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(1870 - 1914)
A la fin du mois de Mai l’armée d’Adolph Thiers lance l’assaut (semaine sanglante :
30 000 morts, 40 000 arrestations), les communards sont poursuivis jusqu’au cimetière
du père Lachaise puis exécutés. La France est toujours une république qui à rétablit
l’ordre. Mais l’avenir parait incertain car ce sont les monarchistes qui sont au pouvoir.
B. L’échec de la restauration
Chute d’Adolph Thiers qui se rallie à l’idée d’une république mais les
monarchistes le poussent à la démission. Remplacé par Mac Mahon, il établit alors
une politique d’ordre morale. Il s’appuie sur l’armée pour réprimer les oppositions :
les républicains. Tandis que pour ce qui est de l’ordre morale, il s’appuie sur l’église
catholique par exemple avec la construction du sacré cœur sur la butte de
Montmartre
Doc 1 p 156 : La restauration à échoué aux causes d’une division entre les
monarchistes français qui souhaitent chacun obtenir le trône : les orléanistes qui
souhaitent revenir sur une monarchie mais qui souhaitent garder les acquis de la
révolution, les légitimismes qui souhaitent un retour à la monarchie absolue :
dynastie des bourbons et pour finir les bonapartistes qui sous un retour à l’empire.
Les 3 parties n’arrivent pas à choisir le drapeau
Entre 1871 et 1875 une série de lois fixe le fonctionnement des institutions :
Le corps électoral élit la chambre des députés aux suffrages universel masculin direct,
le président peut dissoudre la chambre des députés
Les républicains ont gagné les élections législatives, ils sont donc majoritaires à la chambre des
députés. Mac Mahon refuse de nommer un gouvernement républicain et nomme un gouvernement
monarchiste légitimistes. Les députés renversent alors le gouvernement. En réponse à cela le
président dissout la chambre des députés. Les républicains sont réélus. La fin de cette crise arrive
grâce à la soumission du président nomme un gouvernement républicain, il reconnait le caractère
parlementaire du nouveau régime. En 1879 les républicains gagnent aussi le sénat. Mac Mahon
démissionne et Jules Grévy est élu, il jura alors de ne jamais lutter contre la volonté nationale, cela
signifie qu’il s’engage à ne jamais utilisez son droit de dissolution.
Le danger d’une restauration monarchique est proche ce qui hantent les républicains.
A. L’œuvre scolaire
Les personnalités importantes aident aussi à diffuser ses idées (auteur/ peintre)
A partir des années 1900, le débat sur le droit de vote des femmes émerge. Les
opposants ont différents arguments : premièrement, d’après eux si les femmes avaient le
droit de vote, cela les détournerait de leur rôle de femme (ménage, s’occuper des enfants
et du foyer). Deuxièmement, ils pensent que les femmes sont incapables d’avoir un
raisonnement politique : elles sont trop émotives. De plus, à gauche, les anticléricaux :
peur de l’influence de l’église ont peur que les femmes soient influencées par l’église et
qu’elles votent pour des partis antirépublicains.
Les partisans du droit de vote ont des arguments : les femmes travaillent et
payent des impôts. Elles voudraient donc pouvoir voter pour les députés afin que leur
argent soit redirigé comme elles le souhaitent. Ils mettent en avant le fait que la France
soit pour l’égalité (devise nationale). De plus, plusieurs pays ont déjà accordé le droit de
vote aux femmes (Nouvelle Zélande). Les femmes vont par exemple créer des
associations pour lutter contre les opposants. Elles organisent à un vote et encourage la
grève de l’impôts.
B. La république menacée
1) La crise boulangiste :
2) L’action anarchiste
3) L’affaire Dreyfus
En 1894, le capitaine français Alfred Dreyfus, alsacien et juif, est condamné au bagne
pour espionnage au profit de l’Allemagne car il s’agit du coupable idéal. Emile Zola va
rendre publique cette affaire grâce à son article J’accuse ou il dénonce des membres
du gouvernements à cause de l’erreur judiciaire quant à la condamnation de Dreyfus.
A partir de 1898, l’opinion se divise entre des dreyfusards, convaincus de son
innocence, et des antidreyfusards, souvent antisémites et antirépublicains. Pour
prouver leur point de vue les antidreyfusards affirme leur antisémitisme notamment
avec la parution de caricature dans les journaux nationaux. Les antidreyfusards vont
alors tentent de faire un coup d’état car ils pensent que la république et le
gouvernement des juifs, comme nous le prouve les affiches placardées dans les rues.
L’affaire Dreyfus révèle l’antisémitismes des français et divise la France en deux
parties, ce qui menace la stabilité de la république.
C. La république consolidée
Loi 1905 :
Le clergé n’est plus payé par l’état, et les biens du clergé sont maintenant entretenu
par l’église. C’est maintenant le pape qui nomme les évêques.
Les français commencent à devenir républicains avec la naissance de la III -ème république mais il
s’agit d’un processus long et douloureux notamment avec l’année terrible ainsi qu’avec l’échec de la
restauration. Mais les républicains emportent la victoire et garde le pouvoir. Suite à cela les
républicains affirment leur culture avec l’œuvre scolaire.
Ouverture possible : En 1914, lorsque la guerre éclate, la République est solidement ancrée : la
population se mobilise massivement et ce régime à ce conflit meurtrier.