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GES101 - Gestion Des Ressources Humaines - M.Sibe
GES101 - Gestion Des Ressources Humaines - M.Sibe
Sibe
Ressources Humaines
Modalités d’examen:
• Verclytte: Contrôle continu, exposé + rendu écrit et oral
• Examen terminal: Cours de M.Sibe, écrit (exemple deux articles + synthèse à faire en quoi ça résonne
avec le cours, avis, opinion, etc..)
I/ Dé nition de la GRH
On observe une di érence entre la gestion des ressources humaines et la fonction RH, une partie de cette
gestion des ressources humaines sera souvent partagé avec les cadres, les responsables de services, les
chefs d’équipes.
Objectifs de la GRH :
Contraintes multiples :
• légales : règles du droit du travail, des conventions collectives,
• nancières : budget RH, contrainte d’enveloppe budgétaire, masse salariale1,
• stratégiques : ce que l’entreprise prévoit pour demain (exemple : accompagnement des enfants porteur
d’un handicap dans le cadre de structures médico-sociales),
• structurelles : contraintes architecturales, de l’organigramme,
• et comportementales : limites de l’implication humaine.
Dé nition académique de la GRH : « Une discipline des sciences sociales consistant à créer et à mobiliser
des savoirs variés utiles aux acteurs et nécessaires pour appréhender, comprendre, négocier et tenter de
résoudre les problèmes liés à la régulation du travail humain dans les organisations ».
Plusieurs approches :
• UNE FONCTION : rôle de la vie de l’entreprise ;
• UNE SCIENCE SOCIALE : des concepts et des notions ;
• UNE PRATIQUE : des outils d’organisation et des activités ;
Plusieurs niveaux :
• NIVEAU D’ACTIVITÉ : toute activité nécessitant la contribution de personnes impliquées dans la GRH
pour transformer l’activité en compétences, tâches, quali cation, organisation….
• NIVEAU DE PERSONNE : GRH → manager des individus au travail dans un collectif pour atteindre les
objectifs de l’organisation ;
• NIVEAU TEMPS : chronologie de l’activité et de la relation humaine (du recrutement à la séparation) ;
Plusieurs interfaces :
• Finance (paie, cout de main d’oeuvre)
• Stratégie (besoins de compétences)
• Juridique (règles du droit du travail : convention collective, statut fonction publique…)
CONCEPTION DE L’HOMME AU TRAVAIL : l’homme est égoïste et paresseux (un boeuf) → idée de
désutilité à l’e ort, maximiser le temps de loisir en minimisant l’e ort. Il va falloir contrôler la main d’oeuvre
en l’aliénant. L’homme est en recherche de plaisir.
CONCEPTION DU TRAVAIL : le travail est une contrainte et un devoir (exemple : passage au 35h pour
attiser l’aspiration des individus au loisir). On est dans une rationalité de calcul, on travail pour avoir des
revenus pour vivre, mais sans investissement dans le travail.
CONCEPT DES RELATIONS : une relation de soumission à l’autorité. Il y a ceux qui pensent le travail, les
cols blancs, et ceux qui exécutent le travail, les cols bleus. Dans le taylorisme, la tâche est répétitive mais
garanti la productivité, l’homme devient une machine dans la chaîne des production. La relation humaine
au travail n’existe pas, on est une approche robotisée de la main d’oeuvre.
LIEN AVEC LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE : plein essor industriel, main d’oeuvre abondante, peu
éduquée, in dèle, or, la productivité = progrès. Pour enrichir la société il faut que les entreprises
fonctionnent, idée de gestion du temps de travail (chronométrer). Le rôle des GRH est alors très minimale.
Aujourd’hui, on reste parfois dans cette optique, en tentant de satisfaire les besoins.
A cette époque on parle de « direction du personnel » mais pas de GRH. Cette fonction est con ée à un
individu au rôle de comptable des entrées, du temps de travail et versement des salaires. C’est une vision
embryonnaire, réduite à la comptabilisation des e ectifs et des temps de travail pour déclencher le salaire.
École développée grâce aux taylorisme, on découvre que la pensée de Taylor est erronée.
CONCEPT DU TRAVAIL : le travail est un lieu d’échange sociaux. On cherche à assouvir certains de nos
désirs et à combler des besoins, parfois plus immatériels qu’une simple rémunération, sécurité matérielle,
ect. On travail pour chercher une identité sociale, une place dans la société (reconnaissance sociale).
L’individu développe un sentiment d’appartenance à son travail.
CONCEPT DES RH : une relation transactionnelle, responsabilisation des salariés. Blau, sociologue : le
travail est « fondé sur la théorie de l’échange social, de la transaction ». Mesure entre ce que je reçois et ce
que j’apporte = théorie de l’échange social, fondement des théories de la motivation. On appuie sur la
responsabilisation des salariés.
LIEN AVEC LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE : Malgré tout, on cherche toujours à satisfaire l’e cacité de
l’organisation. Recherche de gains de productivité, revendications du monde ouvrier et urbanisation,
avancée des sciences sociales sur la motivation (expériences d’Hawthorne et théorie des groupes). Maslow
(théorie des besoins) va donner les premières avancées sur la motivation.
Le lien avec le contexte économique et avec la fonction RH : monte dans la société le mouvement du
monde ouvrier bis-repetita. On dénonce l’organisation scienti que de l’homme au travail, l’aliénation de
l’homme. Aujourd’hui, on connaît un a aiblissement du collectif (société de consommation qui pousse à
l’individualisme), or à l’époque on appartient tous à un même groupe (on a la même tenue de travail, les
memes horaires…).
On commence à parler de la GRH, et on met en place des outils pour satisfaire les besoins
d’amélioration de la vie au travail : on s’intéresse à la sécurité au travail. Ce sont des dimensions
nouvelles du personnel. On a le développement des formations aux managements…
CONCEPTION DE L’ORGANISATION : pas de one best way (pas de meilleure manière de faire), besoin de
s’adapter à l’environnement pour survivre. La GRH devient une pratique contingente (plus intelligente :
capter les signaux de l’environnement).
LIEN AVEC LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE : poussée des mouvements de syndicalisation, taille accrue
des organisation et administrations plus complexe, développement de la législation sociale (émergence de
plusieurs lois protégeant le droit des salariés), progrès technologique, diversité croissante des salariés et de
leurs attentes…
Concept d’après guerre, un peu plus de mondialisation, de compétition. On remet en cause complètement
le paradigme de l’organisation scienti que du travail. Les entreprises qui sont organisées de la même
manière n’obtiennent pas le même résultat, alors ça ne fonctionne pas vraiment. Qu’est ce qui in uence
alors l’e cacité organisationnelle ? Le résultat dépend de l’adaptation de l’organisation à son
environnement.
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D) École Moderne du Management Participatif et de la Sociologie de l’Acteur (au Delà des Années
60)
CONCEPTION DE L’HOMME AU TRAVAIL : « L’homme n’est pas qu’une main, qu’un coeur, il est aussi
une tête », Michel Crozier, père de la sociologie des organisations. Besoin de sens au travail et
d’implication, nouveau paradigme de la motivation et de la satisfaction. L’homme est aussi un acteur.
Se joue dans la relation de travail des rapports d’hégémonie, de pouvoirs. Chaque individu recherche dans
son travail de la liberté. On étudie les bureaucraties professionnelles : jeu de pouvoir entre les médecins, les
gestionnaires, les in rmières, ect… prisme de l’individu, acteur dans l’organisation.
CONCEPT DU TRAVAIL :
• Lieu de construction, de mise en oeuvre des compétences techniques, rationnelles, sociales
• Lieu d’identité professionnelle, sociale
• Lieu de pouvoir et de lutte
• Lieu de sou rance et d’épanouissement
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L’Administration du Personnel
• L’administration courante du personnel : tenue des registres, veille juridique, statistiques ;
• La gestion des couts de personnel : gestion salariale et reporting comptable ;
Le Développement Social
• Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences :
• Innovation managériale et anticipation stratégique de la fonction ;
• Plan de formation +++ (s’adapter aux besoins de demain) ;
• Bilan social et audit social ;
A) Rôle du DRH
Les partenaires →Garant de l’écoute (expression et écoute des messages des salariés)
sociaux →Garant de la conformité (aux droits des salariés)
→Garant de la dynamique sociale (négociation sur l’évolution de l’entreprise et
le développement des hommes)
Les dirigeants →Support de la stratégie (dé nir la politique RH/stratégie)
→Contribution à la compétitivité (mobiliser pleinement les RH)
→Créateur de valeur (démontre sa valeur ajoutée)
B) Organisation de la fonction
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Chapitre 2 : Le Recrutement
Le recrutement est le processus qui consiste à choisir entre divers candidats en vue d’un poste de travail
que l’entreprise a jugé utile de créer, de maintenir ou de transformer (adéquation besoins = postes =
personnes).
I/ Enjeux du recrutement
ENJEUX OPÉRATIONNELS : assurer la meilleure adéquation entre des aptitudes individuelles et les
besoins théoriques dé nis par la che de poste.
ENJEUX FINANCIERS : le recrutement est un investissement dont on attend un retour, optimiser les couts
de recrutement : comparer le coût supporté et les e ets à attendre d’une embauche réussie. Enjeux
nanciers, par delà la rémunération salariale.
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II/ Processus de recrutement
Démarche de recrutement est une démarche méthodique, qui peut paraître linéaire :
1. Dé nition des besoins en interne
2. Caractéristiques du poste (quali cation, compétences, personnalité)
3. Publication d’o re d’emploi
4. Sélection candidatures
5. Évaluation des candidatures
6. Négociations contractuelle
7. Accueil et intégration
Dans un premier temps, la dé nition des besoins permet la construction de la che de poste, de
connaître les missions nécessaires. Permet d’exprimer au sein de l’entreprise ce besoin pour le faire
remonter au sein du service RH, justi e le besoin d’une personne à engager. Discussion sur l’opportunité de
ce besoin → question de l’utilité du recrutement (lui donne de la valeur).
La che de poste n’est pas un outil obligatoire, pourtant, elle peut paraitre très utilise d’un point de vue
managériale mais également juridique en cas de contentieux.
Établir la che de poste : outil de communication et de clari cation de l’organisation. Se pro le déjà la
personne idéale qui répondrait aux attentes du poste. Sert également à faire la publication de l’o re
d’emploi (résumé de la che de poste), puis permet de se préparer à la sélection des candidatures. On
rencontre des pro ls de personnes que l’on compare à des pro ls de postes a n de mettre en adéquation
des deux. L’ampleur de cette sélection varie en fonction du contexte (crise, urgence), de la formation.
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Outils de sélection :
• le questionnaire ou l’imprimé de contrat
• La discussion de groupe
• L’entretien
• Les tests
• Test psychométriques
• Tests cliniques
• Tests de situation
Les entretiens permettent d’entendre les motivations, les attentes de la personne. C’est la première étape
de rencontre avec l’entreprise et le futur employé. C’est là que se forment les premières relations a ectives
= stade de démarrage du contrat psychologique du travail. Permet d’établir les niveau des attentes, pour
éviter les distorsions dans ce contrat psychologique.
Techniques d’analyse de CV : de plus en plus développées, notamment via des bases d’analyses de
données. Veiller à ne pas porter atteinte à l’intégrité, à la vie privée de la personne (pouvoir justi er un refus
sans discrimination) ;
• Di érentes formes : Résolution d'une situation, questions à choix multiples (QCM), adaptation à des
situations déstabilisantes, exercices de raisonnement... Des évaluations de connaissances techniques ou
de langue peuvent également compléter l'exercice.
• Tests d’aptitude et d’intelligence : les plus fréquemment utilisés pour le recrutement des cadres. Mesurent
votre capacité d'analyse et de synthèse (QI), votre logique, analyses logiques : suites de chi res ou de
gures géométriques à compléter, d'exercices de raisonnement verbal ou numérique. On peut citer parmi
eux les D48 et D70 (suites de dominos), le R85 (raisonnement sur des suites logiques), le test des Cartes
ou le test du Bloc de Wiggly.
Le PAPI repose sur un modèle théorique de personnalité, la théorie « Besoin Pression » de Murray.
• Échelles de mesures des préférences (besoins) : les moteurs internes et intrinsèques à l’origine du
comportement d’un individu tels que le besoin d’appartenir à un groupe ou de nir une tâche.
• Échelles de mesure des perceptions (rôles) : perception qu’un individu a de lui-même dans la sphère
professionnelle dans des domaines tels que la plani cation ou l’attention portée au détail.
Intégration :
• Qualité de recrutement
• Qualité de l’accueil
• Mise à disposition d’information
• Transmission des valeurs de l‘entreprise
• Temps d’adaptation
• E ort du nouveau
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L’un des facteurs de la performance du salarié nouvellement recruté. Cela impacte la délisation et la
productivité (acte fondateur de la relation de con ance et la loyauté). La personne va-t-elle tisser un lien
d’attachement à l’entreprise ? Il va falloir l’intégrer dans l’entreprise, avec ses singularités, a n qu’elle se
sente inclue. C’est le moment d’être dans les valeurs, de les rappeler.
1. Le Contrat Psychologique
« Des croyances individuelles, modelées par l’organisation, relatives aux termes d’un accord d’échange
réciproque entre l’individu et son organisation » Rousseau (1995).
Ce contrat peut être envisagé comme un schéma mental que possèdent les employés à propos de leur
relation d’emploi. Décomposable en trois éléments:
• Niveau d’abstraction élevé par rapport à la relation d’emploi
• Signi cations associés
• Croyances élémentaires
Un contrat psychologique sur le court terme Un contrat psychologique sur le long terme
Obligations de nature monétaire —> Obligations de nature a ective —> Loyauté
Rémunération / Performance
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2. Le Contrat
Article 1101 du Code civil: « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes
s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose. »
« Le contrat psychologique suppose que les parties assurent les ententes conclues tacitement : les
employeurs peuvent compter sur l’engagement de leurs salariés, et les salariés (…) »
L’apparition du termes va venir d’Argyris qui est un théoricien des organisations à l’Université d’Harvard.
Le contrat de travail est un type de contrat par lequel une personne (employée) s’engage à
e ectuer un travail pour un employeur moyennant une rémunération. Cela empiète sur ma liberté d’agir
mais doit respecter le respect de ma dignité, de mes principes, ect.
Principes juridiques :
• Loyauté, volonté des parties, dignité, transparence
• Sources du droit social et articulation
La vie du contrat :
• Conclusion du contrat de travail
• Modi cation du contrat de travail
• Fin du contrat de travail
Mais « di culté de discerner derrières les règles a chées, les règles e ectives, celles qui s’appliquent
vraiment » J.D Reynaud (1989)
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• Cas de recours au CDD : remplacement d’un salarié absent, d’un salarié passé provisoirement en
temps partiel, attente de la prise de fonction d’un nouveau salarié, attente de la suppression dé nitive
du poste du salarié ayant quitté dé nitivement l’entreprise, accroissement temporaire de l’activité de
l’entreprise, ect.
• Le contrat doit comporter la dé nition précise du motif : a défaut, il est réputé conclu pour une durée
indéterminée
• Doit indiquer :
• Le nom et la quali cation du salarié (si remplacement), la date de n de contrat et éventuellement
un clause de renouvellement ou la durée maximale ;
• Le poste de travail occupé ;
• L’intitulé de la convention collective applicable ;
• La durée de la période d’essai prévue ;
• Le montant de la rémunération et de ses di érentes composantes ;
• Le nom et l’adresse de la caisse de retraite complémentaire ;
• Il doit être transmis au salarié dans les 2 jours qui suivent le jour d’embauche ;
• Le salarié en CDD dispose des memes droits et conditions de travail que les autres salariés, voir plus
dans certains cas (DIAPO)
• Requali cation en CDI (DIAPO)
Modi cations :
• Le simple changement des conditions de travail → pouvoir unilatéral de direction de l’employeur. Si
refus du salarié → faute grave → licenciement sans indemnité, sans préavis.
• La modi cation substantielle du contrat de travail :
• Ne peut pas être imposée par l’employeur
• Elle porte sur : la rémunération ; la quali cation ; les attributions du salarié ou tout autre élément
déterminant pour le salarié lors de la conclusion du contrat de travail
• Deux solutions si le salarié n’accepte pas :
• Employeur renonce : pas de modi cations
• Employeur ne renonce pas : licenciement
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Chapitre 3 : La GPEC
I/ Définir la GPEC
La GPEC est une démarche d’ingénierie (conduite de projets) des ressources humaines qui
consiste à concevoir, à mettre en oeuvre et à contrôler des politiques et des pratiques visant à réduire de
manière anticipée les écarts entre les besoins et les ressources de l’entreprise, tant sur le plan quantitatif
(indicateurs qui permettent de donner des signaux sur l’évolution des métiers, des âges…) que qualitatif
(oblige à mettre en oeuvre des démarches de terrain pour approfondir les besoins de savoir faire, savoir
être) (MARBOT, 2012). → mise en place d’actions des RH.
Assimilation au cycle PDCA (la roue de Deming): plan, do, check and act. Impulser ce cycle de démarche
d’amélioration continue des RH.
Méthode de mise à jour des contraintes RH et des marges de manoeuvre au service de la stratégie
générale.
Terminologie diversi ée : on parle de gestion prévisionnelle, gestion préventive, de gestion anticipée… dans
la gestion public on parle de gestion prévisionnelle des métiers. Avec des questions au coeur de la GPEC :
• Quels seront les emplois de demain ?
• De quelle nature ?
• Dans quelles proportions ?
• Quelles évolutions technologiques probables ?
• Quelles répercussions sur le contenu de l’emploi ?
• Comment accompagner au mieux la transition, la transformation ?
En toile de fond de ces questions, se pose le thème de l’employabilité, responsabilité partagée entre
l’individu et l’organisation, et dé nie comme « la capacité relative d’un individu à trouver un emploi compte
tenu de l’interaction entre ses caractéristiques personnelles et le marché du travail ». L’état encourage les
entreprises à développer cette GPEC pour être dans une dynamique permettant aux individus d’évoluer
dans leur emploi, d’être plus à l’aise dans leur poste. Responsabilité sociale des entreprises d’ouvrir de
dialogue, on ne se trouve plus dans un monde où on peut rationaliser les choses. Le monde change en
permanence et dont le rythme s’accélère. Il faut en permanence s’adapter.
Il faut insister les entreprises comme les individus à entrer dans cette performance d’adaptation continue.
Selon Gazier, c’est une activité partagée entre l’individu et l’organisation. L’individu doit rester quali er, et
l’entreprise à tout à y gagner. De plus, cela permet de lutter contre le chômage.
Impulsion réglementaire : la LOI BORLOO EN 2005. Cette loi instaure l’obligation triennale de négocier un
accord pour les entreprises de plus de 300 salariés. Elle xe les domaines du dialogue social, dont :
• Négociation sur les orientations stratégiques de l’entreprise et ses conséquences prévisibles sur
l’emploi des salariés (les salariés ont besoin de connaître ce qui se passe demain, car peut impacter
leur emploi)
• Négociation sur la mise en place de la GPEC et des dispositifs qui peuvent lui être associés (bilan des
compétences, VAE, CPF, ect)
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N.B Dans le secteur sanitaire fonction publique : GPMC = Gestion prévisionnelle des métiers et des
compétences.
Des outils sont alors utilisés, comme le PESTEL (politique, économique, sociologique,
technologique, environnemental et légal, recouvre les facteurs macro-environnementaux qui peuvent
in uencer une entreprise). Sur le plan interne, toute une gamme d’outils permettent de passer en revue les
forces et faiblesses de l’entreprise (exemple : les forces et les faiblesses du mode de management / de la
maturité des systèmes d’information, ect). De là nait la matrice SWOT, outil de stratégie d'entreprise
permettant de déterminer les options o ertes dans un domaine d'activité stratégique. Elle se présente sous
la forme suivante :
Environnement externe
Opportunités Menaces
Environnement
interne Forces X X
Faiblesses X X
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Les outils de la GPEC :
L’idée est de prévoir les ressources à 5 ans, à partir de l’évolution démographique actuelle et des
jeux d’évolutions (promotions, départs en retraite, ect). Il existe forcément un écart entre ce que l’on
souhaite et ce que l’on peut obtenir. La connaissance de cet écart (via comparaisons) permet de mettre en
oeuvre des politiques.
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L’objectif est de fournir au gestionnaire RH un État de la démographie des ressources humaines
permettant, entre autres, de simuler les coûts liées aux ux d’emplois. L’outil ici est la pyramide des âges.
Une variable : le temps de travail → on peut trouver un peu de exibilité sur la gestion des e ectifs en
jouant sur le temps de travail.
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L’utilité de ces deux outils est d’estimer les risques sociaux / opportunités sociales qu’elle fait encourir à
l’entreprise à moyen et à long terme (perte de savoir-faire, con its inter-générationnels, ect). Ils permettent
également d’envisager de façon anticipée les mesures d’ajustement qui s’imposent a n de restaurer
progressivement son équilibre.
Exemple : développement de politiques de prévention et de maintien en compétences des professionnels si
les salariés sont majoritairement âgés.
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L’indicateur de Turnover est toutefois à signaler, puisqu’il semble assez important chez les ouvriers, ce qui
semblerait alors pertinent à investiguer. Si ces ouvriers qui ont un certain savoir faire, cela alourdi les
charges de formation des entreprises. Le taux moyen de turnover : taux de départ volontaire (e ectif des
ouvriers qui s’en vont/ e ectif total d’ouvriers) OU taux de renouvellement de la ressource (Flux entrant +
ux sortant/ e ectif total). C’est le premier auquel on s’intéresse dans ce cours.
Des audits des motifs des taux de turnover intéressant à approfondir via entretiens de départs,
questionnaires anonymisés, focus groups pour les grands e ectifs. Les encadrements par les psychologues
peuvent être intéressants en termes de prévention. Tout cela se fait en interne. En externe, il pourrait être
pertinent de comparer aux autres établissements. On souhaite comprendre le manque d’attractivité.
A priori, dans l’exemple du tableau donné, il ne semble pas y avoir un fort taux de départ dans les deux ans
à venir. Il faut s’inquiéter à compter de 50% de l’e ectif, donc ici, il ne semble pas pertinent de s’inquiéter.
Cela ne semble pas handicaper l’entreprise. Il faut toutefois se mé er : si les ouvriers qui partent à la retraite
ont un savoir-faire unique sur un territoire, par exemple.
Le promotions peuvent déséquilibrer la pyramide statutaire des professions. Il s’agirait de le reporter aux
e ectifs pour comprendre combien sont concernés. Pour approfondir, il serait intéressant de voir si ces
promotions sont pertinentes : forment-elles correctement ?
Concernant les e ectifs prévisibles : net déséquilibre. L’entreprise va se trouver transformée avec 40% des
e ectifs des employés en moins. À moins que l’entreprise soit dans une stratégie de décroissance des
e ectifs au vue d’une baisse de productivité (par exemple), il n’y a pas de « warning ». Sinon, il serait bon
de mettre en place des stratégies d’augmentation des resources.
Mesures d’ajustements 6 :
• Dé cit de compétences :
- SOLUTIONS INTERNES : promotion interne (avec ou non accompagnement en termes de
formation), mobilité interne, heures supplémentaires, réorganisation du travail, ect.
- SOLUTIONS EXTERNES : recrutement, mutations géographiques en provenance d’autres
établissements de l’entreprise, recours à l’intérim, aux CDD, à la sous-traitance, ect.
• Sure ectif :
- SOLUTIONS INTERNES : mobilité interne, mutations géographiques vers d’autres établissements
de l’entreprise, temps partiels, retraites anticipées, plan social, ect.
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- SOLUTIONS EXTERNES : essaimage industriel (donner les moyens aux salariés de s’installer à leur
propre compte via fourniture de matériels, par exemple) , sous-traitance (exemple : traitement du
linge à l’hôpital → ne fait alors plus partie du bilan), ect.
Le raisonnement est assez simple : il faut comparer les besoins vis-à-vis des ressources. À l’issue, on
pourra comprendre si on se trouve en situation de dé cit ou bien de sur-e ectif.
Temps de travail
Le temps de travail e ectif est dé ni comme
• Le temps pendant lequel le salarié est à disposition de l’employeur et doit se conformer à ses directives
sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles.
Le travail à temps partiel est dé ni comme, une durée inférieure d’au moins à 20% à la durée légale ou
conventionnelle de travail de l’entreprise.
• Plusieurs problématiques
- Justice sociale
- Équilibre économique et nancier
- Gestion de la motivation
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Ressources Humaines
La rémunération est une variable extrinsèque (cf travaux de Herzberg) de la motivation des employés. Il
s’agit de plus, d’une variable de frustration ou de satisfaction. Toutefois, cette variable peut-être in uencée
par d’autres variables. Elle reste une variable importante mais attention à ne pas tomber dans l’illusoire.
Diapo Rémunération
La masse salariale : ensemble des sommes que l’entreprise consacre à la rémunération des salariés. En
règle générale : salaires bruts, augmentés des charges patronales, ainsi que des indemnités et primes
diverses.
Il convient de distinguer :
- Masse salariale scale (calcul des charges sociales)
- Masse salariale comptable (compte 64)
- Masse salariale budgétaire (optique GPEC, coût)
La masse salariale c’est donc la somme de tous les salaires (charges sociales). Mais un autre point de vue
peut être adopté : prime x e ectif de salariés = e et prix x e et quantité.
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