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Synthèse chp10

L’impact du numérique sur l’organisation du travail


L’informatisation de l’organisation s’accompagne souvent d’une remise en question du fonctionnement
de l’organisation, et donc du travail. Cette remise en question est motivée par la
volonté d’améliorer la qualité des produits ou services fournis aux clients. Elle passe par la
modélisation des processus et leur automatisation. Le stockage des données dans le cloud,
le déploiement de l’IA ou encore les possibilités offertes par le commerce en ligne impactent
fortement l’organisation du travail.

1. Les processus de gestion


a. La notion de processus
Un processus est un enchaînement d’activités réalisées par différents acteurs. Ces activités
sont liées entre elles et coordonnées. Elles aboutissent à de la création de valeur pour une
organisation.

On distingue trois types de processus :


• les processus opérationnels, qui contribuent directement à la réalisation des biens ou services
au cœur du métier de l’organisation ;
• les processus de support, qui sont au service des autres processus et contribuent ainsi indirectement
à la création d’un bien ou d’un service (ex. : la gestion des approvisionnements,
la gestion des ressources humaines, la gestion comptable) ;
• les processus de pilotage, qui prennent en charge les orientations stratégiques de l’organisation
(ex. : le lancement de produits, les investissements importants, le rachat de concurrents).

b. Les enjeux lies aux processus


L’approche processus, au cœur de la norme ISO 9001, est capitale pour améliorer la qualité et
pour concevoir un système d’information qui fluidifie le fonctionnement l’organisation.

c. La représentation des processus


La représentation de processus est traditionnellement réalisée à l’aide du formalisme de la
méthode MERISE en France, mais de nombreux autres formalismes sont apparus, notamment
pour automatiser la mise en œuvre de logiciels de workflow qui implémentent directement des
processus dans le système d’information.

2. Le Progiciel de gestion intégré (PGI) et les applications métier


Le PGI est un logiciel qui vise à intégrer les processus essentiels de l’organisation dans un
ensemble logiciel cohérent recourant à une base de données unique. Cette approche fiabilise
les informations contenues dans le SI.
Toutefois, si les modules offerts par le PGI se révèlent insuffisants, des applications métier
peuvent être mobilisées pour répondre à des besoins spécifiques et connexes comme, par
exemple, un logiciel métier statistique qui sert uniquement à l’analyse du score de solvabilité
d’un client dans une banque.
L’intégration des applications métier au PGI constitue un enjeu majeur, dans la mesure où le
SI risque de faire apparaître des erreurs dues à des problèmes de cohérence entre le PGI et
les applications métier.

3. Commerce électronique et place de marché (marketplace)


Le commerce électronique ou e-commerce permet aux organisations de proposer à la vente
leurs produits ou leurs services, sur le réseau Internet.
Une place de marché (marketplace) désigne une plateforme qui met en relation virtuelle des
acheteurs et des vendeurs sur Internet. En échange de cette offre de services, le propriétaire
de la plateforme perçoit :
• une commission sur les ventes qu’elle a permis de réaliser (ex. : Amazon, eBay, Alibaba) ;
• ou des revenus publicitaires (ex. : Lebon coin).
Les places de marchés offrent donc aux organisations des nouvelles modalités de ventes et
d’achats.
Si l’utilisation de plateformes de commerce électronique et de places de marché permet aux
entreprises d’adopter des approches commerciales multicanales, elles intensifient également
la concurrence entre elles.
L’intégration des places de marchés et du commerce électronique au PGI procure des fonctionnalités
d’intégration avantageuses, comme le suivi des achats et des commandes.

4. La mobilité et le cloud
La mise en œuvre du travail à distance ou le travail en mobilité impliquent de nouveaux
modes d’organisation qui nécessitent de repenser l’organisation physique du travail de nombreux
métiers.
La notion de mobilité recouvre plusieurs réalités :
• la mobilité physique (déplacements nécessités par l’activité professionnelle) ;
• la mobilité des mentalités (adaptation permanente des salariés à un contexte professionnel
mouvant) ;
• la mobilité professionnelle (évolutions de carrières rythmées par des ruptures).
Le télétravail désigne une forme de travail à distance, hors des murs de l’entreprise, qui génère
de nouvelles formes d’organisation : télétravail à domicile, travail nomade, télécentre et travail en réseau. Elles
sont rendues possibles grâce au développement des TIC, à l’équipement
des salariés hors entreprise et à la mise en œuvre d’infrastructures et de ressources
logicielles adaptées.
En outre, les services offerts par le cloud permettent d’adopter des modèles qui consistent à
externaliser les données des organisations dans des centres de données gérés par des prestataires
externes de cloud computing. Les organisations y accèdent via le réseau Internet.
Elles réduisent ainsi leurs coûts de fonctionnement en y déplaçant une partie de leur système
d’information.

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