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: M3005 V1
Cet article est issu de : Matériaux | Mise en forme des métaux et fonderie
Résumé Cet article est consacré au comportement viscoplastique des métaux à chaud.
Ainsi, sont abordés la sensibilité de la contrainte d’écoulement plastique, la vitesse de
déformation et celle à la température. Il est bien sûr évident que les phénomènes
thermiques, qu’il s’agisse des transferts ou des dissipations d’énergie, jouent un rôle
considérable dans les déformations et les contraintes subies par le métal (dilatation,
contraction, changement de structure). Pour résumer, l’approche du comportement de la
mise en forme à chaud prévoit inévitablement la formulation du comportement
viscoplastique et celle du frottement à chaud, ainsi que l’évolution thermique et le
couplage thermomécanique.
Abstract This article is dedicated to the viscoplastic behavior of hot metals. The
sensitivity of the constraint of plastic flow, the deformation velocity and sensitivity to
temperature. Thermal phenomena, be they transfers or dissipation of energy, evidently
play a considerable part in deformations and stresses metals are subjected to (dilatation,
contraction, change in structure). To sum up, the approach of the behavior of hot casting
inevitably includes the formulation of the viscoplastic behavior and at hot friction as well
as thermal evolution and thermomechanical coupling.
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1. Comportement σ
Newton
viscoplastique Norton
La généralisation la plus simple des résultats de traction consiste Figure 1 – Comportement viscoplastique mono-dimensionnel :
à supposer que la contrainte d’écoulement plastique σ0 évolue les corps de von Mises, Norton et Newton correspondent
comme la contrainte de traction et ne dépend que de ε̇ , ε et T. respectivement aux valeurs de l’indice de viscosité m = 0, 0 < m < 1
et m = 1
Ainsi, la forme (10) du dossier [42] du critère de plasticité de von
Mises s’écrit :
abusif de parler de critère de plasticité. Toutefois, il faut noter que si
˙
f ( s , ε ) = 3s : s – 2σ 02 ( ε , ε ,T ) (1) m est assez petit devant 1, l’exposant 1/m est assez grand devant 1 et
cette vitesse de déformation est très faible si la contrainte généralisée
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La contrainte d’écoulement étant décrite, par exemple, par la est faible devant la consistance K 3 . Ceci peut se vérifier en mise en
relation (45) du dossier [42]. La loi d’écoulement est toujours décrite forme à chaud. Ainsi, par exemple, en début de filage, la longueur de
par les relations (24) et (26) du dossier [16] et la puissance de déforma- la billette est maximale ainsi que la contribution du frottement à la
tion est donnée par la relation (26) du dossier [16]. Toutefois, disparais- pression de filage. Pour certains filages à chaud où le rapport de
sent dans le cas général la notion de seuil et frontière d’écoulement, le filage est élevé, la vitesse de sortie du produit, initialement très lente,
principe du travail maximal et les théorèmes extrémaux ; en particu- car la presse est au maximum de sa force, s’accélère brutalement en
lier, la relation (34) du dossier [16] n’est plus vraie. cours de filage du fait du raccourcissement de la billette.
La loi d’écoulement, due à Hoff [14], s’écrit alors, en tenant
Un cas particulier très important à tous points de vue est celui compte de (3) :
de la loi puissance (46) du dossier [42] qui se généralise ainsi
sous la forme : 1
1 σ ----- – 1
ε̇ = ------- ⎛⎝ ------------⎞⎠ m s
˙ m–1
1+m
---------------
ou s = 2K ( 3ε ) ε̇ (4)
˙m ˙ m 2K K 3
σ0 = σ1 ε = 3K ( 3ε ) avec σ1 = 3 2 K (2)
Contrairement au cas du matériau RPP, où la première relation
La figure 1 précise la forme de cette loi, dite de Norton-Hoff ou dégénère quand m → 0 en critère et loi d’écoulement, au prix de
pseudo-plastique, lorsque l’exposant m varie de 0 à 1, gamme l’introduction du multiplicateur plastique λ indéterminé (limite de
usuelle de valeurs de l’exposant. Cette loi permet en effet de passer 1∞), il y a correspondance bi-univoque entre tenseur des vitesses de
du comportement RPP de von Mises (m = 0) caractérisant les déformation et déviateur des contraintes.
métaux à froid au comportement newtonien (m = 1) que présentent Notons que le champ de vitesse est toujours incompressible,
les liquides courants peu visqueux (eau, huiles, métaux fondus) ou mais ne peut plus comporter de discontinuité interne. Il est possible,
les verres métalliques à haute température. Dans ce dernier cas par superposition de champs de vitesses discontinus, de construire
(m = 1), la grandeur K s’identifie à la viscosité du liquide. un champ de vitesse continue. On démontre alors que, pour cette loi
Notons que, si le comportement des métaux à chaud correspond de comportement, le théorème de la borne supérieure s’applique
généralement à des exposants m 0 ,2 , le comportement des sous la forme suivante, qui généralise la forme (44), en notant v le
polymères fondus peut être décrit, dans un certain domaine de champ de vitesse solution :
vitesse de déformation, par un indice de l’ordre de 0,3, valeur pro-
∫ ∫
che des valeurs caractérisant le comportement superplastique de K ˙ 1+m
certains alliages métalliques à basse vitesse de déformation [81]. Φ ( v ) Φ ( v* ) = --------------- ( 3ε * ) dV – T d . v* dS
Ω
1+m S
(5)
Notons que dans la relation (2), on a introduit la consistance en ⎧ div v* = 0
cisaillement K (unité : Pa · sm), comme dans les codes FORGE ∀v* ⎨
[13], car les relations utilisées le plus souvent sont dérivées de la ⎩ v* . i = v d . i ∀i i . Td = 0
mécanique des fluides à la suite des travaux de Norton qui avait
proposé cette relation pour décrire le comportement en cisaille-
Noter que l’intégrale de volume est la puissance de déforma-
ment des liquides. Il s’agit d’une simple différence de notation.
tion (3) divisée par (1 + m). Le champ de vitesse solution v mini-
Avec cette notation, le critère de plasticité s’écrit simplement :
mise donc la fonctionnelle Φ(v*) dans la classe des champs de
1 vitesses v* continus, incompressibles et vérifiant les conditions
1 σ -----
σ = 3K ( 3ε ) → ε = ------- ⎛ ------------⎞ m et Ẇ u = σε = K ( 3ε )
˙ m ˙ ˙ ˙ 1+m aux limites en vitesse. Le déviateur des contraintes s’en déduit
(3)
⎝ ⎠
3 3K aussitôt à l’aide de (4) et la pression hydrostatique par les équa-
tions d’équilibre (14) du dossier [42].
Cette relation a deux conséquences importantes : On en déduit qu’il existe en général une solution (v, σ) et qu’elle
— il y a correspondance bi-univoque entre contrainte généralisée est unique. Notons que le cas m << 1, par exemple 10−3, corres-
et vitesse de déformation généralisée ; pond à une régulation du comportement RPP, remarque exploitée
— toute contrainte induit une vitesse de déformation, si bien qu’il dans les codes de calcul : introduire un faible indice de viscosité
n’existe plus en toute rigueur de domaine rigide et qu’il est un peu améliore la stabilité des calculs et accélère leur convergence.
1.2 Frottement viscoplastique L’origine de ce problème peut venir du fait que la loi viscoplastique
est implémentée sous une forme régularisée à l’origine, par exemple
sous la forme suivante, où ε̇ 0 est un paramètre a priori petit :
À chaud, dans certaines situations, une hypothèse raisonnable ˙ 2 (m – 1) ⁄ 2
s = 2K [ 3 ( ε̇ 02 + ε ) ] ε̇
consiste à supposer le contact métal/outil collant [21], ce qui revient
à supposer la continuité du vecteur vitesse à l’interface métal/outil ; Cette formulation de Norton-Hoff améliore la stabilité et la rapi-
dans cette situation, l’expression (5) du théorème de la borne supé- dité des calculs [5]. Il est donc prudent de contrôler le choix des
rieure s’applique, à condition de considérer les champs de vitesse paramètres de régularisation et de voir dans quelle mesure leur
v* qui satisfont la cinématique imposée des outils et n’imposent pas valeur influe de manière significative sur les résultats.
de discontinuité de vitesse aux interfaces métal/outil.
À cet effet, on peut, par exemple, simuler un problème simple,
Dans d’autres situations (interfaces contaminées), il est sur le plan comme un écrasement entre tas plats sans frottement. La méthode
physique plus satisfaisant d’envisager un glissement du métal sur d’implémentation de la loi de frottement viscoplastique peut poser
l’outil. Par analogie avec la loi de comportement en volume de type des problèmes analogues.
puissance (4), on généralise donc la loi de frottement de Tresca (47)
ou (52) du dossier [16] sous la forme suivante, dite loi de frottement
de Norton-Hoff :
1.3 Généralisation : potentiels
∆v
p–1
∆v
1
τ ⎞ --p- – 1 τ viscoplastiques
τ = αK ⎛⎝ ---------⎞⎠ --------- ↔ ∆v = v ref ⎛ -------
⎝ αK⎠
- -------- (6)
v ref v ref αK
avec α coefficient de frottement de Norton-Hoff, On peut généraliser les résultats précédents en supposant l’exis-
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vref vitesse de référence, de l’ordre de la vitesse de En supposant le matériau incompressible, le déviateur des con-
l’outil. traintes s’écrit :
∫ ∫
K ˙ 1+m αKv ref ⎛ ∆v∗⎞ 1 + p
Φ ( v ) Φ ( v* ) = --------------- ( 3ε * ) dV + ------------------ ---------- dS
1 + p ⎝ v ref ⎠
1
1+m K K σ 1 + -----
ϕ′ ( s ) = ---------------------- ⎛ ------------⎞ m
Ω Sc ˙ 1+m
ϕ ( ε̇ ) = --------------- ( 3ε )
1+1⁄m ⎝ ⎠
∫
1+m 3K (10)
– T d . v* dS – R kd . V k* – Γ kd . Ω *
k ˙
S
→ ϕ ( ε̇ ) + ϕ′ ( s ) = σε
(7)
⎧ div v* = 0
⎪ On note que ces fonctions sont des fonctions positivement
⎪ v* . i = v d . i ∀i i . T d = 0 homogènes, d’exposants respectifs conjugués 1 + m et
∀v* ⎨
⎪ v* impose sur S k la cinématique ( V kd , Ω kd ) 1 + 1/m. Nous avons vu qu’il n’existe pas de domaine rigide ou
⎪ élastique dans un matériau de Norton-Hoff, ce qui est une
⎩ à une discontinuité de vitesse tangentielle près hypothèse parfois peu réaliste, notamment quand on s’inté-
resse à la genèse de contraintes résiduelles lors de variations
Lorsque p = m ou, en cas de contact collant, les forces et couples de température (cf. § 2.2) ; on est alors amené à introduire
sont des fonctions homogènes de degré m des vitesses (dans la l’élasticité.
mesure, dans le cas du frottement de Norton-Hoff, où vref et α sont
maintenus constants). En ce qui concerne la partie plastique, on peut modifier la formu-
Ainsi, par exemple, dans le cas du laminage sans traction ou con- lation (10) pour y introduire une limite d’élasticité Re , formulation
tre-traction, du filage ou du forgeage, le couple de laminage, la pression due à Perzyna :
de filage et la force de forgeage sont proportionnels à la consistance K
1
du métal et à la puissance mème de la vitesse de l’outil. ⎛ 〈 σ – R e〉 ⎞
1 + -----
m
˙ K ˙ 1+m K
Les résultats des logiciels, lorsqu’on y introduit la loi viscoplastique ϕ ( ε̇ ) = R e ε + --------------- ( 3ε ) ϕ′ ( s ) = ---------------------- ⎜ ----------------------⎟
1+m 1+1⁄m ⎝ 3K ⎠ (11)
pure, sans effets thermiques, ni élasticité ou écrouissage, peuvent
présenter quelques écarts à ce comportement. où 〈 x〉 = Max ( 0 , x )
Il est aisé de vérifier que la loi de comportement dérivée des Une approche plus fine, mais plus complexe, consiste à modéliser
potentiels précédents (11) correspond à un matériau de contrainte les phénomènes microstructuraux (mouvements des dislocations,
d’écoulement et de critère de plasticité : germination-croissance de la phase recristallisée s’il y a lieu) qui
conditionnent la rhéologie de l’alliage métallique : restauration,
˙ m ˙ m
σ 0 = R e + 3K ( 3ε ) f = σ – R e – 3K ( 3ε ) (12) recristallisation dynamiques discontinue et continue ([22] en
réactualisation).
On note sur les relations (11) que la formulation du potentiel des
contraintes est beaucoup plus complexe dans ce cas, avec la néces- On est amené alors à prendre en compte les diverses phases de
sité d’introduire un opérateur seuil symbolisé par les crochets 〈 〉 l’alliage métallique [28].
alors que le potentiel des vitesses de déformation est simplement la Outil de construction d’une rhéologie basée sur la physique de la
somme des potentiels du cas RPP (avec Re comme contrainte déformation plastique à chaud, de telles approches présentent
d’écoulement) et du cas viscoplastique puissance ; on avait déjà l’avantage supplémentaire de fournir une information précieuse sur
noté la dissymétrie de comportement des deux fonctions dans le l’état microstructural de l’alliage et, si elle est complétée par la
cas viscoplastique puissance quand m → 0, c’est-à-dire quand le modélisation des évolutions microstructurales après déformation
comportement tend vers le comportement RPP. (recristallisations métadynamique et statique, croissance de grains,
De la même manière, on peut décrire le frottement par deux fonc- changement de phases s’il y a lieu), elle permet de prévoir la struc-
tions potentiels φ(∆v) et φ′ ( τ ) , non négatives et convexes, telles que : ture et les propriétés mécaniques finales du produit. Cette approche
qui relève de la métallurgie thermomécanique (§ 2.2) [73] est une
⎧ τ = ∂------------------
φ ( ∆v ) voie difficile, mais très fructueuse, et se développera sans doute for-
⎪ ∂∆v tement à l’avenir.
⎨ φ ( ∆v ) + φ′ ( τ ) = τ . ∆v (13)
φ′ ( τ )
⎪ ∆v = ∂---------------
⎩ -
∂τ
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∫ ∫
relations (4) évolue avec la déformation généralisée du matériau
Φ ( v ) Φ ( v* ) = ϕ ( ε̇∗ ) dV + φ ( ∆v* ) pour un écrouissage isotrope et on peut être amené à introduire un
Ω Sc tenseur cinématique X dans l’expression du critère pour tenir
∫
compte de la composante d’écrouissage cinématique.
– T d . v* dS – R kd . V k*– Γ kd . Ω *
k
S
(15)
⎧ div v* = 0 2.1 Évolution thermique et couplage
⎪
⎪ v* . i = v d . i ∀i i . T d = 0 thermomécanique
∀v* ⎨
⎪ v* impose sur S k la cinématique ( V kd , Ω kd )
⎪
⎩ à une discontinuité de vitesse tangentielle près À chaud, la contrainte d’écoulement plastique est également
dépendante de la température (cf. figure 9 et relation (45) du dossier
Si maintenant, on considère comme au § 6 du dossier [16] le sys- [42]). Il importe donc en toute rigueur, pour analyser l’écoulement
tème métal/outil comme un tout, on démontre qu’il existe deux plastique du métal de tenir compte à la fois :
fonctions convexes et non négatives des vecteurs force Q et vitesse
q̇ qui jouent à l’échelle globale le rôle de potentiels, c’est-à-dire qui — des équations mécaniques : équation d’équilibre, critère de
vérifient les relations : ˙
plasticité, loi d’écoulement et équation rhéologique σ 0 = σ 0 ( ε , ε , T )
pour un écrouissage isotrope ;
⎧ Ω ( q̇ ) =
⎪
⎪
∫ Ω
ϕ [ ε̇ ( q̇ ) ] dV +
∫ Sc
φ [ ∆v ( q̇ ) ] dS ⎧
⎪ Q = ∂---------------
⎪
Ω ( q̇ )
∂q̇
-
— de l’équation dite équation de la chaleur ou de l’énergie qui
décrit la distribution de température T(x,t) dans le métal :
⎨ →⎨
⎪ Ω′ ( Q ) =
⎪
⎩
∫ Ω
ϕ′ [ s ( Q ) ] dV +
∫ Sc
φ′ [ τ ( Q ) ] dS ⎪ ∂Ω′ ( Q ) (16)
⎪ q̇ = -------------------
⎩ ∂Q
dT ˙
ρ 1 c 1 ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε
dt
(18)
En toute rigueur, en effet, l’énergie de déformation plastique n’est Nous allons en présenter les grands principes, en insistant sur la
pas totalement dissipée, une partie 1 − Γd (faible) étant stockée sous description des phénomènes de plasticité.
forme d’énergie élastique par la population résiduelle de dislocation
et de défauts responsables de la déformation plastique ; ceci revient ■ Cas d’un milieu de structure stable
à supposer que l’énergie interne dépend non seulement de T, mais La caractéristique majeure de ce problème est la suivante.
aussi (très faiblement) de l’écrouissage du matériau, c’est-à-dire de L’extraction des calories du matériau se faisant par sa surface à une
ε , fait que l’on néglige couramment en prenant Γd = 1 [82]. vitesse importante, la température T dans la pièce, décrite par
Cette équation doit être résolue en tenant compte des conditions l’équation (18), n’est pas homogène, ce qui, du fait du coefficient de
aux limites sur les surfaces libres et aux interfaces métal/outil (trans- dilation thermique α de l’alliage, induit des contraintes et déforma-
fert thermique, répartition de l’énergie dissipée par frottement entre tion, déformations élastiques si les écarts de température sont fai-
métal et outil). L’analyse thermique complète nécessite donc éga- bles, plastiques s’ils sont élevés.
lement la résolution de l’équation de la chaleur dans les outils, équa-
tion analogue à (18), où interviennent les caractéristiques ρ2, c2 et k2 Pour en tenir compte, on est donc amené à introduire, outre les
du matériau d’outil, mais sans le terme de dissipation d’énergie si tenseurs de vitesses de déformation élastique ε̇ e et plastique ε̇ p , un
l’outil reste dans le domaine de déformation élastique. Par ailleurs, tenseur isotrope de vitesses de déformation thermique :
il faut intégrer l’effet de la température T sur toutes les caractéristi-
ques thermophysiques : k(T), ρ(T) et c(T) et d’élasticité, s’il y a lieu : 1 dL
ε̇ T = αṪ1 avec α = α ( T ) = --- ------- (19)
module d’Young : E(T) et coefficient de Poisson υ(T). L dt
avec α coefficient de dilatation thermique linéaire instantané, gran-
On parle de couplage thermomécanique fort dans le cas où deur qui peut être mesurée à l’aide d’un essai de dilatométrie
l’écoulement plastique est influencé de manière significative par (figure 3). Le tenseur des vitesses de déformation est alors la
le champ de température, ce qui implique de résoudre simulta-
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∫
t
χ = 1 – exp ( – ( T )η ( t ) q ) avec η(t) = P a ( T ( τ ) ) dτ (23)
2 2
0
Acier 0,39 %C
Dans cette relation, la fonction ( T ) est fixée par la vitesse de 1 1 α + Fe3 γ 723 – 800 ºC
croissance de la nouvelle phase à la température T, q est un expo-
sant qui dépend de la morphologie de la nouvelle phase et Pa(T) est 0 0
la probabilité qu’un germe soit activé et grossisse à la 0 1 2 0 2 4 6 8
σ (MPa) σ (MPa)
température T.
En second lieu, les propriétés de ce milieu biphasé dépendent de a titane hexagonal compact α/ b fer pur α /γ 860 < T < 960ºC _
cubique centré β σ ~120.10–5 (MPa)–1
Kσ
la fraction volumique χ de nouvelle phase. Selon le point de vue le 832 < T < 932 ºC Kσ ~ 415.10– 5 (MPa)–1 θtr~ 1,16 % σOα ~ 9,5 MPa
plus simple, on suppose les vitesses de déformation plastiques et θtr~ 0,66 % σOββ ~ 1,4 MPa Acier 0,39 % X α + Fe3 C/γ
élastiques identiques dans les deux phases. Quant à la vitesse de 700 < T < 850 ºC
déformation thermique et à la contrainte d’écoulement, on les sup- Kσ~ 34.10–5 (MPa)–1 θtr~1,1%
pose données par une loi de mélange :
Note : l'évolution linéaire de εpt avec σ aux faibles contraintes ; la faible valeur εpt
pour l'acier par rapport au fer pur s'explique principalement par la dureté plus
⎧ ε̇ T= [ ( 1 – χ )α i + χα f ]Ṫ1 élevée du mélange ferrite-cémentite dans l'intervalle de variation de température ;
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⎨ (24) les auteurs estiment à 10– 4 s– 1 environ la vitesse de déformation de la phase la plus
⎩ σ 0 = ( 1 – χ )σ 0i + χσ 0f molle durant ces essais.
Selon le type de réaction, on doit en toute rigueur, résoudre diffé- (calcul de χ) et thermique (calcul de T) sont fortement couplés et doi-
remment cette équation, le cas le plus simple étant celui de la réac- vent être résolus en premier lieu. Par contre, le problème
tion athermique où χ est une fonction de T (22) : mécanique (calcul de σ et des vitesses de déformation) peut être
traité ensuite, de manière découplée, la puissance dissipée par
dT ˙ déformation plastique étant faible et ne modifiant que marginale-
réaction athermique → ρ 1 c 1a ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε
dt ment l’évolution thermique.
∂U ∂U dχ
avec c 1a = ------- + ------- ------- ■ Plasticité de transformation
∂T ∂χ dT
(25) Le phénomène a été discuté, étudié expérimentalement et
dT ∂U dχ
modélisé pour la première fois par vers 1965 par Greenwood et
˙
germination-croissance → ρ 1 c 1 ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε – ρ 1 ------- ------- Johnson [74]. Selon eux, la plasticité de transformation s’explique
dt ∂χ dT par le fait que la phase la plus molle est plastifiée à l’échelle
∂U
avec c 1 = ------- microscopique par les contraintes internes engendrées par le
∂T changement de densité. Dans ces conditions, l’application d’une
contrainte extérieure même minime produit une déformation plas-
Ces transformations sont souvent accompagnées d’une varia- tique supplémentaire.
tion significative de masse volumique, correspondant à une Expérimentalement, Greenwood et Johnson ont étudié la plasti-
variation relative de volume θtr. On en tient compte en introdui- cité de transformation en appliquant une force constante (contrainte
sant la vitesse de déformation de transformation associée : σ) à une barre ou une feuille métallique de métaux purs (uranium,
zirconium, titane, fer, cobalt) et d’un acier présentant un change-
θ tr ment de structures de nature variée par germination-croissance
ε̇ tr = ------ χ̇1 (26)
3 (structures orthorhombique, tétragonale, cubique centrée, hexago-
nale compacte, cubique faces centrées).
Avec la vitesse de déformation thermique, son hétérogénéité est Ils soumettent cette éprouvette sous charge constante à des varia-
une nouvelle source de contraintes et déformations élastique et tions cycliques (et lentes) de température de part et d’autre de la
plastique. L’expérience montre alors que l’existence de contraintes température (métaux purs) ou de l’intervalle de température (acier)
lors de la transformation de phase engendre des vitesses de où se produit le changement de phase. Ils observent ainsi un allon-
déformations plastiques supplémentaires ε̇ pt , phénomène qu’on gement plastique de l’éprouvette qui croît linéairement avec le nom-
appelle plasticité de transformation. bre de cycles, la déformation plastique par cycles, où se produit une
transformation et la transformation inverse, étant fonction linéaire
Au total, le tenseur des vitesses de déformation est la somme de de la contrainte appliqué, quand cette contrainte n’est pas trop éle-
5 composantes : vée (figure 2). À forte contrainte, la croissance de la déformation
plastique avec σ s’accélère.
ε̇ = ε̇ e + ε̇ T + ε̇ p + ε̇ tr + ε̇ pt (27)
En analysant l’état de contrainte et de déformation à l’aide des
■ Nous allons présenter en détail ce type de déformation plastique équations de la plasticité et en faisant certaines hypothèses sur
et la relation entre contrainte et ε̇ pt nécessaire pour en tenir l’orientation des déformations induites par la transformation de
compte. Auparavant, soulignons que les problèmes métallurgique phase, ils démontrent que la déformation plastique lors d’un
5 θ tr 0,4
εpt = Kσσ avec K σ = --- --------------- (28) σ (MPa)
6 σ 0 min
169,2
■ La grandeur Kσ , que l’on peut appeler « index de plasticité de 0,0
transformation », caractérise l’amplitude du phénomène ; elle est
selon Greenwood et Johnson, proportionnelle à la variation relative 137,4
de volume lors de la transformation θtr et inversement proportion-
nelle à la contrainte d’écoulement plastique de la phase la plus – 0,4 91,5
molle σ0min. Une comparaison quantitative aux résultats expéri-
mentaux valide en première approximation leur modèle dans les 55,0
cas où les données physiques sont disponibles.
– 0,8
On voit par ailleurs que l’écart à la linéarité ne devient significatif 0
que pour σ > σ0min/2. Le fait que la déformation plastique est pro-
portionnelle au nombre de cycles montre que cette déformation – 41,0
n’entraîne aucune modification microstructurale significative ; σ0min –1,2
est constante tout au long des cycles. – 92,2
Pa contrainte normale
Γ N·m couple de torsion, de laminage
σ0 Pa contrainte d’écoulement
Γ (Γi) N·m moment résultant plastique du matériau
Indices Indices
e : élastique e : élastique
p : plastique p : plastique
1 : métal 1 : métal
2 : outil 2 : outil
f : frottement f : frottement
u : par unité de volume u : par unité de volume
s : par unité d’aire de surface s : par unité d’aire de surface
P
O
U
Plasticité en mise en forme R
E
par Eric FELDER
N
Ingénieur civil des Mines de Paris, Docteur ès Sciences
Maître de recherches au Centre de mise en forme des matériaux (CEMEF)
École des Mines de Paris, CNRS de Sophia-Antipolis
S
Bibliographie
A
Références du dossier [M 3 002] [13] Computer codes FORGE : [32] MANDEL (J.). – Variables cachées, puissante
V
dissipée, dissipativité normale, No spécial
O
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JOHNSON (W.), SOWERBY (R.) et VENTER
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