Carnet de Route RSE

RSE_OK_ALEXIA 19/09/11 18:34 Page 1
Carnet de route de
La RSE
Responsabilité Sociétale
des Entreprises
Responsabilité
Respect
Rentabilité
Graphisme : Barbara Ricevuto # 06 88 47 09 26
Sens
Social Entreprise
Syndicats Éthique
Société Environnement
Equité
Engagement
Sophie de Menthon
Génération RSE :
c’est la nôtre !
La quête du bonheur ne peut

pas s’arrêter aux portes de l’entreprise. C’est
une ambition qu’il convient de cultiver en tout temps
et en tous lieux.
Le « BNB » (Bonheur National brut) est même en train d’être « comptabi-

lisé » comme une valeur complétant le PIB ! Alors qu’attendons-nous ? Le
mieux-être et le respect d’une éthique de vie doivent être une exigence entre-
preneuriale quotidienne bien au-delà des lois et des normes. La responsabilité
individuelle est le socle de la RSE sans laquelle aucune directive ne sera efficace.
Ce carnet de route est à l’usage de tous les chefs d’entreprise de TPE-PME et des salariés
de bonne volonté , une sorte d’aide-mémoire pour que simplement, sans faire de bruit,
chacun réfléchisse à la façon de créer les conditions d’une entreprise qu’on aime, dans un
climat sociétal et environnemental porteur d’avenir.
La RSE est un socle facteur de performance qui doit avant tout éclairer un projet d’en-
treprise et répondre à une quête de sens.
L’entreprise est au cœur d’un monde qui fait face à des crises multiples (économi-
ques, sociales, environnementales) et à de profondes mutations autant de nos
modes de vie que du « vivre ensemble ». Dans ce contexte, l’entreprise doit
revendiquer une dimension sociale, humaine et solidaire qui prend racines
dans la RSE et ses applications.
Cela implique une compréhension en profondeur des besoins et
attentes des consommateurs d’une façon générale et des
collaborateurs dans l’entreprise en particulier.
Ainsi
la société passe d’une logique
« d’urgence », de mise en œuvre de solutions
à court-terme à une pensée plus long-terme. Cela
doit se traduire dans ses engagements et les actions des
entreprises quelle que soit leur taille.
Le respect et le déploiement d’une politique de RSE devient, dans ce

contexte, un gage de confiance. C’est un label de qualité qui motive les sala-
riés et permet aussi d’attirer de futurs talents qui en font désormais un critère
de choix. Car les collaborateurs ont aussi de nouvelles attentes de développe-
ment individuel et de bien être au travail, en cohérence avec leur vie personnelle,
source d’adhésion, de loyauté et de performance.
Les entreprises ne vivent pas en vase clos, elles doivent anticiper et refléter les
évolutions sociétales dans leurs engagements et leurs actions.
Ce sont les nouvelles attentes de la génération RSE qui, elle aussi, doit être
prête à s’engager individuellement sans tout attendre de l’entreprise !
Sophie de Menthon
Membre du CESE
Présidente du Mouvement ETHIC
La définition de la Commission Européenne :

« Le concept de RSE est l’intégration volontaire
par les entreprises de préoccupations sociales et
environnementales à leurs activités commerciales
et leurs relations avec leurs parties prenantes ».
Objectifs
du carnet de route
à une quête
r de pe rf or m ance, et répond
outil clé, facteu
La RSE est un l’entreprise.
pp lé mentaire pour
de sens su !»;
ime ma boîte
En interne : s do iven t po uvoir dire « j’a
de vos salarié la confiance ;
• Objectif : 100% ue et entretenir toutes ses form
es.
• Faire vivre le dial og
tr av ai l pe rformant sous
ronnement de
• Créer un envi rents,
nts, des concur
En externe : ération des fournisseurs, des clie
id
• Prise en cons ;
ns syndicales
des organisatio nnement ; financiers,
• Respect de l’e
nv iro
s clie nt s, de s partenaires
vis-à-vis de
• Transparence s collectivités.
au torités politiques, de
des
Ce que ne doit pas être la RSE : • Pour durer

• Un « coup » de communication ou un cata- > Se développer au bon rythme en gardant
logue sur papier glacé vite oublié. la rentabilité.
• Des normes administratives supplémentaires : > Partager dans tous les sens du terme.
la RSE doit s’adapter à la nature de chaque PME. > Se démarquer des concurrents.
• Le simple respect de la loi et des normes en > Améliorer son image.
matière sociale, environnementale ou dans > Travailler mieux.
tout autre domaine sachant que ce n’est pas
toujours un engagement suffisant. Oui, la RSE est rentable !
• L’image et la réputation sont des avantages
Mais au contraire ! compétitifs.
• Une démarche volontaire de chacun sans l’im- • La confiance est facteur de développement.
position du « chef ». • Certaines dépenses engendreront des écono-
• Une préoccupation globale impliquant tous mies tangibles.
les partenaires.
• Un objectif de croissance au même titre que Nous sommes tous responsables
d’autres investissements. et concernés par la RSE
• Les chefs d’entreprise avec un impératif de
La RSE dans notre entreprise, formation pour leurs salariés et une exigence
pour quoi faire ? de leadership respectueux et respectable.
• Pour grandir, au sens noble du terme • Les salariés, sans lesquels rien n’avance.
> Socialement, • Les actionnaires dont le rôle évolue.
> Humainement,
> Éthiquement,
> En réputation.
Pourquoi et comment ?
Monsieur JOURDAIN et la RSE • 70% l’associent à la notion de développe-
(ou la RSE sans le savoir !) ment durable.
•Commencez par faire un bilan, dressez un état La RSE englobe cette notion mais ne se limite
des lieux des actions déjà mises en place. pas uniquement à cet aspect !
•Confiez des missions précises en interne à
différents collaborateurs. • 49% estiment la RSE indispensable et 32% la
considèrent souhaitable.
Méthodologie La RSE est un élément structurant dans la
• Identifiez les publics cibles de votre entreprise : bonne gestion des entreprises, c’est prouvé !
> Qui sont-ils ? • 45% associent la RSE à une contrainte, contre
> Lesquels sont prioritaires ? 43% qui sont d’un avis contraire.
> Lesquels connaissez-vous ?
La RSE c’est avant tout une source de béné-
• Commencez par des actions ponctuelles,
fices mais trop peu encore, en ont conscience.
faciles à mettre en œuvre rapidement, puis
développez et systématisez cette démarche • 46% perçoivent la « résistance au change-
envers chacune des cibles énumérées dans ment » comme premier frein à la mise en
ce guide. place de la RSE.
• Anticipez les changements, réagissez à l’ac-
Il est nécessaire de mettre en place une péda-
tualité pour y répondre à votre niveau. La RSE
gogie de la RSE et d’expliquer à tous les éche-
ne consiste pas à faire un état des lieux un
lons de l’entreprise la nécessité de cette
jour J : son exercice est quotidien et évolutif.
démarche et les bons gestes à acquérir.
• Inspirez-vous d’exemples d’actions positives
déjà réalisées par d’autres entreprises • 70% des chefs d’entreprise considèrent que
• Définissez « qui » va s’occuper de la RSE au c’est de leur responsabilité d’initier une
sein de l’entreprise. démarche RSE.
• Suscitez la créativité en interne et chez vos Pourtant, nous pouvons tous à notre échelle
prestataires. faire de la RSE, d’ailleurs certains en font déjà
sans le savoir !
Les dirigeants et la RSE,
quelques chiffres • 44% des dirigeants d’entreprise se préoccu-
Ce sondage a été réalisé par le Mouvement pent principalement du volet social et 40%
ETHIC auprès de 183 dirigeants de secteurs du volet économique de la RSE.
d’activité et de tailles d’entreprises variés, Quelques gestes simples et écologiques sont
durant les mois de juin et de juillet 2011. faciles à mettre en place et chacun peut
proposer des idées à ses collaborateurs !
• 96% connaissent la signification du sigle
RSE largement employé pour désigner la • 6/10 c’est la note que les dirigeants s’attri-
Responsabilité Sociale et Environnementale buent en termes d’implication de leur entre-
des entreprises. prise dans la RSE.
La RSE est entrée dans le champ lexical
de l’entreprise, mais le dire c’est bien,
le faire c’est mieux encore !
Parce qu’on peut toujours s’améliorer,

ce petit guide est là pour vous aider !
Avec les
Salariés
Recette
Offrir de bonnes
co
• S’affilier à la co nditions sociales
Qui est concerné ? • Être à l’écoute
nvention collect
ive de travail de
L’ensemble des salariés de tous pour év sa branche.
• Bien anticiper iter les conflits.
et gérer la sant
Difficulté : arrêts longue du é au travail (cong
rée…) és maternités,
ensemble on peut tout !
Coût : Un traitement
équi table
rentable humainement • Revoir le recrut
ement : l’intégr
des femmes, de ation et l’évolutio
et économiquement s jeunes, des gr n dans l’entrepr
des personnes oupes ethnique ise
de plus de 50 an s minoritaires,
Ingrédients : initiative, de handicap. M s et des person
nes en situation
obiliser tout le
ouverture, implication • Faire un point monde.
tous les ans po
pour l’ensembl ur évaluer l’équ
L’idée : prendre du recul e du personnel.
Ne pas hésiter
ité des salaires
l’implication et à mettre en avan
avant toute initiative. les résultats. t
Former pour am
élio
• Pour chaque po rer les compéte
ste, garantir un nces
• Proposer des he e formation de
ures de formatio base en interne.
ment systémat n continue et de
ique. perfectionne-
• Penser au tuto
rat.
Être attentif au
bien-être person
favoriser l’équili nel et
bre entre travai
« Bien dans ma l et vie privée :
boîte, bien dans
• Aménager les
temps de trava ma vie. »
(temps partiels, il lo rsque c’est poss
le travail à dom ible
• Prévenir et dim icile ou les hora
inuer autant qu ires flexibles ?).
à faire répertorie e possible les ca
r par les salarié uses de stress,
à remplir réguliè s : créer un petit
rement. questionnaire
• Tenir les entre
tiens annuels.
• Garantir un en
vironnement de
aux détails : ergo travail sûr et ag
nomie des plac réable ; veiller
des nuisances so es de travail, éc
nores, aménager lairage, limitatio
• Veiller à un éq un lieu de paus n
uilibre entre vie e convivial…
(attention aux professionnelle
nouvelles techno et vie privée
logies !).
Bénéfices attendus
Pour les collaborateurs
• « Plaisir », et donc motivation à venir travailler tous les matins.
• Meilleure estime de soi (d’où diminution du stress).
• Compétences remises à niveau, donc meilleure employabilité.
Pour le chef d’entreprise

• Réduction de l’absentéisme à moyen terme.
• Motivation et engagement accrus.
• Amélioration de l’image de l’entreprise en interne : meilleures
candidatures et engagement plus aisé de personnes qualifiées.
• Relève assurée !
ise
Le vécu
« Lors de la revue annuelle des
salaires, plutôt que d’assigner un
budget à chaque direction, nous
avons demandé que les recomman-
dations d’augmentations soient
faites en appliquant les critères
suivants dans l’ordre :
• Les collaborateurs à la rémunéra- Le
tion la plus faible ;
• Ceux dont la rémunération est en savez-vous ?
décalage objectif avec le marché ;
• Ceux dont la performance est 66% des salariés français se déclarent heureux
exceptionnelle ; au travail, mais 55% des sondés ont le sentiment
Le résultat en a été un budget que leurs efforts ne sont pas reconnus par leur
raisonnable et une impression hiérarchie. 56% déclarent rencontrer des difficultés à
reconnue de plus d’équité. » s’exprimer avec leurs responsables et à faire en sorte
que leur avis soit pris en compte. Alors dialoguons !
Edouard FOURCADE
Directeur Général - SAS France Pour le 6ème volet de son enquête sur les Français et
leur rapport à l’entreprise, 20minutes.fr : étude
quantitative réalisée auprès d’un échantillon
représentatif de 672 salariés - mai 2011.
Avec les
Clients
Qui est concerné ?

La Direction, les commerciaux
Recette
Difficulté : facile Attentes :
• Respecter vos
Coût : bon marché engagements en
termes de :
> Prix = transpa
Ingrédients : > Délais (allez, en
rence (pas de su
rprises !),
communication et respect core un effort),
> Promesse : pa
des engagements s de dumping po
ur obtenir le co
ntrat.
L’idée : • Développer de
s produits et de
aux préoccupat s services répond
ils sont « roi » certes, ions sociales et ant
• Veiller à ce qu écologiques.
mais point trop n’en faut. e les sous-traita
respectent les m nts et les fourni
C’est à vous de faire respecter êmes normes et sseurs
que votre entre les mêmes prin
votre entreprise et vos prise. cipes
collaborateurs.
Information, so
mmes-nous au
pour indiquer… top
• La compositio
n des produits
• L’origine et la ?
provenance ?
• Le service aprè
s-vente ?
• Le degré de du
mping ?
Dialogue :
• Communique
r au fur et à mes
susceptible de ure tout change
modifier le cont ment
• Donner la poss rat.
ibilité de faire pa
ou de l’insatisfa rt de la satisfact
ction. ion
• Expliquer les pr
ix.
Pour le client :
• Confiance donc tolérance.
• Relations commerciales plus durables.
• Satisfaction et bouche à oreille positifs.
• Justification du prix facturé.
• N’omettez pas de créer des relations durables
avec vos clients en intégrant l’aspect humain.
Pour l’entreprise :
• Relations commerciales pérennes.
• Rivaliser avec les grandes entreprises.
• Augmentation des commandes régulières.
• Atouts supplémentaires lors d’appels d’offres
ultérieurs.
Le vécu
Les résultats montrent que
les stratégies RSE apportent un
nombre important de bénéfices
aux entreprises qui les mettent en
place, notamment l’amélioration
de la relation client (à la fois en
termes de nouveaux clients et de
fidélisation des clients existants
pour 32% des répondants).
Le
D’après un sondage KPMG
en partenariat avec
savez-vous ?
The Economist Intelligence Unit
www.soeco.fr, juin 2011 « On a souvent besoin d’un plus petit que soi. »
En cas de problèmes, le fournisseur devient
Le travail (bien fait ) ne suffit plus. banquier ! Lorsqu’une entreprise rencontre des
Ce sont désormais les liens crées difficultés, le fournisseur doit tout faire pour
avec les clients et les salariés aider, c’est sa propre survie qui est en jeu. On a
qui entraînent la croissance vu des fournisseurs accompagner les clients
« intelligence émotionnelle, en leurs octroyant un crédit.
service et croissance »
Myriam Maestroni.
Avec les
Fournisseurs
Qui est concerné ?

La Direction Générale,
la Direction Technique,
la Direction des Achats
Difficulté : facile
Coût : celui du respect
Recette
Ingrédients :
transparence et Chercher avec le
s fournisseurs de
engagements réciproques les points d’insa s solutions sur
tisfac tion de pa
L’idée : le rapport aux • Anticiper les bu
dgets et en disc
rt et d’autre :
• Planifier les haus uter av ec eux.
fournisseurs est banalisé. ses ou baisses de
prendre en com commandes af
Pensez à signer une clause pte leur problém in de
• Payer dans les atique.
RSE dans les contrats deman- délais (la loi est
• Aller à leur renc m al respectée !).
dant l’engagement de chaque ontre ; quand ils
prendre le tem sont établis à l’é
ps nécessaire po tranger
fournisseur et notamment sociales de prod ur étudier leurs
uction. conditions
ceux avec lesquels la part de • Dumping... On
peut toujours fa
CA est importante. … Surprises « étrangler » se ire un effort po
s fournisseurs. ur ne pas
au rendez-vous ! • Encourager l’a
doption de bonn
de la chaîne de es pratiques to
production des ut au long
> Code de cond produits ou des
uite – outils – co services :
ntraintes.
Pour les fournisseurs :
•Des relations équilibrées.
•Une meilleure planification des commandes,
donc moins de stress pour les équipes.
•Une meilleure gestion des ressources
financières donc moins de risques.
•Meilleure satisfaction des besoins.
•Diminution des risques d’erreurs.
•Productivité accrue.
•La stabilité de la relation avec un fournisseur
est un argument de vente vis-à-vis d’un client
car c’est une sécurité « globale ».
Le vécu
« Péchés Gourmands », enseigne
spécialisée en biscuits, confiseries
fines, chocolats et gastronomie
Provençale a reçu le trophée Var Le
« Responsabilité sociale des
entreprises ». L’enseigne prend en
savez-vous ?
compte la notion de RSE dans sa
La Médiation des relations inter-entreprises
façon de piloter l’entreprise
industrielles et de la sous-traitance est accessible
notamment vis-à-vis de ses fournis-
à toute entreprise ayant des difficultés relationnelles
seurs tous régionaux et issus de
ou contractuelles avec son client / fournisseur.
l’artisanat avec la mise en place
Elle peut être saisie par une seule entreprise (média-
lors de rendez-vous annuels :
tion individuelle) ou par une fédération profession-
• optimisation du transport des
nelle ou un groupement d’entreprises (médiation
marchandises et du système de
collective). La Médiation est un dispositif simple,
récupération de certains embal-
gratuit et totalement confidentiel.
lages (biscuitier et chocolatier).
Pour saisir le Médiateur il suffit de déposer
• création d’une centrale d’achat.
un dossier sur le site Internet
De ce fait, les fournisseurs
www.mediateur.industrie.gouv.fr.
effectuent 1 seule expédition
sur 1 seul lieu de livraison, ce qui
réduit leur émission de CO2.
Anthony Schoffit, Directeur

Commercial – Péchés Gourmands
Avec les
Concurrents
Qui est concerné ?

la Direction Commerciale
Difficulté : pas si facile
Coût : celui de la loyauté
Ingrédients :
une vision d’ensemble de
Recette
son secteur, le fairplay
Se comporter de
L’idée : il faut résister à manière loyale
la tentation du gain à tout sur le marché :
prix d’un appel d’offre. • Refuser le dum
ping salarial.
• Respecter les
Certes il n’est pas question clauses de non
des salariés de concurrence
d’entente sur les prix mais vos confrères.
• Pas de concur
réunissez vous entre entrepri- rence déloyale
(contrepublicité en dénigrant
ses du même secteur si vous , rumeur…), cela
• Ne pas porter s’appelle l’éthiq
sentez planer une menace atteinte à la répu ue !
concurrents en tation des
sur la profession. véhiculant par
des informations exemple
tendancieuses
• Chercher à m à leur sujet.
ieux connaître
en participant à vos confrères
l’action collective
.
Pour tout le monde :
•Meilleures conditions générales du marché.
•Potentiel enrichissant de dialogue et de collaboration
avec les entreprises du même secteur.
•Solidarité interentreprises qui permet de
ne pas se retrouver seul en période difficile.
•Encouragement à ce que la concurrence se comporte
également de manière loyale vis-à-vis de vous.
•Meilleure compréhension des exigences de l’entreprise.
•Attractivité du secteur.
•Possibilités de collaboration ou de
rapprochement pour intégrer des marchés.
•Réputation d’exemplarité.
Le vécu
« Je participe activement depuis
12 ans à l’action collective et j’ai
eu plusieurs mandats dont celui
de président de ma fédération
professionnelle. Cet engagement
me permet de bien connaître
mon environnement et de faire
des rencontres enrichissantes, Le
ce qui m’apporte beaucoup de
recul sur ma propre société et savez-vous ?
m’aide à anticiper. Ces rencontres
présentent également un avan- Connaissez-vous l’avancement de la stratégie
tage plus direct d’association de développement durable et de RSE de vos
avec d’autres entreprises concurrents ? Avant de lancer une stratégie de
complémentaires pour RSE au sein de votre entreprise, il est important
répondre à certains marchés. » d’avoir une vision de ce qu’ont déjà réalisé vos
concurrents : où en sont-ils ? Que pensent-ils
Vincent Hémery, faire ? Ont-ils intégré la fonction Dévelop-
Président – Blard pement Durable dans leur démarche ?
Communiquent-ils et de quelle
manière ?
Avec les
Actionnaires
et Partenaires
financiers
Qui est concerné ?
La Direction Générale, le DAF
Difficulté :
moyenne
Coût :
celui de la transparence
Ingrédients : Recette
pédagogie, information,
confiance
Inciter à un dial
L’idée : donnez aux ogue
• Faire connaître différent :
actionnaires et partenaires les valeurs et l’e
de l’entreprise. ngagement
financiers et aux banquiers • Informer régu
lièrement sur le
des informations régulières qui et le développem s résultats
ent commercia
dépassent l’aspect financier. • Anticiper et di l.
aloguer avec eu
Soyez généreux d’anecdotes, d’une baisse im x lors
portante des ac
de « cas » communicants… • Définir des va tivités.
leurs et des règl
pour la gestion es de conduite
de l’entreprise et
communiquer. les leur
• Mettre en plac
e des principes
et une organisa de gouvernanc
tion interne cla e
les en informer irement définie
. ,
Pour les partenaires :
• Confiance accrue dans leur investissement.
• Possibilité d’anticiper des problèmes financiers
et de trouver des solutions.
• Meilleure compréhension de la répartition des responsabilités.
• Relations durables accrues des partenaires financiers.
• Meilleure posture lorsqu’il s’agit d’aller négocier
lorsque l’entreprise fait face à des difficultés.
• Faire comprendre aux salariés la position
de l’investisseur.
• Faire des actionnaires de vrais associés,
à la fois fidèles et intéressés au
développement à moyen et long terme.
Le vécu
« Expert en communication
intégrée (corporate, financière
et extra-financière), Capitalcom
se devait d’adopter une attitude
exemplaire en matière de RSE.
C’est pourquoi j’ai pris l’initiative
– dés la création de l’Agence –
de mettre en place un plan de
participation aux résultats de
Le
l’entreprise pour l’ensemble des
salariés. Il s’agit d’une décision
savez-vous ?
qui s’incrit dans la volonté La responsabilité sociale d’entreprise constitue
d’optimiser le partage de la Valeur une opportunité de réappropriation ou de réaf-
Ajoutée réalisée par Capitalcom. firmation de l’identité des banques coopéra-
L’ensemble des collaborateurs tives, un avantage qui tend à crédibiliser leur
y est très attaché et apprécie discours face aux banques commerciales.
énormément cette initiative,
qui les lie encore davantage à http://www.communication-sensible.com
notre performance collective. »
Caroline de La Marnierre,
Présidente et Fondatrice -
Capitalcom
Avec les
Organisations
professionnelles
Qui est concerné ?
le DRH, le DAF
Difficulté :
facile
Coût :
celui de l’investissement
temps
Recette
Ingrédients : S’impliquer :
implication, partage
• Adhérer aux or
d’expérience, réactivité ganisations patro
de branche qui nales et/ou
correspondent
L’idée : bien analyser le une véritable ou
verture d’esprit
à vos valeurs :
Mouvement patronal ou • Participer à l’é .
tablissement de
l’organisation à laquelle vous branche (par ex solutions de
emple concerna
allez adhérer et leur dire ce au travail). nt la sécurité
que vous attendez et ce que • Posséder une
veille institutio
• Charger un sa nnelle du secteu
vous souhaitez y consacrer larié de cette m r…
lui demander de ission et
en termes de temps… Pour faire un point an
nuel.
respecter les conventions
collectives de sa branche,
encore faut-il les connaître !
Pour les organisations professionnelles :
• Davantage de poids et de force de conviction vis-à-vis des autorités
politiques et des autres acteurs du tissu économique local.
• Avoir des « remontées terrain ».
s Pour l’entreprise :
• Lors d’une affiliation à une organisation patronale
et/ou de branche :
> Légitimité et crédibilité renforcées vis-à-vis
de nouveaux clients ou des autorités politiques.
> Accès à des services utiles : service de documentation,
assistance juridique, conseils en matière de sécurité et santé
au travail, logiciels de gestions des salaires, etc.
• Grâce au dialogue avec les syndicats ou à une
participation à des solutions de branche :
> Confiance accrue des collaborateurs et
risques de conflits fortement diminués.
> Mise en place de solutions communes
en matière de sécurité et de santé au travail.
Le vécu Le
« Au-delà d’une culture d’entre-
prise c’est réellement un mode savez-vous ?
de vie que SITEX promeut à
travers ses valeurs. Ceci se L’ISO 26000 définit la responsabilité sociétale comme
traduit par une réelle ouverture contribuant au développement durable. Elle s’applique
incluant des incitations pour aux entreprises de 92 pays selon 7 principes directeurs :
des engagements extérieurs • La gouvernance de l’organisation ;
à l’entreprise qu’il soit citoyen • Les droits de l’homme ;
ou de type organisation • Les relations et conditions de travail ;
professionnelle ou consulaire. » • L’environnement ;
• La loyauté des pratiques des affaires ;
Marc RUMEAU, • Les questions relatives aux consommateurs ;
Président – SITEX SAS • La communauté et le développement local.
Pour
l’environnement
Recette
DECHETS : pour permettre
tri sélectif des déchets
• Participer et inciter au bei lles de bu reau double bacs.
les cor
le recyclage, en utilisant mu niquer sur
le… celui-ci doit com
• Nommer un responsab aup rès de tou t le personnel.
engagées
les différentes actions
PAPIERS :
de papier utilisé :
• Diminuer la quantité
> Imprimer rec to/ver so, qualité brouillon ;
és ;
ents qu’une fois finalis
> N’imprimer les docum r les slides ;
par feuille pou
Qui est concerné ? > Imprimer 2 à 4 pages e (form er les col laborateurs !) ;
ctron iqu
> Faire de l’archivage éle lab ellisé FSC.
Tout le monde ! yclé et/ou du papier
• Utiliser du papier rec
Difficulté : :
ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ttant le bureau
Renoncez à la clim inutile l’écran d’ordinateur en qui
• Éteindre la lumière et
au maximum et au
(réunion, repas,…).
chauffage exagéré teur énergie ».
• Nommez un « inspec omie d’énergie :
me sures concrètes d’écon
L’astuce : • Mettre en place des ts thermiques, etc.) ;
des locaux (fenêtres, pon
1 clic pour envoyer un > Améliorer l’isolation lairage des espaces communs ;
de présence pour l’éc
> Utiliser des détecteurs énergie ;
courriel de 1 MO (4 pages) nes peu gourmandes en
> Privilégier des machi n.
et l’on émet 20 grammes à basse consommatio
> Utiliser des ampoules pour identifier les postes
de CO2… Souvent le desti- loin, réa liser un audit énergétique
• Pour aller plus tiques et financières.
nataire de votre courriel nomies à la fois énergé
qui permettront des éco w.e con om iedenergie.fr
est dans la pièce d’à coté, sulter le site ww
• Pour en savoir plus con
n’hésitez pas à aller le voir,
ACHATS its ayant un impact
vous bougerez et créerez ats, privilégier des produ
du lien dans l’entreprise ! • Lors de nouveaux ach
ement.
minimal sur l’environn écologiques stricts.
ir des fou rnisseurs respectant des critères
• Chois
locaux.
• Privilégier les achats t environnemental
clients et fournisseurs de l’impac
• Inform er les r proces sus de fabrication.
y compris de leu
des produits et services,
TRANSPORTS :
vélos.
• Mise à disposition de
ge à encourager.
• Système de covoitura
s en commun.
• Privilégier les transport s publics.
des abo nnements de transport
• « Subventionner » ite lors de déplacem ent en voiture :
co-condu
• Suivre les astuces d’é de la climatisation, etc.
stabilisée, pas d’abus
conduite souple, vitesse
Pour les collaborateurs :
t • Préservation accrue de l’environnement naturel de l’entreprise.

• Rapprocher leurs initiatives personnelles à celles de leur entreprise.
• Sensibilisation et encouragement à adopter les mêmes pratiques
à la maison.
• Diminution des factures d’électricité.
• Diminution des dépenses (papier, ampoules…).
• Anticipation des exigences de la clientèle et, par conséquent,
fidélisation et acquisition de clients.
• Santé meilleure (réglage des températures été comme hiver).
Pour l’environnement
• Moins de pollution.
• Diminution de l’utilisation des énergies fossiles.
• Moins de trafic routier donc moins de CO2.
Le vécu
« Dès ses débuts ooprint.fr
a obtenu la certification
“imprim’vert” qui valide le fait
; que nous avons mis en place
muns ; un contrôle énergétique et
un recyclage de nos encres et
déchets toxiques. Nous avons
ostes voulu aller plus loin, et mettre
s. un place un recyclage complet Le
de toutes nos chutes de
papiers, et nous approvisionner
savez-vous ?
uniquement chez des fournis-
seurs de papiers certifiés FSC. Surfez sur le net consomme de l’énergie ! L’Ademe
Grâce à cet engagement, nous (Agence de l’environnement et de la maîtrise de
s. l’énergie) nous donne quelques conseils pour cliquer
sommes aujourd’hui partenaires
du WWF France, et nous vertueux :
gagnons même un peu d’argent • Limiter le nombre de destinataires pour chaque courriel
n. • Trier et vider régulièrement sa messagerie
en revendant nos chutes de
papiers qui partaient aupara- • Compresser les gros documents avant envoi
vant à la poubelle... L’engage- • Adresser un lien hypertexte plutôt qu’une pièce jointe
ment écologique, en plus d’être • Enregistrer en « favoris » les sites les plus consultés
un engagement pour la société, • Faire durer ses équipements…
peut se révéler très rentable ! »
:
tc. Vincent Huguet, Directeur des
Opérations – Groupe Aventers
Avec les
Collectivités
Qui est concerné ?

La Direction Générale Recette
Difficulté :
moyenne
• Être attentif au
x besoins de l’e
Coût : (rue, commune…
)
ntourage élargi
celui de l’implication
• Soutenir l’actio
Ingrédients : d’organisations
n sociale ou en
vironnementale
investissement, perception à but non lucrat
if.
de la vie locale, créativité • Encourager la
participation de
L’idée : prendre l’initiative à la vie locale (v s collaborateur
ie associative, in s
judiciaire, politiq stitutionnelle,
d’une animation « économi- ue, militaire, etc.)
.
que » pour créer un courant
• Rencontrer de
relationnel inter-entreprise s écoles et facu
ltés à proximité
avec des actions dirigées .
• « Recruter loca
vers la population. l » dès que poss
des collectivité ible et avec l’aid
s locales. e
• Rester dispon
ible et ouvert po
éventuelles nuisa ur discuter des
nces créées par
et des solutions l’entreprise
pour y remédie
> Nuisances so r:
nores,
> Production de
déchets,
> Pollution de l’a
ir, etc.
Pour la collectivité :
• Contribuer au développement économique de
son environnement, donc le rendre plus attractif.
• Ressources supplémentaires pour les projets sociaux
et environnementaux.
• Soutien à l’économie locale.
• Meilleur ancrage de l’entreprise dans son environnement.
• Réputation et honnêteté de l’entreprise auprès
de la collectivité, y compris auprès des clients et
des collaborateurs potentiels.
• Cohésion interne renforcée.
Le vécu
« En tant que leader sur le marché,
Hill-Rom travaille avec passion pour
améliorer les conditions de séjour
des malades, la sécurité du
personnel soignant et la productivité
des établissements.
Le programme Des lits d’hôpitaux
pour l’humanité™ redéploye Le
à titre gracieux des lits d’hôpitaux
obsolètes ou en fin de vie, des
savez-vous ?
matelas et autres équipements
médicaux dans les hôpitaux et 83% des salariés des grandes entreprises fran-
centre de santé au sein de pays en çaises interrogées par l’IFOP* affirment que
voie de développement. Et ce plutôt « l’entreprise doit rendre des comptes à la société
que de les détruire. Une formation avant d’en rendre à ses actionnaires. »
technique et clinique supervisée et
mise en place par les collaborateurs *Sondage IFOP pour le cabinet de recrutement
volontaires du groupe est également Michael Page auprès de 1004 salariés d’en-
délivrée sur le terrain d’action. » treprises de plus 15000 salariés, mai 2011.
Gonzague de RAULIN, Directeur de

la Stratégie Marketing– Hill-Rom
Avec les
Interlocuteurs
politiques
Qui est concerné ?

La Direction Générale
Difficulté :
Recette
moyenne
Favoriser le dial
Coût : • Les informer de
ogue .
s changements
celui de la conviction ou économique structurels
s importants :
Ingrédients : > Baisse des activ
ités ;
> Risque de licen
responsabilité, communication ciements ;
> Changement
d’activités.
L’idée : organisez une visite
de votre entreprise pour • Se déplacer po
ur présenter l’e
les responsables locaux lors de l’expansio ntreprise
n des activités ou
et proposez à des élus de d’un déménagem
ent.
passer une journée dans
votre entreprise. Penser au lobb
ying .
• Une démarch
e de lobbying es
lorsqu’il s’agit d’e t indispensable
xpliquer les néce
d’un évolution ssités
de l’environnem
fiscal pour le dé ent législatif et
veloppement de
l’entreprise.
Pour les représentants politiques :
• Meilleure connaissance du tissu économique local.
• Renforcement de la cohésion de la collectivité.
• Potentiel de collaboration avec le secteur privé pour
trouver des solutions à des enjeux économiques,
sociaux et environnementaux.
• Demandes auprès des autorités mieux reçues
et souvent accélérées.
• Accès direct aux informations communales.
• Occasions de mandats dans le cadre
de collaborations public-privé.
Le vécu
« En pleine crise financière, mon
actionnaire néerlandais a décidé de
se désengager, je me suis rapproché
de la Communauté de Communes
où était implantée une de nos trois
usines pour expliquer l’incertitude
qui pesait sur notre avenir.
J’ai présenté mon projet de reprise
de l’entreprise possible uniquement
en refinançant l’entreprise par un
crédit-bail sur l’usine qu’aucune
banque n’acceptait de faire. Le
Le Maire de Noyon a très bien
compris les enjeux sociaux et écono-
savez-vous ?
miques. Nous avons mis en place
Il existe des consultations publiques
une solution originale et pionnière :
menées par les instituts européens mais
l’usine a été cédée à la Communauté
aussi nationaux qui s’adressent aux fédéra-
de Communes, nous en sommes
tions professionnelles et aux grands groupes
le locataire et avons utilisé les
auxquelles toutes les entreprises peuvent
ressources de la vente pour financer
participer pour faire entendre leur
notre développement et recruter
perception prospective des évolu-
plus de trente personnes. »
tions de leur secteur d’activité.
Vincent Gruau,
Président-Directeur Général
Majencia SA
Avec les
Organisations
syndicales et
partenaires sociaux
Qui est concerné ?
La Direction, le DRH
Recette
Difficulté : difficile Les Syndicats et
les Délégués du Pe
• Qui a peur de
s syndicalistes ? rsonnel :
Coût : celui de l’entente chefs d’entrepr En France, tout
ise ! Il serait inte le monde parm
vante et auditio lligent d’avoir un i les
Ingrédients : nner les chefs d’e e démarche inno
• Expliquer aux ntreprise pour av -
dialogue, implication, salariés combien oir leur opinion.
de la fonction pr il est important
empathie otégée autrem de ne pas se se
• Jouer le jeu : ent que pour l’in rvir
térêt collectif.
L’idée : vous avez des >Tenir les salarié
s au courant no
syndicats dans votre de l’entreprise n officiellemen
t de la démarch
entreprise ? >Refuser les jeux e
de rôle : mécha
La RSE est un excellent gentils syndica nts patrons d’u
listes d’un autre n côté,
moyen d’agir ensemble • Associer les sy et pauvres sala
ndicats au man riés au milieu
> Qui est-ce ? Po agement et valo
de façon non conflic- urquoi ? riser leur rôle :
tuelle. C’est une démar- • Désamorcer la
problématique
syndicale si elle
che nouvelle qui s’inscrit existe.
dans une relation Le Comité d’Hyg
iène, de Sécurité
gagnant/gagnant. de Travail (CHSC et des Conditio
T) : ns
• Demander réguliè
rement une an
• Respecter les alyse des risques
prescriptions lé professionnels.
• Développer la gislatives précon
prévention et la isées.
sensibilisation en
relation avec le
CHSCT.
Les Comités d’En
• Les encourager
trep rise :
à favoriser ou am
extra-professio éliorer les activ
nnelles, sociale ités
ainsi que de leur s ou culturelles
famille. des salariés,
• Pour le bien-ê
tre des salariés
entreprises envir pourquoi ne pa
onnantes, des st s créer, avec des
les cantines, les ructures sociale
coopératives de s telles que
les jardins ouvr consommation,
iers, les crèches les logements,
et les colonies de
vacances ?
Pour les organisations syndicales et partenaires sociaux :
• Meilleur ancrage dans l’entreprise.
• Partage d’un objectif commun avec les sphères dirigeantes.
• Meilleure prise en compte de leurs recommandations.
x Pour les collaborateurs :

• Meilleure écoute de leurs attentes sociales.
• Développement de compétences professionnelles et participation à des formations.
• Amélioration des conditions de travail via le respect des normes de santé et de sécurité.
• Diversification des profils :
> Promotion de l’égalité des sexes.
> Protection et intégration des groupes vulnérables tels que les jeunes,
les personnes handicapées et les immigrés.
Pour les chefs d’entreprise :
• Dialogue facilité avec les interlocuteurs syndicaux de l’entreprise.
• Amélioration de la qualité des relations professionnelles au sein de l’entreprise.
s
o-
n.
ir
Le vécu
« Tapon France a mis en place une nouvelle
organisation du travail, en 4 équipes 24H/24,
7J/7 sur certaines périodes de l’année, pour
améliorer sa compétitivité sur un marché
mondialisé éminemment concurrentiel.
La démarche, très participative, a consisté à
élargir les traditionnels interlocuteurs parte-
naires sociaux à plusieurs groupes de travail
qui ont balayé tous les aspects de cette
nouvelle organisation : pénibilité, travail de
nuit, éventuels jours fériés, contraintes fami-
liales liées au travail le week-end, améliora-
Le
T.
tion des conditions de travail, des salles de
repos, des vestiaires. Finalement, les organisa-
savez-vous ?
tions syndicales ont signé cet accord à l’una- • Dans les établissements de 50 salariés et plus
nimité. Aujourd’hui, grâce à cette organisa- dépourvus de CHSCT, les délégués du personnel
tion, l’entreprise est beaucoup plus assument les missions dévolues au comité.
compétitive et les salariés ont été associés au • Dans les établissements de moins de 50 sala-
projet depuis le début du processus jusqu’à riés, l’inspecteur du travail peut imposer la créa-
sa mise en place. Un groupe de travail tion d’un CHSCT en raison notamment de la
continue de suivre à postériori l’adéquation nature des travaux, de l’agencement ou de
du quotidien avec les accords signés. » l’équipement des locaux.
Jean-Michel Dardour, Président Directeur

Général – Tapon France
16 points clés
d’une communication RSE
crédible et efficace
Passer au développement durable Être créatif et innovant

rationnel et pragmatique • Sortir de l’exercice imposé, traduire ces
• Éviter de se positionner en mécène ou enjeux souvent complexes en informa-
philanthrope. tions qui touchent, qui parlent, qu’on peut
• Assumer l’intérêt économique (relation s’approprier…
gagnant/gagnant). • Rendre le contenu accessible, traduire les
• Démontrer la convergence des intérêts données souvent scientifiques en consé-
de tous… quence pour les individus, traduire en
Assumer ses faiblesses pour rendre bénéfice…
ses atouts crédibles Parler à plusieurs voix
• Éviter de donner des leçons, ne pas se citer • Parler avec les parties prenantes, selon les
en exemple… sujets, ou avec des partenaires extérieurs
• S’inscrire dans une politique de progrès (cautions, experts).
continu. • Ne pas être juge et partie.
• Être responsable au sens de la capacité à • Eviter à tout prix le monologue unidirec-
assumer les conséquences et les impacts tionnel.
de ce qu’on fait (sans sombrer dans l’auto- Conjuguer la communication
flagellation), trouver des axes de progrès… Développement Durable au pluriel
• La sincérité plus que la transparence. • Les contenus et les messages doivent être
Parler de sujets sur lesquels l’entreprise adaptés aux parties prenantes auxquelles
est légitime on s’adresse.
• La légitimité peut venir de l’histoire de l’en- • Ne pas penser la communication Dévelop-
treprise, de son expertise métier, de son pement Durable comme une communica-
ancrage territorial, de la compétence de tion générique et uniforme. Parler des
ses collaborateurs… aspects sociaux aux syndicats, des aspects
• Ne pas forcément exploiter des indicateurs environnementaux aux ONG, de la perti-
chiffrés (émission CO2, consommation nence stratégique aux actionnaires.
énergie…) plus facile car plus connus, mais • Bien identifier les publics experts, impli-
plus anonymes. qués, les médias spécialistes, les blogs,
• Privilégier de parler « d’impacts » et d’ac- forums particulièrement actifs. Rentrer
tions spécifiques et interpellantes… Ce que dans un dialogue avec eux. Communiquer
votre entreprise peut être la seule à faire envers ces acteurs, ce peut être travailler
ou à expliquer. avec eux, en les associant, en les sollicitant,
en demandant conseil.
Sélectionner et hiérarchiser Adopter un ton positif

• Le développement durable, c’est vaste. • Parler de solutions plutôt que de problèmes ;
Beaucoup d’actions ou d’engagements montrer le domaine du possible.
sont possibles. • Montrer l’évolution des techniques.
• Ne pas se faire piéger à vouloir parler de • Les innovations technologiques sont souvent
tout, identifier ce qui est particulièrement perçues comme le remède, parlez-en, faites
important pour vous, ce sur quoi l’entre- rêver, montrez votre savoir-faire. (Exemple :
prise agit avec détermination. on ne parle plus de pétrole mais d’énergie,
• Fixer les enjeux prioritaires, cela facilitera et on ne la consomme plus,on l’économise).
la lecture, la visibilité et la crédibilité de vos Se donner des objectifs
actions. • Il faut se fixer des objectifs mesurables,
Accorder une place privilégiée à l’interne prendre date, s’inscrire dans le moyen long
• L’interne est votre première partie terme. Il est essentiel de faire régulière-
prenante sur le sujet, l’informer en avant- ment un état du progrès.
première, faire de la communication Déve- Anticiper les contraintes
loppement Durable une action de mana- • Notamment réglementaires, ne pas s’ins-
gement et de stimulation de la crire en réaction, être pro-actif. Ne donnez
performance… pas le sentiment d’une démarche
Ecouter avant de parler contrainte et forcée.
• La communication Développement Durable Attention aux fossés…
est aussi une réponse. Identifier les contre- • Toujours chercher à réduire l’écart entre le
arguments, comprendre les critiques, être à discours et la réalité, entre la stratégie affi-
l’affût des attentes. chée et les résultats… La dissonance
• Confronter ses engagements ou partis pris assumée sera toujours moins domma-
aux positions radicales et opposées. Pour geable.
cela, pratiquer tables rondes, débats, et S’inscrire en résonance positive
dialogue participatif avec tous. • Mettre l’entreprise en cohérence, en
• Nous sommes dans une communication conformité, pour faire résonner communi-
continue. cation Développement Durable ou corpo-
Préférer l’action aux discours rate et communication/offre produit.
• Se montrer démonstratif : montrer, filmer, • Être attentif au décalage potentiel entre
emmener, embarquer le public dans un les engagements voulus et affichés et la
nouvel univers. Exposer les enjeux, les diffi- réalité vécue par l’interne et les parties
cultés, créer de l’empathie, montrer l’envie prenantes.
de faire, l’engagement sur le terrain. • La communication Développement
Etre pédagogue, informer davantage Durable sera d’autant plus efficace qu’elle
que communiquer est relayée, et d’autant plus profitable
• Apprendre quelque chose aux différents qu’elle pourra créer un avantage concur-
publics via votre action. rentiel supplémentaire.
• La communication Développement • La communication Développement Durable
Durable traite souvent des enjeux de est à considérer comme un élément de
société, qui intéressent : informer vos inter- différenciation,d’attractivité et donc de valo-
locuteurs sur les enjeux que vous abordez risation d’actifs.
(davantage ou autant que sur ce que vous
faites vous-même). Alain Renaudin – NewCorpConseil,
www.newcorp.canalblog.com
Petit lexique
Bonnes pratiques : ce sont toutes les astuces de ce guide
qui préconise respect et bon sens !
Dumping :
pratique commerciale qui consiste à vendre un
produit à un prix inférieur à son prix de revient.
Le dumping peut être fiscal, social ou environne-
mental. Diverses motivations entraînent cette
pratique : conquérir un marché nouveau, éliminer
un concurrent sur le marché, etc. Ces mesures
sont considérées comme déloyales, condamnées
par le droit international et national dans la
majorité des pays (en France : Loi n° 2001-420
du 15 mai 2001 - Article L. 420-5).
Greenwashing :
terme anglophone pouvant être traduit par
« blanchissement d’image». Le greenwashing
consiste à mettre en avant les efforts d’une
entreprise en termes de développement durable
et de protection de l’environnement, alors même
que ces efforts ne sont pas réels, ou moins
avancés que ce qui est prétendu en termes
de communication.
J’aime ma boîte :
cette opération annuelle a pour vocation
de fédérer salariés et entrepreneurs en créant
des instants de convivialité et de bien être.
Si « bien dans ma boîte, bien dans ma vie » est
votre leitmotiv RSE, cette fête est pour vous
chaque troisième jeudi d’octobre !
www.jaimemaboite.com
Leadership :
terme emprunté à l’anglais qui définit la capacité
d’un individu à mener ou conduire d’autres
individus ou organisations dans le but
d’atteindre certains objectifs. Tout salarié peut
être leader de la RSE dans son entreprise !
Management :
ensemble des techniques d’organisation des
ressources mises en œuvre dans le cadre de
l’administration d’une entité, dont l’art de diriger
des hommes, afin d’obtenir une performance
satisfaisante.
Médiation :
pratique ou discipline qui vise à définir
l’intervention d’un tiers pour faciliter la
circulation d’information.
RSE :
pour ceux qui commencent les livres par
la fin… ce sigle signifie Responsabilité
Sociale/Sociétale et Environnementale des
entreprises. Ce guide s’attache à vous donner
les moyens de faire de la RSE de façon pratique
et ludique !
Stakeholder ou « partie prenante » :

acteur individuel ou collectif concerné par
une décision ou un projet. La notion de partie
prenante est centrale dans les questions de
responsabilité sociétale. L’identification des
parties prenantes et le dialogue avec celles-ci
font l’objet de la cinquième partie de la norme
ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des
organisations, parue en 2010.
Shareholder ou « actionnaire » :
propriétaire d’une fraction d’une entreprise ayant
un statut de société commerciale. À ce titre,
il détient des actions de cette société dont
chacune représente une part de son capital.
Tutorat :
accompagnement, par un tuteur, d’un salarié
dans l’acquisition de connaissances, dans le suivi
d’une formation ou dans l’élaboration et la mise
en œuvre de son projet professionnel.
C’est un enjeu stratégique dans la gestion
des compétences et des ressources humaines
pour l’entreprise, une mission valorisante pour
le tuteur et un moyen d’insertion professionnel
durable pour le salarié.
Vos bonnes résolutions !

Remerciements
Ce guide a été réalisé sous l’impulsion
du Ministère du Travail, de l’Emploi et de
la Santé, à l’intention de tous les chefs
d’entreprise, engagés, de tous secteurs,
origines et tailles.
Nous remercions vivement tous ceux qui
nous ont aidé par leur contribution en
acceptant d’être auditionné, ou en nous
livrant des témoignages, cas concrets vécus.
Merci aux Membres
du Groupe de Travail :
Nous remercions Gabs pour ses dessins.
Janin Audas
Michel Barbier de la Serre
Xavier de Bayser
Yves Cannac
Loïc de la Cochetière
Jean-Michel Dardour
Eric Duchamp
Edouard Fourcade
Matthieu Labbé
Thierry Lepercq
Christian Liagre
Myriam Maestroni
Nous saluons Caroline de la Marnierre
particulièrement : Alain Renaudin
Laurent Uberti
Le Centre des Jeunes Dirigeants et son
Président, Michel Meunier, qui a été l’un
des premiers à lancer une réflexion sur la RSE ;
réflexion suivie d’actions avec mobilisation
de leur réseau.
Le groupe Alliance et son Directeur Général,
Guy Pourbaix, l’association de la RSE en
France.
Le mouvement Ethic.

Carnet de Route RSE

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RSE_OK_ALEXIA 19/09/11 18:34 Page 1

La quête du bonheur ne peut

Le « BNB » (Bonheur National brut) est même en train d’être « comptabi-

Le respect et le déploiement d’une politique de RSE devient, dans ce

La définition de la Commission Européenne :

Ce que ne doit pas être la RSE : • Pour durer

Parce qu’on peut toujours s’améliorer,

Pour le chef d’entreprise

Qui est concerné ?

Qui est concerné ?

Anthony Schoffit, Directeur

Qui est concerné ?

t • Préservation accrue de l’environnement naturel de l’entreprise.

Qui est concerné ?

Gonzague de RAULIN, Directeur de

Qui est concerné ?

x Pour les collaborateurs :

Jean-Michel Dardour, Président Directeur

Passer au développement durable Être créatif et innovant

Sélectionner et hiérarchiser Adopter un ton positif

Stakeholder ou « partie prenante » :

Vos bonnes résolutions !

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