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Filière Ingénieur GOI (S4)
1- Propriétés Physiques
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Composites renforcés de fibres de carbone (CFRP)
Nitrure de silicium
Alliages de titane Alliages d'aluminium pour fonderie
Bois dur : chêne dans le sens des fibres Acier inoxydable
Carbure de bore
Alliages de magnésium pour forgeage et lamination
Résistance en traction / Masse Volumique
Polylactone (PLA)
Super-alliages basés sur du nickel
Verre sodocalcique
Liège
Céramiques et verres Hybrides : composites, mousses, matériaux naturels Métaux et alliages Polymères et elastomères
➢ coefficient de dilatation thermique élevé : (tous les polymères se dilatent quand ils sont chauffés, leurs
coefficients d’expansion thermique > 100.10-6/°C).
isolants électriques
➢ mécanismes de déformation
déploiement des chaînes qui sont enchevêtrées et repliées sur elles-mêmes
variation des angles entre les atomes de carbone dans les liaisons covalentes C-C
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➢ cas des thermoplastiques
Exemple : Nylon
3
4 1
2
4
1
6 MPa
variation des
contrainte nominale s
angles dans
les liaisons
➢ cas des élastomères
0 600 %
déformation nominale e
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b) La résistance à la déformation (l’étirage à froid et les craquelures)
On défini la résistance d’un solide comme la contrainte à laquelle il se passe quelque chose
(qui modifie sa forme de façon irréversible). Par exemple : la déformation plastique ou la
propagation brutale d’une fissure.
Résistance à la traction
Pour les plastiques, il existe au moins 5 mécanismes qui limitent la résistance (par ordre de
température croissante) :
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❖ Au dessous de 0,75 Tg, les polymères sont cassants, la rupture est fragile (comme du
verre).
La contrainte de traction qui mènera à la rupture fragile vérifie :
la fissure la plus profonde se propage lorsque le critère de rupture brutale est rempli rupture fragile
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❖ A environ 50°c au dessous de Tg, les thermoplastiques deviennent plastiques.
La courbe présente 3 régions : comportement élastique linéaire ; étirage ; rupture. L’étirage
débute à un point faible ou un site de concentration de contraintes. Le matériau étiré est plus
rigide dans la direction d’étirage, c’est pourquoi la striction se propage au lieu de mener à la
rupture. Une fois l’étirage est terminé, la courbe monte jusqu’à la rupture.
Étirage à froid d’un polymère linéaire : les molécules sont étirées et alignées ; il en résulte (pour un taux d’étirage d’environ 4)
un matériau beaucoup plus résistant dans la direction d’étirement qu’il ne l’était initialement.
Remarque : Le Nylon fondu, est comprimé à travers une filière étroite, puis étiré (coefficient d’étirage = 4).
Après refroidissement à Tamb, la fibre étirée à un module et une résistance prés de 8 fois supérieure à
ceux des polymères non orientés.
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❖ Pour les polymères de Tg élevées (exemple : polystyrène PS), on ne peut pas les tirés à
Tamb ; à cause de l’existence des craquelures (se sont de petits domaines en forme de
fissure subissant l’étirage à l’intérieur du polymère).
Les craquelures d’un polymère linéaire : les molécules sont étirées mais sur une
échelle beaucoup plus petite, ce qui crée des brins résistants entre les lèvres des
microfissures.
Le cisaillement par bandes, autre forme de la plasticité des polymères, qui apparaît en compression.
❖ Bien au dessus de Tg, les polymères peuvent s’écouler avec le comportement visqueux.
Lorsque cela se produit, la résistance à la déformation chute brutalement.
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c) Rigidité des polymères Rigidité
Pour les métaux et céramiques, ont peut considérer que E est constante à Tamb.
Pour les polymères, E dépend du temps (durée du chargement) et de la température.
s : contrainte,
e : déformation élastique,
E (t,T) = s / e (t,T) t : durée du chargement,
T : température.
Tous les polymères ont un large comportement mécanique : fragiles à basse température,
deviennent plastiques, viscoélastiques, caoutchoutique quand la température augmente.
Remarque : entre -20°c et +200°c, un polymère peut passer par tous les états mécaniques cités au-dessus,
son module d’Young et sa résistance à la traction peuvent varier d’un facteur supérieure à 103.
Avec :Tg est la température de transition vitreuse ≡ c’est la température ou les liaisons secondaires fondent
pour ne laisser que les liaisons covalentes, elle est toujours proche de la température ambiante.
La température Tg est habituellement utilisée pour les phases totalement ou partiellement amorphes telles
que les verres et les plastiques.
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Rigidité des thermoplastique
Cas du PMMA et PS
Vitreux
Viscoélastique
Caoutchoutique
température de fusion
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Rigidité des thermodurcissables
• rigidité importante,
• Conservée jusqu’à leur dégradation.
Résumé :
Si Tg>Tamb : les polymères Si Tg#Tamb : les polymères Si Tg<Tamb : les polymères
sont des solides fragiles : sont plastiques (PET, PP, sont soit à l’état viscoélastique
PMMA, ABS, PEEK, PC, PS, PTFE). (PE) ou à l’état caoutchoutique
PVC, Résines. (élastomère).
En conclusion, on peut dire que les propriétés mécaniques des polymères peuvent être
résumées de la manière suivante :
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Polyéthylène (PEBD) Tg = −125 à −30 °c Tg Tmax
Polypropylène (atactique) Tg = −20 °c
Poly(acétate de vinyle) (PVAc) Tg = 28 °c
Polyéthylène téréphtalate (PET) Tg = 69 °c
Poly(alcool de vinyle) (PVA) Tg = 85 °c
Chlorure de polyvinyle (PVC) Tg = 81°c
Polypropylène (isotactique) Tg = 100 °c
Polystyrène (PS) Tg = 100 °c
Poly(méthylméthacrylate) (atactique) Tg = 105 °c
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Polypropylène
d) Comportement vitreux et les relaxations secondaires
En dessous de Tg, les molécules s’entassent fortement les unes contre les autres, soit en
enchevêtrement amorphe, soit en cristallites mal organisés, entourés du matériau amorphe.
L’application d’une contrainte étire les liaisons, ce qui crée une déformation élastique qui
disparaît à la décharge.
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Le module d’un polymère est une moyenne des raideurs de ses liaisons. En revanche nous
pouvons calculer le module en additionnant les déformations de chaque type de liaison.
Une contrainte s créée une déformation qui est une moyenne pondérée des déformations
de chaque type de liaison :
s s f (1 − f )
e= f + (1 − f ) =s • +
E1 E2 E1 E2
−1
d’ou
s f (1 − f )
E= = +
e E1 E2
−1
s f (1 − f )
d’ou E= = 3 + GPa
e 10 1
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Prix Masse Module Résistance à Ténacité Température Température Chaleur Conductivité Coefficient
(FF($US) Volumique d’Young la traction (20°c) de transition de massique thermique de dilatation
Polymè res tonne-1 ) (t.m -3 ) (20°c 100s) (MPa) (MPa.m1/2 ) vitreuse T g ramolissement (JKg-1 K-1) (Wm -1 K-1) thermique
(GPa) (K) TS (K) (MK-1 )
Thermoplastiques
Polyéthylène, PE (faible densité) 5600 (780) 0,91-0,94 0,15-0,24 7-17 1-2 185 390 2250 0,35 160-190
Polyéthylène, PE (haute densité) 5100 (700) 0,95-0,98 0,55-1,0 20-37 2-5 165 410 2100 0,52 150-300
Polypropylène, PP 6750 (950) 0,91 1,2-1,7 50-70 3,5 248 450 1900 0,2 100-300
Polytétrafluoroéthylène, PTFE ------ 2,2 0,35 17-28 -- 295 600 1050 0,25 70-100
Polystyrène, PS 6500 (910) 1,1 3,0-3,3 35-68 2 380 T u = 370 1350-1500 0,1-0,15 70-100
Polychlorure de vinyle, PVC (non 4250 (595) 1,4 2,4-3,0 40-60 2,4 355 T u = 370 -- 0,15 50-70
plastifié)
Polyméthacrylate de méthyle, PMMA 10700 (1550) 1,2 3,3 80-90 1,6-1,0 378 T u = 325 1500 0,2 54-72
Nylons 23500 (3300) 1,15 2-3,5 60-110 0,5 365 540 1900 0,2-0,25 80-95
Résines ou thermodurcissables
Epoxydes 11500 (1600) 1,2-1,4 2,1-5,5 40-85 0,6-1 380 à 460 T u = 420 1700-2000 0,2-0,5 55-90
Polyesters 9300 (1300) 1,1-1,4 1,3-4,5 45-85 0,5 340 à 410 T u = 430 1200-2400 0,2-0,24 50-100
Phénolformaldéhyde 7500 (1050) 1,27 8 35-55 -- 400 à 420 T u = 425 1500-1700 0,12-0,24 26-60
Elastomères (Caoutchoucs)
Polyisoprène 6100 (850) 0,91 0,002-0,1 10 0,07 – 0,1 195 T u = 390 2500 0,15 600
Polybutadiène 6100 (850) 1,5 0,004-0,1 -- 0,07 – 0,1 171 T u = 350 2500 0,15 600
Polychloroprène 14600 (2050) 0,94 0,01 -- 0,1 – 0,3 230 T u = 385 2500 0,15 600
Polymères naturels
Fibres de cellulose ----- 1,5 25-40 1000 -- -- -- -- -- --
Lignine ----- 1,4 2,0 -- -- -- -- -- -- --
Protéine ----- 1,2-1,4 -- -- -- -- -- -- -- --
1 t/ m3 = 103 Kg/ m3 = 1 g/cm3 = 1kg / d m3 Souvenez-vous que le module E est égale à s / e . e augmente en fluage à contrainte constante. Il en résulte une faible valeur
1 bar = 105 Pascal 1hbar = 107 Pascal apparente de E. des essais prolongés donnent des déformations de fluage importantes, et des modules apparents encore plus
faibles.
1 MPa = 106 Pa = 1 N/ mm2
1 Kgf / cm2 = 9,807 N/ mm2
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Conclusion sur les propriétés des polymères
Les propriétés mécaniques des polymères sont plus faibles que celles des métaux.
❖ E est faible (1-5 GPa) et très faible pour les caoutchoucs(1-5 MPa).
❖ E (Métaux) ≈ 100 x E (polymères).
❖ Rm (polymères) est médiocre par rapport aux métaux courants (+ de 100 MPa).
❖ Ductilité très élevée (polymères).
❖ Taux de déformation élastique très important pour les caoutchoucs(élastomères).
❖ Les propriétés mécaniques des polymères peuvent être comparées à celles des
céramiques.
❖ E (Module de Young), Rm (Limite de rupture) (polymères) < E, Rm (céramiques).
❖ Ténacité (polymères) ~ Ténacité (céramiques).
❖ Résilience (polymères) > Résilience (céramiques)
❖ Tg et δ(Taux d’absorption des vibrations) est loin d’être négligeable pour les
polymères en général et est plus important encore pour les caoutchoucs.
➢ La densité des polymères courants est comprise entre 0.5 et 2 g/cm3.
➢ Les mousses en polyuréthane (PU) sont peu denses et la densité peut descendre
jusqu’à 0.05 g/cm3.
➢ La plupart des polymères sont de bons isolants (résistivité électrique ≈ 10 20 μohm cm) p/r
aux métaux qui sont de très bons conducteurs (résistivité électrique ≈ 10 -1 μohm cm)
➢ Les propriétés magnétiques des polymères sont très proches de celles du vide.
➢ Au niveau optique, la transparence des polymères dépend fortement de l’état structural :
▪ Les polymères purs et non cristallins sont souvent transparents.
▪ Les polymères semi-cristallins sont soit translucides soit opaques.
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3- Propriétés toxicologiques
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4- Modification des propriétés
a) Bonification
a-1. Introduction
➢ Cristallinité :
augmentation de la rigidité (E) et de la résistance mécanique (Rm) en
fonction du degré de cristallinité.
Taux de cristallinité
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➢ Réticulation :
formation d’un réseau 3D en pontant les chaînes
Exemple : le Caoutchouc
plus de soufre
plus de rigidité
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Phénomène de vulcanisation
processus de réticulation
➢ ouverture de la liaison C = C de la chaîne
2 chaînes séparées
➢ Obtention d’une liaison covalente intense entre les deux chaînes linéaires, par l’intermédiaire
du soufre.
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➢ Copolymérisation et mélanges :
formation « d’alliages »
Exemple : dispersion fine de chacun des constituants
Plastiques ABS utilisé dans l’industrie automobile (mélange de 3 polymère).
Acrylonitrile
Butadiène
Styrène
➢ oxydation :
fixation de l’oxygène (O2) baisse des propriétés mécaniques
➢ dégradation thermique :
rupture des chaînes,
dépolymérisation,
réactions,
combustion.
➢ photodégradation :
Exemple de photodégradation du Caoutchouc
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ouverture de la double liaison C=C de la chaîne du caoutchouc, due à l’action des photons
ultraviolets (source d’énergie)
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Conséquences de la réticulation :
augmentation du nombre de pontages rigidification et fragilisation du matériau
pratiquement :
Pneu de voiture
craquelé
ajout de stabilisants UV
pigments qui forment écran à la pénétration des radiations (ex.: noir de carbone)
absorbeurs d’UV (absorbeurs UV actuels (TiO2 et ZnO)
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