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DEPRECIATION DES AUTRES ELEMENTS D’ACTIF

INTRODUCTION

Les dépréciations constatent la diminution probable d’un élément d’actif et constituent une
charge de l’exercice .leur comptabilisation répond au même principe que celle des
amortissements :

-on débite un compte de charges 68 du montant de la dépréciation constituée ;


-on crédite un compte d’actif particulier selon s la nature de l’élément d’actif concerné :

29 : Dépréciation des titres immobilisés


39 : Dépréciation des stocks
49 : Dépréciation des comptes clients
59 : Dépréciation des VMP

L’opération de dépréciation s’appuie sur deux opérations qui sont :

a- Réajustement de la dépréciation

Si, a la fin d’un exercice comptable donné, une dépréciation a été enregistré afin de tenir
compte de la diminution de la valeur d’un élément d’actif, à la fin de l’exercice suivant, il
faut estimer la dépréciation de cet élément et :

- Si la perte de la valeur a augmenté, il faut calculer et enregistrer un complément de


dépréciation
- Si la perte de valeur a diminué, il faut calculer et enregistrer une diminution de la
dépréciation.
- Si la perte de valeur a disparu, il faut faire une reprise totale de la dépréciation
enregistrée précédemment

Remarque
Ces éléments ne s’appliquent pas au réajustement des dépréciations des stocks.

b-Reprise de la dépréciation
A l’inventaire, si on constate la diminution ou la disparition d’une moins value sur un
élément de l’actif, l’entreprise doit faire une reprise sur dépréciation :

- On crédite le compte 78 du montant de la diminution de la moins value


- On débite le compte d’actif concerné (29,39,…)
A- DEPRECIATION DES STOCKS

I-RAPPEL

Dans un premier temps il est nécessaire de définir les différentes catégories de stocks et les
méthodes de leur évaluation

1- DEFINITION
Les stocks constituent l’ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour être :
- Soit vendus en l’état ou terme d’un processus de production
- Soit consommés en premier usage

2- ILLUSTRATION DES DIFFERENTES CATEGORIES DE STOCKS

Stocks de marchandises

Stocks de MP/fournitures de bureau/emballages


Stocks proprement dits stocks de produits (finis, intermédiaires)

STOCKS
Biens en cours de fabrication

En-cours de
Production

Services en cours d’élaboration

3-EVALUATION DES STOCKS ET VALORISATION DES SORTIES DE STOCKS

 Les critères retenus pour l’évaluation


Sont :
 Pour les marchandises, matières premières …etc. est le cout d’acquisition :

Cout d’acquisition = prix d’achat + frais d’achat

 Pour les produits et En-cours est le cout de production

Cout de production = cout d’achat des matières consommées


+ charges de production
 Les différentes méthodes d’évaluation

La valorisation des stocks utilise l’une des méthodes suivantes :


 La méthode des couts réels :
Elle consiste a déterminer la valeur du stocks en tenant compte des couts de
production ou d’acquisition selon les méthodes : Lifo ,Fifo, Cmp…etc.

 La méthode des couts standards :


Ces couts utilisent des normes de volume d’activités et des normes de
consommation propres à des taches précises.

 Traitement comptable a l’inventaire


Après l’opération d’évaluation des stocks, on procède à une mise a jour de ce dernier
et cela en deux étapes tels que :

1ere étape : annulation du stock initial

603 variations des stocks


300 stocks de merchandises
326 stocks d’emballages

2eme étape : constatation du stocks finals

300 Valeur du stock final de marchandises


326 Emballages
60300 variation de stocks de marchandises
60326 variation de stocks d’emballages

II-DETERMINATION DE LA DEPRECIATION

1- LA VALEUR D’INVENTAIRE DES STOCKS

1-1-PRODUITS FINIS ET MARCHANDISES

La valeur d’inventaire est la valeur de réalisation nette des stocks .elle est égale à la
différence entre le prix de vente de l’entreprise et la totalité des frais restant à supporter
Pour parvenir à la vente
Si la valeur de réalisation nette est inferieur au cout de production (produit finis) ou au cout
d’achat (marchandises), une dépréciation doit être constituée à la hauteur de
l’appauvrissement calculé.

Exemple :
Soit un stock de marchandises acquis pour 350 000da les frais restant à supporter
(Frais de commercialisation) sont estimé à 70 000 da .Sa valeur de marché (prix de vente
possible) est estimé à 400 000 da

Valeur nette de réalisation est de :


400 000-70 000 = 330 000
La provision pour dépréciation sera égale à :
350 000 -330 000 = 20 000 da

1-2- MATIERE PREMIERE ET APPROVISIONNEMENTS

La valeur de l’inventaire retenue est soit la valeur de réalisation nette (qui est le prix de
vente estimé réalisable dans des conditions normales de vente, diminué des coûts estimés
nécessaires pour achever le bien et réaliser la vente).
Soit la valeur de remplacement (c’est le montant qu'il serait nécessaire de donner pour
acquérir ou reproduire un bien)
Si l’entreprise retient la valeur de remplacement comme valeur d’inventaire et si celle-ci est
inferieur à la valeur d’acquisition, une provision doit être constituée.

2-ENREGISTREMENT COMPTABLE

2-1- CONSTITUTION DE LA DEPRECIATION

La perte de valeur constaté a la clôture de l’exercice est comptabilisé au crédit du


compte 39 « perte de valeur sur stock et en-cours » ; en contre partie les comptes de
dotations sont débités 685.

Exemple
A l’inventaire N, le stock de marchandises est estimé à 290 000 DA (prix de vente estimé).
Le cout d’achat du stock est de 280 000 et des frais de commercialisation restant à supporter
sont de 18000 da
- Calculer la valeur nette de réalisation du stock de marchandises et le montant éventuel de
la dépréciation

Valeur nette de réalisation = 290 000 – 18000 = 272 000


Calcul de la provision (perte de valeur)
280 000-272000 = 8000 da

Comptabilisation
31/12/N
685 Dotation aux amortissements, prov et perte 8000
de valeurs

390 Perte de valeur sur stocks de 8000


marchandises

2-2- AUGMENTATION DE LA PROVISION


A la fin de chaque exercice le compte 39 est réajusté si necessaire par le montant de la
provision a augmenté

685 complément de provision


39 complément de provision

2-3- DIMINUTION DE LA PROVISION


Lorsque le montant de la provision est annulé – perte de valeur devenue en partie sans
objet : on fait une reprise de cette valeur tels que :

39 Excédent de provision

785 Reprise d’exploitation sur pertes de valeur et provision Excédent

2-4- ANNULATION DE LA PROVISION

Lorsque la provision devient sans objet, on effectue une reprise sur le montant total de la
provision par l’écriture suivante :

39 ---- montant total de la provision


785-----montant total

APPLICATION
On vous donne les informations suivantes concernant les stocks et de valorisation
correspondante :

31/12/N-1 31/12/N
Eléments Montant brut Dépréciation Montant brut Dépréciation
inventoriés estimée estimée
Marchandises 8000 300 15000 900
Emballages 2800 180 2900 195
Achats de M/ses - - 16000 -
Achats d’emb 12000

Travail à faire :
-On vous demande de passer les écritures correspondantes.
B-LA DEPRECIATION DES CREANCES CLIENTS

Les entreprises peuvent éprouver des difficultés à recouvrer des créances qu’elles détiennent
auprès de leurs clients. Ces créances peuvent revêtir un caractère « douteux » voir «
irrécouvrable » pour diverses raisons (procédure collective ouverte à l’encontre du débiteur,
difficultés financières etc.). Ces difficultés ont des incidences comptables. La dépréciation
correspond donc à la partie des créances que l’on risque de ne pas recouvrer lorsque les
clients ont des difficultés de paiement. On distingue :

-Les créances douteuses


La créance douteuse est une créance qui présente un risque probable ou certain de non
recouvrement total ou partiel mais dont il n'est pas prouvé qu'elle soit définitivement perdue
-Les créances irrécouvrables
La créance irrécouvrable représente la perte définitive d’une créance (facture due) sur un
client, du fait du débiteur ou de l’expiration du délai de prescription.
La perte définitive de la créance s’apprécie selon divers critères :

 disparition du client (parti sans laisser d’adresse, en liquidation judiciaire…),


 engagement d’une procédure contentieuse,
 relances infructueuse,
 créance irrécouvrable partiellement : cette quote-part est définie par le jugement de
redressement judiciaire.

1- CONSTATATION DES CREANCE DOUTEUSES


S’il existe un risque concernant le recouvrement d’une créance client, il faut transférer
La créance douteuse pour son montant au compte 416 « clients douteux » pour isoler
et pouvoir suivre attentivement le recouvrement.

Exemple 1:

A l’inventaire au 31/12/N nous avons constaté que deux de nos clients sont en difficultés

-Salem, qui nous doit 30000 DA HT et qui ne paiera que 70% de sa dette
-Réda, qui nous doit 50000 DA HT et pour lequel la perte probable sera de 40%
-on doit donc transférer au compte 416 ; le montant de créances douteuses.

Comptabilisation
Dans un premier temps , on constate le virement des créances douteuses au compte
correspondant :
- Au 31/12/N-

416 Créances douteuses


80 000
411 Clients 80 000

Virement des créances douteuses au compte


correspondant

2- EVALUATION DE LA DEPRECIATION
Le calcul de la dépréciation s’effectue à partir du montant de la créance hors taxes. En
effet l’administration fiscale rembourse aux entreprises la TVA collectée sur créances
douteuses.

Exemple

On considère une perte probable de 60% sur une créance /client de 23920DA TTC.
On détermine d’abord le montant de la créance en HT
Montant HT = 23920 /1.19= 20101 da
Créance hors taxes = 20101DA
La dépréciation nécessaire est de 30% du montant HT, donc
20101 * 30% = 6030.3DA
Dépréciation de la créance = 6030.3DA

3- CONSTITUTION DE LA PROVISION

Une fois qu’on a constaté la dépréciation et on appliquant le principe de prudence on


constitue une provision pour dépréciation de créances.

 Pour le 1er cas (exemple 1 / facture hors taxes)


Au 31/12/N

685 Dotation aux amortissements, provisions et 29000


perte de valeur

491 Perte de valeur sur compte de clients 29000

-Salem : perte probable 30% x 30000=9000


-Réda : perte probable 40% x
50000=20000
 Pour le 2eme cas (facture avec TVA)
Au 31/12/N

685 Dotation aux amortissements, provisions et 6030.3


perte de valeur
6030.3

491 Perte de valeur sur compte de clients

4- AJUSTEMENT DE LA DEPRECIATION

Lorsque la situation d’un client douteux évolue d’un exercice comptable à un autre ,il est
necessaire de procéder à un ajustement à l’inventaire trois situations peuvent se présenter :

4-1-LA DEPRECIATION NECESSAIRE EN N+1 EST SUPERIEURE A LA DEPRECIATION DE N :

Dans ce cas ; il faut augmenter la dépréciation constituée à la clôture de l’exercice N, ce qui


implique qu’il faut faire une dotation complémentaire.

Exemple : on reprend l’énoncé de l’exemple 1

Au 31/12/N, la situation de Réda s’est aggravée : on ne va récupérer que 30% de la créance.

 Evaluation de la situation au 31/12/N+1

50 000 x 70% =35000

 Evaluation de l’ajustement nécessaire au 31/12/N+1

-Dépréciation nécessaire au 31/12/N+1 ====== 35 000 DA

-Dépréciation existante au 31/12/N ======== 20 000DA

-Dotation complémentaire = 35000-20000===== 15000 DA

-COMPTABILISATION AU 31/12/N+1

-31-12-N+1-

68 Dotation aux amortissements, provision et perte de 15 000


5 valeur
491 15 000
Perte de valeur sur comptes clients

Augmentation de la provision

4-2-LA DEPRECIATION NECESSAIRE EN N+1EST INFERIEUR A LA DEPRECIATION DE N :


Il faut diminuer la dépréciation constituée à la clôture de l’exercice N et faire donc une
reprise sur provision .Pour diminuer une dépréciation, on effectue une reprise : la reprise
constitue une diminution de la perte probable. Elle constitue donc pour l’entreprise un
produit à enregistrer dans : Le compte 785 / Reprise d’exploitation sur perte de valeur et
provision.

Exemple (énoncé 1)

Au 31/12/ N+1, la situation de Réda s’est améliorée, on espère pouvoir récupérer 90% de sa
créance

 Evaluation de la perte probable au 31/12/N+1:

La perte probable est de 10% Soit 50 000x10% = 5000 DA

 Evaluation de l’ajustement de la dépréciation à effectuer

Dépréciation nécessaire au 31/12/N+1 = 5000DA

Dépréciation existante au 31/12/N = 20 000 DA

REPRISE = 20000-5000 = 15 000

-Comptabilisation de la reprise

49 Perte de valeur sur comptes clients 15 00


1 0
785 Reprise d’exploitation sur perte de valeur 15 000

Reprise de la provision
4-3-LE CLIENT EST IRRECOUVRABLE ET LA PERTE PROBABLE EST DEVENUE CERTAINE :

La créance à laquelle se rapportait la dépréciation n’est plus dans le patrimoine en N+1 donc
la dépréciation constituée en N est devenue sans objet ; annulation de la dépréciation
existante.

Au 20/10/N+1, Réda a définitivement cessé son activité après avoir réglé une partie de sa
dette. Il nous a remis un chèque de 20 000DA pour solde de tout compte.

 Evaluation de la perte certaine au 31/12/n+1

Montant nominal de la créance = 50 000

Montant réglé au 31/12/N+1 = 20 000

Montant définitivement perdu = 30 000

-Comptabilisation au 20/10/N+1
491 Perte de valeur sur compte de clients 20 000

785 Reprise d’exploitation sur perte de valeur 20 000


-Comptabilisation au 31/12/N+1

512 Banque 20 000


654 Pertes sur créances 30 000
416 irrécouvrables 50 000
Clients douteux

Réda, pour solde de son compte

C-DEPRECIATION DES TITRES

1-DETERMINATIONDE LA DEPRECIATION

1-1-LA VALEUR D’INVENTAIRE

1-1-1-Les titres de participation


La valeur d’inventaire du titre (coté ou non) est la valeur d’usage définie comme le
prix que l’entreprise accepterait de payer pour acquérir les titres, compte tenu de
l’utilité particulière qu’ils présentent pour elle.

1-1-2-les titres immobilisés :


Pour :

 côtés en Bourse,il faut retenir le cours moyen du dernier mois;


 Pour les titres non côtés, il faut retenir la valeur probable de négociation.

Il faut toujours raisonner par catégorie de titres. Aucune compensation ne doit être faite.

1-1-3-les valeurs mobilières de placement

On distingue deux cas :


Les VMP cotés : la valeur d’inventaire est égale au cours moyen du dernier mois avant
clôture des comptes.
Les VMP non cotés : la valeur d’inventaire est la valeur probable de réalisation des titres
1-2-COMPTABILISATION DE LA DEPRECIATION

1-2-1- CONSTATATION ET AJUSTEMENT DE LA DEPRECIATION

En fin d’exercice comptable (A la clôture des comptes) l’entreprise doit analyser les titres
afin d’estimer les risques probable de perte. Cette perte est une dépréciation non définitive.
L’évaluation des titres est fondée sur le cours de la bourse.

La valeur actuelle (valeur d’inventaire) doit être comparée à la valeur d’achat des
titres. Deux cas sont possibles :

 La valeur actuelle est supérieure à la valeur d’achat, il s’agit d’une plus-value latente.
Ce cas ne présente aucune incidence, aucune écriture de dépréciation n’est à passer.
 La valeur actuelle est inférieure à la valeur d’achat, il s’agit d’une moins-value latente.
Une écriture de dépréciation des titres est à comptabiliser.

Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d’achat, l’entreprise doit enregistrer une
dépréciation des titres. Cette constatation représente le risque encouru par l’entreprise de
perdre de la trésorerie.
Cette écriture est à passer en vertu du principe de prudence.
1-2-1-1-CONSTATATION DE LA DEPRECIATION DES TITRES
Il y’a dépréciation lorsque le cours au 31/12/n est inferieur à la vapeur d’achat. Le montant
de la dépréciation est donc déterminé par la formule suivante
Dépréciation nécessaire = quantité de titre x (prix d’achat –cours à la date d’inventaire)
 Au 31/12/N on constate la dépréciation des titres par l’écriture suivante :
-31/12/N-
68 Dotation amort, prov, pv d’actifs courant a
5
Dotat° amort, prov et PV actifs b
68 financiers
2971 b
6
Dépréciation des titres immobilisés
590 a
Dépréciation des VMP

1-2-1-2- AJUSTEMENT DE DEPRECIATION


Dans le cas ou une provision a déjà était constitué au cours de l’exercice précédent alors à la
fin de l’exercice encours un ajustement doit être opérer selon les cas suivants :
 Augmentation de la provision pour dépréciation
686 Dotation PV éléments financiers Complément
2961 Perte de valeur titres immob complément
Augmentation de la perte de
valeur des titres

685 Dotation Perte de valeur d’actif Complément


courant
Perte de valeur VMP
591 Complément

 Diminution de la provision pour dépréciation


-Titres immobilisés
2961 Perte de valeur titres immob Diminution

7811 Reprise sur perte de valeur Diminution


Diminution de la perte de valeur

- Valeurs mobilières de placement


596 Perte de valeur VMP
7853 Reprise financière sur perte de valeur

 Annulation de la provision
Mêmes écritures que la diminution, on prend le montant dans sa totalité.
EXEMPLE PRATIQUE :
La société A à un portefeuille de titres et de VMP dont la situation au 31/12/N est la
suivante :
Nature Nom Quantité au Prix d’achat Dépréciation au
31/12/N unitaire 31/12/N
Titres immobilisés B 100 80 0
(actions)
C 150 100 600
VMP (actions)
D 40 15 50
VMP (actions)
 Au cours de l’année N+1 ; la société a vendu

-20 titres B le 22 juin N+1

- 10 Actions D le 12 juillet N+1

 Cours des titres au 31/12/N


- Titres B 75 DA
- Action C 110 DA
- Action D 12 DA

 On obtient donc la situation suivante des titres :

Titre Quantité Prix Cours au Dépréciation Dépréciation Ajustement


s au d’achat 31/12/ Nécessaire au existante
31/12/n+1 unitaire n+1 31/12/n+1 Au 31/12/n Dotat° Reprise
B 80 80 75 400 0 400
C 150 100 110 0 600 600
D 30 15 12 90 50 40
Totaux 440 600
-Calcul du montant de la dépréciation nécessaire :
Titre B
LE COURS DU 31/12/N+1 est inferieur à la valeur d’achat

Dépréciation = quantité de titres (prix d’achat –cours 31/12/N+1)

Dépréciation = 80(80-75) donc la Dépréciation est de 400 da

Action C
Le cours au 31/12/n+1 est supérieur à la valeur d’achat.la dépréciation est nulle .il faut
reprendre la totalité de la dotation existante soit 600 da
Action D
Le cours au 31/12/n+1 est inferieur à la valeur d’achat

Dépréciation = quantité de titres (prix d’achat – cours 31/12/n+1)


= 30(15-12°)
Dépréciation = 90 DA

Sachant qu’il existe déjà une dépréciation de 50 da donc la dotation complémentaire est de
40 da
COMPTABILISATION

 On enregistre la dépréciation nécessaire au 31/12/N+1.

1ere écriture concerne la dotation annuelle N+1 des titres B et des VMP D

685 Dotations Amort, prov, PV actif courant 400


Dotations amort ,prov, PV titres financiers
686 40
296 Perte de valeur sur titre immob 400
5903 Perte de valeur sur VMP 40

Comptabilisation de la reprise de dépréciation VMP année N+1

5903 Perte de valeur sur VMP 600

7853 Reprise sur perte de valeur –actif courant 600

CONSEQUENCE DE LA DEPRECIATION
Sur la trésorerie
Etant donné que la dépréciation n’engendre aucun encaissement ou décaissement, alors les
écritures de dotations et de reprise n’ont pas d’incidence sur la trésorerie.
Sur le résultat
Les dotations constatées augmentent les charges financières et donc Une diminution du
résultat.
Les écritures de reprise entrainent une augmentation des produits financiers et donc une
augmentation du résultat.

Sur le bilan
La valeur nette correspond à la valeur brute diminuée des dépréciations.
Application
Dans un objectif de gestion de trésorerie, la société delta a acquis le 13/10/n 1000 actions
de la société alpha pour un montant total se 25600Da le cours du mois de décembre de cette
action est de 24.2 Da
Le 25/10/n delta a également acheté 150 actions oméga au cours unitaire de 17 Da le cours
de décembre est de 18.5Da

Ecriture d’inventaire
Le cours de l’action alpha a diminué de 1.4 Da alors que celui de l’action oméga a
augmenté de 1.5 Da .ces deux titres sont de nature différentes et il n’est pas possible de
compenser la moins value potentielle sur alpha par la plus value potentielle sur oméga
Delta doit constituer une dépréciation de 1400 Da pour tenir compte de la dépréciation des
actions d’alpha :

68

Exemple : une entreprise détient une créance de 1 200 euros TTC sur l’un de ses clients (soit
1 000 euros HT) matérialisée par une facture datée du 01/04/N à échéance du 31/05/N. Elle
clôture ses comptes au 31/12/N. Malgré ses nombreuses relances par téléphone, courrier
simple et lettre recommandée, elle ne parvient pas à recouvrer sa créance au 31/12/N. Elle
craint une perte de 80 % du montant total de sa créance.
La créance doit être transférée dans un compte de client douteux :
 débit du compte 416 « Clients douteux ou litigieux » pour 1 200 euros
 crédit du compte 411 « Créances clients » pour 1 200 euros
Puis elle doit être dépréciée :
 débit du compte 68174 « Dotations aux provisions pour dépréciation des créances » pour
800 euros ( 1 000 x 80 % ),
 crédit du compte 491 « Provisions pour dépréciation des comptes de clients » pour 800
euros.
Le 31/03/N+1, le client règle la somme de 720 euros TTC. Au 31/12/N+1, l’entreprise
estime qu’elle va perdre le solde de sa créance (480 euros TTC soit 400 euros hors
taxes). Elle avait dépréciée la somme de 800 euros HT. Or, il ne reste plus que 400 euros HT
à régler. Elle doit donc rependre partiellement sa provision (à hauteur de 400 euros soit 800-
400) :
 débit du compte 491 « Provisions pour dépréciation des comptes de clients » pour 400
euros,
 crédit du compte 78174 « Reprises sur provisions pour dépréciation des créances » pour
400 euros.
3. Comptabilisation liées aux créances irrécouvrables
Lorsque la créance est définitivement perdue (en cas de disparition du débiteur par exemple,
ou de paiement avec un chèque volé pour lequel la victime a formulé opposition au
paiement, ou encore de liquidation judiciaire du débiteur), elle devient irrécouvrable. Voici
les écritures comptables à enregistrer en cas d’irrécouvrabilité de la créance :
 on débite les comptes :
 654 « Pertes sur créances irrécouvrables » (ou le compte 6714 « Créances devenues
irrécouvrables dans l’exercice » si la perte revêt un caractère exceptionnel),
 et 4457 « T.V.A collectée »,
 et on crédite le compte 416 « Clients douteux ou litigieux ».
Attention : le caractère irrécouvrable de la créance doit être prouvé.
Dans le cas d’un non-paiement total ou partiel et, afin de récupérer la T.V.A collectée,
l’entreprise créancière doit envoyer à son client défaillant un duplicata de la facture initiale
comportant la mention suivante : « Facture demeurée impayée pour la somme de …€ (prix
net) et pour la somme de … € (TVA correspondante) qui ne peut faire l’objet d’une
déduction (article 272 du CGI) ». Cet état vaut rectification de la facture initiale. L’entreprise
peut ainsi récupérer la T.V.A sur sa créance impayée.
Lorsque le débiteur est placé en liquidation judiciaire, la récupération de TVA peut être
opérée dès la date de décision de justice prononçant la liquidation.
Si la créance avait fait l’objet d’une dépréciation, il convient de la reprendre :
 on débite le compte 491 « Provisions pour dépréciation des comptes de clients »
 et on crédite le compte 78174 « Reprises sur provisions pour dépréciation des créances »
(ou le compte 7876 « Reprise sur dépréciations exceptionnelles »)
Reprise de l’exemple cité au point 2 : au 30/02/N+2, le débiteur est placé en liquidation
judiciaire. Le liquidateur transmet à l’entreprise créancière un certificat d’irrécouvrabilité.
L’entreprise doit donc « sortir » la créance de son patrimoine (elle peut également récupérer
la TVA) :
 débit du compte 654 « Pertes sur créances irrécouvrables » pour 400 euros,
 débit du compte 4457 « T.V.A collectée » pour 80 euros,
 crédit du compte 416 « Clients douteux ou litigieux » pour 480 euros.
Enfin, elle va reprendre la dépréciation qu’elle avait constituée au 31/12/N et ajustée au
31/12/N+1 :
 débit du compte 491 « Provisions pour dépréciation des comptes de clients » pour 400
euros
 crédit du compte 78174 « Reprises sur provisions pour dépréciation des créances » pour
400 euros
Fiscalement : lorsque l’irrécouvrabilité de la créance est prouvée, la perte est déductible du
résultat de l’exercice.

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