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A savoir que le nombre de réunion du CCE et des CE est organisé par l’accord de méthode groupe
3°. Bilan de la GPEC des SAV Régionaux par FORCE OUVRIERE
A partir d’un questionnaire rempli par les SAVR, Force Ouvrière a fait
le constat suivant :
De plus, dans certains établissements, les rares postes proposés le sont au bon
vouloir de la Direction ou des managers des Ets d’accueil.
La plupart des postes proposés dans la bourse de l’emploi concernent des métiers
de bouche (boucher, boulanger, poissonnier…)
D’après les réponses reçues de la part de nos élus dans les SAVR, les salariés n’ont
pas les mêmes chances de reclassement dans tous les Etablissements.
Si au SAVR d’Arcy, 11 salariés ont déjà pu être reclassés, ce n’est pas le cas pour
celui de Mézieux ou aucun reclassement n’est encore effectif. Pire, plusieurs
personnes ont postulé pour des postes vacants (animateur d’antenne à Saint-
Egrève et technicien de maintenance dans un magasin). Ces reclassements ont été
refusés à cause du problème de salaire. Il en ressort que la compétence n’est pas
reconnue, puisque les techniciens qui perçoivent des primes de productivité
importantes sont encore plus difficiles à reclasser que les autres. Dans ce même
Etablissement, il est dit aux salariés de niveaux III, qu’ils ne peuvent pas postuler
pour des postes de niveaux II, ce qui réduit considérablement le choix des
postes à pourvoir.
Sur le SAV Méditerranée, les demandes de mobilité semblent toutes avoir été
traitées, par contre l’ambiance de travail est désastreuse à cause de l’inactivité
quasi complète.
Sur le SAVR de Lisses, moins concerné par cette GPEC, les choses semblent se
passer correctement.
Pour ce qui concerne les postes de niveau II, il est plus difficile de reclasser un
employé de niveau III à ces postes, avec une indemnité différentielle importante.
Le directeur des SAV Régionaux, doit regarder de plus près ce qui se passe au
SAVR de Mézieux.
Jacqueline POITOU
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Rappel de la direction : c’est l’accord de méthode groupe qui s’applique à l’ensemble des sociétés concernées.
4° Demande d’information de la Secrétaire de CCE sur la coïncidence
des jours fériés : 1er mai et jeudi de l’Ascension.
A savoir que, cette question soulève bon nombre d’inquiétudes parmi les
salariés de CARREFOUR qui ont appris que certains employeurs entendaient à
cette occasion ne pas indemniser les salariés pour la perte d’un des deux jours
fériés, ce qui ne doit pas être le cas pour CARREFOUR.
Ainsi, le jeudi de l’Ascension est ici présenté comme un jour férié fixe mais
également comme un jour chômé pour les employés dont la journée ou la demi‐
journée de repos habituelle coïncide avec un jour férié au même titre que le 1er
mai.
La Cour de cassation saisie d’une espèce similaire a adopté une position très
proche dans un arrêt du 21 juin 2005, en estimant que la disposition d’une
convention collective prévoyant 11 jours fériés chômés sans réduction de salaire
devait interprétée comme permettant aux salariés de prétendre au respect de ce
nombre de jours lorsque deux fêtes chômées coïncident un même jour, la
position contraire aboutissant à n’accorder que 10 jours ; ainsi selon cet arrêt, la
survenance le même jour calendaire de deux fêtes légales donne lieu à deux jours
de repos ou à deux indemnités compensatrices. (En l’espèce, le 8 mai et le jour de
l’ascension coïncidaient).
Il semble alors que les salariés, accusant déjà la perte du 29 février cette année,
sont en droit légitimement de réclamer l’indemnisation du second jour férié à
l’occasion de cette coïncidence « malheureuse » du jeudi de l’Ascension et du 1er
mai.
Jacqueline POITOU
Annexe 1
Compte‐rendu succinct F.O CCE Carrefour hypermarchés S.A.S du 21 avril 2008