Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
et diagnostic stratégique
1
Pla du chapitre 2
I/La segmentation stratégique
A/ Définition
B/Distinction segmentation stratégique/segmentation
marketing
II/Diagnostic stratégique
A/ Définition
B/Les modèles d’analyses stratégique
C/L’analyse macro environnementale
D/L’analyse concurrentielle
2
I/La segmentation stratégique
A/Définition
La segmentation stratégique consiste à découper l’organisation en
DAS. (exp: le groupe Danone a chois d être présent sur 4 marchés et
a divisé son activité en 4 DAS(produits laitiers frais, nutrition
infantile, eaux en bouteille, nutrition médicale).
Un DAS est un ensemble de produits qui partage les mêmes
ressources, affronte les mêmes concurrents.
a)Niveaux d’analyse
5
L’exemple du constructeur automobile Peugeot fabriquant des
voitures diesel, essence, cylindrée, berline, break ou encore cabriolet
et qui correspondent à des segments marketing différents mais
appartenant tous au même DAS en ce qui concerne la segmentation
stratégique peut être significativement explicatif de la différence de
niveau entre le segment marketing et le segment stratégique.
b) Horizons temporaires
C’est la raison pour laquelle, elle doit se faire selon une méthode
pratique de segmentation, laquelle méthode repose sur des
critères aussi bien externes qu’internes à l’organisation.
7
Même DAS DAS différents
Facteurs clés de succès Même combinaison Combinaisons différentes
Critères externes
Clientèle Même clientèle Clientèle différente
Marché pertinent Même marché pertinent Marchés pertinents
différents
Distribution Même réseau Réseau de distribution
différents
Concurrence Mêmes concurrents Concurrents différents
Critères internes
Technologies Identiques Différentes
Compétences Identiques Différentes
Synergies Fortes Faibles
Structures de coût Coûts partagés Coûts spécifiques
prépondérants prépondérants8
La segmentation stratégique consiste à subdiviser
l’organisation en domaines d’activités stratégique
DAS qui correspondent à des combinaisons spécifiques de
triplets:
A/ DEFINITION
Exhaustivité Instrumentalité
14
C/L’analyse macro environnementale :
1/ Le modèle PESTEL
Ce modèle répartit les influences environnementales politiques,
économiques, sociologiques, technologiques et légales.
15
Politique Technologique
Stabilité gouvernementale Dépenses publiques de R&D
16
Economique Ecologique
Cycles économiques Lois sur la protection de
l’environnement
Evaluation du PNB
Retraitement des déchets
Taux d’intérêt
Consommation d’énergies
Politique monétaire
Inflation
Chômage
Revenu disponible
17
Section 1 : Introduction à Section 2 : La démarche Section 3 : Les problèmes
contemporains qui influencent la
la stratégie stratégique stratégie
Socioculturel Légal
Démographie Lois sur les monopoles
Distribution des revenus Droit de travail
Mobilité sociale
Législation sur la santé
Changements des modes de
vie Normes de sécurité
Attitude par rapport au loisir
et au travail
Niveau d’éducation
18
2/Les tendances structurelles
Les tendances structurelles telles que celles de globalisation par exemple.
En effet, dans certains marchés les besoins et les préférences des clients
deviennent similaires.
21
Figure : Les facteurs de globalisation
Des modèles tels que celui des cinq forces de Porter, les groupes
stratégiques sont des éléments d’analyse concurrentielle.
La réputation ou notoriété.
L’accès aux réseaux de distribution.
26
c/L’intensité de la menace des produits de
substitution
Exemple :
L’e-mail est un produit qui a remplacé le fax.
Les appareils photo jetables pour les appareils photo normales.
27
e/L’intensité du pouvoir de négociation des
clients
Ce pouvoir dépend de plusieurs facteurs à savoir :
28
Le degré de spécialisation ;
L’image de marque ; nombre de marques détenues ;
La politique de prix ;
Le mode de distribution ;
Effort marketing (présence publicitaire, taille de la force de vente) ;
L’étendue des services annexes proposés avec l’offre ;
La qualité perçue du produit ;
Intégration verticale (développement vers des activités adjacentes de
la chaîne de valeur que ce soit vers l’amont ou vers l’aval) ;
Exemple : Le rachat de du club de football Paris Saint Germain par la chaîne de
télévision Canal + pour améliorer sa -position lors de la négociation des matchs de
football est un exemple d’intégration verticale.
31
Plan du chapitre 3:
32
I/Le choix d’une stratégie générique
Le choix de la stratégie générique ou encore d’une stratégie
concurrentielle est la troisième étape qui suit celle du diagnostic
dans le processus de la réflexion stratégique.
Les stratégies génériques sont alors les approches types qui
permettent à l’entreprise d’établir un avantage concurrentiel au
niveau d’un domaine d’activité stratégique.
Globalement, il s’agit des stratégies de réduction des coûts, des
stratégies de différenciation et des stratégies de focalisation ou
encore ce qu’on appelle stratégie de niche ou stratégie de
concentration.
On parle aussi des stratégies de réduction des prix dans le cadre des
politiques marketing des entreprises.
33
A/La stratégie de coûts
Il s’agit de minimiser les coûts (de fabrication, de conception, marketing,
distribution, administratifs, financiers, …).
Une entreprise compétitive.
Exemple : la notion d’effet d’expérience est une source de réduction des coûts :
L’effet d’expérience est favorisé par :
Les économies d’échelle (étalement des frais fixes tels que ceux de la
recherche, de la conception, de la publicité, ...etc.).
L’effet de taille (notamment par le pouvoir de négociation avec les
fournisseurs lorsque l’entreprise est de grande taille).
L’effet d’apprentissage (avec l’effet du temps écoulé, l’apprentissage
s’améliore et le volume de production cumulé s’accroît).
L’innovation (l’expérience peut entraîner l’amélioration du produit
et/ou du processus).
34
B/La stratégie de différenciation
La différenciation est ainsi la production de toute offre comportant par
rapport à l’offre de référence, des différences, autres que le prix,
perceptibles par le marché ou par une partie non négligeable du marché et
restant dans le domaine d’activité auquel appartient l’offre de référence.
L’offre de référence est l’offre que la majorité des consommateurs sur un
marché donné et à un moment particulier, s’attend implicitement à se voir
proposer.
Exemple 1 :
Stratégie d’épuration : consiste à proposer pour un prix réduit une
offre dont la valeur perçue est inférieure à celle des concurrents.
Stratégie de sophistication : consiste à proposer un produit ou
service dont la valeur est jugée supérieure à celles des offres des
concurrents. 35
C/Stratégie de prix
La stratégie de prix consiste à proposer une offre dont la valeur est
comparable à celle des offres concurrentes mais à un prix inférieur.
La stratégie de prix et la stratégie de coûts ne sont pas synonymes.
L’entreprise qui obtient les coûts les plus faibles n’est pas
nécessairement celle qui pratique les prix les plus bas.
Exemples :
La stratégie de dumping : Un prix de lancement suffisamment
bas et compétitif par rapport à celui des produits existants
permet aux ventes de croître très rapidement et à l’entreprise
d’accumuler en peu de temps une expérience importante.
36
La stratégie de domination : consiste à faire baisser les prix au
même rythme que les coûts.
L’entreprise qui suit une telle stratégie prend l’offensive et
détermine les prix du marché qui s’imposeront à l’ensemble des
concurrents.
Elevés
Part de marché relative
Elevée Faible
Besoins financiers
Etoiles Dilemmes
Elevée
Rentabilité forte Rentabilité faible
Besoins financiers Besoins financiers
Croissance élevés forts
du marché
Vaches à lait Poids morts
Faible
Rentabilité forte Rentabilité faible
Faibles
Besoins financiers Besoins financiers
faibles faibles
39
Une étoile est un domaine d’activité leader sur un marché en croissance.
Il faut généralement investir lourdement pour obtenir et conserver cette
position, mais les gains d’expérience générés par des volumes supérieurs
impliquent que les coûts décroissent plus rapidement que ceux des
concurrents.
Une vache à lait est un domaine d’activité leader sur un marché mature.
Etant donné que la croissance est faible et que les conditions de marché
sont stables, le besoin d’investissement est généralement limité.
Par ailleurs, les volumes supérieurs à ceux de la concurrence permettent
d’obtenir des coûts inférieurs et donc des marges plus élevées.
Par conséquent, les vaches à lait sont utilisées pour financer d’autres
activités dont par exemple les dilemmes.
40
Un poids mort est un domaine d’activité suiveur sur un marché statique
ou en déclin, ce qui constitue la pire des situations, pouvant mener à une
consommation disproportionnée de temps et de ressources.
41
Prescriptions stratégiques
Rentabiliser les vaches à lait :
En effet, l’entreprise qui arrive à une situation d’oligopole pour certains
domaines d’activité, doit pratiquer une gestion rigoureuse pour dégager le
flux financier le plus important possible et le réinvestir dans des activités
prometteuses.
43
2/La matrice d’Arthur D. Little
La matrice ADL structure son tableau d’analyse stratégique à
autofinancer.
Plus la position est marginale et plus le déficit de liquidité et le
besoins.
Une position forte se traduit par des faibles risques. A l’inverse,
Maturité de l’activité
Démarrage Croissance Maturité Déclin
Dominante Bonne rentabilité Elevée Faible
Bonne rentabilité FFN ++
FFN 0 Risque faible
Forte Risque moyen Faible besoin en cash
Fort besoin en cash
Rentabilit Risque
Position Favorable é- concurre
Concurr Fort besoin en cash Faible besoin en cash nce
entielle FFN --
Risque fort Risque moyen
Faible Faible rentabilité Faible rentabilité
Faible Elevée
Marginale
47
On lui oppose le développement sélectif pour les
activités à position concurrentielle moyenne, voire
faible ; l’objectif est d’atteindre une meilleure position et
donc une meilleure rentabilité.
Dominante
Forte Développement
naturel
Favorable
Sélection
Faible
Marginale Abandon
49
Chapitre 4: La mise en œuvre des
stratégies
50
INTRODUCTION
Etant donné sa position concurrentielle et ses capacités
managériales, technologiques et financières, l’entreprise est
souvent amenée à se développer dans le temps.
Ceci peut se faire soit par spécialisation, soit par diversification.
spécialisation marketing.
52
La spécialisation par expansion :
Elle se base sur les produits et les marchés existants et vise
l’augmentation de la part de marché de l’entreprise en
suivant l’une des stratégies suivantes :
La stratégie d’expansion est la plus naturelle mais aussi la
plus difficile. L’expansion est un développement par
croissance interne, qui consiste en l’extraction de la part de
marché aux concurrents pour se construire un avantage
concurrentiel défendable.
53
La stratégie d’acquisition consiste à racheter des concurrents
et à pendre ainsi leur part de marché. L’acquisition est alors
développement par croissance externe.
54
La spécialisation marketing:
Elle se base sur les produits et les marchés existants et
l’entreprise.
56
B/ La diversification :
La diversification nécessite l’utilisation d’un nouvel ensemble
de savoir faire propre au nouvel environnement concurrentiel
de l’activité dans laquelle l’entrepris pénètre.
La diversification se concrétise par un changement de
segment stratégique c'est-à-dire par la prise en compte d’un
nouvel ensemble de facteurs clés de succès.
L’entreprise qui se développe par diversification peut soit
adopter :
57
La diversification géographique lorsque l’entreprise s’attaque
à une nouvelle zone géographique dans laquelle les facteurs clés
de succès sont différents de ceux de son marché pertinent.
La diversification verticale lorsque l’entreprise cherche à
suivre une intégration vers l’amont (activité de fournisseur) ou
vers l’aval (activité de client).
La diversification horizontale lorsque l’entreprise cherche à
entrer dans un domaine d’activité différent de son activité
principale, mais sur lequel elle possède un minimum de savoir
faire. Dans ce cas, la diversification n’est pas radicale. 58
II/Les modes de développement :
Les deux voies de développement peuvent être
la croissance externe
la croissance conjointe.
59
A/Le développement par croissance interne :
L’entreprise se développe par ses propres moyens.
Si elle choisit la spécialisation comme voie de développement
alors elle se concentre sur une augmentation de sa taille
(multiplication des implantations, croissance des
investissements et des effectifs...).
Si elle choisit le développement par la diversification,
l’entreprise concentre ses efforts sur l’innovation et sur les
nouveaux métiers.
60
B/Le développement par croissance externe :
L’entreprise cherche à se développer par des manœuvres
stratégiques telles que la fusion, l’acquisition,...
Si l’entreprise choisit la spécialisation alors elle s’efforce de
racheter des concurrents pour acquérir des parts de marché
dans un secteur en maturité.
Si l’entreprise se développe par la diversification alors elle
s’efforce de racheter des d’autres entreprises appartenant à
d’autres domaines d’activités pour acquérir rapidement les
compétences d’un nouveau secteur. 61
C/Le développement par croissance conjointe :
Pour ce type de croissance, l’entreprise cherche à se développer
rapidement par le moyen de l’une des manœuvres stratégiques
de coopération.
Si l’entreprise cherche la spécialisation, l’entreprise s’efforce de
de ce regroupement.
64
B/ Les alliances stratégiques :
La stratégie d’alliance consiste en l’association entre
deux ou plusieurs entreprises concurrentes qui choisissent de
mener à bien un projet ou une activité spécifique en
coordonnant les compétences, les moyens et les ressources
plutôt que :
de se faire concurrence les unes aux autres sur l’activité
concernée.
de fusionner entre elles ou de procéder à des cessions ou
acquisitions d’activités. 65
La joint-venture est une alliance stratégique qui
partenaires.
66
Les alliances complémentaires qui associent des
67
Les alliances de co-intégration qui unissent des firmes qui
68
Les alliances de pseudo concentration associent des
fusions ou acquisitions.
69