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lOMoARcPSD|39110686
Innover c’est trouver des nouvelles opportunités de marché : Créativité + Design + Valeur Crée =
Succès commercial —> Innovation
Diiferent innovation level : product, packaging, service, sales/distribution, process, value added
chain.
Innovation selon Arthur D.Little : Creation of new market space, products and services or
processes driven by social, environmental or sustainability issues.
—> George Bernard Shaw : « The reasonable man adapts himself to the world, the unreasonable
one persists in trying to adapt the world to himself. Therefore all progress depends on the
unreasonable man »
(1) L’innovation appelle l’innovation : l’avantage dégagé d’une innovation est temporaire, elle doit
être une activité en continu.
(2) L’innovation est transversale : non limitée à une fonction spécifique dans l’entreprise : R&D,
market, finance…
(3) Innovation = nouvelle idée qui peut être : issue d’une idée ancienne, un schéma qui modifie la
commande en cours, une nouvelle formule/approche unique.
(4) L’innovation est incertaine, risquée et coûteuse.
Innovation disruptive : situation se produisant lorsqu’un nouvel acteur du marché d’une technologie
donnée introduit de nouvelles fonctionnalités que les acteurs dominants du marché n’ont pas
encore adressé. Le produit/service apporte une amélioration sur le marché.
—> Au lancement, nouvelle technologie = onéreuse, les prix du marché existant baissent
régulièrement.
—> Elle fait reference à une même technologie gagnant en performance dans le temps, elle
perturbe le marché existant et le « démocratise ».
Innovation organisationnelle :
« Nous sommes dans une économie de la connaissance, mais notre gouvernance/management
quant à elle est restée à l’ère industrielle. »
Innovation sociale : élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou
insatisfaits dans les conditions actuelles du marché & des politiques sociales. Cela implique la
participation et la coopération des acteurs concernés.
—> Vocation de proximité sur un territoire donné.
Besoins sociaux : rassemblent les besoins d’un collectif d’individus créant une construction sociale
dans un contexte historique et géographique donné.
Économie circulaire : concept économique basé sur la régénération et la restauration des matières
premières à chaque étape du cycle de fabrication et d’utilisation d’un produit.
Objectif : produire des biens & services tout en limitant fortement la conso et le gaspillage des
matières premières et des sources d’énergies non renouvelables.
Plusieurs principes :
-
éco-innovation : innover à partir des contraintes environnementales
- innover à partir de produits de consommation conçus pour nourrir l’écosystème après usage ou
pour les réutiliser à 100% par la suite..
- biomimétisme : innover en s’inspirant des processus des formes, des matières et des éco-
systèmes du vivant.
Innovation managériale : démarche soutenue par les entreprises qui ont compris que leur
pérennité reposait à présent sur leur aptitude à :
- se différencier de leurs concurrents par des offres surprenantes.
- se montrer agile en s’adaptant aux mutations de l’environnement
- attirer et concerver les salariés engagés
Le temps n’est plus à la conformité mais à l’innovation car seule la créativité permet aux
entreprises d’être perennent.
2 volets :
1) savoir où les 4 facteurs (complexité, système, globalisation et interaction) doivent être
maîtisés.
2) pratique : il s’agit d’une démarche démontrant l’ambition de l’organisation ; elle a à sa
disposition des méthodes & outils pour soutenir son déploiement.
—> Lien avec l’innovation car elle entraîne une démarche qui implique l’ensemble des fonctions.
Elle sollicite toutes les ressources de l’entreprise.
- routines = nécessaires pour s’améliorer (mener une stratégie d’exploitation) mais elles
empêchent l’innovation.
—> Besoin de créer des conditions favorable, de manière volontaire, pour permettre la créativité et
faire émerger l’innovation.
Créativité : l’aptitude à créer, à produire des idées neuves et réalisables, à combiner et réorganiser
des éléments.
Théorie C-K : permet de décrire et d’expliquer le raisonnement suivi par un concepteur lorsqu’il
imagine et conçoit un objet nouveau.
—> Interaction entre deux espaces : Concept et Knowledge.
Design thinking : discipline qui utilise la sensibilité, les outils et méthodes des designers pour
permettre à des équipes interdisciplinaires d’innover en mettant en correspondance désirabilité,
faisabilité (technologique) et viabilité économique.
Plusieurs principes :
- méthode structurée en 5 étapes :
- 1) faire preuve d’empathie (apprendre à connaitre les consommateurs par l’observation).
- 2) définir : créer un point de vue basé sur les besoins.
- 3) idées : brainstormer et revenir avec le maximum de solutions créatives possible.
- 4) Prototype : construit une représentation de tes idées pour montrer aux autres.
- 5) Test : partage du prototype auprès d’utilisateurs et avoir leur retour.
- compréhension et recherche de l’expérience-client et de ses usages pour imaginer une solution
novatrice.
- élaborer des hypothèses, prototyper & expérimenter une solution.
- combiner désirabilité, faisabilité et viabilité.
- équipes ouvertes et diversifiées.
- technique du Persona :
- personas : personnages imaginaires représentant un groupe ou segment cible dans le cadre
du développement d’un nouveau produit/service.
- personas : généralement dotés d’un prénom et de caractéristiques sociales &
psychologiques.
- ex de persona : Madame Isabelle, 78 ans vit seule, aime ça et ça, état de santé, ses
attentes : avoir des amis, et ses contraintes : vit dans un village isolé.
Contexte :
- l’entrepreneur est souvent un individu qui agit seul
- il pense que lui seul a suffisamment d’idées et de compétence pour mener à bien son projet
innovant.
- refuse de parler de son projet de peur qu’on lui prenne son idée…
- Conséq : appauvrissement du projet, risque accu de l’échec.
- Solution : créer le sentiment d’efficacité collective : c’est en participant à des groupes de
travail, composés d’autres entrepreneurs et en échangeant avec d’autres, que l’on augmente
les chances d’enrichir son propre projet et de pouvoir le mener à bien.
L’acteur frontière
Contexte :
- comment faire travailler ensemble une grande diversité d’acteurs qui appartiennent à des
univers pro, sociaux, culturels… différents?
Futur client ou l’usager : source de créativité à inclure dans les démarches d’innovation.
Le cycle d’innovation :
Limites :
-
prise en compte des capacités R&D des acteurs seulement
-
pas de coorélation à la courbe de diffusion.
-
combinaison de différentres technologies non envisagée.
-
complexité de l’innovation non abordée.
Le développement d’un nouveau produit sur le marché permet d’augmenter les ventes de
l’entreprise de manière significative)
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Comprendre ce concept revient à comprendre ce que le client est «prêt à payer pour le produit/
service » ou faire « des efforts ».
Création de valeur n’est pas forcément un retour sur investissement direct pour les PP.
—> D’autres sources indirectes : réputation, percée sur un nouveau marché…
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Usage : mise en culture de l’utilisation de l’objet ou du service où les concepteurs d’une innovation
proposent un usage mais l’utilisateur en créer un autre.
—> Art de transformer l’idée en opportunité de marché, trouver un équilibre entre les coûts /
création de valeur pour le client et les avantages.
ex : le four à départ différé : pas de modif de la cuisson d’un plat mais il est désormais possible de
choisir et programmer la cuisson du plat.
L’innovation modifie le rôle des compétiteurs au sein d’un secteur ainsi que les FCS.
—> L’innovation stratégique consiste à modifier une ou plus des 5 forces de Porter.
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Main ideas :
-
compétition change depuis plus de 10 ans.
-
plus important ajd : lancer des innovations fréquentes est plus reconnu que le lancement
d’innovation radicales.
- CONTINUOUS INNOVATION
LEADER :
- premier sur le marché
- leadership technologique
- fort engagement de créativité et de prise de risque
- lien étroit entre la nouvelle connaissance et les besoins/réponses des consommateurs.
FOLLOWER :
- arrivée en retard sur le marché
- imitation par expérience des leaders technologiques
- fort engagement sur : l’analyse de la concurrence et l’intelligence, ingénieurerie inversée,
réduction des coûts, apprendre en faisant.
—> Moins de risque car plus d’info sur la fiabilité de la technologie et sur la réponse du marché.
Avantages : oublier les produits sans potentiel, réduire la R&D et le marketing.
Pré-requis : imiter mais avec un léger extra, motivation par le prix attendue par le client, être réactif
et incorporé la 2nd génération.
Time to market : délai de mise sur le marché. —> Espace temps qui s’écoule entre le concept, sa
commercialisation ou encore sa mise à disposition aux utilisateurs.
Pour qu’une entreprise reste compétitive sur son marché, deux enjeux stratégiques : rapidité &
réactivité.
Optimisation : organisation construit sa feuille de route réduite aux priorités claires et concises qui
prend en considération :
- les enjeux éco & stratégiques
- contexte concurrentiel
- connaissances des ressources internes de l’entreprise
Succès repose sur capacités collaboratives entre les différents services de l’entreprise.
Processus nécessitant l’ajustement permanent et la remise en question de chacun.
Dans l’industrie lourde (ex robotique) le service R&D considère que le TtM est atteint lorsque le
produit est industrialisé (fabriqué à grande échelle)
-> Succès repose l’efficacité mesurable du management de l’équipe
Systèmes cyber-physiques : systèmes embarqués qui utilisent des capteurs pour récupérer des
données et qui agissent sur des processus physiques au moyen d’actionneurs. Interconnectés via
réseaux digitaux, utilisent toutes données et services disponibles mondialement et bénéficient
d’interfaces hommes-machines multimodales.
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AFITER-AFNOR ajoute qu’un projet = défini et mis en œuvre afin de répondre aux besoins de
l’utilisateur et cela implique des tâches à entreprendre avec certaines ressources.
Succession d’étapes : problématisation d’une situation —> genèse d’une idée —> conception et
développement —> Test / expérimentation —> Production —> Mise sur le marché.
Modèle de l’entonnoir :
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Avantages de ce modèle :
- donne une vision simple et claire des étapes du processus d’innovation : objectifs, actions,
équipes, résultats,
- créer une séparation entre les différentes étapes : critères, cadres supérieurs engagés au bon
moment, capturer des idées partout / management des idées dans une organisation, processus
continuel.
Limites de ce modèle :
- plusieurs modèles dans plusieurs contextes
- développement d’un projet d’innovation n’est pas toujours linéaire ou le processus est parfois
différent en interne qu’aperçu en externe.
- l’entonnoir d’innovation est plutôt technique et orienté processus, une représentation qui ne
prend pas en compte le côté stratégique du processus de développement de l’innovation.
-
II.
La gestion de projet linéaire
Fonctionnement :
—> Principe du ‘’stop and go’’.
1) Découverte : exploration, intuition, émergence des idées, élaboration du concept.
2) Élaboration du projet : initiation, sélection, programmation.
3) Développement technique : design, prototype, test.
4) Lancement et distribution : lancement, différenciation, retour.
Caractéristiques :
- projet en lien avec la stratégie mais scission entre la stratégie/décision et l’implantation.
- projet relié à la structure de l’organisation
- chaque étape engage un nombre accru de ressources
- ex : la dernière étape représente généralement 79% du développement
- chaque phase est sous la responsabilité d’un département
- développement avance à l’étape suivante seulement lorsque toute les activités sous
responsabilité sont réglées.
- le projet aboutit à mettre fin à un processus.
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Avantages Inconvénients
- -
structure claire. pas de limite pour les intéractions entre fonctions.
- -
utilisation de départements spécialisés. pas d’avantage tiré de la complémentarité
- -
respect du pouvoir et de la hiérarchie. Que se passe-t’il si besoin de revenir sur nos
-
basé sur les compétences et la manière de pas? Impact sur coûts et temps…
-
travailler. pas adapté aux innovations radicales nécessitant
-
facile pour l’innovation incrémentale. beaucoup de travail collectif.
III.
La gestion de projet concourant
—> Un nouveau modèle adopté par de nombreuses entreprises pour répondre aux inconvénients
du modèle linéaire
Il s’agit d’une méthode utilisée dans le développement d’un produit. Elle est différente des autres
approches car elle emploie les processus en simultanée plutôt que de manière séquentielle.
Avantages et inconvénients :
Avantages: rapide accès au marché, coût de développement inférieur, coût de production inférieur,
meilleure définition du produit et adaptation aux besoins des consommateurs, meilleure qualité du
produit, travail d’équipe.
IV.
Comment gérer un portefeuille de projets innovants?
Management d’un portefeuille de projets innovants :
- entreprises ne doivent jamais gérer un seul projet d’innovation.
- Par conséquent, les entreprises gèrent un portefeuille de projets d’innovation :
- Pour gérer l’allocation des ressources aux différents projets d’innovation.
- Pour gérer le transfert de connaissance et utiliser les composants d’un projet à l’autre à
travers le temps.
Points critiques:
- allocation budgets
- allocation des équipes et responsabilités
- priorité (utiliser les objectifs stratégique, économique, organisationnel)
- management du conflit
V.
Comment évaluer les projets innovants?
Idées principales :
- plus l’innovation est radicale/complexe, plus ses processus auront besoin d’être anticiper et
organiser pour réussir le lancement du produit/service sur le marché —> Processus de longue
durée.
- processus d’évalution est basé sur des critères quantitatif et qualitatif.
- retards, coût, besoin technologique.
- l’évaluation du processus d’innovation traite aussi avec la structure et le management d’équipe.
- le processus d’évaluation comprend chaque étape du processus d’innovation, de son départ
jusqu’à ce qu’il ne reste que les personnes en charge du développement du projet d’innovation.
Comment définir les critères pour évaluer un projet innovant?
-
structure allégée :
- structure autonome
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But de cette méthode : accélérer le développement d’un logiciel tout en assurant la réalisation d’un
logiciel fonctionnel pas à pas et tout au long de la durée de sa création
Plusieurs méthodes :
- focus group
- panel delphi —> Ne prend pas en considération la complexité
- test concept —> Prévisions impossibles & coûteuses
- analyse comportementale —> Prévisions peu précises
Marketing de l’innovation joue un rôle essentiel dans la découverte des besoins potentiels où les
utilisateurs sont intégrés dans le processus d’innovation.
Il favorise l’acceptation de l’innovation en prenant plusieurs données en considération.
Il requiert :
-
implication des usagers dans tout le processus (Comment les sélectionner? Comment les
approcher? Comment les récompenser?).
-
observer ce que font les usagers - pas ce qu’ils disent.
-
comprendre le futur dans lequel l’innovation se projette.
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2 types d’innovation :
-
innovation incrémentale : le marketing ‘’classique’’ est tout à fait adapté.
-
MKG Trad = documentation d’un marché existant & comportements d’achats des
clients connu.
-
données fondées sur le passé d’un marché et projection sur futur par extrapolation.
-
innovation radicale : même si le marché d’application de la nouveauté existe déjà, l’innovation
potentielle s’inscrit comme un substitut aux offres en place.
-
Ex : clé USB est un substitut de la disquette
Résolution de cette controverse : une étude scientifique sur la propagation des semences de maïs
(sponsorisé par Monsanto) dans les 50’s.
Rogers 1955 —> La diffusion est le processus par lequel l’innovation se répand à travers des
canaux de communication, le temps ou encore parmi les différents membres d’un système social.
Rogers 2003 —> Processus à travers lequel un individu passe pour gagner de la connaissance via
une innovation, pour former une attitude vis-à-vis de l’innovation, faire accepter ou rejeter une
décision, implanter une nouvelle idée.
Qui sont ceux qui adoptent l’innovation à travers le temps? 5 catégories d’adoptants dans le
modèle de Rogers :
-
innovants : braves, et ils tirent le changement. Ils sont très utile pour communiquer vers
d’autres personnes.
-
adopteurs précoces : ils essayent de nouvelles idées mais de manière prudente.
-
majorité précoce : personnes réfléchies, prudentes mais acceptant le changement plus
rapidement que la moyenne.
-
majorité tardive : personnes sceptiques, n’utiliseront les nouvelles idées/produits que lorsque
la majorité l’utilisera.
-
laggards : peuples traditionnels, soucieux des traditions sont critiques vis-à-vis des nouvelles
idées et les accepteront seulement si elles deviennent des traditions.
5 attributs du produit qui influence le taux d’adoption des innovations (Modèle de Rogers) :
-
avantage relatif : degré pour lequel l’innovation est perçue comme supérieure à l’idée qu’elle
remplace.
-
compatibilité : degré pour lequel l’innovation est perçue comme « en accord » avec les valeurs
existentes, les expériences passées et le besoin d’adoptants potentiels.
-
complexité : degré pour lequel l’innovation est perçue comme « difficile à comprendre et à
utiliser ».
-
testabilité : degré pour lequel l’innovation peut être expérimentée avec des limites.
-
observabilité : degré pour lequel les résultats d’une innovation sont visibles.
En innovation, plusieurs crtières doivent être pris en compte pour optimiser les chances de
réussite d’un lancement d’un nouveau produit/service :
-
définir les champs d’applications possibles de l’innovation
-
mesurer les risques techniques : maîtrise des risques technologiques…
-
prendre en compte les risques commerciaux : image de l’entreprise, présence sur un segment
de marché, capacité à proposer une offre.
Adoption de l’innovation dépend de l’utilité et la facilité d’utilisation perçues par les utilisateurs qui
choisiront ou non de s’en saisir.
-
Capital de mesurer la profondeur du fossé commercial à franchir.
-
Ciblage de segments d’utilisateurs est nécessaires :
-
soit segment positionné dans une zone de confort, où les risques (technique et
commercial) sont faibles.
-
soit segment intermédiaire où l’un des 2 risques est maîtrisé.
-
soit segment ‘’suicidaire’’ où les 2 risques sont très élevés.
Pour répondre à tout cela, une méthode a été crée : la méthode Innovation Systemic Marketing
Analysis (ISMA 360°). Elle permet de dessiner le marché correspondant à une invention dans un
contexte où l’incertitude est très forte.
Processus nouveau : on ne part plus des besoins du marché et de leur satisfaction MAIS de la
nouveauté/problème à résoudre, les champs des possibles de la commercialisation sont explorés,
ce qui permet plus facilement une innovation de rupture.
Cette méthode permet de faire le tri parmi le foisonnement des applications possibles et favorise la
construction d’une stratégie marketing en triant l’info pertinente et non pertinente, en précisant le
niveau de confiance qu’il est possible d’accorder à une information à un instant t.
Logique causale ou predictive : logique par laquelle un objectif final, situé dans un futur considéré
comme certain est décomposé en moyens permettant d’atteindre le but pré-établi. Principe vise à
chercher les moyens pour atteindre un but connu et sous-tend ‘’tant que je peux prédire le futur, je
peux le contrôler’’.
Logique effectuale : considère des effets atteignables à partir d’un certain nombre de moyens
disponibles.
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Méthode ISMA 360 est fondée sur 6 piliers permettant de qualifier le potentiel marché du projet
innovant :
1) caractériser la nouveauté et définir le bon espace de conception de l’innovation.
2) séparer le domaine de l’invention du domaine du marché de l’invention à travers 13
variables.stratégiques.
3) Recourir à la logique effectuale pour définir les 13 variables stratégiques.
4) Concevoir l’offre innovante à partir de la nouveauté.
5) Positionner l’offre innovante dans son réseau de valeur.
6) Repérer et classifier les acteurs de l’innovation prêts à s’emparer de l’innovation.
Tout projet d’innovation a peu de données pour évaluer ses chances de réussite. 3 questions que
doit se poser l’équipe quant à son K :
-
qui suis-je ?
-
que sais-je ?
-
qui je connais ?
Objectif final : transformer une info tacite en info explicite pouvant être transmise à un tiers.
Conclusion :
-
marketing de l’innovation est une véritable fonction intégrée le processus de l’innovation
-
intervient en amont et aval de la décision d’investissement d’un projet innovant & de son
lancement sur le marché.
-
amont : caractère exploratoire, nombreux acteurs
-
aval : faire face aux difficultés potentielles entre stratégie d’innov, formulation de l’offre,
effort de commercialisation, confrontation avec les usagers // leurs objectifs.
Attention si complexité et incertitude mal appréhendés alors cela peut faire l’objet d’un consensuel,
à défaut d’être rejeté.
6. L’organisation de l’entreprise
innovante.
I.
Le dilemme Exploitation-Exploration
Exploitation : développement de l’entreprise fondé sur les activités habituelles (« Vache à lait ») ou
sur des innovations d’amélioration.
Exploration : développement de l’entreprise fondé sur des activités nouvelles : innovations
radicales.
L’exploitation est en lien avec ce qui est déjà connu (technologie, pratiques sociales et culture),
elle correspond à ce que l’entreprise fait déjà. L’exploration quant à elle, est basée sur des
technologies et pratiques innovantes nécessitant de modifier l’organisation et sa culture.
L’exploration correspond à ce qui doit être modifié dans une entreprise.
—> Comment articuler ces deux types d’organisations au sein d’une même entreprise??
Organisation ambidextre :
-
modèle permettant de combiner efficacement innovations d’exploitation & d’exploration
-
repose sur deux principes :
- principe de séparation : séparer les activités d’exploitation et d’exploration (car nécessitant
des modes de développement… différents)
- principe d’articulation : articuler les activités d’exploitation et d’exploration qui doivent toutes
les deux contribuer au développement de l’entreprise.
-
trois types d’ambidextrie : structurelle, contextuelle, de réseau
Frédéric Frery (2015) : mettre en place dans une entreprise tournée vers l’exploitation, des zones
d’exploration (liberté, flou…). Dans ces zones les hierarchies, budgets ne s’appliquent pas.
Pour la réalisation, cela peut prendre plusieurs formes : équipes projets, création de nouvelles
entités dédiées à l’innovztion, collaboration avec des partenaires externes (innovation ouverte).
Ambidextrie structurelle :
créer des structures séparées pour différents types d’activités.
-
ex : les unités commerciales principales sont chargées de créer un alignement sur les
produits/marchés existants. D’autres ont la responsabilité de développer de nouveaux produits.
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Ambidextrie contextuelle :
-
caractéristique de la business unit dans son ensemble, elle se manifeste dans les actions
spécifiques des individus dans l’ensemble de l’organisation.
-
quand l’individu/groupe d’individus poursuivent à la fois des activités d’exploration et
d’exploitation, très souvent en participant à différentes structures/services
-
ils sont donc capables de se comporter différemment (suivi des règles de management
appliquées dans les services d’explo/exploit.)
Avantages Inconvénients
-
intégration des activités d’exploitation et - complexe d’être un « janus » = complexité
d’exploration est facilitée car portée par un même cognitive, sociale, relationnelle, stratégique… à
groupe d’acteurs. penser et agir à la fois dans une logique
-
enrichissement des connaissances & d’exploitation et une logique d’exploration.
compétences issues des activités d’exploration,
venant renouveler le portefeuille de
connaissances habituelles de l’entreprise
(exploitation)
Ambidextrie de réseau :
Ferrary : compare les modes d’organisation de l’ambidextrie chez Lucent et Cisco, à une période
de changements technologiques radicaux dans leur secteur d’activité.
-
Lucent : forte culture dominante de l’entreprise a empêché les départements dédiés à
l’explo de percevoir ces changements (rares chercheurs intéressés n’ont pa su se faire entendre)
-
Cisco : au contraire, les services d’exploration étaient gérés par un réseau de start-up,
partiellement possédé et géré par Cisco (forte autonomie), permettant aux chercheurs de percevoir
les nouveaux changements
Avantages Inconvénients
-
modèle d’organisation le moins coûteux pour - toujours difficile de manager cette relation
mener les deux activités partenariale, risque de : défiance concurrentielle,
-
permet à l’entreprise de multiplier les dispersion des idées & ressources, difficultés à
connaissances, en s’appuyant sur celles de ces absorber les nouveaux produits dans le
partenaires. portefeuille de l’entreprise.
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II.
Autres modèles d’organisation innovante
1) Organisation intensive : l’exemple du groupe SEB
Enjeu stratégique : comment organiser l’entreprise pour qu’elle soit capable de générer des flux
continus d’innovation?
Au sein de SEB :
-
Organisation interne de l’innovation
- équipes structurées par métier et par ligne de produits
- équipes réparties par zone (France & autres marchés de l’entreprise)
- innovation portée par des équipes pluridisciplinaires dont la collab permanente est à l’origine
de produits & solutions
justes et pertinentes.
—> Il n’est pas nécessaire d’être génial pour être innovant et nous pouvons tous être des
innovateurs.
Organisation agile : entreprise capable de maintenir durablement sa compétitivité, alors même que
la turbulence de son environnement dépasse sa propre capacité d’adaptation. Elle privilégie
l’adaptabilité à l’adaptation, la vitesse à la précision, la souplesse à l’efficience. Pour cela, elle
s’appuie notamment sur l’externalisation, qui permet de remplacer des frais fixes (salaires,
machines…) par des frais variables (factures, loyers, prestations…) ce qui a pour effet d’abaisser
son SR et donc d’être moins sensible aux aléas de la conjoncture.
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III.
La capacité d’absorption et l’entreprise apprenante
Innover c’est apprendre :
-
incorporer de nouveaux brevets pour développer de nouveaux produits…
-
mobiliser de nouvelles connaissances & compétences
-
utiliser de nouveaux logiciels de conception (W en mode projet)
-
à regarder l’environnement différemment, accepter sa complexité
Capacité d’absorption :
-
des habiletés organisationnelles et individuelles destinées à créer, construire ou reconfigurer les
ressources du système en vue de faire face aux changements dans l’environnement.
-
Processus en 4 étapes dans l’objectif d’exploiter de nouvelles compétences :
-
Acquérir : aptitude à reconnaître, valoriser et acquérir la connaissance externe essentielle aux
opérations de l’entreprise
-
Assimiler : aptitude de la firme à absorber la connaissance externe
-
Transformer : aptitude de la firme à développer des routines facilitant la combinaison de
connaissances existantes avec connaissances nouvellement acquises et assimilées.
-
Exploiter : aptitude de la firme à appliquer la nouvelle connaissance externe de manière
commerciale afin d’atteindre des objectifs organisationnels
Acquérir :
-
identifier : quelles connaissances ? où les trouver?
-
acquérir : comment? —> recrutement de profils variés, encourager les équipes à participer à
des conférences pour s’ouvrir à d’autres connaissances
-
Développer la motivation à l’acquisition de nouvelles connaissances.
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Assimiler :
-
qualité des interactions avec l’extérieur
-
confiance : existance de relations antérieures…
-
tolérance au risque et à la remise en question des connaissances et routines établies
-
culture favorable au changement / à la diversité
Comment?
-
créer de la diversité dans les équipes
-
organisation en mode projet, développer les principes de l’approche agile
-
susciter des projets internes incorporant des connaissances acquises de l’extérieur
-
accepter la remise en cause
Transformer :
-
travail ‘’effectif’’ en commun avec ceux possédant les nouvelles connaissances acquises ;
formation…
-
Capacité à modifier (remise en cause) : des processus et techniques de travail…
Comment?
-
s’approprier de nouveaux outils, systèmes de travail… et les mettre en œuvre au quotidien
-
formation pour développer de nouvelles habiletés
-
la connaissance n’est pas juste une information, elle est contextualisée et on lui donne du sens
la rendant pertinente et facile à mettre en place.
-
information : données organisée, groupée et catégorisée en plusieurs modèles.
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Plusieurs étapes :
1) une combinaison de processus inefficace : les membres de l’équipe ont trouvé des bons
éléments et désignés les caractéristiques d’une machine à faire le pain —> PB : pain
dégueulasse
2) un processus d’externalisation inefficace : les membres de l’équipe ont interviewer les
boulangers pour connaître les secrets. Ils ont collecté de l’info additionnelle et intégrée dans le
design de leur machine —> PB : toujours inmangeable.
3) processus de socialisation à succès : les membres de l’équipe ont décidé d’agir comme des
boulangers et ont rejoint ces derniers dans une boulangerie pendant plusieurs jours. Ils se sont
rendu compte que les boulangers n’étiraient pas seulement la pâte mais ils la tordaient
également et c’est ça leur secret.
4) Lancement avec succès.
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Tidd & Bessant (2004) ont présenter quelques exemples de verbatim contre l’innovation radicale :
-
‘’ce n’est pas notre métier’’(balance Seb dans la douche)
-
déja inventé
-
ce n’est pas envisageable pour nous…
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—> Apprendre à innover est essentiel pour la pérennité et le succès d’une entreprise
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Quand on parle d’innovation, les individus et groupes font face à de nombreux challenges :
-
préférant ceux qui partagent les mêmes idées
-
vouloir s’intégrer / peur de se démarquer
-
préjugés contre la différence des autres
-
filtres personnels sur la vision du monde
-
problèmes de langue
—> mais il ne s’agit certainement pas de tout le monde.
II.
Leadership & Culture de l’organisation innovante
Modèle de Peter Drucker « paradoxe du changement » : très utile pour comprendre les challenges
du changement, les dangers de rien faire et les opportunités dans la prise de décision pour
introduire une toute nouvelle manière de faire les choses.
Modèle en 3 parties :
-
le passé : Qu’est-ce que le business? Etat traditionnel d’existence.
-
le présent : Que va devenir le business? Etat transitionnel d’existence.
-
le futur: Que pourrait-être le business? Etat transformationnel d’existence.
Route de processus (comment traiter avec…) Route des personnes (comment les individus & les
équipes interéagissent)
- -
processus d’innovation formalisé champion innovant (standalone / autonome)
- -
processus focus sur la génération d’idées et le équipe dédiée à l’innovation (bolt-on)
-
management innovation centralisée dans un département avec
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sélection d’idées des ambassadeurs.
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gestion des idées incompatibles
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récompenses et reconnaissances autour des
idées
L’état d’esprit innovant pour une entreprise est le challenge actuel pour gagner en performance :
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chacun se sent responsable pour l’innovation
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cela a lieu partout
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PDG prend la responsabilité et est « approchable » par tous ceux qui ont une idée
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engagement financier est disponible à chaque niveau, avec une vision claire de l’entreprise.
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processus à long-terme qui requière la volonté d’essayer et d’apprendre
Les organisations ne s’attendent pas à ce que les personnes changent leurs préférences quand
cela vient au risque, à l’ambiguïté, à l’incertitude mais améliore notre conscience de nos
préférences et préjugés et ce qu'ils signifient dans le contexte de l'innovation
• Création de l’organisation la plus performante, par exemple engagement et leadership de soutien
• Au-delà de cela, le leadership est demandé à n’importe quel niveau de l’organisation, non
hiérarchique, relationnel
• motiver les gens
2. Empathie difficile :
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haut niveau de réponse émotionnelle, loyauté
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respect des personnes
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implique le désir d’aider les individus en améliorant et en donnant aux personnes ce qu’ils ont
besoin plutôt que ce qu’ils veulent.
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faire des groupes homogènes avec un large éventail de personnes
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engager un large éventail de personnes sans trop de différence
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« Soyez distant quand vous disez ce qu’il faut faire, mais proche quand vous parlez du comment
le faire »
3. Réveler ses faiblesses : authenticité dans le fait de montrer ses forces et faiblesses
4. Oser la différence :
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comprendre qui vous êtes
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être en accord avec vos objectifs de carrière personnels
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Croyance et valeurs
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utiliser des symboles visuels pour montrer la différence
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ouvert au changement et à l’expérimentation
Selon R.M.Kanter, les meilleures pratiques en leadership pour mener l’innovation sont les
suivantes :
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encouragement de la culture de fierté
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élargir l’accès aux outils de performance pour la résolution de pbs liés à l’innovation
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amélioration de la communication latérale
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réduction des niveaux hiérarchique
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amélioration de la communication au sein même de l’entreprise
Goffee & Jones, ont présenté 4 types de cultures d’entreprise possible basés sur la sociabilité et la
solidarité :
Sociabilité Solidarité
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amitié mesure de comment les choses sont faites
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plaisir à travailler ensemble, côté fun focus sur les objectifs
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avoir à faire avec combien de personne
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ouverture aux autres
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Networked culture : haut degré de croyance pour les travailleurs
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Fragmented culture : travailleurs ont tendance à travailler comme des individuels
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Mercenary culture : entreprise fortement gérer par les résultats
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Communal culture : entreprises qui vivent leur vision.
Pour l’innovation, chacune de ces 4 est applicable et la culture est illustrée par :
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expérimentation à travers le fait d’accepter l’échec
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collaboration et compétition interne, à travers les fonctions et en externe
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atmosphère fun encourageant les idées et suggestions
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fort degré de flexibilité si nécessaire
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engagement à créer un moment positif pour l’innovation
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III.
Comment mesurer la performance de l’organisation
innovante ?
2 approches possibles :
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Approche conventionnelle : progression du marché apporte du gain
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Approche discontinue : créer progressivement le marché
Principes :
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entreprise innovante est celle dont tous les composants sont pour la stratégie d’innovation
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quelque soit la position stratégique de l’entreprise, ses composantes doivent être alignées
Bettina Von Stamm a créer un outil intéressant pour évaluer l’alignement de ces composantes.
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Principes de ce modèle :
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innovation, design et créativité sont des disciplines qui transcendent les frontières
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innovation, design et créativité sont dans chaque partie de l’organisation
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innovation, design et créativité sont en lien avec la curiosité, l’expérimentation, la non
satisfaction et la volonté d’améliorer continuellement.
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Organisation innovante est bien plus qu’un changement d’un point dans l’entreprise, c’est
changer ses processus ou sa vision.
IV.
Lean management, intelligence collective
Concept de Lean management —> J.Womack et D.Jones
Principes :
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assurer la fluidité des idées résultante de la collaboration encouragée entre les équipes et
fournisseurs partenaires.
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capitaliser sur la fluidité des produits & services par le biais du JAT pour réduire les coûts induits
par le gaspillage.
Résultats : réconciliation avec la satisfaction clients, engagement des équipes, réduction des coûts
globaux en développant l’autonomie des équipes et leur flexibilité face au changement.
Intelligence collective :
Selon Simon : organisation = système agile capable de s’adapter face à des modifications
complexes de son environnement (interne et externe) en modifiant sa base de connaissances et
capacités cognitives.
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Intelligence partagée amène à la coopération et compétition d’un très grand nombre d’acteurs.
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Pour efficacité, communauté doit partager la même vision stratégique
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Mémoire partagée, apprentissage collab et coordination des compétences se font en temps réel.
Objectif : augmenter les capacités cognitives des groupes humains grâce à une utilisation
judicieuse des médias numériques.
Implique des capacités à : gérer les relations avec les autres, faciliter l’expression du meilleur de
chacun, surmonter les résistances, faire participer les équipes à un W collectif qui crée ou génère
quelque chose de nouveau,
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Selon Wenger (1998), il y a trois dimensions qui structurent les communautés de pratique :
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engagement mutuel : les membres de la communauté s’engagent à s’entraider (confiance &
ouverture aux autres).
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entreprise commune : but de faire interagir ses membres afin d’atteindre un objectif commun
pour l’entreprise et la faire évoluer selon les différents enjeux et problèmes.
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répertoire partagé : ensemble de ressources permettant aux membres de communiquer et
résoudre des problèmes (ex : mots, outils, procédures…)
Grande variété d’espaces autres & différents de ce qui existe habituellement en entreprise dans
lesquels les individus viennent se rencontrer, travailler de manière spontanée, souple, dans une
logique d’entraide, pour développer leurs propres projets.
2 types de tiers-lieux :
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espaces de co-working : espace convivial, où l’on vient utiliser les ressources pour développer
son projet. Animation est importante : faire en sorte de créer des liens entre les occupants &
apporter une bonne expertise pour faire avancer les projets.
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FabLabs : ces espaces ont en commun d’être physiquement situés : valorisation lien social,
collectivité et production matérielle. Plateformes de création, elles représentent des hauts-lieux
d’innovation technologique, ils sont la preuve que le digital et le physique peuvent former un
couple durable.