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Corrigés des sujets Hajer FATNASSI

Corrigé du sujet : le litige commercial

Plan 1 :
Introduction

L’introduction doit comporter tous ses éléments constitutifs c.à.d. la phrase


introductive, la définition du mot clé, les intérêts théorique et pratique et enfin la
problématique : Quel est le régime du litige commercial ?

L’étude de régime de litige commercial impose de connaitre d’abord la notion


de litige commercial (1ère partie) avant d’analyser les modes de règlement de
litige commercial (2ème partie).

I. La notion de litige commercial

Conformément à l’article 40 CPCC alinéa 5 qui définit l’action commerciale, le


litige commercial objet de cette action, comporte deux éléments : un élément
subjectif qui consiste dans les personnes qui composent ce litige (1) et un
élément objectif qui consiste dans l’objet du litige (2).

1. Le litige commercial est un litige qui relie des commerçants

Il fallait dans ce paragraphe montrer que le litige est dit commercial lorsqu’il est
composé exclusivement des commerçants  exclusion des litiges entre
commerçant et civil.

Définir le commerçant : commerçant personne physique et commerçant


personne morale (les sociétés commerciales) / commerçant de fait et
commerçant de droit.

2. Le litige commercial est un litige qui a pour objet une activité commerciale

Il fallait, dans ce paragraphe, parler des actes de commerce et leurs types.


Seuls les actes de commerce par nature constituent l’activité principale de
commerçant.

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Il faut aussi énumérer l’objet de certaines actions commerciales que le


législateur a indiqué dans l’article 40 CPCC relatives aux sociétés
commerciales.

II. Les modes de règlement du litige commercial

Le règlement de litige commercial peut se faire selon deux modes : soit en


recourant à la juridiction compétente (1) soit en procédant à d’autres modes
alternatifs (2).

1. Le règlement du litige commercial par voie judiciaire

Il est nécessaire dans ce paragraphe de citer les organes juridictionnels


compétents pour statuer sur un litige commercial.

➢ Les chambres commerciales en tant que juridiction de 1er ressort,


➢ Les chambres commerciales en tant que juridiction d’appel,
➢ Le tribunal cantonal pour les litiges inférieur à 7000 dinars,
➢ Le juge des baux commerciaux.

2. Les modes alternatifs de règlement de litige commercial

On parle ici essentiellement de l’arbitrage comme procédé privé de règlement


de litige commercial basé sur la volonté des parties concernées et exprimé à
travers une convention d’arbitrage.

On peut parler aussi de la conciliation comme un autre alternatif de règlement


de litige commercial.

Plan 2 :
Introduction

L’introduction doit comporter tous ses éléments constitutifs c.à.d. la phrase


introductive, la définition du mot clé, les intérêts théorique et pratique et enfin la
problématique : Que particularise le litige commercial ?

Le litige commercial a un régime particulier par rapport au litige civil et cette


particularité s’aperçoit au niveau de sa réglementation spécifique (1 ère partie) et
aussi au niveau du règlement de ce litige (2ème partie).

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I. La réglementation spécifique du litige commercial

Si le litige commercial partage le litige civil certaines règles juridiques, il garde


sa spécificité pour d’autres. Ainsi, le litige commercial a son propre régime de
preuve (1), et il a aussi un délai de prescription particulier (2).

1. Le régime de preuve dans le litige commercial

Ce paragraphe est destiné à analyser la particularité de la preuve commerciale


et le principe de liberté de preuve ainsi que les exceptions possibles.

2. Le délai de prescription du litige commercial

On va ici parler de la règle générale pour la prescription qui est celle de l’article
402 COC et la prescription courte pour les litiges commerciaux et ses motifs.

II. La diversité des modes du règlement du litige commercial

Le règlement de litige commercial peut se faire selon deux modes : soit en


recourant à la juridiction compétente (1) soit en procédant à d’autres modes
alternatifs (2).

1. Le règlement du litige commercial par voie judiciaire

Il est nécessaire dans ce paragraphe de citer les organes juridictionnels


compétents pour statuer sur un litige commercial

➢ Les chambres commerciales en tant que juridiction de 1er ressort,


➢ Les chambres commerciales en tant que juridiction d’appel,
➢ Le tribunal cantonal pour les litiges inférieur à 7000 dinars,
➢ Le juge des baux commerciaux.

2. Les modes alternatifs de règlement de litige commercial

On parle ici essentiellement de l’arbitrage comme procédé privé de règlement


de litige commercial basé sur la volonté des parties concernées et exprimé à
travers une convention d’arbitrage.

On peut parler aussi de la conciliation comme un autre alternatif de règlement


de litige commercial.

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Corrigé du sujet : La justice commerciale


Introduction

L’introduction doit comporter tous ses éléments constitutifs c.à.d. la phrase


introductive, la définition du mot clé, les intérêts théorique et pratique et enfin la
problématique : Quelle est la spécificité de la justice commerciale ?

I. Spécificité au niveau de l’organe habilité à trancher les litiges


commerciaux

Depuis la modification de l’art. 40CPCC en 1995, on a créé un organe


juridictionnel spécifique habilité à trancher dans un grand nombre des litiges
commerciaux, au sein de tribunal de 1ère instance qui est la chambre
commerciale. Malgré ses avantages, cet organe n’a pas été généralisé sur tous
les tribunaux car sa création ne se fait que par décret.

La spécificité de cet organe se montre aussi bien dans sa composition (1) que
dans sa compétence (2).

1. Composition de la chambre commerciale

On doit parler ici de deux compositions possibles de la chambre commerciale


et la qualité des personnes qui y font partie ainsi que leurs rôles.

2. Compétence de la chambre commerciale

On doit analyser ici la compétence du juge commercial soit entant que


juridiction de 1er ressort ou entant que juridiction d’appel c.à.d. les litiges
desquels il est compétent dans chaque degré de juridiction.

II. Spécificité au niveau de déroulement de l’action judiciaire

Le déroulement de l’action commerciale est spécifique dans plusieurs côtés par


rapport à l’action civile. Cette particularité se montre au niveau de la preuve (1)
et aussi dans les pouvoirs conférés au juge (2).

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1. La preuve commerciale

Il est important de montrer ici la particularité de la preuve en matière


commerciale guidé par le principe de la liberté de la preuve ainsi que les
exceptions qui affecte ce principe.

2. Les pouvoirs du juge commercial

Le juge commercial bénéficie des pouvoirs que n’existe pas a priori chez le juge
dans les chambres civiles comme la possibilité de recourir à la conciliation/ le
recours aux règles de l’équité…

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Sujet : La commercialité formelle


Introduction

 On peut introduire au sujet par la définition de droit commercial qui renferme


deux éléments fondamentaux : les actes de commerce et les commerçants.
 Rappeler que le principe est que l’acte n’est commercial que lorsque son
objet est commercial c’est ce qu’on appelle les actes de commerce par
l’objet ou par nature/rappeler aussi que le principe est que le commerçant
n’est qualifié comme tel que lorsque l’objet de son activité est commercial
 Exceptionnellement, le législateur a conféré le caractère commercial dans
certaines situations sans tenir compte de l’objet .il s’est référé au critère de
forme. C’est ce qu’on appelle la commercialité formelle. La commercialité
formelle est donc le critère de tout ce qui est commercial par rapport a sa
forme et non pas son objet.

Problématique : Que particularise la commercialité formelle entant que


critère de commercialité en droit commercial ?

La commercialité formelle est un concept large dans son étendue(I), différent


dans son régime (II).

I. L’étendue de la commercialité formelle


Bien qu’il soit un critère exceptionnel de commercialité, la commercialité
formelle s’étend largement pour s’appliquer aux actes (1) et aux personnes (2).

1. Les actes de commerce par la forme


Ce paragraphe doit comporter une analyse de l’exemple fameux des actes de
commerce par la forme qui est la lettre de change :

❑ Définition de la lettre de change,


❑ Les personnes qui y interviennent,
❑ L’objectif,
❑ La distinction des autres effets de commerce,
❑ Les mentions obligatoires.

2. Les sociétés commerciales par la forme


Ce paragraphe doit comporter une définition de la société commerciale par la
forme et la distinction avec la société commerciale par l’objet / formes / est ce
que ces actes sont civils ou commerciaux ?

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II. Le régime juridique de la commercialité formelle


Les actes de commerce ainsi que les sociétés commerciales qui satisfaisaient
le critère de la commercialité formelle partagent certaines dispositions légales
(1) mais ils se distinguent dans d’autres (2).

1. Les éléments communs


 L’objet peut être civil ou commercial : pour la lettre de change, elle peut
avoir pour objet une créance civile u commercial /et pour la société
commerciale par la forme, elle peut exercer une activité civile ou commerciale.
 La soumission au droit commercial : la lettre de change est régie par le code
de commerce et les dispositions qui la gouverne s’appelle : Le droit
cambiaire/les sociétés commerciales sont régit par le code des sociétés
commerciales et les dispositions qui les gouvernent s’appelle : le droit des
sociétés commerciales

2. Les éléments spécifiques

 Pour la lettre de change :

• Les personnes qui émettent cet acte peuvent être commerçantes ou civils
• Cet acte ne confère pas la qualité de commerçant
• Les litiges relatifs à ces actes ne sont pas de la compétence des chambres
commerciales

 Pour les sociétés commerciales par la forme

• Elles ont la qualité des commerçants personnes morales


exceptionnellement l’article 2 du code de commerce
• Ne bénéficient pas de la théorie d’accessoire prévue à l’art.4 du code de
commerce
• Soumises aux bénéfices des procédures collectives (voire article 416 du
CC).

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Sujet DS : La production en droit commercial


Introduction

 L’importance du commerce dans la vie économique et l’intérêt qu’a fourni le


législateur a ce secteur d’activité en lui consacrant un code qui est le code de
commerce, code qui renferme les règles communes du droit commercial.
 Définir le droit commercial.
 Définir le terme production.
 Aperçu historique de sujet : les critères de commercialité en droit tunisien
n’ont pas eu de changement depuis la promulgation du code de commerce
en 1959 et, le législateur n’a pas cherché a modifié l’art.2 du CC alinéa 1 ni
même la liste des exemples citée dans l’al.2 du même code qui n’est plus
cohérente avec l’état actuel du commerce. Il a gardé intacte aussi l’alinéa
dernier du même article concernant l’activité agricole, qui ne s’adapte pas
avec la réalité de ce secteur, bien que plusieurs autres textes spéciaux
tendent à améliorer l’exercice de l’activité agricole et sortent de l’image
classique de cette activité que le législateur a établi dans l’art. 2 alinéa
dernier du CC.
 Intérêt de sujet : sur le plan théorique, reconnaitre l’étendue de la production
entant qu’activité et ses différentes formes/ l’étude de rapport de la
production avec le droit commercial aide à effacer l’idée courante que, le
commerce n’est qu’une activité de circulation et de transaction des richesses
pas plus (la conception large du droit de la notion du commerce).
 Sur le plan pratique, certaines activités de production pose beaucoup des
problèmes e sont objets des litiges commerciaux.

Problématique : La production constitue-t-elle un critère de commercialité


des actes faisant partie du domaine de droit commercial ?

I. La production en droit commercial, critère de commercialité


des actes de commerce par nature

Le législateur tunisien a qualifié les actes de production, des actes de


commerce par nature et ce quel que soit leur objet soit des biens matériels(A)
ou des biens immatériels(B).

A. La production des biens matériels


• Définition des biens matériels

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• Exemples
B. La production des biens immatériels
• Définition des biens immatériels
• Exemples
II. Les atténuations du principe

Si le principe est que les actes de production sont des actes de commerce par
nature, cela ne signifie pas que tous les actes de production sont des actes de
commerce (1) ni que les actes de commerce sont tous des actes de production
(2).

A. Les actes de productions non commerciales


• L’agriculture
• Les professions libérales
• L’artisanat
B. Les actes de commerce par nature ne faisant pas des actes de
production
• Les actes de circulation
• Les actes de spéculation
• Les actes d’entremise

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