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INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
Lanceme Croissan
La problématique Maturité
est souvent Déclin
définie comme étant un ensemble des questions qu’un
chercheur se pose autour d’un phénomène ou d’un fait observé. Selon Sem et Cornet (2017), la
nt problématiquece se définit comme étant « l’ensemble de questions pertinentes que se pose un
chercheur sur le phénomène observé ».
Pour Lamoureux (1995), « la construction d’une problématique consiste à traduire une
idée de recherche d’abord vague en question précise à vérifier dans la réalité »
Nous renchérissons avec Althusser (1975), qui définit la problématique comme étant le
champ de connaissance théorique dans lequel on pose le problème du bien de la position et ses
concepts requis pour poser. En d’autres termes, elle consiste à poser des questions ou des
problèmes sous forme d’une question générale dans laquelle sera déduit le problème spécifique.
C’est aussi poser les véritables questions scientifiques sur lesquels l’étude est basée ». La ville
de Lubumbashi a connu depuis plusieurs années un essor dans le secteur de l’hôtellerie avec le
boom minier qui a permis aux investisseurs privés de construire les hôtels au standard
internationaux, face à la rentabilité du marché, la concurrence s’est accrue au sein de ces
établissements hôteliers présentant presque les mêmes produits et services. Lors de notre stage
à l’hôtel BIG FIVE nous avions constaté un flux massif des clients et un taux d’occupation très
élever malgré la concurrence présente du marché.
En dépit de celle-ci nous nous sommes posé la question de savoir :
Quel est l’impact du marché, produit, et le prix sur la planification de l'offre et de la
demande au sein de l’hôtel BIG FIVE ?
0.2 HYPOTHESE
L’hypothèse est considérée comme un argument explicite aux questions que l'on se pose
au départ d'un travail scientifique, elle permet au chercheur de tracer une ligne à suivre ou un
point de vue donné pour connaître davantage ce dont il est assoiffé de découvrir.
En plus, elle est une série de réponses provisoires des questions posées dans la
problématique. Après la recherche, elles peuvent être nuancées, infirmées ou affirmées. C’est
ainsi que nos réponses provisoires sont les suivantes :
Le marché, le produit et le prix aurait une un impact sur la planification de l’offre et la
demande au sein de BIG FVE. Et, ceci se justifierait par le taux d’occupation mensuel élever, la
qualité des services et la réputation de l’hôtel.
En effet, différencier son produit des produits concurrents, c’est miser sur la qualité ; dans
un contexte commercial concurrentiel, la qualité traduite l’aptitude à proposer un produit
satisfait aux exigences de sa clientèle, mais aussi qui stimule la confiance des partenaires
commerciaux. Ainsi les dépenses liées aux innovations de produit et l’amélioration élargissent
2.1. La part de marché et alors le marché est global.
1Classification du produit
Nous avons cinq niveaux du produit dont il s’agit :
➢ Le produit potentiel : c’est l’ensemble des produits formels avec toutes ses
caractéristiques et ses avantages, ainsi toutes les améliorations envisageables.
➢ Le produit global : c’est l’offre globale du produit pour se différencier aux autres.
➢ Le produit attendu : c’est l’ensemble des attributs que les consommateurs attendent à
trouver après l’achat du produit.
➢ Le produit générique : est un produit qui est reconnu par les acheteurs comme l’offre.
➢ Le produit recherché ou noyau : c’est un produit offert à l’acheteur au regard du
problème qu’il se pose.
✓ La phase de lancement ;
✓ La phase de croissance ;
✓ La phase de maturité ;
✓ La phase de déclin.
Il est à noter que le même produit peut être dans les phases différentes selon le milieu où
il se trouve c’est-à-dire que le produit x peut être à la phase de lancement dans le marché A et à
la phase de maturité dans le marché B.
L’intérêt essentiel de la connaissance de la notion du cycle de vie d’un produit est de
rappeler à l’entreprise que ses produits ne sont pas éternels, et qu’ils sont destinés à être
remplacés par des nouveaux produits permettant de mieux satisfaire les besoins des
consommateurs.
La phase de lancement est caractérisée par la mise en place progressive du produit sur le
marché. Dont nous avons :
• Maturité croissante ;
• Maturité stable ;
• Maturité déclinante ;
• La concurrence est exacerbée.
La phase de déclin qui est caractérisée par des ventes relativement plus ou moins rapide. Dont
nous avons :
➢ Guerre de prix ;
➢ Abandon du produit par certains concurrents.
2.3 LE PRIX
Nous définissons le prix étant comme la valeur attribuée à un produit ou à un service.
Le prix est la variable contrôlable du mix marketing procurant des revenus. Pour fixer ce
prix, une entreprise doit prendre en compte des contraintes internes (coût) et externes
(demandes et concurrences), parce qu’il est la variable qui conditionne la rentabilité d’un
produit et constitue un élément de production (Bernard Perconte, 2003).
Par rapport à la concurrence, le prix constitue un pôle de référence. Pour fixer le prix de
ce produit, l’entreprise doit se référer à la concurrence tout en sachant que le niveau de prix a
une forte influence sur la demande d’un marché. Les consommateurs sont très sensibles à une
modification de prix de leur perception du produit.
2.4 DEMANDE
La demande de marché est une demande solvable car elle indique la quantité de biens et
services qu'un agent peut acheter. La relation entre le prix et la quantité demandée est telle
qu'une augmentation de prix entraîne une baisse de la demande pour un revenu donné, et
inversement une diminution du prix entraîne une augmentation de la demande. Cette loi
formulée par Cournot (1838, cité par Dadié, op.cit) a néanmoins des exceptions : l'effet Giffen
qui s'applique aux biens inférieurs ; l'effet d'anticipation ; l'effet de snobisme et d'imitation. Ces
deux derniers effets impliquent cependant une hétérogénéité des produits disponibles pour
satisfaire le même besoin fondamental. Deux produits de même apparence, mais de prix
différents par la fonction d'information seront considérés comme différents. Il se peut donc que
le produit le plus cher soit le plus demandé par le jeu de l'effet de snobisme ou par le jeu de la
sélection adverse compte tenu de l'asymétrie de l'information (demandeur moins bien informé
que l'offreur).
Selon J. Boncoeur et H. Thouément, cités par Dadié (op.cit.) la notion de demande dans la
théorie économique fait très souvent appel au prix pendant que celle de consommation fait plus
souvent appel au revenu, le prix des biens étant fixé.
2.6 ÉLASTICITES
Les élasticités sont dérivées directement de la fonction de demande ou de la fonction d'offre.
Elles mesurent la sensibilité des acheteurs et des vendeurs à une variation dans les conditions
du marché et permettent alors d'analyser l'offre et la demande avec une plus grande précision. «
Étant des nombres sans dimension, les élasticités permettent des comparaisons entre classes et
par conséquent l'énoncé de jugement de valeur quant à l'effet des politiques étatiques »
(Savadogo, 1990). Par exemple, lorsque le revenu par tête augmente, que se produit-il sur le
marché du bissap? Quel est l'effet des changements des conditions de marché sur les
producteurs ? Et si l'effet s'amplifie, quel serait l'impact pour l'économie globalement? Pour
analyser ces questions, Savadogo (1990), précise que l'on doit disposer d'une « connaissance
des réactions à la marge des agents économiques, au changement des variables sous le contrôle
du décideur ».
Il existe quatre (4) types d'élasticités, l'élasticité-prix de la demande, l'élasticité-revenu,
l'élasticité-prix croisée de la demande et l'élasticité-prix de l'offre.
Élasticité-prix de la demande et l'élasticité prix de l'offre
L'élasticité-prix exprime la variation relative de la demande ou de l'offre induite par une
variation relative du prix, toutes choses égales par ailleurs. L'élasticité-prix directe fournit la
variation que subira la demande ou l'offre en réponse à la variation de 1 % du prix.
Dans le cas de la demande, les élasticités-prix directes sont négatives puisque la plupart du
temps une augmentation du prix entraîne une diminution de la consommation (exception faite
des biens de « Giffen» dont la consommation augmente avec le prix). C'est-à-dire que lorsque
son prix monte, la quantité demandée diminue (Bazoche et al, 2005). Selon Ravelosoa, et
al(1999), en moyenne à Madagascar une hausse de 1 % du prix de riz entraîne une baisse de sa
consommation de 0,8 %.
Les élasticités-prix directes sont positives dans le cas de l'offre, puisque contrairement à la
demande, une augmentation du prix entraîne dans la plupart du temps, une augmentation de
l'offre.
Les produits dont l'élasticité (en valeur absolue) est supérieure à 1 sont fortement sensibles au
prix ; c
ela indique qu'une augmentation de 1 % du prix fera diminuer la consommation ou fera
augmenter l'offre de plus de 1 %. Ainsi, la variation de la consommation et celle de l'offre sont
plus que proportionnelles à la variation du prix. Ceux dont l'élasticité (en valeur absolue) est
inférieure à 1, est inélastique et est donc peu sensible aux prix.
➢ Élasticité-prix croisée de la demande
La consommation d'un bien peut être influencée par le prix d'autres biens et l'on parle alors
d'élasticités croisées. À Madagascar, par exemple, dans certaines régions le prix du riz influe
fortement sur le niveau de consommation du manioc (Ravelosoa, et al, op.cit). Ce type
d'élasticité permet de distinguer les biens complémentaires des biens concurrents.
Un bien est dit « complémentaire » si l'augmentation du prix diminue la consommation du bien
initial, alors que le prix de celui-ci est resté inchangé. Un bien est considéré comme «
substituable » si une diminution relative de prix de celui-ci implique une diminution relative de
la consommation du bien initial.
CONCLUSION
Au terme de ce travail porté sur « hôtellerie produit prix dans la planification de l’offre et la
demande ». Nous sommes partis du constat selon lequel : La ville de Lubumbashi a connu
depuis plusieurs années un essor dans le secteur de l’hôtellerie avec le boom minier qui a
permis aux investisseurs privés de construire des hôtels au standard internationaux. Face à la
rentabilité du marché, la concurrence s’est accrue au sein de ces établissements hôteliers
présentant presque les mêmes produits et services. Lors de notre stage à l’hôtel BIG FIVE nous
avions constaté un flux massif des clients et un taux d’occupation très élever malgré la
concurrence présente du marché.
En dépit de celle-ci nous nous sommes posé la question de savoir :
Quel est l’impact du marché, produit, et le prix sur la planification de l'offre et de la
demande au sein de l’hôtel BIG FIVE ?
Comme réponse provisoire à cette question nous pensons que :
Le marché, le produit et le prix aurait une un impact sur la planification de l’offre et la
demande au sein de BIG FVE. Et, ceci se justifierait par le taux d’occupation mensuel élever, la
qualité des services et la réputation de l’hôtel.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avions utilisé la technique d’observation indirecte d’enquête
par questionnaire. C’est ainsi que la technique d’observation indirecte d’enquête par
questionnaire nous a servi à recueillir les données grâce aux questionnaires administrés aux
clients concernés par notre investigation.