui présentant les choses sous un faux
faire passer de fausses mesures, c'est qu'ils abusent jour, en le trompant par corruption, passion,
de notre ignorance ou qu'ils ignorent eux-mêmes incapacité. Encore un coup ; rien n'est l'ouvrage du
la nature du gouvernement représentatif. roi que la loi sanctionnée, le bonheur du peuple, la
prospérité de la patrie.
Car le roi étant environné de ministres
responsables, tandis qu'il s'élève au-dessus de Quel moyen les chambres ont-elles de se faire
toute responsabilité, il est évident qu'il doit es écouter ? Si les ministres refusent de répondre,
laisser agir d'eux-mêmes, puisqu'on s'en prendra à elles en seront pour leur interpellation,
eux seuls de l'événement. S'ils n'étaient que les compromettront leur dignité et paraîtront ridicules,
exécuteurs de la volonté royale, il y aurait injustice
14
comme on l'est en France quand on fait une fausse inquiétantes, elles n'exposeront jamais les
démarche. ministres à se compromettre, si les ministres sont
ce qu'ils doivent être, c'est à dire maîtres des
La chambre des députés a plusieurs moyens pour
chambres par le fond, et leur serviteur par la forme.
maintenir ses droits. Posons donc les principes :
Quel moyen conduit à cet heureux résultat ? Le
Les chambres ont le droit de demander tout ce
moyen le plus simple du monde : le ministère doit
qu'elles veulent aux ministres.
disposer de la majorité et marcher avec elle ; sans
Les ministres doivent toujours répondre, toujours cela, point de gouvernement.
venir, quand les chambres paraissent le souhaiter.
Il suit de là que sous la monarchie constitutionnelle
Les ministres ne sont pas toujours obligés de c'est l'opinion publique qui est la source et le
donner les explications qu'on leur demande ; ils principe de tout ministère ; et par une conséquence
peuvent les refuser, mais en motivant ce refus sur qui dérive de celle-ci le ministère doit sortir de la
des raisons d'État. majorité de la chambre des députés puisque les
D'ailleurs les chambres ne se mêleront jamais députés sont les principaux organes de l'opinion
d'administration, ne feront jamais de demandes populaire ».

Doc. 4 : Adresse des 221

L'adresse des 221 fut adressée le 18 mars 1830 par la chambre des députés et à l'intention de Charles X de
France. Profitant de l'ouverture de la session parlementaire de 1830, 221 députés libéraux expriment leur
mécontentement. Charles X et le prince de Polignac sont en effet en train de diminuer leur pouvoir,
considérant que ces députés abusent de leur position pour leur profit au détriment du bien national. Les
députés, eux, se considèrent comme légitimes représentants de la nation, dont les choix politiques dépendent
donc.

« Aujourd'hui jeudi 18 mars, à onze heures et trouver dans l'avenir que la protection de V.M. lui
demie, après la messe, le Roi a reçu, dans la salle prépare son indépendance, sa force et sa liberté.
du Trône, la grande députation de la Chambre des Nous faisons des vœux, Sire, pour le succès des
députés des départements, chargée de présenter à soins que vous consacrez de concert avec vos alliés
S.M., l'adresse votée par la Chambre […] La à la réconciliation des princes de la maison de
députation présentée à S.M. par le grand maître Bragance. C'est un digne objet de la sollicitude de
(M; de Dreux-Brézé), M. Royer-Collard, président V.M. que de mettre un terme au maux qui affligent
de la Chambre, a lu à S.M. l'adresse conçue en ces le Portugal, sans porter atteinte au principe sacré
termes : de la légitimité, inviolable pour les Rois, et non
"Sire moins pour les peuples.
C'est avec une vive reconnaissance que vos fidèles Votre majesté avait suspendu les effets de son
sujets les députés des départements réunis autour ressentiment contre une puissance barbaresque ;
de votre trône, ont entendu de votre bouche mais elle juge ne pouvoir différer plus longtemps
auguste le témoignage flatteur de la confiance que de poursuivre la réparation éclatante d'une insulte
vous leur accordez. Heureux de vous inspirer ce faite à son pavillon. Nous attendront avec respect
sentiment, Sire, ils le justifient par l'inviolable les communications que V.M. croira sans doute
fidélité dont ils viennent vous renouveler le nécessaire de nous adresser sur un sujet qui touche
respectueux hommage ; ils sauront le justifier à de si grands intérêts. Sire, toutes les fois qu'il
encore par le loyal accomplissement de leur s'agira de défendre la dignité de votre couronne, et
devoir. de protéger le commerce français, vous pouvez
compter sur l'appui de votre peuple autant que sur
Nous nous félicitons avec vous, Sire, des
son courage.
événements qui ont consolidé la paix de l'Europe,
affermi l'accord établi entre vous et vos alliés, et La Chambre s'associera avec reconnaissance aux
fait cesser en Orient le fléau de la guerre. Puisse le mesures que vous lui proposerez pour fixer, en
peuple infortuné que vos généreux secours ont l'améliorant, le sort des militaires en retraite […]
arrachés à une destruction qui paraissait inévitable,
15
Accourus à votre voix de tous les points de votre elle est en effet indirecte, sagement mesurée,
royaume, nous vous apportons de toutes parts, circonscrite dans des limites exactement tracées, et
Sire, l'hommage d'un peuple fidèle, encore ému de que nous ne souffrirons jamais qu'on ose tenter de
vous avoir vu le plus bienfaisant de tous au milieu franchir ; mais elle est positive dans son résultat,
de la bienfaisance universelle, et qui révèle en vous car elle fait du concours permanent des vues
le modèle accompli des plus touchante vertus. politiques de votre Gouvernement avec les vœux
Sire, ce peuple chérit et respecte votre autorité ; de votre peuple la condition indispensable de la
quinze ans de paix et de liberté qu'il doit à votre marche régulière des affaires publiques. Sire, notre
auguste frère et à vous ont profondément enraciné loyauté, notre dévouement nous condamnent à
dans votre cœur la reconnaissance qu'il attache à vous dire que ce concours n'existe pas.
votre royale famille ; sa raison mûrie par Une défiance injuste des sentiments et de la raison
l'expérience et par la liberté des discussions, lui dit de la France est aujourd'hui la pensée
que c'est surtout en matière d'autorité que fondamentale de l'Administration. Votre peuple
l'antiquité de la possession est le plus saint de tous s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui ; il
les titres et que c'est pour son bonheur autant que s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses
pour votre gloire que les siècles ont placé votre
libertés!
trône dans une région inaccessible aux orages. Sa
conviction s’accorde donc avec son devoir pour lui Cette défiance ne saurait approcher de votre noble
présenter les droits sacrés de votre couronne cœur. Non, Sire, la France ne veut pas plus de
comme la plus sûre garantie de ses libertés, et l'anarchie que vous ne voulez du despotisme ; elle
l'intégrité de vos prérogatives, comme nécessaires est digne que vous ayez foi dans la loyauté, comme
à la conservation de ses droits. elle a foi dans vos promesses.
Cependant, Sire, au milieu des sentiments Entre ceux qui méconnaissent une nation si calme,
unanimes de respect et d'affection dont votre si fidèle, et nous qui, avec une conviction
peuple vous entoure, il se manifeste dans les profonde, venons déposer dans votre sein les
esprits une vive inquiétude qui trouble la sécurité douleurs de tout un peuple, jaloux de l'estime et de
dont la France avait commencé à jouir, altère les la confiance de son Roi, que la haute sagesse de
sources de sa prospérité, et pourrait, si elle se V.M. prononce ! Ses royales prérogatives ont placé
prolongeait, devenir funeste à son repos. Notre dans ses mains les moyens d'assurer, entre les
conscience, notre honneur, la fidélité que nous pouvoirs de l'État, cette harmonie
avons jurée, et que nous garderons toujours, nous constitutionnelle, première et nécessaire condition
imposent le devoir de vous en dévoiler la cause. de la force du trône et de la grandeur de la France."
Sire, la Charte que nous devons à la sagesse de Le Roi a répondu :
votre auguste prédécesseur, et dont V.M. a la ferme "Monsieur, j'ai entendu l'adresse que vous me
volonté de consolider le bienfait, consacre, comme présentez au nom de la Chambre des députés" ».
un droit, l'intervention du pays dans la délibération
des intérêts publics. Cette intervention devait être,

Doc. 5 : Ordonnance de dissolution de la Chambre de 1830

« Charles etc…
Vu l'art. 50 de la Charte constitutionnelle,
Étant informé des manœuvres qui ont été pratiquée sur plusieurs points de notre royaume,
pour tromper et égarer les électeurs pendant les dernières opérations de collèges électoraux,
Notre conseil entendu,
Nous avons ordonné et ordonnons :
Art. 1er - La Chambre des députés des départements est dissoute.
Art. 2 - Notre ministre secrétaire d'État de l'Intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance.

16
Doc. 6 : B. Constant, « De la liberté des anciens comparée à celle des modernes », in De l’esprit de
conquête et de l’usurpation, 1814

Messieurs, Celle-ci consistait à exercer collectivement, mais


directement, plusieurs parties de la souveraineté
Je me propose de vous soumettre quelques
tout entière, à délibérer, sur la place publique, de
distinctions, encore assez neuves, entre deux
la guerre et de la paix, à conclure avec les étrangers
genres de liberté, dont les différences sont restées
des traités d’alliance, à voter les lois, à prononcer
jusqu’à ce jour inaperçues, ou du moins trop peu
les jugements, à examiner les comptes, les actes, la
remarquées. L’une est la liberté dont l’exercice
gestion des magistrats, à les faire comparaître
était si chère aux peuples anciens; l’autre celle
devant tout le peuple, à les mettre en accusation, à
dont la jouissance est particulièrement précieuse
les condamner ou à les absoudre; mais en même
aux nations modernes.
temps que c’était là ce que les anciens nommaient
Premièrement, la confusion de ces deux espèces de liberté, ils admettaient comme compatible avec
liberté a été parmi nous, durant des époques trop cette liberté collective l’assujettissement complet
célèbres de notre révolution, la cause de beaucoup de l’individu à l’autorité de l’ensemble. [...]
de maux. La France s’est vue fatiguée d’essais
Ainsi chez les anciens, l’individu souverain
inutiles, dont les auteurs, irrités par leur peu de
presque habituellement dans les affaires publiques
succès, ont essayé de la contraindre à jouir du bien
est esclave dans tous ses rapports privés. Comme
qu’elle ne voulait pas, et lui ont disputé le bien
citoyen, il décide de la paix et de la guerre; comme
qu’elle voulait.
particulier, il est circonscrit, observé, réprimé dans
En second lieu, appelés par notre heureuse tous ses mouvements; comme portion du corps
révolution (je l’appelle heureuse, malgré ses excès, collectif, il interroge, destitue, condamne,
parce que je fixe mes regards sur ses résultats) à dépouille, exile, frappe de mors ses magistrats ou
jouir des bienfaits d’un gouvernement ses supérieurs; comme soumis au corps collectif, il
représentatif, il est curieux et utile de rechercher peut à son tour être privé de son état, dépouillé de
pourquoi ce gouvernement, le seul à l’abri duquel ses dignités, banni, mis à mort, par la volonté
nous puissions aujourd’hui trouver quelque liberté discrétionnaire de l’ensemble dont il fait partie.
et quelque repos, a été presque entièrement Chez les modernes, au contraire, l’individu,
inconnu aux nations libres de l’Antiquité. [...] indépendant dans sa vie privée, n’est, même dans
Demandez-vous d’abord, Messieurs, ce que de nos les États les plus libres, souverain qu’en
jours, un Anglais, un Français, un habitant des apparence. Sa souveraineté est restreinte, presque
États-Unis de l’Amérique, entendent par les mots toujours suspendue; et si, à des époques fixes, mais
de liberté. rares, durant lesquelles il est encore entouré de
précautions et d’entraves, il exerce cette
C’est pour chacun le droit de n’être soumis qu’aux souveraineté, ce n’est jamais que pour l’abdiquer.
lois, de ne pouvoir être arrêté ni détenu, ni mis à [...]
mort, ni maltraité d’aucune manière, par l’effet de
la volonté arbitraire d’un ou de plusieurs individus. De ce que la liberté moderne diffère de la liberté
C’est pour chacun le droit de se réunir à d’autres antique, il s’ensuit qu’elle est aussi menacée d’un
individus, soit pour conférer sur ses intérêts, soit danger d’espèce différente.
pour professer le culte que lui et ses associés Le danger de la liberté antique était qu’attentifs
préfèrent, soit simplement pour emplir ses jours et uniquement à s’assurer le partage du pouvoir
ses heures d’une manière plus conforme à ses social, les hommes ne fissent trop bon marché des
inclinations, à ses fantaisies. Enfin, c’est le droit, droits et des jouissances individuelles.
pour chacun, d’influer sur l’administration du
Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés
gouvernement, soit par la nomination de tous ou
dans la jouissance de notre indépendance privée,
de certains fonctionnaires, soit par des
et dans la poursuite de nos intérêts particuliers,
représentations, des pétitions, des demandes, que
nous ne renoncions trop facilement à notre droit de
l’autorité est plus ou moins obligée de prendre en
partage dans le pouvoir public.
considération. Comparez maintenant à cette liberté
celle des anciens. Les dépositaires de l’autorité ne manquent pas de
nous y exhorter. Ils sont si disposés à nous
17
épargner toute espèce de peine, excepté celle vous le donnerons. Non, ne laissons pas faire;
d’obéir et de payer ! Ils nous diront : quel est le but quelque touchant que soit un intérêt si tendre,
de vos efforts, le motif de vos travaux, l’objet de prions l’autorité de rester dans ses limites; qu’elle
toutes vos espérances ? N’est-ce pas le bonheur ? se borne à être juste. Nous nous chargeons d’être
Eh bien, ce bonheur, laissez-nous faire, et nous heureux.

18

Vous aimerez peut-être aussi