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Dr Julien KRACHT
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Sommaire :
I) Douleur thoracique :
A) Bradycardie…………………………………………………………………...………6
B) Tachycardie :…………………………………………………………………...…….7
a. Tachycardie jonctionnelle…………………………………………………..7
b. Flutter…………………………………………………………………...…….7
c. Fibrillation atriale…………………………………………………..………...7
d. Tachycardie ventriculaire…………………………………………..……….8
A) Décompensation cardiaque…………………………….…………………………..8
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I) Douleur thoracique :
Le syndrome coronarien aigu est une urgence cardiologique, nécessitant dans la plupart des
cas une revascularisation urgente ou semi urgente (<48h) dans un centre d’angioplastie
coronaire. L’interrogatoire doit être succinct mais rigoureux car les informations qu’il permet
de recueillir sont précieuses pour la suite de la prise en charge et pour le médecin réalisant
l’angioplastie. Il est indispensable de recueillir les éléments suivants de façon rapide avant
de solliciter le cardiologue d’avis :
Il s’agit d’une réelle urgence cardiologique. Là encore, l’heure du début de la douleur est
indispensable à la prise de décision. S’il existe un sus décalage du segment ST, deux cas de
figure se détachent :
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C) Syndrome coronarien aigu ST – :
Il s’agit d’une urgence qui peut parfois être différée. On distingue plusieurs cas de figure :
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D) Suspicion d’embolie pulmonaire ou de dissection aortique :
Un angioTDM doit être réalisé. Si un diagnostic de dissection aortique est retenu, appel
immédiat du chirurgien cardiaque du CHU de Rennes. Si ce dernier n’est pas en mesure
d’accueillir le patient, se tourner vers le CHU de Brest. En cas de dissection aortique de type
B, un transfert vers un centre de chirurgie cardiaque n’est pas indispensable mais l’avis doit
tout de même être pris auprès du chirurgien cardiaque. Dans ce cas de figure, un transfert
vers l’USC médicale ou une USIC est nécessaire.
Pour rappel, en cas d’embolie pulmonaire compliquée d’état de choc, il existe une indication
de thrombolyse. Si une embolie pulmonaire devait être thrombolysée, une surveillance en
USC ou en USIC est indispensable.
En cas de suspiscion de péricardite aigue virale simple, si la douleur est évocatrice, il faut
rechercher une virose dans les semaines précédant la pathologie, qui orientera vers le
diagnostic. Rechercher une dyspnée ou une élévation des troponines qui nécessiterait le cas
échéant une hospitalisation en cardiologie. Si la suspicion clinique est forte et accompagnée
d’un syndrome inflammatoire biologique, introduction d’un traitement par colchicine et
consultation de cardiologie dans la semaine ; retour au domicile possible. En l’absence de
syndrome inflammatoire biologique, antalgiques simples et retour au domicile avec
consultation de cardiologie si la douleur persiste. Pour mémoire, une tamponnade ne crée
généralement pas de douleur thoracique.
Une exploration cardiologique est nécessaire. Si la douleur est évocatrice d’angor d’effort,
l’ECG normal, les troponines négatives, administrer 250mg d’Aspegic IV et hospitalisation
dans le service de cardiologie (non scopé).
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II) Troubles du rythme ou de la conduction :
A) Bradycardie
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B) Tachycardie
Il existe de nombreuses étiologies à une tachycardie, avec des prises en charges différentes.
Il faut en premier lieu s’intéresser à la tolérance de la tachycardie : angor associé ?
Insuffisance cardiaque ? Malaise ? Ancienneté ?
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o En cas de FA <48h, une tentative de cardioversion peut être réalisée au
SAU, toujours après anticoagulation, par exemple par amiodarone. Celle-
ci doit être réalisée en secteur scopée. Si la cardioversion n’a pas lieu
dans les 12h après administration d’amiodarone, transfert possible dans le
secteur de cardiologie.
A) Décompensation cardiaque
Prise en charge initiale au déchocage, associant diurétiques IV, dérivés nitrés IV (Risordan
de 1 à 5mg/h) et VNI si besoin. Sondage urinaire. Un OAP d’évolution favorable au SAU,
avec absence d’hypercapnie, diurèse satisfaisante peut être hospitalisé au décours en
cardiologie sans surveillance scopée. En cas d’évolution défavorable (aggravation ou non
amélioration) contacter le médecin réanimateur.
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IV) Annuaire cardiologique de la région :
Hôpital de Lorient :
Hôpital de Vannes :
Hôpital de St Brieuc :
CHU de Rennes :
CHU de Brest :