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Réf.

: M3005 V1

Plasticité en mise en forme -


Date de publication :
10 décembre 2007 Métaux à chaud
Date de dernière validation :
11 avril 2017

Cet article est issu de : Matériaux | Mise en forme des métaux et fonderie

par Eric FELDER

Résumé Cet article est consacré au comportement viscoplastique des métaux à chaud.
Ainsi, sont abordés la sensibilité de la contrainte d’écoulement plastique, la vitesse de
déformation et celle à la température. Il est bien sûr évident que les phénomènes
thermiques, qu’il s’agisse des transferts ou des dissipations d’énergie, jouent un rôle
considérable dans les déformations et les contraintes subies par le métal (dilatation,
contraction, changement de structure). Pour résumer, l’approche du comportement de la
mise en forme à chaud prévoit inévitablement la formulation du comportement
viscoplastique et celle du frottement à chaud, ainsi que l’évolution thermique et le
couplage thermomécanique.

Abstract This article is dedicated to the viscoplastic behavior of hot metals. The
sensitivity of the constraint of plastic flow, the deformation velocity and sensitivity to
temperature. Thermal phenomena, be they transfers or dissipation of energy, evidently
play a considerable part in deformations and stresses metals are subjected to (dilatation,
contraction, change in structure). To sum up, the approach of the behavior of hot casting
inevitably includes the formulation of the viscoplastic behavior and at hot friction as well
as thermal evolution and thermomechanical coupling.

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Plasticité en mise en forme


Métaux à chaud
par Eric FELDER
Ingénieur civil des Mines de Paris, Docteur ès Sciences
Maître de recherches au Centre de mise en forme des matériaux (CEMEF)
École des Mines de Paris, CNRS de Sophia-Antipolis

1. Comportement viscoplastique ............................................................. M 3 005 — 2


1.1 Loi de comportement viscoplastique de Norton-Hoff .............................. — 2
1.2 Frottement viscoplastique........................................................................... — 3
1.3 Généralisation : potentiels viscoplastiques............................................... — 3
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2. Élasto-viscoplasticité et couplages thermophysiques .................. — 4


2.1 Évolution thermique et couplage thermomécanique............................... — 4
2.2 Genèse des contraintes résiduelles, transformation de phase
et métallurgie thermomécanique............................................................... — 5
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. M 3 006

’objectif de cette partie est de tenir compte de manière plus réaliste du


L comportement des métaux à chaud décrit dans le dossier [42] : sensibilité
de la contrainte d’écoulement plastique à la vitesse de déformation et à la tem-
pérature.
Par ailleurs, il importe de tenir compte des phénomènes thermiques (transferts
et dissipation d’énergie) qui conditionnent la température du métal, son
comportement, sa déformation et ses contraintes : rhéologie, dilatation ou
contraction, changement de structure. Par rapport au dossier [16], nous aban-
donnerons donc les hypothèses 4 et 5 et l’hypothèse E∞.
Vous trouverez en fin de dossier le tableau des notations et symboles.
Le comportement dans la mise en forme chaud prévoit :
— formulation du comportement viscoplastique et du frottement à chaud ;
— calcul du champ de température T et couplages thermomécaniques ;
— présentation des principes de la métallurgie thermomécanique pour l’ana-
lyse de la déformation, du champ de contraintes et de la structure du métal, lors
de son refroidissement après mise en forme à chaud, problème similaire à celui
de son évolution lors des traitements thermiques [79] et des opérations de sou-
dage [80].
(0)

Le tableau des notations et indices se trouve en fin de dossier.

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est strictement interdite. — © Editions T.I. M 3 005 − 1

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PLASTICITÉ EN MISE EN FORME __________________________________________________________________________________________________________

1. Comportement σ
Newton

viscoplastique Norton

1.1 Loi de comportement viscoplastique σ0 Von Mises


de Norton-Hoff

D’un point de vue physique, la contrainte d’écoulement plastique


dépend, à chaud, de la vitesse de déformation, car le déplacement
des dislocations est thermiquement activé, ce qui implique qu’elle 0
dépend également de la température (cf. figure 9 du dossier [42]).
1 ε

La généralisation la plus simple des résultats de traction consiste Figure 1 – Comportement viscoplastique mono-dimensionnel :
à supposer que la contrainte d’écoulement plastique σ0 évolue les corps de von Mises, Norton et Newton correspondent
comme la contrainte de traction et ne dépend que de ε̇ , ε et T. respectivement aux valeurs de l’indice de viscosité m = 0, 0 < m < 1
et m = 1
Ainsi, la forme (10) du dossier [42] du critère de plasticité de von
Mises s’écrit :
abusif de parler de critère de plasticité. Toutefois, il faut noter que si
˙
f ( s , ε ) = 3s : s – 2σ 02 ( ε , ε ,T ) (1) m est assez petit devant 1, l’exposant 1/m est assez grand devant 1 et
cette vitesse de déformation est très faible si la contrainte généralisée
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La contrainte d’écoulement étant décrite, par exemple, par la est faible devant la consistance K 3 . Ceci peut se vérifier en mise en
relation (45) du dossier [42]. La loi d’écoulement est toujours décrite forme à chaud. Ainsi, par exemple, en début de filage, la longueur de
par les relations (24) et (26) du dossier [16] et la puissance de déforma- la billette est maximale ainsi que la contribution du frottement à la
tion est donnée par la relation (26) du dossier [16]. Toutefois, disparais- pression de filage. Pour certains filages à chaud où le rapport de
sent dans le cas général la notion de seuil et frontière d’écoulement, le filage est élevé, la vitesse de sortie du produit, initialement très lente,
principe du travail maximal et les théorèmes extrémaux ; en particu- car la presse est au maximum de sa force, s’accélère brutalement en
lier, la relation (34) du dossier [16] n’est plus vraie. cours de filage du fait du raccourcissement de la billette.
La loi d’écoulement, due à Hoff [14], s’écrit alors, en tenant
Un cas particulier très important à tous points de vue est celui compte de (3) :
de la loi puissance (46) du dossier [42] qui se généralise ainsi
sous la forme : 1
1 σ ----- – 1
ε̇ = ------- ⎛⎝ ------------⎞⎠ m s
˙ m–1
1+m
---------------
ou s = 2K ( 3ε ) ε̇ (4)
˙m ˙ m 2K K 3
σ0 = σ1 ε = 3K ( 3ε ) avec σ1 = 3 2 K (2)
Contrairement au cas du matériau RPP, où la première relation
La figure 1 précise la forme de cette loi, dite de Norton-Hoff ou dégénère quand m → 0 en critère et loi d’écoulement, au prix de
pseudo-plastique, lorsque l’exposant m varie de 0 à 1, gamme l’introduction du multiplicateur plastique λ indéterminé (limite de
usuelle de valeurs de l’exposant. Cette loi permet en effet de passer 1∞), il y a correspondance bi-univoque entre tenseur des vitesses de
du comportement RPP de von Mises (m = 0) caractérisant les déformation et déviateur des contraintes.
métaux à froid au comportement newtonien (m = 1) que présentent Notons que le champ de vitesse est toujours incompressible,
les liquides courants peu visqueux (eau, huiles, métaux fondus) ou mais ne peut plus comporter de discontinuité interne. Il est possible,
les verres métalliques à haute température. Dans ce dernier cas par superposition de champs de vitesses discontinus, de construire
(m = 1), la grandeur K s’identifie à la viscosité du liquide. un champ de vitesse continue. On démontre alors que, pour cette loi
Notons que, si le comportement des métaux à chaud correspond de comportement, le théorème de la borne supérieure s’applique
généralement à des exposants m  0 ,2 , le comportement des sous la forme suivante, qui généralise la forme (44), en notant v le
polymères fondus peut être décrit, dans un certain domaine de champ de vitesse solution :
vitesse de déformation, par un indice de l’ordre de 0,3, valeur pro-

∫ ∫
che des valeurs caractérisant le comportement superplastique de K ˙ 1+m
certains alliages métalliques à basse vitesse de déformation [81]. Φ ( v )  Φ ( v* ) = --------------- ( 3ε * ) dV – T d . v* dS

1+m S
(5)
Notons que dans la relation (2), on a introduit la consistance en ⎧ div v* = 0
cisaillement K (unité : Pa · sm), comme dans les codes FORGE ∀v* ⎨
[13], car les relations utilisées le plus souvent sont dérivées de la ⎩ v* . i = v d . i ∀i i . Td = 0
mécanique des fluides à la suite des travaux de Norton qui avait
proposé cette relation pour décrire le comportement en cisaille-
Noter que l’intégrale de volume est la puissance de déforma-
ment des liquides. Il s’agit d’une simple différence de notation.
tion (3) divisée par (1 + m). Le champ de vitesse solution v mini-
Avec cette notation, le critère de plasticité s’écrit simplement :
mise donc la fonctionnelle Φ(v*) dans la classe des champs de
1 vitesses v* continus, incompressibles et vérifiant les conditions
1 σ -----
σ = 3K ( 3ε ) → ε = ------- ⎛ ------------⎞ m et Ẇ u = σε = K ( 3ε )
˙ m ˙ ˙ ˙ 1+m aux limites en vitesse. Le déviateur des contraintes s’en déduit
(3)
⎝ ⎠
3 3K aussitôt à l’aide de (4) et la pression hydrostatique par les équa-
tions d’équilibre (14) du dossier [42].
Cette relation a deux conséquences importantes : On en déduit qu’il existe en général une solution (v, σ) et qu’elle
— il y a correspondance bi-univoque entre contrainte généralisée est unique. Notons que le cas m << 1, par exemple 10−3, corres-
et vitesse de déformation généralisée ; pond à une régulation du comportement RPP, remarque exploitée
— toute contrainte induit une vitesse de déformation, si bien qu’il dans les codes de calcul : introduire un faible indice de viscosité
n’existe plus en toute rigueur de domaine rigide et qu’il est un peu améliore la stabilité des calculs et accélère leur convergence.

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__________________________________________________________________________________________________________ PLASTICITÉ EN MISE EN FORME

1.2 Frottement viscoplastique L’origine de ce problème peut venir du fait que la loi viscoplastique
est implémentée sous une forme régularisée à l’origine, par exemple
sous la forme suivante, où ε̇ 0 est un paramètre a priori petit :
À chaud, dans certaines situations, une hypothèse raisonnable ˙ 2 (m – 1) ⁄ 2
s = 2K [ 3 ( ε̇ 02 + ε ) ] ε̇
consiste à supposer le contact métal/outil collant [21], ce qui revient
à supposer la continuité du vecteur vitesse à l’interface métal/outil ; Cette formulation de Norton-Hoff améliore la stabilité et la rapi-
dans cette situation, l’expression (5) du théorème de la borne supé- dité des calculs [5]. Il est donc prudent de contrôler le choix des
rieure s’applique, à condition de considérer les champs de vitesse paramètres de régularisation et de voir dans quelle mesure leur
v* qui satisfont la cinématique imposée des outils et n’imposent pas valeur influe de manière significative sur les résultats.
de discontinuité de vitesse aux interfaces métal/outil.
À cet effet, on peut, par exemple, simuler un problème simple,
Dans d’autres situations (interfaces contaminées), il est sur le plan comme un écrasement entre tas plats sans frottement. La méthode
physique plus satisfaisant d’envisager un glissement du métal sur d’implémentation de la loi de frottement viscoplastique peut poser
l’outil. Par analogie avec la loi de comportement en volume de type des problèmes analogues.
puissance (4), on généralise donc la loi de frottement de Tresca (47)
ou (52) du dossier [16] sous la forme suivante, dite loi de frottement
de Norton-Hoff :
1.3 Généralisation : potentiels
∆v
p–1
∆v
1
τ ⎞ --p- – 1 τ viscoplastiques
τ = αK ⎛⎝ ---------⎞⎠ --------- ↔ ∆v = v ref ⎛ -------
⎝ αK⎠
- -------- (6)
v ref v ref αK

avec α coefficient de frottement de Norton-Hoff, On peut généraliser les résultats précédents en supposant l’exis-
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tence d’une fonction ϕ ( ε̇ ) , appelée potentiel des vitesses de défor-


p exposant, souvent supposé égal à m, mation, supposée non négative et convexe.

vref vitesse de référence, de l’ordre de la vitesse de En supposant le matériau incompressible, le déviateur des con-
l’outil. traintes s’écrit :

Contrairement au coefficient de frottement de Tresca m (47) qui ∂ϕ ( ε̇ ) ∂ϕ ( ε̇ )


s = -------------- ou s ij = -------------- (8)
est sans dimension et astreint à être compris entre 0 et 1, le coeffi-
cient α a une dimension, mais peut prendre toute valeur numéri- ∂ε̇ ∂ε̇ ij
que. Sous cette forme, le coefficient α est indépendant de l’unité de
Si la relation (8) définit une correspondance biunivoque entre s et
longueur et de masse et est homogène à s−m.
ε̇ , on démontre que les relations (8) sont inversibles sous une forme
Ce type de formulation est implanté par exemple, à côté des lois équivalente : il existe une fonction ϕ′ ( s ) , non négative et convexe,
de Coulomb, de Tresca ou de contact collant, dans les logiciels dite potentiel des contraintes, telle que :
FORGE [6], [13].
∂ϕ′ ( s ) ∂ϕ′ ( s )
ε̇ = ---------------- ou ε̇ ij = ---------------- avec ϕ ( ε̇ ) + ϕ′ ( s ) = ε̇ : s (9)
∂s ∂s ij
À noter que, au fur et à mesure que α croît, son influence sur
la solution (v, σ) devient de plus en plus faible et devient insigni-
La dernière relation exprime que l’on passe de la fonction ϕ ( ε̇ ) à
fiante quand sa valeur dépasse quelques unités. La validité phy-
la fonction ϕ′ ( s ) par ce que l’on appelle une transformation de
sique d’une telle formulation du frottement est discutée en [21].
Legendre.
Avec ce type de comportement, on démontre que le théorème
de la borne supérieure (5) se généralise sous la forme : Le cas du matériau de Norton-Hoff correspond aux fonctions
potentiels :

∫ ∫
K ˙ 1+m αKv ref ⎛ ∆v∗⎞ 1 + p
Φ ( v )  Φ ( v* ) = --------------- ( 3ε * ) dV + ------------------ ---------- dS
1 + p ⎝ v ref ⎠
1
1+m K K σ 1 + -----
ϕ′ ( s ) = ---------------------- ⎛ ------------⎞ m
Ω Sc ˙ 1+m
ϕ ( ε̇ ) = --------------- ( 3ε )
1+1⁄m ⎝ ⎠

1+m 3K (10)
– T d . v* dS – R kd . V k* – Γ kd . Ω *
k ˙
S
→ ϕ ( ε̇ ) + ϕ′ ( s ) = σε
(7)
⎧ div v* = 0
⎪ On note que ces fonctions sont des fonctions positivement
⎪ v* . i = v d . i ∀i i . T d = 0 homogènes, d’exposants respectifs conjugués 1 + m et
∀v* ⎨
⎪ v* impose sur S k la cinématique ( V kd , Ω kd ) 1 + 1/m. Nous avons vu qu’il n’existe pas de domaine rigide ou
⎪ élastique dans un matériau de Norton-Hoff, ce qui est une
⎩ à une discontinuité de vitesse tangentielle près hypothèse parfois peu réaliste, notamment quand on s’inté-
resse à la genèse de contraintes résiduelles lors de variations
Lorsque p = m ou, en cas de contact collant, les forces et couples de température (cf. § 2.2) ; on est alors amené à introduire
sont des fonctions homogènes de degré m des vitesses (dans la l’élasticité.
mesure, dans le cas du frottement de Norton-Hoff, où vref et α sont
maintenus constants). En ce qui concerne la partie plastique, on peut modifier la formu-
Ainsi, par exemple, dans le cas du laminage sans traction ou con- lation (10) pour y introduire une limite d’élasticité Re , formulation
tre-traction, du filage ou du forgeage, le couple de laminage, la pression due à Perzyna :
de filage et la force de forgeage sont proportionnels à la consistance K
1
du métal et à la puissance mème de la vitesse de l’outil. ⎛ 〈 σ – R e〉 ⎞
1 + -----
m
˙ K ˙ 1+m K
Les résultats des logiciels, lorsqu’on y introduit la loi viscoplastique ϕ ( ε̇ ) = R e ε + --------------- ( 3ε ) ϕ′ ( s ) = ---------------------- ⎜ ----------------------⎟
1+m 1+1⁄m ⎝ 3K ⎠ (11)
pure, sans effets thermiques, ni élasticité ou écrouissage, peuvent
présenter quelques écarts à ce comportement. où 〈 x〉 = Max ( 0 , x )

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PLASTICITÉ EN MISE EN FORME __________________________________________________________________________________________________________

Il est aisé de vérifier que la loi de comportement dérivée des Une approche plus fine, mais plus complexe, consiste à modéliser
potentiels précédents (11) correspond à un matériau de contrainte les phénomènes microstructuraux (mouvements des dislocations,
d’écoulement et de critère de plasticité : germination-croissance de la phase recristallisée s’il y a lieu) qui
conditionnent la rhéologie de l’alliage métallique : restauration,
˙ m ˙ m
σ 0 = R e + 3K ( 3ε ) f = σ – R e – 3K ( 3ε ) (12) recristallisation dynamiques discontinue et continue ([22] en
réactualisation).
On note sur les relations (11) que la formulation du potentiel des
contraintes est beaucoup plus complexe dans ce cas, avec la néces- On est amené alors à prendre en compte les diverses phases de
sité d’introduire un opérateur seuil symbolisé par les crochets 〈 〉 l’alliage métallique [28].
alors que le potentiel des vitesses de déformation est simplement la Outil de construction d’une rhéologie basée sur la physique de la
somme des potentiels du cas RPP (avec Re comme contrainte déformation plastique à chaud, de telles approches présentent
d’écoulement) et du cas viscoplastique puissance ; on avait déjà l’avantage supplémentaire de fournir une information précieuse sur
noté la dissymétrie de comportement des deux fonctions dans le l’état microstructural de l’alliage et, si elle est complétée par la
cas viscoplastique puissance quand m → 0, c’est-à-dire quand le modélisation des évolutions microstructurales après déformation
comportement tend vers le comportement RPP. (recristallisations métadynamique et statique, croissance de grains,
De la même manière, on peut décrire le frottement par deux fonc- changement de phases s’il y a lieu), elle permet de prévoir la struc-
tions potentiels φ(∆v) et φ′ ( τ ) , non négatives et convexes, telles que : ture et les propriétés mécaniques finales du produit. Cette approche
qui relève de la métallurgie thermomécanique (§ 2.2) [73] est une
⎧ τ = ∂------------------
φ ( ∆v ) voie difficile, mais très fructueuse, et se développera sans doute for-
⎪ ∂∆v tement à l’avenir.
⎨ φ ( ∆v ) + φ′ ( τ ) = τ . ∆v (13)
φ′ ( τ )
⎪ ∆v = ∂---------------
⎩ -
∂τ
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Par exemple, la loi de frottement de Norton-Hoff correspond aux


potentiels :
2. Élasto-viscoplasticité
αKv ref ∆v 1 + p αKv ref
1 et couplages
τ 1 + ---
φ ( ∆v ) = ----------------- ⎛ ---------⎞ φ′ ( τ ) = -------------------- ⎛ --------⎞ p (14) thermophysiques
1 + p ⎝ v ref ⎠ 1 + 1 ⁄ p ⎝ αK ⎠
On pourrait de manière analogue à (11) formuler une loi de frotte-
ment viscoplastique avec un seuil τ0. Le théorème de la borne supé- L’élasticité et l’écrouissage du matériau peuvent être pris en
rieure (7) prend alors la forme générale suivante : compte à chaud de la manière décrite aux § 1 et 2 du dossier [17].
Simplement, en ce qui concerne l’écrouissage, la consistance K des

∫ ∫
relations (4) évolue avec la déformation généralisée du matériau
Φ ( v )  Φ ( v* ) = ϕ ( ε̇∗ ) dV + φ ( ∆v* ) pour un écrouissage isotrope et on peut être amené à introduire un
Ω Sc tenseur cinématique X dans l’expression du critère pour tenir


compte de la composante d’écrouissage cinématique.
– T d . v* dS – R kd . V k*– Γ kd . Ω *
k
S
(15)
⎧ div v* = 0 2.1 Évolution thermique et couplage

⎪ v* . i = v d . i ∀i i . T d = 0 thermomécanique
∀v* ⎨
⎪ v* impose sur S k la cinématique ( V kd , Ω kd )

⎩ à une discontinuité de vitesse tangentielle près À chaud, la contrainte d’écoulement plastique est également
dépendante de la température (cf. figure 9 et relation (45) du dossier
Si maintenant, on considère comme au § 6 du dossier [16] le sys- [42]). Il importe donc en toute rigueur, pour analyser l’écoulement
tème métal/outil comme un tout, on démontre qu’il existe deux plastique du métal de tenir compte à la fois :
fonctions convexes et non négatives des vecteurs force Q et vitesse
q̇ qui jouent à l’échelle globale le rôle de potentiels, c’est-à-dire qui — des équations mécaniques : équation d’équilibre, critère de
vérifient les relations : ˙
plasticité, loi d’écoulement et équation rhéologique σ 0 = σ 0 ( ε , ε , T )
pour un écrouissage isotrope ;
⎧ Ω ( q̇ ) =


∫ Ω
ϕ [ ε̇ ( q̇ ) ] dV +
∫ Sc
φ [ ∆v ( q̇ ) ] dS ⎧
⎪ Q = ∂---------------

Ω ( q̇ )
∂q̇
-
— de l’équation dite équation de la chaleur ou de l’énergie qui
décrit la distribution de température T(x,t) dans le métal :
⎨ →⎨
⎪ Ω′ ( Q ) =


∫ Ω
ϕ′ [ s ( Q ) ] dV +
∫ Sc
φ′ [ τ ( Q ) ] dS ⎪ ∂Ω′ ( Q ) (16)
⎪ q̇ = -------------------
⎩ ∂Q
dT ˙
ρ 1 c 1 ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε
dt
(18)

Ω ( q̇ ) + Ω′ ( Q ) = Q . q̇ avec c1 capacité thermique massique du métal,


Pour les milieux granulaires (§ 4.4 du dossier [17]) déformés à k1 conductivité thermique du métal.
chaud, on peut, de la même façon, construire une loi de comporte-
ment viscoplastique à partir de deux fonctions convexes et non
Cette équation est l’expression du premier principe de la ther-
négatives où interviennent s, p, ė et θ̇ :
modynamique ou principe de la conservation de l’énergie :
l’écriture de la variation de l’énergie interne massique du maté-
⎧ s = ∂--------------------
ϕ ( ė , θ̇ )
- ∂ϕ′ ( s , p ) riau U implique que la variation de température dT/dt (dérivée
⎪ ⎧ ė = -----------------------
⎪ ∂ė ⎪ ∂s particulaire) est le résultat de la conduction thermique dans le
⎨ ou ⎨ (17) matériau (terme en k1) et de l’énergie dissipée qui est une frac-
⎪ ∂ϕ ( ė , θ̇ ) ∂ ϕ′ (s, p)
⎪ θ̇ = – ---------------------- tion Γd < 1, en pratique très proche de 1, de l’énergie de défor-
⎪ p = – --------------------- ⎩ -
⎩ ∂p mation plastique Ẇ u .
∂θ̇

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__________________________________________________________________________________________________________ PLASTICITÉ EN MISE EN FORME

En toute rigueur, en effet, l’énergie de déformation plastique n’est Nous allons en présenter les grands principes, en insistant sur la
pas totalement dissipée, une partie 1 − Γd (faible) étant stockée sous description des phénomènes de plasticité.
forme d’énergie élastique par la population résiduelle de dislocation
et de défauts responsables de la déformation plastique ; ceci revient ■ Cas d’un milieu de structure stable
à supposer que l’énergie interne dépend non seulement de T, mais La caractéristique majeure de ce problème est la suivante.
aussi (très faiblement) de l’écrouissage du matériau, c’est-à-dire de L’extraction des calories du matériau se faisant par sa surface à une
ε , fait que l’on néglige couramment en prenant Γd = 1 [82]. vitesse importante, la température T dans la pièce, décrite par
Cette équation doit être résolue en tenant compte des conditions l’équation (18), n’est pas homogène, ce qui, du fait du coefficient de
aux limites sur les surfaces libres et aux interfaces métal/outil (trans- dilation thermique α de l’alliage, induit des contraintes et déforma-
fert thermique, répartition de l’énergie dissipée par frottement entre tion, déformations élastiques si les écarts de température sont fai-
métal et outil). L’analyse thermique complète nécessite donc éga- bles, plastiques s’ils sont élevés.
lement la résolution de l’équation de la chaleur dans les outils, équa-
tion analogue à (18), où interviennent les caractéristiques ρ2, c2 et k2 Pour en tenir compte, on est donc amené à introduire, outre les
du matériau d’outil, mais sans le terme de dissipation d’énergie si tenseurs de vitesses de déformation élastique ε̇ e et plastique ε̇ p , un
l’outil reste dans le domaine de déformation élastique. Par ailleurs, tenseur isotrope de vitesses de déformation thermique :
il faut intégrer l’effet de la température T sur toutes les caractéristi-
ques thermophysiques : k(T), ρ(T) et c(T) et d’élasticité, s’il y a lieu : 1 dL
ε̇ T = αṪ1 avec α = α ( T ) = --- ------- (19)
module d’Young : E(T) et coefficient de Poisson υ(T). L dt
avec α coefficient de dilatation thermique linéaire instantané, gran-
On parle de couplage thermomécanique fort dans le cas où deur qui peut être mesurée à l’aide d’un essai de dilatométrie
l’écoulement plastique est influencé de manière significative par (figure 3). Le tenseur des vitesses de déformation est alors la
le champ de température, ce qui implique de résoudre simulta-
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somme de trois composantes :


nément les équations mécaniques et l’équation de la chaleur.
ε̇ = ε̇ e + ε̇ T + ε̇ p (20)
On dispose actuellement de logiciels tels que FORGE [6], [13] qui
peuvent résoudre ce type de problème. La nature du couplage ther-
momécanique est discutée en détail dans les articles [82], [83]. Il faut noter que c’est l’hétérogénéité de ε̇ T qui est à l’origine
Disons simplement que, pour la plupart des procédés de mise en des contraintes et des déformations élastiques et plastiques lors
forme type laminage, tréfilage, forgeage, le couplage est faible, car du changement de température. Les vitesses de déformation
l’écoulement est rendu adiabatique (terme en k1 négligeable) par la élastique suivent toujours la relation (5) du dossier [17], dans
faible durée de la déformation ou la valeur élevée de la vitesse du lesquelles on peut négliger les termes en Ṙ , et les vitesses de
métal et le faible effet de l’échauffement dû à la déformation plasti- déformation plastique la relation (6) du dossier [17].
que sur la contrainte d’écoulement plastique. Dans ces conditions, Mais comme le niveau des déformations subies est générale-
le calcul thermique peut être effectué après le calcul mécanique, ment faible, on décrit la contrainte d’écoulement selon le type
pour, par exemple, en estimer les conséquences métallurgiques de de relation suivante, plus réaliste dans le domaine des faibles
la mise en forme sur le produit. déformations [67] :
Toutefois, cette conclusion ne s’applique pas près des interfaces ˙ m(T)
métal/outil où généralement existent de très forts gradients thermi- σ 0 = R e ( T ) + σ 1 ( T )ε n ( T ) + σ 2 ( T )ε (21)
ques, du fait de la forte différence de température de volume du métal
et de l’outil et de l’énergie dissipée par frottement, et dans les procé- La contrainte d’écoulement est donc supposée être, à toute
dés de grande déformation plastique, type filage à chaud et usinage. température, la somme d’une contrainte seuil, d’un terme
d’écrouissage et d’une contrainte de résistance visqueuse.

La résolution du système thermomécanique complet peut


donc s’avérer nécessaire pour prévoir la qualité métallurgique ■ Cas d’un changement de phase
de la peau du produit, modéliser les problèmes tribologiques La situation devient beaucoup plus complexe lorsque l’alliage
(formulation de lois de frottement et d’usure d’outil [26] à paraî- métallique subit lors de son évolution thermique une transforma-
tre en Matériaux métalliques), modéliser les opérations de tion de phases. Dans l’intervalle de temps où se produit cette trans-
coupe des métaux [44] et de filage de profilés [84] et [85]. formation, on a donc affaire à un milieu au minimum biphasé (cas
auquel nous nous restreignons pour simplifier la présentation), avec
la phase mère (indice i) et la phase fille (indice f ).
2.2 Genèse des contraintes résiduelles, Ainsi, par exemple, au refroidissement depuis le domaine de la
mise en forme à chaud vers 1 200 ˚C, la structure austénitique γ
transformation de phase (cubique face centrée) d’un acier se transforme partiellement ou
et métallurgie thermomécanique totalement [86] :
— pour une vitesse de refroidissement inférieure à une vitesse
À chaud, l’effet de l’élasticité sur l’écoulement plastique est le plus critique, par germination et croissance, réaction thermiquement
souvent négligeable, mais il n’en va plus de même lors du refroidis- activée, en un mélange ferrite α (cubique centrée) + cémentite Fe3C
sement de la pièce qui conditionne sa structure finale et ses con- (structures perlitique ou bainitique) ;
traintes résiduelles, et où déformations plastiques et élastiques sont — pour une vitesse supérieure à la vitesse critique de trempe, par
souvent du même ordre de grandeur. basculement athermique du réseau, en martensite, de structure
Ces aspects doivent de plus en plus pouvoir être calculés immé- quadratique centrée α′ .
diatement après la simulation de l’opération de mise en forme. Le Le premier problème à résoudre est la description de l’évolution
problème devient alors analogue à celui du calcul de l’évolution des de la fraction volumique χ ( 0  χ  1 ) de la nouvelle phase. Le cas
pièces lors des traitements thermiques ([67] et [79]) ou du soudage le plus simple est celui d’une réaction athermique où la fraction
[80]. Il se pose également lors du calcul des sollicitations thermomé- transformée ne dépend que de T :
caniques des outillages de mise en forme à chaud responsables de
leur dégradation et usure [83]. χ = G(T) (22)

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PLASTICITÉ EN MISE EN FORME __________________________________________________________________________________________________________

■ La description d’une réaction par germination-croissance est


beaucoup plus complexe, notamment parce que la loi doit décrire
l’évolution de χ pour une température variable. On utilise par exem-
εpt εpt
ple le modèle de Johnson-Mehl-Avrami, modèle basé sur une ana- (%/cycle) (%/cycle)
lyse physique du problème [67] :
3 Ti α β 882 ºC 3 Fe α γ 910 ºC


t
χ = 1 – exp ( –  ( T )η ( t ) q ) avec η(t) = P a ( T ( τ ) ) dτ (23)
2 2
0
Acier 0,39 %C
Dans cette relation, la fonction  ( T ) est fixée par la vitesse de 1 1 α + Fe3 γ 723 – 800 ºC
croissance de la nouvelle phase à la température T, q est un expo-
sant qui dépend de la morphologie de la nouvelle phase et Pa(T) est 0 0
la probabilité qu’un germe soit activé et grossisse à la 0 1 2 0 2 4 6 8
σ (MPa) σ (MPa)
température T.
En second lieu, les propriétés de ce milieu biphasé dépendent de a titane hexagonal compact α/ b fer pur α /γ 860 < T < 960ºC _
cubique centré β σ ~120.10–5 (MPa)–1

la fraction volumique χ de nouvelle phase. Selon le point de vue le 832 < T < 932 ºC Kσ ~ 415.10– 5 (MPa)–1 θtr~ 1,16 % σOα ~ 9,5 MPa
plus simple, on suppose les vitesses de déformation plastiques et θtr~ 0,66 % σOββ ~ 1,4 MPa Acier 0,39 % X α + Fe3 C/γ
élastiques identiques dans les deux phases. Quant à la vitesse de 700 < T < 850 ºC
déformation thermique et à la contrainte d’écoulement, on les sup- Kσ~ 34.10–5 (MPa)–1 θtr~1,1%
pose données par une loi de mélange :
Note : l'évolution linéaire de εpt avec σ aux faibles contraintes ; la faible valeur εpt
pour l'acier par rapport au fer pur s'explique principalement par la dureté plus
⎧ ε̇ T= [ ( 1 – χ )α i + χα f ]Ṫ1 élevée du mélange ferrite-cémentite dans l'intervalle de variation de température ;
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⎨ (24) les auteurs estiment à 10– 4 s– 1 environ la vitesse de déformation de la phase la plus
⎩ σ 0 = ( 1 – χ )σ 0i + χσ 0f molle durant ces essais.

Un troisième problème est le calcul de l’évolution de température.


L’énergie interne massique U est en effet alors une fonction de T et Figure 2 – Influence de la contrainte de traction σ appliquée sur la
χ, ce qui conduit à une forme différente de l’équation de la chaleur ; déformation irréversible observée lors d’un cyclage thermique de
le premier principe s’écrit alors : part et d’autre de l’intervalle de transformation de deux métaux purs
et d’un acier [74]
∂U dT ∂U dχ
U = U ( T , χ ) → ρ 1 ⎛ ------- ------- + ------- -------⎞ = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε
˙
⎝ ∂T dt ∂χ dt ⎠

Selon le type de réaction, on doit en toute rigueur, résoudre diffé- (calcul de χ) et thermique (calcul de T) sont fortement couplés et doi-
remment cette équation, le cas le plus simple étant celui de la réac- vent être résolus en premier lieu. Par contre, le problème
tion athermique où χ est une fonction de T (22) : mécanique (calcul de σ et des vitesses de déformation) peut être
traité ensuite, de manière découplée, la puissance dissipée par
dT ˙ déformation plastique étant faible et ne modifiant que marginale-
réaction athermique → ρ 1 c 1a ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε
dt ment l’évolution thermique.
∂U ∂U dχ
avec c 1a = ------- + ------- ------- ■ Plasticité de transformation
∂T ∂χ dT
(25) Le phénomène a été discuté, étudié expérimentalement et
dT ∂U dχ
modélisé pour la première fois par vers 1965 par Greenwood et
˙
germination-croissance → ρ 1 c 1 ------- = div ( k 1 grad T ) + Γ d σ 0 ε – ρ 1 ------- ------- Johnson [74]. Selon eux, la plasticité de transformation s’explique
dt ∂χ dT par le fait que la phase la plus molle est plastifiée à l’échelle
∂U
avec c 1 = ------- microscopique par les contraintes internes engendrées par le
∂T changement de densité. Dans ces conditions, l’application d’une
contrainte extérieure même minime produit une déformation plas-
Ces transformations sont souvent accompagnées d’une varia- tique supplémentaire.
tion significative de masse volumique, correspondant à une Expérimentalement, Greenwood et Johnson ont étudié la plasti-
variation relative de volume θtr. On en tient compte en introdui- cité de transformation en appliquant une force constante (contrainte
sant la vitesse de déformation de transformation associée : σ) à une barre ou une feuille métallique de métaux purs (uranium,
zirconium, titane, fer, cobalt) et d’un acier présentant un change-
θ tr ment de structures de nature variée par germination-croissance
ε̇ tr = ------ χ̇1 (26)
3 (structures orthorhombique, tétragonale, cubique centrée, hexago-
nale compacte, cubique faces centrées).
Avec la vitesse de déformation thermique, son hétérogénéité est Ils soumettent cette éprouvette sous charge constante à des varia-
une nouvelle source de contraintes et déformations élastique et tions cycliques (et lentes) de température de part et d’autre de la
plastique. L’expérience montre alors que l’existence de contraintes température (métaux purs) ou de l’intervalle de température (acier)
lors de la transformation de phase engendre des vitesses de où se produit le changement de phase. Ils observent ainsi un allon-
déformations plastiques supplémentaires ε̇ pt , phénomène qu’on gement plastique de l’éprouvette qui croît linéairement avec le nom-
appelle plasticité de transformation. bre de cycles, la déformation plastique par cycles, où se produit une
transformation et la transformation inverse, étant fonction linéaire
Au total, le tenseur des vitesses de déformation est la somme de de la contrainte appliqué, quand cette contrainte n’est pas trop éle-
5 composantes : vée (figure 2). À forte contrainte, la croissance de la déformation
plastique avec σ s’accélère.
ε̇ = ε̇ e + ε̇ T + ε̇ p + ε̇ tr + ε̇ pt (27)
En analysant l’état de contrainte et de déformation à l’aide des
■ Nous allons présenter en détail ce type de déformation plastique équations de la plasticité et en faisant certaines hypothèses sur
et la relation entre contrainte et ε̇ pt nécessaire pour en tenir l’orientation des déformations induites par la transformation de
compte. Auparavant, soulignons que les problèmes métallurgique phase, ils démontrent que la déformation plastique lors d’un

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__________________________________________________________________________________________________________ PLASTICITÉ EN MISE EN FORME

changement de phase εpt est proportionnelle à la contrainte de trac-


tion appliquée σ et explicite la valeur de la constante de proportion- ε
nalité (modèle GJ) : (%)

5 θ tr 0,4
εpt = Kσσ avec K σ = --- --------------- (28) σ (MPa)
6 σ 0 min
169,2
■ La grandeur Kσ , que l’on peut appeler « index de plasticité de 0,0
transformation », caractérise l’amplitude du phénomène ; elle est
selon Greenwood et Johnson, proportionnelle à la variation relative 137,4
de volume lors de la transformation θtr et inversement proportion-
nelle à la contrainte d’écoulement plastique de la phase la plus – 0,4 91,5
molle σ0min. Une comparaison quantitative aux résultats expéri-
mentaux valide en première approximation leur modèle dans les 55,0
cas où les données physiques sont disponibles.
– 0,8
On voit par ailleurs que l’écart à la linéarité ne devient significatif 0
que pour σ > σ0min/2. Le fait que la déformation plastique est pro-
portionnelle au nombre de cycles montre que cette déformation – 41,0
n’entraîne aucune modification microstructurale significative ; σ0min –1,2
est constante tout au long des cycles. – 92,2

■ Divers travaux théoriques postérieurs ont tenté de pallier les –137,2


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insuffisances théoriques du modèle GJ pour tenir compte, à l’aide –1,6


d’une analyse micro-mécanique, de la nature du changement de –164,5
phase (athermique ou par germination-croissance) et pour expliciter
l’évolution de la déformation plastique avec la fraction volumique
de seconde phase χ. – 2,0
0 200 400 600
800
Ainsi, pour un changement de phase sous une contrainte T(ºC)
uniaxiale, Fisher [75] obtient pour une transformation par germina- a influence de la contrainte appliquée σ sur la
tion-croissance une expression de l’index de plasticité de transfor- déformation totale ε
mation très proche de l’expression (28) et retrouve le comportement
observé expérimentalement par Greenwood et Johnson à con-
trainte uniaxiale élevée pour les transitions β → γ → β de l’uranium εpt
à 770 ˚C. (%)
K σ = 4,2.10 –5 (MPa)–1
■ Le phénomène de plasticité de transformation est général et con- 1,0
cerne toute transformation de phase sous contrainte où se produit
0,6
un changement de volume.
0,2
L’ampleur de l’effet et l’index de plasticité de transformation Kσ
correspondant peuvent être déterminés par des essais de dilatomé- – 0,2
trie sous contrainte.
– 0,6
La figure 3 en est un exemple relatif à la transformation martensiti-
que (irréversible) sous diverses valeurs de contrainte uniaxiale de trac- – 1,0
– 200 – 100 0 100 200
tion et compression à forte vitesse de refroidissement d’un acier σ (MPa)
faiblement allié : la déformation plastique observée est bien proportion-
nelle à la contrainte appliquée et de même signe. b évolution avec la contrainte appliquée σ de la
déformation plastique de transformation εpt
La valeur Kσ obtenue est inférieure d’un facteur 10 environ aux résul-
tats de Greenwood et Johnson sur l’acier pour les transformations La contrainte σ est appliquée avant le début de la transformation martensitique et
réversibles α + Fe3C → γ → α + Fe3C (figure 2 b). retirée après la fin de la transformation. Elle produit, par rapport à la déformation
thermique εT et la déformation εtr = θtr/3, un surcroît de déformation longitudinale
Qualitativement, ce fait s’explique par la valeur beaucoup plus εpt proportionnelle à σ et de même signe.
élevée de la contrainte de la phase la plus molle σ0min pour trois
raisons : changement de nature de la phase : austénite γ au lieu du
Figure 3 – Influence d’une contrainte uniaxiale σ sur les résultats
mélange α + Fe3C, abaissement de la température de transforma-
d’essais de dilatométrie effectués lors du refroidissement rapide
tion, augmentation de la vitesse de variation de T, et donc de la
depuis le domaine austénitique γ de l’acier 42CrMo4 [76]
vitesse de déformation.
Vers 1981, Giusti [78] a généralisé au cas d’un état de contrainte
La fonction fσ(χ) peut être déduite d’essais de dilatométrie et
quelconque la relation (28) sous la forme [76] :
diverses formes ont été proposées, par exemple fσ(χ) = 2χ − χ2 [76].
La relation (29), complète le jeu des équations nécessaires et est
⎧ fσ ( 0 ) = 0
ε̇ pt = K σ f σ′( χ )χ̇s avec ⎨ (29) abondamment utilisée dans la littérature [67], [76] et [77], pour trai-
⎩ fσ ( 0 ) = 1 ter ces problèmes.

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PLASTICITÉ EN MISE EN FORME __________________________________________________________________________________________________________

Notations et Indices Notations et Indices


Symboles Unités Désignation Symboles Unités Désignation

Notations pf Pa pression de fluide

b m largeur d’éprouvette de flexion, q1 , q2 , q 3 – coefficients de la loi de


de tôle en laminage comportement de Gurson-
Tvergard
dr – densité relative (rapport densité
du matériau sur densité Q (QI) N, N · m vecteur force généralisée
maximale du matériau)
P N force de flexion
c J · kg−1 · K−1 capacité thermique massique
q̇ ( q̇  ) m· s−1, rad · s−1 vecteur vitesse généralisée
C m−1 courbure d’une section d’une
éprouvette de flexion R m rayon de la partie utile de
l’éprouvette (traction, torsion)
D – variable d’endommagement
R (Ri) N résultante
ė ( ė ij ) s−1 tenseur déviateur des vitesses
de déformations ˙ (R )
R ij s−1 tenseur des vitesses de rotation
e m épaisseur de tube rα – coefficient d’anisotropie de
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Lankford (traction selon une


fp – fraction volumique de porosités direction faisant un angle α
du matériau avec la direction de laminage)
E Pa module d’Young Orϕz – coordonnées polaires
F N force de traction, de laminage Re Pa limite d’élasticité du matériau

f(σ) – critère de plasticité Rm Pa résistance du matériau

g(τ) – critère de glissement interfacial s (sij) Pa déviateur des contraintes

H (εp) Pa évolution de la contrainte de S0 m2 aire initiale de la section utile de


traction avec la déformation l’éprouvette de traction
plastique
SR m2 aire de la section de rupture de
HV – dureté Vickers l’éprouvette de traction

k Pa cission maximale du métal t s temps

K Pa · sm consistance en cisaillement T (Ti) Pa vecteur contrainte

Ke Pa module de compressibilité T K température absolue


élastique
x (xi) m vecteur position
Kσ Pa−1 index de plasticité de
transformation X (Xij) Pa tenseur d’écrouissage
cinématique
L m longueur de la partie utile de
l’éprouvette (traction, torsion) U J · kg−1 énergie interne massique

m – indice de viscosité U (Ui) m vecteur déplacement

m – coefficient de frottement v (vi) m· s−1 vecteur vitesse


de Tresca
vn m · s−1 module de la composante
M N·m moment de flexion normale de la vitesse

n – indice d’écrouissage vt (vt1,vt2) m · s−1 composante tangentielle


de la vitesse
n (ni) – normale unitaire définissant
une facette, normale unitaire vref m · s−1 vitesse de référence
extérieure au volume Ω (vitesse d’outil)
p Pa pression hydrostatique V (Vi) m · s−1 vecteur vitesse de translation
Indices Indices
e : élastique e : élastique
p : plastique p : plastique
1 : métal 1 : métal
2 : outil 2 : outil
f : frottement f : frottement
u : par unité de volume u : par unité de volume
s : par unité d’aire de surface s : par unité d’aire de surface

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__________________________________________________________________________________________________________ PLASTICITÉ EN MISE EN FORME

Notations et Indices Notations et Indices


Symboles Unités Désignation Symboles Unités Désignation
˙
W W puissance ε̇ ( ε̇ ij ) s−1 tenseur des vitesses de
déformation
α K−1 coefficient de dilatation
thermique linéaire λ, λ′ (Pa · s)−1 multiplicateurs plastiques
α s−m coefficient de frottement de µ – coefficient de frottement de
Norton-Hoff Coulomb
β – coefficient du modèle ν – coefficient de Poisson
d’écrouissage mixte de Hughes
ρ kg · m−3 masse volumique
β̃ K−1 coefficient de thermodépendance
de la contrainte d’écoulement ρM kg · m−3 masse volumique maximale
du matériau
χ – fraction volumique de nouvelle
phase θ = ln(V/V0) – déformation volumique (∼ ∆V/V0
pour petites variations)
γ – cisaillement
σ (σij) Pa tenseur des contraintes
γ̇ s−1 vitesse de cisaillement
σ
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Pa contrainte normale
Γ N·m couple de torsion, de laminage
σ0 Pa contrainte d’écoulement
Γ (Γi) N·m moment résultant plastique du matériau

∆v (∆v) m · s−1 discontinuité de vitesse (intensité) σn Pa contrainte nominale en traction

ε – déformation rationnelle totale σ1 Pa · sm consistance (en traction)


en traction
σα Pa contrainte de traction dans
εn – allongement relatif de la direction faisant un angle α
l’éprouvette de traction avec la direction de laminage
ε0 – coefficient de prédéformation (loi σb Pa contrainte d’écoulement
de Krupkowski) en bi-expansion
εR – déformation à la rupture σ Pa contrainte équivalente

εp – déformation plastique en traction Σ % striction (en traction)

εe – déformation élastique en traction τ Pa cission


ε (εij) – tenseur des (petites) déformations ζ – triaxialité des contraintes, − p/σ0
ε – déformation généralisée ω rad · s−1 vitesse angulaire
˙
ε s−1 vitesse de déformation généralisée ω (ωi) rad · s−1 vecteur vitesse de rotation

Indices Indices
e : élastique e : élastique
p : plastique p : plastique
1 : métal 1 : métal
2 : outil 2 : outil
f : frottement f : frottement
u : par unité de volume u : par unité de volume
s : par unité d’aire de surface s : par unité d’aire de surface

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P
O
U
Plasticité en mise en forme R

E
par Eric FELDER
N
Ingénieur civil des Mines de Paris, Docteur ès Sciences
Maître de recherches au Centre de mise en forme des matériaux (CEMEF)
École des Mines de Paris, CNRS de Sophia-Antipolis
S
Bibliographie
A
Références du dossier [M 3 002] [13] Computer codes FORGE : [32] MANDEL (J.). – Variables cachées, puissante
V
dissipée, dissipativité normale, No spécial
O
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