Tout d’abord le lien social désigne les interactions et relations entre les individus au sein d'une
société, assurant la cohésion sociale et le bon fonctionnement de celle-ci. Il favorise également
l'intégration des individus en permettant le partage de valeurs communes. En France, ces valeurs sont fixées par la Constitution. Le communautarisme est un concept qui désigne les individus qui à tendance s'associer et à s'identifier avec des groupes qui partage des caractéristiques communes, mais qui, souvent peut nuire à la cohésion sociale globale selon certain. Ces groupes qui sont réunis en fonction de leurs point communs sont appelés “communauté”. Bien que les individus se réunisse en communautés, ces communautés se referme sur elle-même et refuse toute forme de différence ou de diversité en son sein. Elles ont tendance à l'isoler vis-à-vis du reste de la société tout en revendiquant des droits spécifiques.Le communautarisme peut donc avoir plusieurs aspect différent en fonction du point commun qui les réunisse tels que l’aspect ethnique, où les individus s’identifie et à s’associe avec une communauté basée sur des origines ethniques communes, ou encore l’aspect sexuel, où les individus se rassemblent en fonction de leurs orientation sexuel notamment les LGBT, ils sont déconsidérés. Le communautarissme peut également être observé dans des contextes sociaux et économiques, où les individus peuvent s'identifier en fonction de leur statut socio-économique (richesse ou pauvreté). Le communautarisme présent des avantages pour le lien social, elle renforce les liens sociaux internes puisqu’elles sont réunis les individus par les points communs et donc établisse une relation entre individus, elle favorise le sentiment d'appartenance et de soutien mutuel. On peut donc tendance à dire que le communautarisme est un atout pour le liens social cependant elle est considérée aussi comme une menace, car on prétend que cela peut conduire à une fragmentation social car ces communautés s’isolent à la société et ne s’intègre pas. D’autre problème, c’est qu’il y un risque de conflits et de tension entre les différentes communautés au sein d'une société. Le communautarisme peut être perçu comme une menace pour l'identité nationale, car il met l'accent sur les différences plutôt que sur les éléments qui unissent une société.Le communautarisme est vu différemment selon le pays où l’on se trouve. En France, les avis sont partagés : il existe deux visions distinctes que l’on peut traduire par les bords politiques. En effet, la droite désigne le communautarisme qui se créerai dans les banlieues de « fléau qui ronge la France » (prise de parole de marine Lepen sur france inter). Et cette vision se retrouve chez les partis de droites qui pointe du doigt l’immigration qui forme ce communautarisme. De l’autre coté, la gauche ne soutient pas le communautarisme en tant que tel mais elle place la diversité culturel sur un piédestal. La vision de la gauche montre l’acceptation des différences de culture, d’origines etc....Or on note que le communautarisme extrême, lui, n’accepte pas de différence. Dans les faits, c’est plus compliqué que ça, certe depuis les années 1980, il existe dans les banlieues des regroupements d’individus qui ont la même origine, la même religion ou la même culture, or il est difficile de trouver une dégradation des liens sociaux lorsque l’on voit ces personnes ensembles. Selon l’insee, le communautarisme engendre un brassage culturel et ethnique majoritairement dans les banlieues des agglomérations. De plus si des communauté se forment, ce n’est en rien le signe d’une volonté de rester entre soi de la part de ses personnes. Le danger pour le liens social que pointe aujourd’hui principalement la droite du doigt par le communautarisme est le refus d’intégration des communautés dans la société française, ce que Sarkozy appelait « l’idée de Nation »et qui n’avait pas été assez défendu à son goût. Malgré tout, on se doit de rappeler que la nation française n’est pas basée sur une religion comme elle est laïque, elle n’est pas basée sur une origine car des règles précises et claires sont fixées pour obtenir la nationalité... Ainsi elle n’est pas menacée par ces communauté directement. Malgré tout, la création et la multiplication de ces communautés va à l’encontre de la volonté nationale d’universalisation de la France. Ce principe qui postule l'existence de principes et de valeurs applicables à tous les êtres humains, indépendamment de leur culture, de leur religion ou de leur origine ethnique vient de la Révolution française où il a été intégré sous la forme « d’universalisme républicain ». Il présente la République comme un idéal universel ainsi que les valeurs qui sont les siennes : liberté, égalité des individus et fraternité. Elles ont vocation à être adoptées par tous les humains et à s'appliquer uniformément.Alors en vertu de ce principes, un dilemme se pose, est ce que le communautarisme respecte ceci ou non ? D’une part, les communautés présentes dans les banlieues ne se manifestent pas hostiles à la constitution mais en se regroupant, ne peuvent-elles pas finir par bafouer ses valeurs ? Pour l’instant la réponse est non mais à l’avenir, rien ne dit que ces groupuscules ne renieront pas les valeurs françaises pour se créer des lois propres a elles-même. Le communautarisme est un phénomène qui n’est pas présent que en France mais aussi dans d’autre pays comme par exemple, au Royaume-Unis, le communautariste s’exprime par un quadrillage communautaire, où différentes communautés coexistent tout en maintenant des distinctions marquées. Contrairement au modèle d'intégration français, au Royaume-Uni, les communautés, telles que les Pakistanais, les Asiatiques et les Nord-Africains, vivent souvent côte à côte sans nécessairement se mélanger. La religiosité est affichée sans complexe, avec des manifestations visibles telles que le port du voile intégral et la présence de conseils de la charia pour des avis consultatifs sur les questions juridiques liées au mariage et au divorce. D’autre part on peut voir que ce modèle communautarisme permet aux individus de se sentir en sécurité et d'appartenance à ceux qui s'y intègrent à la communauté comme le montre cette interview d’un immigré français à Londres : "Dans le communautarisme, il y a du bien". "Venant d'un quartier populaire, on était des parias. Ici, on a trouvé un endroit où l'on est tranquille", explique Claudy qui, sur les conseils de plusieurs amis, a quitté la banlieue parisienne il y a quatre ans pour s’installer à Birmingham. "Moi je suis pâtissier. Comme je suis musulman, j'ai une barbe. En France, j'ai cherché du boulot, j'ai galéré. Depuis que je suis arrivé en Angleterre, j'ai toujours eu du travail", ajoute-t-il. "Dans le communautarisme, il y a du bien. On a l'impression d'être quelqu'un. On n'est pas marginalisé. Ici, on est comme un poisson dans l'eau", constate le Français (tiré d’un article d’europe 1) En s’appuyant sur ses propos, on comprend que le fait de vivre en communauté lui permet de nouer des liens, de partager des valeurs communes avec ses camarades communautaires. En plus de ce sentiment d’appartenance, on perçoit un sentiment d’exclusion qu’il pouvait ressentir auparavant en France. Ainsi le communautarisme au Royaume uni est ressenti de façon positive car il est laissé libre.On voit alors que le communautarisme au Royaume-Unis permet non seulement de garantir un certain lien social bien que réduis au cercle communautaire mais aussi de renforcer une identité culturelle propre à chaque communauté. Néanmoins, il y a quand même des préoccupations liées à la radicalisation. Le "Londonistan" est évoqué, faisant référence à une période où la liberté d'expression a permis à des islamistes radicaux, y compris des membres d'Al-Qaïda, de recruter librement à Londres dans les années 1990. Après les attentats de 2005, des mesures ont été prises pour contrer ces activités, mais certains prédicateurs radicaux continuent d'opérer avec une certaine liberté, suscitant des inquiétudes. Ici, on donc voir que le communautarisme fragmente la société. En effet et l’on peut prendre la société londonienne qui en est un exemple parfait, bien que différentes communautés se côtoient, elles n’échangent que rarement "Nous ne devons plus vivre comme des communautés fermées et séparées, mais comme un royaume réellement uni" déclare la Première ministre Theres May à la suite d’échauffourées ayant éclatées en Grande Bretagne. Tout cela fragilise l’unité nationale, en créant des tensions intercommunitaires. Aux États-Unis, le terme "communautarisme" est souvent utilisé pour décrire le phénomène où les individus s'identifient et s'organisent en fonction de caractéristiques telles que l'origine ethnique, la religion, la culture ou d'autres traits communs. Le concept est parfois lié aux discussions sur la diversité, la multiculturalité et les questions de justice sociale. Quelques aspects clés du communautarisme aux États-Unis incluent la diversité culturelle, les politiques d'identité, les discussions sur la race et l'équité, les dynamiques religieuses et les débats politiques. Les États-Unis sont reconnus pour leur diversité culturelle résultant de l'immigration et de l'influence de multiples groupes ethniques et religieux. En conséquence, les individus peuvent être attirés par des communautés qui partagent des caractéristiques culturelles similaires. Le communautarisme aux États-Unis est souvent lié aux politiques d'identité, où les individus s'organisent autour de caractéristiques partagées pour défendre leurs intérêts. Cela peut inclure des groupes axés sur la défense des droits civiques, des droits des minorités, ou des questions spécifiques liées à l'identité.Les discussions sur le communautarisme aux États-Unis sont souvent intégrées dans les débats politiques, abordant des enjeux tels que l'immigration, la discrimination, l'éducation, et d'autres domaines qui touchent les communautés spécifiques. Cependant, ces caractéristiques ne définissent pas uniformément l'ensemble de la société américaine, et il est crucial d'éviter les généralisations excessives, comme le dit Gérard Araud, ambassadeur de la France aux États-Unis de 2014 à 2019, dans sa chronique. Il met en garde contre les comparaisons simplistes entre la France et les États-Unis, soulignant la complexité et les contradictions de la réalité américaine. Alors que le communautarisme aux États- Unis peut être perçu comme structurant la société en îlots sociaux fermés, chaque communauté conservant ses propres traditions, valeurs et normes, il représente également un aspect complexe de la vie sociale américaine, avec des dynamiques en constante évolution. En conclusion, le communautarisme est un phénomène complexe qui se manifeste de différentes manières dans divers pays tels que la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Il peut avoir des impacts positifs sur le lien social en renforçant les liens au sein des communautés, favorisant le partage de valeurs communes et créant un sentiment d'appartenance. Cependant, il peut également être perçu comme une menace pour la cohésion sociale globale en encourageant l'isolement et en générant des tensions intercommunautaires.