Vous êtes sur la page 1sur 1

Correction 6 page 69

Eléments Doc 1 : Corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs


scientifiques issus du Doc 2 : En absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de guppies
document: augmente.
Dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de tâches diminue par
rapport à la situation antérieure et par rapport à la population de guppies qui vit en présence de faux
prédateurs.
La diversité évolue au cours des générations.

Raisonnement dans - La problématique est clairement posée.


le cadre du problème - Corrélation et causalité sont clairement distinguées.
scientifique posé - L’exploitation de l’expérience suit une démarche scientifique rigoureuse :
 L’hypothèse sous-tendant l’expérience est identifiée ;
 Les résultats sont interprétés en référence avec des témoins
 Les interprétations des résultats des expériences sont utilisées pour valider les hypothèses.
- Explication de la sélection naturelle
- Une conclusion répond à la problématique

Exemple de réponse
On observe une diversité au niveau du nombre de taches dans les populations de guppies :
certaines populations possèdent peu de taches, d’autres beaucoup. Comment l’expliquer ?
Le document 1 établit une corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de
prédateurs (ce qui signifie que le nombre de tâches est d’autant plus grand que le nombre de
prédateur est faible). On peut penser que la présence de prédateurs cause une diminution du
nombre de taches (mais non le prouver).
L’expérience du document 2 permet de tester cette hypothèse. Le texte et le document 2 montrent
qu’en absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de guppies
augmente. A l’inverse, dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre
moyen de taches diminue par rapport à la situation antérieure (=témoin 1). Elle est aussi plus
faible que dans la population de guppies qui vit en présence de faux prédateurs (témoin 2).
Cette expérience permet de conclure que c’est la prédation qui est la cause de la diminution du
nombre de tâches et non simplement la présence de poissons concurrents.
Ceci peut s’expliquer car les tâches des guppies les rendent plus visibles pour les prédateurs.
Dans ce cas, les individus qui survivent le plus et peuvent se reproduire le plus sont les individus
les moins tachés. Ils laissent donc un plus grand nombre de descendants qui sont moins tâchés :
le nombre de tâches dans la population diminue.
Comment expliquer alors que le nombre de tâches augmente en absence de prédateurs ? Si seul
le hasard intervenant, on devrait avoir une variation aléatoire du nombre de taches. Cette
augmentation systématique du nombre de taches ne peut s’expliquer que par un avantage
apporté par un nombre de tâches plus grand. En l’absence d’expérience, on ne peut qu’émettre
des suppositions sur cet avantage. Par exemple, on peut penser qu’un plus grand nombre de
tache facilite la séduction des femelles.
En conclusion, la diversité observée au niveau du nombre de tâche s’explique par le phénomène
de sélection naturelle qui peut produire deux effets opposés : augmenter ou diminuer le nombre
de taches. Posséder des tâches est en effet un avantage favorisant la reproduction en absence de
prédateur, mais quand ceux ci sont présents c’est au contraire un désavantage.

Vous aimerez peut-être aussi