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Chapitre 3 CEJM
Chapitre 3 CEJM
Ces finalités sont primordiales elle consiste à maximiser le profit, assurer le développement et la
pérennité de l’entreprise. De telles finalités se déclinent en objectif opérationnel tel que
l’augmentation du résultat d’exploitation, l’augmentation de la rentabilité économique et financière
des capitaux, l’augmentation des parts de marché et l’augmentation de la notoriété et de l’image de
marque.
A.1 La recherche du profit
La première finalité de l’entreprise est la survie. Elle passe par la recherche du profit maximum. Cela
nécessite la recherche de la performance et de la compétitivité de l’entreprise.
Quelle que soit sa taille ou son activité, la finalité d'une entreprise, dans le système capitaliste,
consiste à générer des profits. Dans les PME, le chef d'entreprise doit dégager un résultat suffisant
pour lui permettre de survivre. Dans les grandes entreprises, l'entreprise doit dégager un bénéfice pour
pouvoir distribuer des dividendes aux actionnaires.
A.2 La création de richesse
La recherche de la maximisation du profit ne peut être le seul objectif de l’entreprise (selon P.
Drucker). La création de richesse pour toutes les parties prenantes est également une nécessité de LT
pour l’entreprise. Chaque partie prenante doit identifier la richesse créée par l’entreprise et dont elle
bénéficie.
Exemples :
Rémunérations correctes et bonnes conditions de travail pour les salariés
Sécurité, qualité des produits fabriqués pour satisfaire les clients
Loyauté et durabilité des relations avec les fournisseurs et les sous traitants
Maintien de l'emploi et protection de l'environnement pour satisfaire la société
civile…
Une finalité est un idéal abstrait qu'il faut concrétiser dans des objectifs quantitatifs ou qualitatifs,
concrets et accessibles. Exemples : lancement d'un nouveau produit ; rentabilité de 10% des capitaux
investis.
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Selon la Commission européenne, la RSE doit concerner trois domaines : l'environnement, l'économie
et le social. En effet il peut être défini comme un développement qui recherche l’équilibre entre les
sphères économique, environnementale et sociale.
Dans le domaine environnemental : l’entreprise doit étudier l’ensemble de ses
processus de production afin de les repenser dans le sens du développement durable.
Celui-ci doit répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs.
Dans le domaine économique : la réalisation d'investissements socialement
responsables (ISR) doit être une priorité pour l'entreprise. L’ISR est un investissement
associant des critères sociaux et/ou environnementaux aux objectifs financiers.
Dans le domaine social : l’entreprise s’attachera à avoir de bonnes relations avec les
partenaires sociaux et les salariés. Elle s’assurera également des conditions sociales de
travail de ses partenaires extérieurs fournisseurs et sous-traitants. Les salariés et les
dirigeants de l'entreprise doivent adopter une bonne conduite et respecter les valeurs
morales et l'éthique.
Les finalités de l'entreprise sont déterminées par les dirigeants en fonction de nombreux
facteurs. Ces facteurs sont différents d'une entreprise à l'autre, ce qui explique le caractère contingent
des finalités.
Facteurs internes : statuts juridiques de l'entreprise, valeurs et aspirations des
dirigeants et des associés, histoire, traditions, culture de l'entreprise…
Facteurs externes : attentes du personnel, contraintes réglementaires, concurrentielles,
géographiques spécifiques à chaque entreprise
Il s'agit d'un individu ou groupe d'individus qui peuvent influencer ou être affectés, directement
ou indirectement, par les décisions prises dans une entreprise.
On distingue :
Les parties prenantes internes : les dirigeants, les salariés, les actionnaires, les
syndicats,
Les parties prenantes externes : les fournisseurs, les clients, les institutions
financières, les collectivités territoriales, les États, les ONG et associations de défense
des consommateurs, de l'environnement…
Les parties prenantes ont des attentes souvent contradictoires. C’est ce qui conduit R.M Cyert et J.G
March à définir l’entreprise comme une coalition ou « un groupe de participants aux demandes
disparates ».
Chacune des parties prenantes peut influencer la réalisation des objectifs de l’entreprise ou être
influencée par elle.
Les actionnaires apportent des fonds propres à l’entreprise. Ils attendent de l’entreprise
qu’elle leur verse des dividendes.
Les salariés contribuent à l’activité et au bon fonctionnement de l’entreprise. Ils
attendent de l’entreprise qu’elle leur offre une rémunération, et des conditions de travail
intéressantes…
Les clients contribuent à la réalisation des objectifs de l'entreprise en terme de chiffre
d'affaires. Leurs attentes concernent le prix, la qualité, la sécurité des biens et services
et les délais.
Les fournisseurs apportent les biens et services dont l'entreprise a besoin. Leurs
attentes concernent le prix, le volume des ventes et la solvabilité de l’entreprise.
Les banques assurent le financement de l’activité de l’entreprise. Elles attendent de
l’entreprise le remboursement des sommes empruntées ainsi que le paiement d’intérêts.
État et les collectivités locales fournissent des services publics : infrastructures,
sécurité, éducation. Ils attendent de l’entreprise le paiement des impôts, taxes et
cotisations sociales.
Les associations et ONG dont les attentes sont diverses : défense des intérêts des
consommateurs, de l'environnement…
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III) La performance
A) La mesure de la performance
Pour évaluer la performance d'une entreprise, il est nécessaire d'effectuer des mesures à tous les
niveaux : financier, économique, social, organisationnel et sociétal.
Le tableau de bord est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par
l’entreprise pour évaluer ses performances.
Qu'il soit stratégique ou opérationnel c’est un outil qui visualise les informations essentielles au
pilotage de l'entreprise. Il est établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux responsables qui
peuvent analyser les écarts entre les objectifs et les résultats pour décider des actions correctrices.
L’entrepreneuriat est un processus qui consiste à investir des moyens pour mener un projet
économique dans le but de réaliser des profits et d’assurer la survie de l’entreprise sur le long
terme. C’est un état d’esprit.
B) La logique managériale
B.1) Comment peut-on définir le manager ?
Le management est un processus qui consiste à définir des buts et à coordonner les efforts des
membres d'un groupe pour pouvoir atteindre les objectifs fixés.
Le manager est une personne qui exerce une fonction relevant du management. Il a pour mission
principale l'optimisation des ressources qui lui ont été confiées afin de répondre aux attentes des
propriétaires de l'entreprise.
Les managers existent à différents niveaux de l'entreprise (chef d'entreprise, directeur de fonction, chef
de service…).
Comme le montre P.Drucker, un manager exerce des activités spécifiques dans l’entreprise :
- La définition d’objectifs à atteindre
- L’organisation des activités
- La motivation des hommes et la communication
- La définition et le contrôle de normes de performance
- La formation des équipes
Traditionnellement, la figure de l'entrepreneur est liée aux PME, celle du manager est associée à la
grande entreprise. Les logiques entrepreneuriale et managériale sont deux démarches présentant des
différences importantes.