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E-mail : mahamadoudiarra229@yahoo.fr
Analysez les phrases ci-dessous
Il faut remonter au 18ième siècle pour voir les prémices de l’amélioration des
conditions de vie et de travail des salariés avec les acquis de la révolution
française de 1789 : la journée de 8 heures et la semaine de 40 heures, soit cinq
(05) jours de travail; le repos hebdomadaire et le congé annuel payé.
Seconde moitié du 19ème siècle
A cette période, les employeurs prennent conscience des problèmes sociaux
engendrés par l’industrialisation. C’est ainsi qu’ils proposaient aux salariés
une assistance pour régler leurs problèmes -l’apparition du poste de
secrétaire au bien-être ou social - dont l’objectif était de décourager la
formation des syndicats. C’est alors, la création du 1er service RH. La
fonction Personnel joue un rôle mineur et émerge donc à peine comme
fonction distincte, aussi bien dans les faits que conceptuellement, c’est-à-
dire en tant que structure à part.
Début 20ème siècle à la seconde guerre mondiale
La Fonction du Personnel fait son apparition dans les organismes. Les
secrétariats au bien-être vont se transformer en Service du personnel et les
activités s’élargissent : rémunération, recrutement, sélection, évaluation,
amélioration de l’environnement de travail, satisfaction des besoins du salarié
(apparition de l’école des relations humaines d’Elton Mayo). Autrement dit, la
complexité de la réglementation impose la naissance de ce que l'on
appelait à l'époque la Fonction personnel. À la tête de cette fonction, on
trouvait un chef du personnel dont la mission se limitait essentiellement aux
activités précédemment citées.
L’APRES-GUERRE MONDIALE
La gestion des RH se caractérise par la nécessité de considérer le personnel
comme une ressource qu'il s'agit d'optimiser, de développer et non plus,
comme autrefois, un simple coût qu'il s'agit de minimiser. C’est l’ère des
‘’grands gestionnaires’’.
La GRH répond à plusieurs objectifs que nous résumons ici en trois principaux:
Pour atteindre ces objectifs, la DRH s’appuie sur un ensemble d’activités variées et stratégiques
Chapitre 2 : Les écoles de management des hommes
Nous nous focalisons essentiellement sur les auteurs de deux grandes écoles
1.L’école classique
L’école classique reste largement dominée par les idées de trois auteurs:
1. Frederick Winslow Taylor (1856-1915)
Ingénieur Américain, chef de file du mouvement classique, est considéré comme le père
fondateur de l’OST (parue en 1911). Taylor popularise l'idée qu'une Organisation Scientifique
du Travail est possible. Son objectif est clair : il s'agit, au nom de l'intérêt bien compris des
salariés comme des employeurs, d'améliorer l'efficacité productive de l'entreprise. Autrement
dit, Taylor voulait savoir comment organiser les activités physiques de base dans les ateliers
de production, pour obtenir une productivité accrue.
Les fondements de l’OST:
Le « best one way: « une organisation rationnelle devrait s’imposer à tous » ; une
Travail à la chaine.
le taylorisme est un style dont l’application à long terme n’est pas sans conséquences.
2. Henri FAYOL (1841-1925)
Ingénieur Français et considéré comme le père de Management, Fayol estime que toutes les
activités dans une entreprise se répartissent entre six fonctions :
Max Weber, sociologue allemand, a étudié les formes de pouvoir et les relations d'autorité
exercées dans différents types d'organisation. Ses travaux s'intéressent à la manière dont les
hommes gouvernent en particulier pour imposer une autorité et faire en sorte que la légitimité
de celle-ci soit reconnue par tous. Il a ainsi décrit une typologie des organisations et de leurs
structures fondées à l'origine sur l'autorité. Selon lui, toute organisation repose sur un type
d'autorité.
La problématique traitée donc, par la théorie wébérienne est la suivante : Sur quoi reposent
le pouvoir et l'autorité dans l'organisation ?
L'autorité traditionnelle
Dans laquelle l'autorité du chef est légitimée par le statut social dont il a hérité. Ce type d'autorité
est favorisé par la croyance en la nature inviolable des traditions et des usages héritées des
anciens. Ce sont la coutume, les précédents et les usages transmis au cours du temps qui
associent l'autorité. En effet, les subordonnés intègrent cette forme d'autorité sans forcément la
Ce type d'organisation est instable par nature, le chef peut à tout moment perdre son pouvoir et la croyance des
membres à ses qualités supérieures peut à tout moment disparaître. Weber montre l'inefficacité de ce style en
expliquant que si le leader venait à tomber, il emporterait son organisation avec lui dans sa chute. Autrement dit, la
succession, pose souvent un problème et il est difficile de trouver un successeur qui a les mêmes qualités du
leader initial.
L'autorité bureaucratique
L'autorité du leader repose sur la croyance en la légalité des règlements et du droit, pour les
détenteurs du pouvoir de donner des ordres : les subordonnés n'obéissent pas en vertu d'une
allégeance personnelle ou du respect de l'autorité traditionnelle, mais à des règlements
formalisées.
la division de travail ;
organisée selon une hiérarchie d'emploi clairement définie ;
chaque emploi à une sphère de compétence légale formellement définie;
chaque emploi est définie par un contrat (relation contractuelle) ;
les employés sont sélectionnés d'après leur qualification technique ;
les salaires sont fixés et varient selon l'échelon hiérarchique ;
les employés sont sélectionnés, nommés et promus sur la base de leur qualification (via des
concours, examens ou au vu de leur diplôme) ;
l'employé est soumis à une discipline stricte de son travail.
2. L’ école des relations humaines
situation de travail :
les individus sont motivés par l’argent mais aussi par des facteurs
affectifs ;
de travail
Les conclusions des expériences réalisées par Elton Mayo sont
affective du travail, fonde son efficacité sur les groupes informels où prennent
L’OAT
L’OST
POCCC
II- Répondez par « vrai » ou « Faux » et corrigez celles qui sont fausses
1. L’utilisation de la rémunération comme facteur de stimulation des ressources humaines, relève d’une approche
quantitative issue du système d’Abraham Maslow
2. Selon Max weber l'homme a une tendance naturelle à la paresse et il faut donc le superviser de manière
assez stricte;
3. Selon Elton Mayo, au-delà de l’amélioration des conditions physiologiques de l’activité économique, la structure
informelle psychosociologique et socio-affective du travail, fonde son efficacité sur les groupes informels où
prennent corps les problèmes de pouvoir et de domination.
4. L’école des relations humaines se développe à la fin des années 1930, en réaction à l’école classique
rationaliste (déshumanisation du travail qui a réduit l’homme à l’état de machine, salaire au
rendement, cadences infernales…) qui montre ses limites à travers un absentéisme important et une
montée des conflits sociaux durs.
5. Frederick W. Taylor structure l’entreprise autour de six grandes fonctions
4 ? Organisation bureaucratique ?
5 ? Expérience de Hawthorne ?
7 ? Théories X et Y ?
Chapitre 3 : L’administration du personnel et Gestion des
Ressources Humaines
3.1 L'administration du personnel :
L’administration du personnel constitue la base et le pilier de la fonction
ressource humaine dans une organisation. C’est elle qui fournit toutes les
informations nécessaires à la réalisation de toutes les opérations de GRH.
‘’ La différence entre l’entreprise qui réussit et celle qui végète repose, avant tout autre avantage
compétitif, sur la qualité de son management des ressources humaines.’’
La grande différence entre la gestion du personnel et la gestion des ressources humaines est que celle-
ci ne se donne pas comme but initial de gérer les individus.
En effet, la finalité première de cette pratique est de chercher à obtenir la
meilleure adéquation possible entre les ‘’besoins’’ d’une
administration/organisation et ses ‘’ressources humaines’’.
La Gestion des Ressources Humaines, d’autres vous diront ‘’Management des
ressources humaines’’, a, en fait, pour ambition de développer les ressources
(compétences, talent, habileté, etc.) de tous ceux qui travaillent pour
l’organisation et de les mobiliser dans le cadre de ses missions.
Cette recherche de la meilleure adéquation possible entre les besoins et les
ressources humaines d’une organisation va s’effectuer :
* D’une part, sur le plan quantitatif, c’est-à-dire celui des effectifs en
s’efforçant de réduire les situations de sureffectif ou de sous-effectif ;
* D’autre part, sur le plan qualitatif, c’est-à-dire celui des compétences et des
motivations, en s’efforçant de réduire les situations de sous-qualification ou de
surqualification, voire de qualification inadaptée, en s’attachant à ce que les
motivations et les projets des agents ne se trouvent pas en inadéquation avec
ceux qui sont requis par leurs situations de travail actuelles ou futures.
Cette dimension de la gestion des ressources humaines axée, sur les compétences
et les motivations, est celle qui se démarque le plus des différentes pratiques de
la gestion du personnel qui n’intègre pas réellement cet aspect qualitatif.
En effet, il ne s’agit plus ici de gérer les hommes dans l’absolu comme dans la
gestion du personnel, mais de rechercher avant tout, la meilleure articulation
possible entre les situations de travail et les agents qui les occupent dans le but
d’obtenir, à travers cette optimisation de l’adéquation homme- emploi, la
meilleure efficacité possible de l’organisation considérée.
La GRH va consister :
• D’une part, à identifier les ‘’besoins’’, c’est-à-dire à analyser les situations de travail pour
repérer ensuite les compétences qu’elles requièrent et les motivations qu’elles induisent ;
• Puis, à mesurer les écarts existant entre les besoins et les ressources humaines ;
• Et enfin, à choisir dans la palette des différents moyens de la gestion des ressources humaines
(la formation, le recrutement, la mobilité, etc.), celui ou ceux qui sont les plus appropriés pour
réduire les écarts constatés, avant de passer à leur mise en œuvre.
Ainsi donc le meilleur indicateur de l’évolution d’une pratique de gestion du personnel
vers une pratique de gestion des ressources humaines réside sans doute dans l’existence
de démarche d’analyse de situations de travail et des compétences qui en découlent (la
définition des besoins), ainsi que dans la mise en chantier de démarches d’évaluation de
performances et des compétences (l’appréciation des ressources).
Conclusion
De tout ce qui précède, nous pouvons dire que les employés constituent la
principale ressource de toute organisation et que la gestion de cette ressource
constitue aujourd’hui l’une des préoccupations majeures de tout dirigeant
d’organisation.
Exposés de groupes